Faut-il lui faire sauter une classe ? (FemmeActuelle, avril 2015)

Faut-il lui faire sauter une classe ? (FemmeActuelle, avril 2015)Le magazine féminin Femme Actuelle publie un article sur la question : "Faut-il lui faire sauter une classe ?" :)

 

Les psychologues Jean-Charles Terrassier & Monique de Kermadec y sont cités...

 

Devant son excellence scolaire, la tentation est grande de lui faire sauter une classe. Mais est-ce vraiment l'aider ? Le point avec nos deux spécialistes.

La compétition scolaire dès la maternelle peut inciter les parents à pousser leur enfant à sauter une classe quand il semble en avance sur le programme. « C'est entre la moyenne section de maternelle et les cinq années de l'école primaire que se situent la majorité des sauts de classe. A partir du collège, c'est souvent trop tard... », explique Jean-Charles Terrassier, psychologue de l'enfance. Cependant, les parents sont parfois plus à la recherche d'une gratification narcissique que du bien-être de leur enfant. Monique de Kermadec, psychologue clinicienne et psychanalyste, estime qu'il doit exister une réelle entente entre l'enfant, l'enseignant et les parents pour qu'un saut de classe réussisse. « L'enfant doit se sentir compris et soutenu par les adultes, et non pas déchiré entre leurs désirs contradictoires. »

 

 

POUR LIRE la SUITE de l'ARTICLE :arrow: c'est ici !

 

:idea: à noter que j'avais fait un billet participatif sur les sauts / glissements de classe chez les enfants à haut potentiel intellectuel, à retrouver de ce côté ;)

 

 

Jean-Charles Terrassier, psychologue pionnier en France de l'intérêt porté aux enfants surdoués, est l'auteur de 2 livres magnifiques :
- "Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante"
- "Guide pratique de l'enfant surdoué : reprérer et aider les enfants précoces"

 

   

 

 

Et Monique de Kermadec est elle l'auteure de ces 3 ouvrages :
- "L'adulte surdoué, apprendre à faire simple quand on est compliqué"
- "Pour que mon enfant réussisse, le soutenir et l'accompagner"
- ainsi que "Le petit surdoué de 6 mois à 6 ans"

 

   

 

 

 

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18 commentaires à “Faut-il lui faire sauter une classe ? (FemmeActuelle, avril 2015)”

  1. yael dit :

    Cet article me gêne dès le titre : poser comme préalable au saut de classe l’excellence scolaire a-t-il du sens dans toutes les situations ? La pratique semblerait montrer que non.

    Si la maîtrise de l’écriture est un préalable à un saut, ce doit logiquement l’être à un passage. Fait-on redoubler jusqu’à une maîtrise suffisante de l’écriture ? Bloque-t-on un saut sur la question de l’écriture ?

    Enfin la question de la maturité psychique peut-elle obtenir une réponse positive, par exemple dans un contexte d’ennui majeur où l’enfant a totalement désinvesti sa scolarité ?

  2. alba dit :

    Attendre la maîtrise de l’écriture…Et s’il est dysgraphique (ou en tous cas avec une grande dyssynchronie de ce côté là)… Est-ce la faute de l’élève et de parents si, en tous cas en primaire, le saut de classe reste la seule proposition institutionnelle? Je trouve les bémols de l’article un peu trop poussés, même s’il faut certainement les rappeler.

