Bruits de cour : Surdoué et alors ? (PrioriteSantéMutualiste, avril 2015)

Bruits de cour : Surdoué et alors ? (PrioriteSantéMutualiste, avril 2015)Le blog des "experts" de PrioriteSantéMutualiste vient de mettre en ligne un court billet sur les EIP : "Bruits de cour : Surdoué et alors ?" :-|

 

Ecrit par Bénédicte Bassac Cavaillon, qui est infirmière scolaire, je trouve ce texte plutôt mal pensé & peu efficace quant à la compréhension de ce qu'est le surdouement :down:

 

A vrai dire, je ne suis même pas sûre de l'objectif de cette publication ? Vise-t-elle à expliquer (c'est raté), à simplement présenter un cas (mouais...), à dédramatiser (loupé de chez loupé) ? :hypno:

 

Le choix de l'exemple n'est pas des plus judicieux à mon sens (un enfant identifié à haut potentiel intellectuel à 15 ou 16 ans n'aura pas du tout le même parcours scolaire ni le même regard sur sa douance qu'un enfant identifié dans ses premières années).

 

Il est surdoué et alors ? On fait quoi devant ses difficultés?

 

Ben oui... on en fait quoi à ce âge-là. Identifier un ado aux portes du lycée, lorsqu'il est déjà en grande souffrance, en rupture avec les apprentissages & qu'effectivement, tout le monde est passé à côté tout au long de sa scolarité (au fil des années de maternelle, puis des 5 ans du primaire & enfin des 4 ans du collège) est loin d'être une grande réussite :-?

 

Le must étant encore cette phrase, particulièrement maladroite 8-O :

 

Les résultats sont édifiants puisqu'ils le classent dans la catégorie des enfants intellectuellement précoces* ou dits à haut potentiel intellectuel.

 

Je regrette surtout la tendance à se défausser qui émane de ce texte :

 

Dans le collège nous ne pouvons lui apporter que ce que nos compétences nous permettent.

 

Quelle en est la conclusion, au final, quelle leçon à tirer selon l'auteure ? Qu'un HPI n'a qu'à trouver son chemin, & tout ira bien, grosso modo :-x

 

Tous les enfants à haut potentiel ne sont pas en souffrance, certains ne sont même pas dépistés. Ils sont bien dans leur vie, sont brillants et/ou ont un don dans la pratique du métier qu'ils se sont choisi.

 

Ainsi, ceux dépistés vont (forcément) mal !?? Les "brillants" vont-ils nécessairement bien dans leur vie ?
J'en doute :-o

 

Bref un drôle de billet, qui m'a donné le sentiment de sonner creux en apportant que du vide, & qui m'a laissée perplexe :!:

 

C'est un sujet qui m'interpelle depuis longtemps et qui concerne un grand nombre de familles. Je ne l'ai pas trouvé dans mes formations professionnelles diverses et pourtant être formé et informé sur ce sujet me semble être une évidence. Beaucoup d'ados et de familles en sont frappés et ce qui, me semble t-il, devrait être une grande chance fini, pour certains, par être un bien lourd et douloureux fardeau. Voici l'histoire de Mathieu.

Lorsque Mathieu était encore un bébé, me dit sa mère, on avait l'impression à travers son impatience qu'il était en colère car il ne maitrisait pas encore le langage et que cette frustration le rendait furieux.

La maternelle et toutes les activités de groupe extrascolaires ne le rendaient pas heureux et la séparation d'avec sa famille était à chaque fois un crève cœur.
C'est alors un enfant hypersensible, curieux, pertinent, posant des questions, sur la vie, les relations humaines et d'autres sujets qui ne sont pas de son âge. Elle aurait préféré qu'il joue aux petites voitures comme les autres enfants de son âge.

 

 

POUR LIRE la SUITE du BILLET :arrow: c'est ici !

 

 

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15 commentaires à “Bruits de cour : Surdoué et alors ? (PrioriteSantéMutualiste, avril 2015)”

  1. Gaël dit :

    tu devrais écrire un commentaire…

  2. Gwennaëlle dit :

    Effectivement je trouve que si on ne doit parler que du sujet de l’article alors celui ci n’apporte rien.

