« Dopés » à la Ritaline, mes enfants ? Une béquille qui a sauvé leur scolarité. Aucun regret (L’Obs, septembre 2015)

"Dopés" à la Ritaline, mes enfants ? Une béquille qui a sauvé leur scolarité. Aucun regret (L'Obs, septembre 2015)L'Obs publie un article-témoignage d'une mère dont 2 de ses enfants ont été diagnostiqués comme présentant un Trouble Déficitaire de l'Attention, avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) :up:

 

L'article traite plus particulièrement du dilemme de cette maman quant au choix qu'elle avait du faire il y a une 10aine d'années de médicaliser ou non ses enfants.

 

Interrogations & incertitudes que de nombreux parents, dans la même situations connaissent, évidemment :(

 

C'est à dire accepter ou refuser les traitements proposés à base de méthylphénidate (qui est un stimulant modéré du système nerveux central, plus connu du grand public sous les marques sous de Ritaline, Quasym ou Concerta) :!:

 

Comme toujours avec ce type de papier &/ou de sujet, les commentaires postés sont éloquents...

 

Faut-il donner un traitement médicamenteux à ses enfants lorsqu'ils souffrent d'hyperactivité ou de troubles de l'attention ? C'est la question que se posent tous parents qui veulent soulager leur enfant mais qui sont inquiets à l'idée de leur administrer quotidiennement une substance chimique. Après des années d'hésitation, Nicole a fini par sauter le pas. 10 ans plus tard, elle ne regrette rien.

J’ai donné de la Ritaline à deux de mes enfants qui souffraient de troubles de l’attention quand ils étaient adolescents. Aujourd’hui, ils ont 24 et 25 ans et se portent très bien. Si j’ai un seul regret, c’est de ne pas leur en avoir donné plus tôt et de ne pas avoir traité au moins une de leurs soeurs qui souffrait des mêmes troubles de l’attention.

Moi aussi, il a fallu me convaincre

La Ritaline est qualifiée de "coke des enfants" outre Atlantique et est largement décriée par certains parents et spécialistes de la santé. Pourtant, sans ce médicament, mes deux derniers fils auraient souffert de leur différence pendant toute leur scolarité. Il faut dire que, moi aussi, il a fallu me convaincre.

 

 

POUR LIRE la SUITE de l'ARTICLE :arrow: c'est ici !

 

:idea: pour aller plus loin si le sujet du TDA/H vous touche, je vous conseille les 2 excellents bouquins du Dr Gabriel Wahl, pédopsychiatre :
- "« Que sais-je ? » Les enfants hyperactifs"
- "« Mon frère a une tornade dans la tête » L'hyperactivité"

 

     
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Les enfants twice exceptional (comprendre par là les enfants & ados cumulant surdouement & ... quelque chose d'autres. Comme surdouement & TDA/H, ou surdouement & syndrome d'Asperger par exemple) étant nombreux, je vous invite aussi à lire mon immense coup de cœur écrit par Gabriel Wahl : "« Que sais-je ? » n° 3698 - Les enfants intellectuellement précoces" dont j'ai fait par ici la critique ;)

 


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10 commentaires à “« Dopés » à la Ritaline, mes enfants ? Une béquille qui a sauvé leur scolarité. Aucun regret (L’Obs, septembre 2015)”

  1. TDAH dit :

    Déplorable que la médicalisation permette aux enfants de s’adapter à l’école alors que c’est le rôle de celle ci de s’adapter à la singularité de chaque petit être en devenir!

    • rainbow dit :

      Non, il ne faut pas tout mélanger:
      La médicalisation répond à un problème « médical » comme sont nom l’indique. Les personnes souffrant de troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) présentent des troubles neurologiques. Il est donc normal et même souhaitable de les traiter par médicaments. De même qu’il est normal qu’un diabétique reçoive sa dose d’insuline pour aller en classe.
      On ne leur donne pas des médicaments simplement parce que l’école ne sait pas s’adapter.
      Par contre, sachant qu’ils souffrent de tels troubles neurologiques, l’école doit s’adapter et prendre cela en compte au même titre que n’importe quel autre handicap, comme un élève en fauteuil roulant qui devrait nécessairement avoir un ascenseur ou seulement des salles de classe en RdC.
      Ce qui est « déplorable » c’est que l’école stigmatise les enfants TDA/H ou DYS en les jugeant « feignants », « paresseux », ect… Il ne viendrait pas à l’idée d’un prof de sport de qualifier de feignant un enfant en fauteuil roulant qui ne pourrait pas faire de saut en hauteur. La même bienveillance doit s’appliquer aux enfants atteints de troubles neurologiques qui parasitent leurs apprentissages.
      Et OUI les médicaments sont une grande aide et sont même indispensables pour leur permettre d’aller bien. Il ne viendrait pas non plus à l’esprit de quiconque d’enlever l’insuline d’un diabétique ou la béquille d’un unijambiste au prétexte que la « médicalisation » et « la scolarisation » nient la singularité de l’individu….