  3. Gabrielle dit :

    Il y a une prise de parti évidente qui est en désaccord avec tout ce qui se lit sur ce site depuis le début. Cela relève d’une force d’hypocrisie assez gênante à vrai dire qui est en contradiction avec le ressenti partagé sur ce blog depuis tant de temps, toutes les expériences du zèbre etc…
    Il y a là un commentaire qui semble plus politique et commercial que rigoureux. Je rejoins le premier commentaire sur les questions fondamentales.
    Par ailleurs l’éducation appartient aux parents, et l’école est un enseignement pas une éducation. SI on entre dans cette réflexion politique, on ne peut pas juste vouloir conforter l’enseignement français dans ses positions.
    Si on ne donne pas une chance de donner à ceux qui veulent et qui peuvent apprendre de le faire, alors le peuple n’aura pas de voix pour parler puisqu’en République seules les élites ont une voix.
    On ne peut pas craindre qu’une personne ayant des capacité dirige un jour.
    Kant a démontré que la morale est universelle, il ne faut pas non plus la craindre, les gens de pouvoir ne sont pas ceux qui sont curieux et recherchent la connaissance sous une forme ou une autre (artistique, naturaliste, mathématique, linguisituqe, historique…)
    Il est important ici de se tourner vers ceux qui travailler au développement de l’enfant et l’étude de Maria Montessori qui demeure un modèle scolaire qui fait ses preuve dans le monde entier a des idées à partager sur ce sujet du développement. Par ailleurs il y a cet indispensable apprentissage de l’effort.
    Donc oui, tant que l’enfant est au primaire/maternelle , (et quand on a déjà fait sauter 2 classes à son enfant et qu’on précise bien THQI dans tout ses billets on ne peux pas avancer l’inverse) il est important de lui faire sauter des classes sans attendre tous ceux qui en ont la capacité, pas émotive (c’est du ressort des parents et ça discrimine les filles qui ont une émotivité plus développée, cf QE) mais bien dans certains domaines.
    Ce qui fait que si on a lu Science et psycho comme suggéré par ce même blog on appuie sur les intelligence qu’on a et cela permet de développer les autres.
    D’une manière plus générale, lorsqu’on regarde le classement de l’école des Mines fait pour moquer ces classements d’Université, on s’aperçoit que la construction personnelle et le fait de s’être battu pour y arriver dans la vie est bien plus une garantie de réussir ce qui tient à coeur à la personne que de faire plaisir à L’institution française en charge de l’enseignement et non de l’éducation.
    Et si les parents poussent c’est parce qu’ils le savent, parce qu’ils savent, comme vous même qui avez fait sauté 2 classes à votre enfants et vous battriez volontiers pour une autre si vous l’estimiez nécessaire que toute avance prise le sera pour la vie.

    • A. Zebrounet dit :

      Me visez-vous ds ce commentaire ??? 8-O

      -> « Il y a une prise de parti évidente qui est en désaccord avec tout ce qui se lit sur ce site depuis le début. Cela relève d’une force d’hypocrisie assez gênante à vrai dire qui est en contradiction avec le ressenti partagé sur ce blog depuis tant de temps, toutes les expériences du zèbre etc… »

      -> « Donc oui, tant que l’enfant est au primaire/maternelle , (et quand on a déjà fait sauter 2 classes à son enfant et qu’on précise bien THQI dans tout ses billets on ne peux pas avancer l’inverse) il est important de lui faire sauter des classes sans attendre tous ceux qui en ont la capacité, pas émotive (c’est du ressort des parents et ça discrimine les filles qui ont une émotivité plus développée, cf QE) mais bien dans certains domaines. »

      Parce que, si c’est le cas, je serais curieuse de connaître le commentaire qui vous fait écrire « prise de parti évidente qui est en désaccord avec tout ce qui se lit sur ce site » :-|
      C’est un partage d’article extérieur (publié chez Femme Actuelle), que je n’ai précisément accompagné d’aucun avis. Quel parti pris, donc ?

      Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne, parce que votre com’ est bien étrange !

      Alexandra

  4. Franck dit :

    Très surprenant, en effet, cette idée d’envisager un saut de classe
    seulement dans le cas des enfants « sur-adaptés » au système scolaire.
    On perd totalement la notion de « potentiel », qui laisse
    entendre qu’un enfant HP serait capable d’aller au-delà des notions essentielles enseignées,
    pour peu qu’on lui en donne la possibilité. C’est dans
    ce contexte,de saut de classe, que nos enfants précoces peuvent continuer de trouver un
    intérêt aux apprentissages que propose l’école.
    Quand à la maîtrise parfaite de l’écriture et la « maturité » le décalage
    va exister de toutes façons et il faudra en tenir compte avec ou sans saut de classe.

  5. Chonchon dit :

    Moi aussi je trouve cet article étonnant, il n’aide pas beaucoup les parents. Au final c’est plus un article contre le saut de classe, vu que beaucoup d’EIP ne rentrent pas dans les critères.