    Pire encore, je trouve que cet article aurait pu être écrit par un prof tellement je sens le formatage de l’EN derrière. Et c’est très triste pour moi.

    Quant à la phrase qui te laisse perplexe: « Dans le collège nous ne pouvons lui apporter que ce que nos compétences nous permettent. » moi elle me met en colère car si je récapitule: l’école n’est pas pour les enfants handicapés vu qu’il n’y a pas les moyens de s’en occuper de manière optimale (là encore il y aurait besoin qu’on se mette d’accord mais passons), elle n’est pas adapté non plus aux HP.
    Tout va bien en France.

  3. Gwennaëlle dit :

    @Gaël j’ai failli écrire un commentaire pour mettre en lien ce blog mais en fait je crois que ça ne sert vraiment à rien.
    Peut être que j’ai tort.
    Allez le/la premier(e) qui cite ce blog en commentaire a gagné!

    :)

  4. Laure dit :

    Bonjour,
    Je ne partage pas complètement votre avis. Je vois dans cet article plus des maladresses d’écriture et/ou de syntaxe. Cette personne met très clairement le doigt sur le manque de formation des enseignants et malheureusement ce petit zèbre en a fait les frais…
    De dire que certains HP sont heureux (même si pas dépistés) c’est important car c’est une réalité. Ce n’est pas pour autant qu’elle remet en cause le fait qu’il faille dépister le plus tôt possible.
    L’idée du partenariat avec les parents est également évoquée, certes en filigrane, mais chacun en fait la lecture à partir de ses lunettes…
    Je trouve intéressant qu’une infirmière scolaire puisse se pencher sur le sujet. Je veux y voir, de manière positive, que tous les acteurs de l’EN se sentent concernés… En tous cas, que cet élan puisse avoir un effet « boule de neige ».
    Si cette personne s’est penchée sur le sujet, elle ne pourra que faire évoluer ses idées au fil de ses rencontres et de ses lectures!

  5. stéphanie dit :

    Je viens de lire l’article, et effectivement devant cette inutilité abyssale et ce vide sidéral, écrit par un « expert » de surcroît :-? (enfin si l’on en croit la rubrique), je vais m’abstenir de commenter ! Je crois que je serais très méchante et je sais que cela ne servirait à rien. :-x
    En revanche, cet article appelle deux remarques :
    1. la capacité de certains à trouver des boulots (surement bien payé) consistant à écrire des articles qui ne servent à rien ou « comment brasser de l’air et faire croire que l’on a inventé le ventilo » !
    2. la paresse intellectuelle est décidément le pire des fléaux :beurk: : quand on ne sait pas… on cherche…. et « oh miracle », la plupart du temps on trouve !!! Surtout maintenant avec Internet ! Il y a des dizaines de blogs, des dizaines d’associations, des centaines de livres sur le sujet. Je crois que c’est juste une question de curiosité et de bienveillance.
    Ce qui appelle une troisième remarque … en cascade :
    la question que ces gens, qui entourent nos enfants, doivent se poser est seulement « ai-je envie de l’aider ? », le comment vient après … et la boîte à outils est pleine à craquer :-x !!! Mais cela sous-entend qu’il faut sortir de sa petite zone de confort ; et là c’est pas gagné !
    Alors continuons, nous parents à semer des graines, et merci à la pépiniériste Alexandra pour le boulot formidable qu’elle accomplit chaque jour :hearts: !

  6. superbes rayures dit :

    Bon infirmière a mi-temps elle doit pas avoir beaucoup de temps pour mieux comprendre et entendre les hp et leurs parents.Ceux qui passent inaperçus ne sont pas forcément plus heureux mais certains ont compris qu’il fallait rentrer dans le moule alors ils font beaucoup d’effort à l’école et son eux-même en famille.
    L’histoire n’est pas très intéressante et puis je ne comprends pas bien le message qu’elle veut faire passer….Moins on s’en préoccupe mieux ils réussissent?????
    Arrêtons de mettre les hp dans des cases seuls les médecins doivent le faire pour des études plus approfondis sur le sujet et aider aux mieux les enfants et leurs parents.

