L’épanouissement des très hauts potentiels (Cerveau&Psycho, novembre 2014)
Le magazine Cerveau & Psycho consacre son n° 66 (de novembre / décembre 2014) aux "génies" 
Exception faite de ce titre, toujours fâcheux car ce genre de mots contribue à brouiller les pistes dans l'esprit des profanes, là où les connaisseurs & défenseurs du surdouement tentent de clarifier, d'expliquer, de dédramatiser 
Bref, tout en regrettant ce terme un poil racoleur affiché en couverture, j'ai trouvé le numéro vraiment très intéressant dans son ensemble 
On y retrouve un article signé du Dr Michel Habib sur "Le cerveau des génies" (page 40) &, celui dont je partage aujourd'hui quelques lignes, signé Fabrice Bak : "L'épanouissement des très hauts potentiels" (page 50) 
Psychologue cognitiviste, membre du conseil d'experts de l'Association Prekos, et Conseiller auprès de l'Inspection académique du Rhône, Fabrice Bak est un des spécialistes français du haut potentiel intellectuel & de la gémellité.
Les enfants à haut potentiel ont des besoins spécifiques. Leur soif de comprendre doit être étanchée par des pédagogues attentifs, car ils ne se développent pas de la même façon que les autres.
Lorsque vous passez un test de quotient intellectuel et obtenez un score supérieur à 130, on vous qualifie volontiers de surdoué. Ce seuil peut varier selon les classifications : 125, 130, 132… Si bien qu'entre 200 000 et 300 000 enfants en France seraient ce que l'on appelle des « enfants intellectuellement précoces », ou aussi « à haut potentiel ». Mais ce serait une erreur de les définir uniquement à travers leur quotient intellectuel. La précocité ou le « surdouement » constitue avant tout un fonctionnement propre de la pensée. Et ce mode de fonctionnement à part entière du psychisme peut entraîner un certain nombre de difficultés si aucune identification ni aucun accompagnement spécifique ne sont proposés.
Un bébé exceptionnellement éveillé
Les travaux de neuroscientifiques ont permis d'identifier chez les enfants à haut potentiel des spécificités développementales, dès la naissance, sur le plan cérébral. La neuropsychologue Laurence Vaivre-Drouet – Inserm, Hôpital Cochin et Hôpital Necker-Enfants malades, à Paris – a ainsi réalisé une note de synthèse qui fait état d'une intégration sensorielle et motrice très précoce chez de tels enfants, durant les premières semaines de vie. Le développement du cerveau a pris un chemin particulier chez ces enfants, dès l'environnement intra-utérin. De même, il est aujourd'hui établi que les personnes à haut potentiel présentent des circuits neuronaux où les connexions entre les zones frontales (à l'avant) et pariétales (au-dessus et en arrière) du cerveau sont particulièrement robustes.
Le Dr Habib, neurologue au CHU de Marseille & spécialiste dans les troubles de l'apprentissage est l'auteur de ce magnifique bouquin : "La constellation des Dys. Bases neurologiques de l'apprentissage et de ses troubles
Vous pourrez lire ma critique du livre de Michel Habib par ici & par là celle du livre de Fabrice Bak 
POUR lire l'ARTICLE dans son INTÉGRALITÉ (attention, c'est payant ! Le mieux étant encore à mon sens de vous procurer le magazine tout entier) 
c'est ici !
& en suivant ce lien, vous aurez accès au sommaire complet du numéro...
1 commentaire à “L’épanouissement des très hauts potentiels (Cerveau&Psycho, novembre 2014)”
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Bonsoir,
Moi,je ne vois absolument rien de fâcheux dans le titre qui est fort bien justifié,et surtout si on lis attentivement la suite : » Einstein,Mozart,Picasso : Comment s ‘en inspirer ? Ce grand et prodigieux scientifique,ce grand et prodigieux musicien,et ce grand et prodigieux peintre étaient bien de vrais génies qui ont largement dépassé à travers leurs découvertes,leurs créations,et leurs réalisations, le stade de la surdouance…Etre surdoué ne signifie absolument pas que l’on est un génie :Il y a une très grande différence entre un surdoué et un génie,et même si il est bien vrai qu’un surdoué à sûrement des capacités certaines à devenir un génie en fonction de ce qu’il parviendra à réaliser ou à découvrir dans le domaine ou il s ‘accomplit pleinement…N ‘oublions jamais que les génies tiennent uniquement ce titre des hommes.On ne naît pas génie et,comme le montrent les biographes des génies,il ne s ‘agit pas d ‘un titre héréditaire.Il est toujours décerné pour des réalisations concrètes,non pour des aptitudes abstraites…Depuis plus d ‘un siècle maintenant,et bien plus longtemps sûrement,bien avant même que l’on parle de la surdouance comme on le fait actuellement depuis quelques décennies déjà,on donnait au mot génie un sens double :L ‘un est d ‘origine socio-historique :Un génie est celui qui réalise quelque chose d ‘exceptionnellement important et précieux.Un tournant,une découverte,une création,une époque etc…L ‘autre sens est d ‘origine psychobiologique.Le génie est un être doué de possibilités nettement supérieures à la moyenne,un phénomène psychique énigmatique.Dans ce deuxième sens,On ne donnait pas encore une si grande importance à la génétique,et d ‘ailleurs,moi,je continue à ne pas lui donner une si grande importance,et je reste entièrement convaincu que c ‘est une erreur de lui donner une si grande importance pour comprendre les origines de la surdouance.Telle est bien ma conviction personnelle.En général,et dans le domaine des arts,quand nous prenons contact avec une oeuvre de génie,le sens du naturel ne nous quitte jamais;comme cela est vrai,nous dit-il,impossible de s ‘exprimer autrement ! Fait surprenant,c ‘est justement ce sens qui forme toujours le fondement de notre conviction intime,pas toujours consciente,que le génie est un phénomène surnaturel.N ‘est-ce pas dû au fait que la pleine manifestation du naturel dans l’art est une aussi grande rareté qu’une complexion parfaitement harmonieuse ? Sûrement.Enfin bref,et pour conclure mon propos sur ce sujet,je dirai seulement que ce sont les réalisations concrètes,et elles seules qui déterminent le verdict humain: Les génies-nés et les génies qui se sont faits eux-mêmes ont toujours été reconnu uniquement à travers leurs découvertes ou leurs créations…Par ailleurs,il est un fait fort indéniable qu’on ne trouve jamais d’uniformité dans la distribution des dons parmi ceux-là mêmes que l’Histoire a promu au rang de génie…Parlant de Mozart,le type le plus pur de génie-né,l’un des proches amis de son père a écrit dans ses mémoires,que s’il n’avait pas reçu une éducation d’une qualité aussi exceptionnelle,il ne serait jamais de venu ce qu’il est devenu par la suite.Preuve en est que l’éducation joue un rôle fondamental dans le développement de toutes nos capacités intellectuelles et artistiques… » Moi,je n’ai aucun talent,je suis seulement têtu comme une mule et passionnément curieux. » ( Albert Einstein ) Pendant toute son enfance,Albert Einstein a souffert d ‘une grave dyslexie…