  6. Aurélie dit :

    Bonjour,
    L’article cité ne me paraît pas agressif car il est vrai que la tendance actuelle est à la réussite à tout prix. Je travaille dans la petite enfance et il n’est pas rare de croiser des parents chercher une nounou bilingue voire trilingue pour « éveiller » leurs pioupioux de quelques mois à peine… Cela dit le saut de classe est une nécessité pour l’enfant en décalage qui se sent prêt. Le monde des EIP m’était inconnu il y a encore quelques semaines. Ma fille a suivi une scolarité normale et épanoui jusqu’en CM2, car bien qu’elle soit brillante dans quasiment tout ce qu’elle entreprend, la douance ne nous a pas effleuré l’esprit. C’est son incapacité à gérer la frustration qui nous a poussé à consulter, d’abord un pédopsy qui nous a redirigé vers une psy spécialiste de la douance. Verdict THQI homogène, pas de troubles associés et « excellent profil d’apprenant » (je cite). Le directeur de la primaire à très bien accueilli la nouvelle et lui a mis en place un serveur privé sur le site de l’école en l’espace d’un week-end pour qu’elle puisse se « nourrir » intellectuellement à la hauteur de ses capacités et qu’elle ne s’ennuie plus. Il travaille en lien avec le directeur du collège public du secteur où elle va entrer l’année prochaine. Lui aussi nous a très bien reçu. Il va lui décloisonner les classes de 6e et 5e pour qu’elle les face en une année et si elle a besoin de plus « pas de problème » (la encore je cite). Cela fait un bien fou de voir tous ces gens qui s’impliquent et cela va servir à ouvrir la voie à d’autre. L’instit de mon fils en CE1 vient d’émettre le souhait d’être formée pour mieux repérer et prendre en charge ces enfants car fiston lui aussi est concerné avec un profil différent et la pauvre maitresse était dans tout ses états de n’avoir pas vu. Lui aussi pourra sauter une classe dès la rentrée prochaine avec l’implication de l’instit pour lui redonner goût aux apprentissages qu’il avait un peu perdu ces derniers temps. Alors sauter des classes oui mais je vais être vigilante à ce que le fossé avec leurs camarades ne se creuse pas car l’intelligence sociale a aussi toute sa place dans la vie et le dialogue ouvert et bienveillant avec l’école est d’une importance capitale. Je crois qu’en ce qui nous concerne, le repérage « tardif » a été une bonne chose car il y a suffisamment de recul dans leur scolarité pour que ces sauts soient envisager sans heurts, au niveau de la maternelle, cela aurait posé plus de problèmes je crois. Mes enfants n’en ont pas soufferts ( à ce qu’ils disent) car à la maison aussi nous avons toujours fait plein de choses et je ne me suis jamais posé la question de savoir si c’était de leur âge ou pas. « Tu veux faire un truc? Tu penses pouvoir y arriver? Vas-y fonce. Et si tu n’y arrive pas du premier coup, réessaye ». Un cadre clair, des limites claires et roulez petits bolides.

  7. rose56 dit :

    bonjour,
    en effet le lien social et l’intégration au groupe est aussi a préserver. Mon garçon bénéficie d’un accompagnement scolaire depuis cette année. Il effectue son CE1 mais avec certaines matières où il glisse en CE2. Si un jour il est prêt a passer une classe, il connaîtra ses futurs camarades. Cet aménagement nous l’avons obtenu grâce à la psychologue scolaire et une équipe à l’écoute.

  8. Tigerlily dit :

    C’est vrai qu’on a l’impression d’un article anti-saut de classe ! Monique de Kermadec me déçoit beaucoup dans ses commentaires. Bien sûr qu’il faut y réfléchir avec l’ensemble des acteurs dont l’enfant, mais ça me parait tellement évident, fallait-il le préciser ? En attendant je retrouve dans ses propos des critiques de l’ex-directrice totalement anti-saut de notre école : « pas assez de maturité », « ça va la déstabiliser au niveau relationnel » (comme si elle était tellement bien intégrée…), « il n’écrit pas bien » (oui mais il lit couramment et s’ennuie à mourir, il n’aura que cette partie-là de nouvelle, ne peut-on pas lui donner une chance ?).
    Ne donnez pas d’arguments fallacieux aux anti-sauts, ils en ont bien assez !!