      • Laurence dit :

        Je rejoint completement RAINBOW,et j’ajouterais aussi que, ce qui est déplorable c’est de culpabiser les parents,les juger de mauvais parents qui ne savent pas « DRESSER »leurs enfants,vous les laxistes!!!!vous qui n’avez pas la facon de les cadrer!!!et tous les differents papiers poubelle qu’on trouve sur le net sur le TDA/h,,,,,,ce qu’il faut savoir,c’est qu’un suivi régulier auprès du cardio,et psycognitiviste doit être rigoureux,cardio pour ecarter une éventuelle tachycardie(un des effets indésirable),,psy pour aider l’enfant a gerer son impulsivité et courbe de croissance une fois par an (ralentissement de la croissance aussi probable du a la ritaline)car comme le dit tres bien l’article « c’est pas la pillule miracle »!

        Cordialement

  2. Tesrathilde dit :

    Je n’ai pas de proches dans ce cas ni ne connais bien ces problèmes de manière générale. J’aurais tendance à penser que, comme dans plein de domaines, c’est à voir au cas par cas, les enfants, les parents, l’environnement scolaire, etc. Je comprends qu’on puisse ne pas avoir envie de « droguer » son enfant et qu’on puisse le ressentir ainsi, mais je comprends aussi qu’on puisse se sentir dépassé tout simplement. La science, malgré tous ses à-côtés et effets secondaires parfois très ennuyeux, n’en est pas moins source de bienfaits dans heureusement pas mal de cas. J’imagine aussi qu’on puisse doser le produit en fonction des besoins de l’enfant / de la famille en cas de non-acceptation totale de cette « solution », ça c’est bien aussi.

    • Laurence dit :

      Exactement la dose est réglé en fonction du poid,comme pour l’aspirine,et pas en fonction de l’acceptation des parents,je rappel que la médication n’est pas délivrée par un medecin a la demande du parent,mais d’un Neuropediatre a la suite d’une batterie de test,questionnaire pour les enseignents questionnaire pour la famille,et une anamnèse est établi auprès de l’enfant,puis du parent,EN FRANCE en tout cas!
      Cordialement

  3. Calim dit :

    Bonjour,

    Il me semble que tu as déjà traité la question sur ton blog mais je ne retrouve pas.
    Est ce que la présence d’un TDA/H chez un enfant précoce peut le faire passer pour un enfant dans la norme aux tests WISC ?

    • Lilou dit :

      C’est le cas pour moi et ma fille mais je ne parlerais que d’elle …
      Elle a obtenu 120 icv ,121 irp, 94 imt et 78 Ivt aussi son Qi total est de 102 !
      Donc si m’a fille avait été testé par une personne ayant une connaissance superficielle du Wisc IV celle ci aurait conclu à un Qi normal !
      Heureusement ce n’était pas le cas ! Les mots début de la zone du haut potentiel et trouble de l’attention en particulier dans le domaine visuel ont étés posés et grâce à eux nous avons pu entamer une prise en charge du tda et mieux aprhender les questionnements et l’émotivité de poupette

      • Calim dit :

        Merci pour ta réponse.

        Mon fils a obtenu des scores d’à peu près 115 au WPPSI-4 sur tous les indices sauf à l’IMT ou il est bien en dessous. Il est un peu au dessus sur l’indice verbal et un peu en dessous sur l’indice de vitesse de traitement.
        La psychologue a conclu qu’il n’était pas HP. Alors en effet c’est probable qu’il ne le soit pas – mais je me demande ce qu’on peut faire dire à ses résultats, et à son comportement
        En effet il est très impulsif, il est très têtu, a du mal à se concentrer pour écouter les consignes – il est ailleurs
        Il n’est qu’en Grande Section et tout va bien au niveau apprentissage scolaire – c’est plutôt son comportement et sa relation aux autres qui posent problème ( à cause de l’impulsivité)

  4. Joelle dit :

    Bonsoir,
    Est il envisageable d’aider ces enfants/ado/adultes au moyen de méditation, de sport, de fleurs de Bach …? S’agit-il d’excés de sérotonine ?
    Merci de m’éclairer sur le sujet.

    • Laurence dit :

      Bonjour Joëlle,
      Ce serait plutot l’inverse,une carence en serotonine,voici un article paru sur TDAH France,meme Si aujourd’hui les recherches scientifique sur la nutrition et le cerveau n’apportent encore aucune preuve tangible,il est interressant de constater certain lien entre carence et TDAH.
      J’ai pu constater sur mon fils une carence en fer tres importante,à la suite d’une prise de sang (suit traitementnt 3 mois en fer)mais pas vraiment d’amélioration sur son impulsivité :oops:

      Bonne lecture
      http://www.tdah-france.fr/Nutrition-et-cerveau.html



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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