  7. Anthem dit :

    Bonjour,
    Je suis plutôt d’accord avec le commentaire de Laure.
    En outre, ce n’est pas tant le formatage de l’EN qui apparaît dans ce billet mais probablement le constat du fonctionnement du collège : On peut certes lui reprocher de ne faire « que » constater et un ton un peu fataliste mais déjà elle en parle.
    Elle a le mérite de parler d’un surdoué en difficulté (au point de vouloir le faire redoubler) ce qui est déjà une information important à transmettre à tout ceux qui en reste à l’idée que la sur douance implique l’excellence (et le bonheur ?) Et c’est peut être là le seul but de l’article.
    Avec son seul et unique exemple, elle est forcément un peu subjective (et je le suis moi même puisque j’ai en tête que quelques exemples et tous concernés par la souffrance en milieu scolaire…)

    Merci pour ce blog que je suis assidûment..

  8. Christine dit :

    Bjr

    Moi j’aime la dernière phrase : » Demain, je le pense, nous saurons mieux quoi faire pour ceux qui sont en difficulté (un sur trois) et nous serons mieux armés pour les aider afin qu’ils ne ressentent plus cette incroyable capacité comme un handicap mais comme une grande chance ». Mais déjà aujourd’hui ils sont désemparés, que font-ils concrètement pour que ça aille mieux demain? Ha rien du tout, pardon j’ai dû louper quelque chose. On reste perplexe quand même. Même s’il est vrai qu’on sent de la bonne volonté derrière cet article. Mais la bonne volonté seule ne suffira pas.

  9. Anne dit :

    Bonjour,

    En effet Christine, C’est bien de penser à demain comme conclut l’article mais aujourd’hui…
    L’exemple de l’article ressemble à mon fils !
    La prof principale de mon fils (qui me confirme que mon garçon s’ennuie profondément pendant son cours) me dit « on n’est pas formé pour ça ! », « avec 30 dans la classe, on n’a pas le temps… »
    Quand la directrice du collège me dit « Je ne me vois pas demander plus à mon équipe avec tout ce que demande déjà l’Education Nationale ! »
    Que puis je répondre ?
    Mon garçon quant à lui a doucement glissé vers un rejet du collège et ne veux plus y retourner (depuis février) !
    Heureusement qu’il est entouré de gens positifs, y compris au collège ! On se dirige vers le lycée même si son bulletin seul ne le lui permet pas (des notes catastrophiques et pas de notes pour l’instant au trimestre 3 !). Mais sachant qu’un proviseur est prêt à l’accueillir malgré ça, la directrice du collège lui mettra « avis favorable avec réserves ! »
    Il va aller faire son brevet blanc dans le cabinet de son psychiatre ;) et là, il est parti en voyage scolaire avec son ancienne classe de 4ème !
    Ils ne savent pas comment faire au niveau scolaire mais sont bienveillants et respectent la parole donnée !
    On prend le positif là où il est et on avance à petits pas.
    Je pense que ça marquera positivement mon zèbre !

  10. Naturelle dit :

    C’est juste un constat de son impuissance face à une problématique (le haut potentiel). Elle a l’air de se vouloir un peu optimiste en l’avenir, le présent n’ayant pas de solution.

    Il est vrai que j’ai moi aussi l’impression que nous sommes à l’aube des connaissances sur le haut potentiel intellectuel et que nous sommes un peu perdus. D’ailleurs, si je lis avidement tout ce qui concerne cette particularité c’est bien pour parvenir à trouver un chemin dans cette forêt que je parcours depuis quelques années, car, pour l’instant, je n’avigue à vue. Eh oui, je navigue en forêt….et à vue, donc, je ne vois rien du tout :-P

  11. ah tiens! dit :

    Bonsoir,
    Pratiquement la même phrase entendue de la bouche de l’ancienne maîtresse de mon fils de 3 ans!
    Plus précisément: « je n’ai pas les moyens d’avoir un enfant comme lui dans ma classe. »
    La petite différence, c’est qu’une parle de compétences, l’autre de moyens…
    Bref. Il est depuis dans une école privée, a sauté une classe, et tout va presque mieux! Et ce malgré une classe à double niveau de 34 enfants!
    Je pense que c’est surtout une question de personne à 80%, de moyens à 10%, et de compétences à 10%.
    Bonne soirée…
    :-)

  12. pebocq dit :

    en effet c’est très… nul…



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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