  9. Valérie dit :

    :-? Cet article est assez négatif…je débute dans les lectures sur la douance. Hier, à la fnac, j’ai écarté tous les livres « négatifs » qui font peur. J’ai choisi l’enfant surdoué, l’aider a grandir, l’aider a réussir…j’ai besoin de positiviver… Au passage, merci pour vos sélections de livres. Nous avons commandé 100 idées…
    Notre fille de 7 ans est en plein bilan, un premier avis de la psy la met en THQI, enfin il reste encore des données à croiser. Elle a glissé du cp vers le Ce1 après deux semaines de cp. La maitresse de GM n’aurait pas remarqué son « avance »…bref le coup a été vite rattrapé et les deux maitresses (cp et CE1 ) ont travaillé ensemble pour faire en sorte que les choses se passent bien pour ma fille. Effectivement elle n’écrit pas très vite (en même temps, elle n’a pas reellement appris à écrire)mais elle fait des progrès fulgurants et très rapides. Mis à part l’écriture un peu lente (elle veut s’appliquer et faire des belles lettres sans faute), tout va super bien dans les autres matières. Finalement, elle est bien à sa place au CE1.
    Voilà pour notre part.
    Joyeuses Pâques.
    Merci pour tout.
    V.U

  10. titectec dit :

    C’est un article écrit pour toucher le plus grand nombre… Le saut de classe n’est pas une chose facile dans le système actuel. Certains enseignants proposent mais s’ils le font, c’est parce qu’ils savent qu’ils seront soutenus par l’inspecteur.
    D’ailleurs, c’est la même politique que le redoublement, « redoublement ou saut de classe », certains inspecteurs ne sont pas favorables. Chaque élève doit être dans sa classe d’âge. J’ai déjà eu ce type de consigne.
    Pour ma part, mon enfant EIP pose problème à l’Education Nationale. Le neuropédiatre, la psychologue, l’enseignant ont bien vu qu’il a un « potentiel » mais dans son cas, il ne faudrait pas faire un saut de classe mais plusieurs. Le neuropédiatre m’a dit « comment allez-vous faire? Il ne peut pas aller directement en cycle 2?… je vous conseille de le déscolariser partiellement, vous pouvez lui faire classe, donc faites le! »

    http://titectec.over-blog.com/

  11. agnes dit :

    J’avoue que je ne suis pas pour les sauts de classes. J’ai 3 THQI, aucun n’a sauté de classe – je suis aux US pas en France –
    Avec le recul j’en suis bien contente. (1ere, 5eme et cp pour les 3 testes)
    Nos EIP n’ont pas la solidite sociale et affective pour affronter la loi de la jungle de l’ecole, alors quand ils sont en avance c’est encore pire je crois.
    ils seront toujours en decallage quelque part, ecriture, intelligence, lecture, sociabilite, etc… donc faire sauter une classe pour que le gamin soit avec son age de lecture, le rend donc « en retard » en ecriture ou en math ou je ne sais quoi.
    Le saut n’est a mon avis pas la solution. Je pense que la vrai question est qu’est ce qui est le moins pire pour le gamin. etre 2 ans en avance et se faire tabasser a la recre? ne rien apprendre a l’ecole mais avoir des copains? etre 2 ans en avance et ravi d’apprendre les derives? etre le meilleur en sport? ca depend des gamins et ce qui est le moins pire pour eux
    On ne peut pas generaliser.
    de toute facon qui s’interesse a savoir a quel age le gamin a appris a lire ou marcher quand il a 20 ans???
    Un bac a 15 ans ou un bac a 20 ans quand on a 40 ans, serieusement personne s’en interesse!
    Ce ne sont pas les plus intelligents qui reussissent, ce sont ceux qui ont le plus confiance en eux.
    La question est comment donner confiance a SON enfant, pas les enfants en general!

    • Whiplash dit :

      Bonjour Agnes,
      Je partage votre avis sur le saut de classe. De notre côté, nous avons préféré laissé notre ainé de 9 ans, THQI, dans sa classe d’âge et pour l’instant, nous nous en félicitons. Effectivement, au niveau scolaire c’est facile, mais le systeme scolaire français est ainsi fait que chaque année, on reprend les mêmes notions pour les approfondir, donc jamais rien de vraiment neuf….a moins, comme le disait titectec de les faire passer directement en cycle secondaire….finalement, notre fils apprend à se construire, à nouer des relations sociales avec ses copains et cela se passe plutôt bien. De toute manière, il ne faut pas se leurrer, même un enfant avec deux ans de plus n’aura pas les mêmes préoccupations et centres d’intêrets qu’eux.
      j’ai l’impression que la facilité sur le plan scolaire leur permet de déployer leur énergie sur le plan social et du coup, à être bien dans leurs baskets, à avoir confiance en eux. Il faut de toute manière qu’ils apprennent à s’adapter au système et pour le sens de l’effort, Il’ reste toujours le sport ou la musique!

      • agnes dit :

        Bonjour Whiplash.
        Je n’avais pas penser au fait qu’ils utilisent leur energie socialement, mais c’est vrai.
        C’est vrai qu’ils en font peu pendant les cours, mais ca ne les derangent pas, s’ils veulent savoir quelque chose, ils cherchent, ils deviennent extremenet debrouillards. Et vous avez raison, le sport et la musique sont la pour le sens de l’effort.
        Je me rends compte avec les tests standards (ici le niveau des enfants est evalue par des test d’état et Federaux et mes gamins qui ne font rien en classe, ont des scores maximaux) qu’ils ne sont pas desavantages de ne pas avoir « sauter » de classe.

        • Whiplash dit :

          Bonjour Agnès,

          Il me semble en effet que ce n’est pas un désavantage de ne pas avoir sauté de classe, l’école est en effet facile, ils sont performants sans avoir à fournir d’effort ( ce n’est effectivement pas vrai pour tous les profils d’EIP), et cela leur permet d’avoir confiance en eux, eux qui doutent tellement! Finalement, les mettre en situation d’effort à l’école primaire ne renforce-t-il pas plutôt leur stress et leurs angoisses? Il faut qu’ils apprennent le goût de l’effort, cela me semble évident, mais peut être est- ce plus notre rôle à nous parents qu’à l’école?
          Finalement, le saut de classe ne finit-il pas par leur mettre la pression de tous côtés, au niveau scolaire comme au niveau social avec des enfants qui n’ont plus un moment de répit?
          Quoi qu’il en soit, il est bien dommage qu’aucune prise en charge reelle n’existe pour eux, et que peut être ces enfants ne se réalisent pas à la hauteur de leur potentiel. Mais bon, c’est certainement vrai pour tous les enfants avec notre systeme scolaire si normalisé!

  12. CarolineW dit :

    Bonjour,

    L’expérience que j’ai avec le saut de classe irait plutôt dans le sens de l’article.
    Diagnostiqué au CP, suite à beaucoup d’ennui j’ai décidé de faire sauter le CE1 à mon fils
    Aujourd’hui en CE2, il a du mal à trouver sa place au milieu de ses nouveaux camarades et , lui qui aimait tant l’école, se met à la redouter.
    J’en arrive donc à la conclusion que, malgré l’ennui , ce saut de classe était une erreur et que j’ai mal jaugé le facteur maturité et attachement aux copains.

    • Whiplash dit :

      Bonjour Caroline,

      Il ne faut pas trop vous remettre en question, malheureusement, il est difficile de prendre une bonne décision, d’ailleurs, y en a-t-il une? Je trouve que l’on subit beaucoup la pression surdouée= saut de classe, avec peu de témoignages ou d’articles privilégiant de les laisser dans leur classe d’âge. Nous avons eu la chance de tomber sur une neuro psy qui allait dans ce sens, un enfant qui n’avait aucune envie de quitter ses copains et que ça ne dérangeait pas de passer sa journée d’école à lire ou bricoler…. Mais l’équation aurait aussi pu être différente. Je vous adresse en tout cas toute ma sympathie.



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