Précoce ou à haut potentiel: mon enfant est-il surdoué ? (RA-Santé, janvier 2016)

Précoce ou à haut potentiel: mon enfant est-il surdoué ? (RA-Santé, janvier 2016)Le site RA-Santé (pour Rhône-Alpes Santé) publie un article sur la douance...

 

Son titre : Précoce ou à haut potentiel: mon enfant est-il surdoué ? :up:

 

Et pour ce faire, Pascal Auclair est allé interroger le Dr Olivier Revol, notre pédopsychiatre lyonnais préféré :-D

 

Des questions sur l'âge de détection, sur la "durabilité" du surdouement, sur le fait qu'il faille le voir plutôt comme une force ou un handicap, etc.

 

Une interview dont voici les premières lignes ;) :

 

Comment détecter un enfant surdoué ? Quelle différence entre précocité et haut potentiel ? Comment élever un enfant précoce ? Les réponses d'Olivier Revol, pédopsychiatre, chef du service de neuropsychiatrie de l’enfant à l’hôpital neurologique du CHU de Lyon.

Quelle est la différence entre enfant précoce, surdoué et à haut potentiel ?
Actuellement, le terme générique de la communauté scientifique est celui de « haut potentiel » qui englobe toutes ces notions. Auparavant, il était question d’enfant « intellectuellement précoce » mais ce terme n’était pas pas vraiment adapté. On a donc tranché pour le terme américain « high ability » qui recouvre précoce et surdoué. Pour moi, il n’y a donc pas de différence.

Le terme de « surdoué » n’est donc pas le plus pertinent ?
Non, dans la mesure où un enfant à haut potentiel n’est pas « surdoué » dans tous les domaines. Il a des points forts et des points faibles. En revanche, il a un potentiel supérieur qu’il va ou ne va pas exploiter.

Combien d’enfants peuvent être considérés en France comme à « haut potentiel » ?
Environ 3% des enfants sont considérés à « haut potentiel », soit entre 200 000 et 300 000 en France. On peut estimer que dans chaque classe, il y a un à deux enfants qualifiés autrefois de « surdoués ».

 

 

POUR LIRE la SUITE de cet ARTICLE :arrow: c'est ici !

 

 

:idea: à noter que le Dr Revol a publié ces 4 excellents ouvrages qui sont un régal à lire :

- "100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel" (mon billet sur ce livre ;) )
- "On se calme ! Enfants agités, parents débordés" (pour lire ma critique de ce livre)
- "J'ai un ado... mais je me soigne"
- "Même pas grave ! L'échec scolaire, ça se soigne"

 

    
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9 commentaires à “Précoce ou à haut potentiel: mon enfant est-il surdoué ? (RA-Santé, janvier 2016)”

  1. Un bon article dans l’ensemble pour donner le ton.
    Une phrase m’a gênée cependant : « Comme la plupart des enfants précoces ont sauté une classe » : je n’ai pas de statistiques, mais ça me semble faux. Entre les non repérés, les trop mal dans leur peau et les twice exceptional (parce que sauter une classe quand on est dyspraxique ou dysorthographique c’est pas gagné !), il me semble que le saut de classe est plutôt rare au contraire…

  2. aude dit :

    Bonjour, mon fils a passé un test de QI en CP car son instituteur soupçonnait un HQI. On n’y avait pas pensé, même s’il faisait déjà des phrases complexes à 18 mois et nous posait des questions sur la vie, la mort, l’espace depuis l’âge de 3 ans. Mon frère étant HQI, j’aurais pu m’en douter. Le psy nous a dit que le QI était hétérogène, donc il ne nous a pas donné de QI total, mais nous a dit que le QI verbal était de 120. Il nous a déclaré « je ne peux pas vous affirmer que votre fils est surdoué, mais je ne peux pas affirmer le contraire ». On était donc bien avancés. … le temps passe, mon fils est en CM1, il écrit très mal,ne sait pas faire ses lacets ni s’habiller seul sans mettre les vêtements à l’envers. L’instit nous dit qu’il pense que notre fils est « limité « intellectuellement, donc nous faisons un autre test de QI pour lui prouver le contraire. Le psy nous dit que notre fils n’est pas surdoué, qu’il a une intelligence dans la moyenne, et fait un bloquage psychologique avec l’écrit. Le suivi psy durera presque 2 ans sans amélioration. Le collège est une catastrophe, notre fils est puni sans arrêt car il ne note pas tous ses cours ni ses devoirs. Il y a 2mois, je tombe sur un article sur la dyspraxie, et je reconnais mon fils dans beaucoup d’aspects. Je récupère le test de QI fait en CM1, et je decouvre ses scores: QIV 120 (avec vocabulaire à 16), QIP 104, IMT 91 et VT 76. Le bilan psychomoteur révèle une dyspraxie (les capacités visuospaciales sont préservées ) et un trouble de l’attention. La psychomotricienne m’affirme aussi que mon fils est un enfant à haut potentiel intellectuel, même s’il n’atteint pas le score au test permettant de le classer dans cette catégorie, car il a clairement le fonctionnement intellectuel des HQI. Je suis en train d’organiser la scolarité future de mon fils et de mettre en place les aménagements pour tenir compte de la dyspraxie et du TDA, mais le medecin scolaire refuse de prendre en compte le HQI car il n’atteint pas le score. Que dois-je faire? Lorsque j’insiste pour dire qu’il est HQI, on ne me croit pas et on me soupçonne d’inventer une surdouance qui n’existe pas. Dans les faits, mon fils souffre beaucoup à l’école, il est constamment en décalage par rapport aux autres. Il me dit qu’en cours, il a l’impression que les professeurs répètent toujours la même leçon, donc il s’ennuie, mais quand il faut écrire il est toujours en retard. Est-ce que le test est biaisé par la dyspraxie et le TDA, son QI est-il sous évalué? Ou bien le score en lui – même n’est-il pas décisif pour diagnostiquer un HQI? Merci de votre aide, je suis perdue.

    • Memepasmal! dit :

      Bonjour Aude,
      Malheureusement le système actuel scolaire ne sait que faire des enfants dys,alors parler de Hp avec dys c’est encore plus difficile de leur faire digérer la pillule,mais je pense qu’il est important de mettre en place ce fameux PAP dont l’académie peine à mettre en place tellement le corp enseignent manque trop souvent d’informations,,,,priorisez les aménagements avec l’aide de votre neuro,en vous souhaitant que le reste suive.mon fils est tdah/hp/dysorthographique.il est en 4 Eme et ramons conte vents et marrés depuis sa primaire,nous n’avons jamais abordé son haut QI avec l’école tellement ses troubles d’attentions,d’opposition,de concentrations, impulsivité ,d’écriture, étaient catastrophique et incompris de L’ENSEMBLE des enseignants,,,je vous conseils un super site du docteur ALAIN POUHET,une mine d’information sur les dys /hp que vous pouvez distribuer aux enseignants.bon courage à vous

      • Memepasmal! dit :

        Ps: ne focalisez pas sur le HP,,,,dites vous qu’il a besoin d’un accompagnement avec ordi,avs pour mettre en valeur son potentiel intellectuel…..plus tôt vous l’accompagerez dans ce sens,plus tôt il l’acceptera et en étonnera plus d’un :up: renseignez vous aussi auprès de la Mdph,ou référents scolaire de votre Academie si trop difficile de mettre en place ce PAP. AMICALEMENT

  3. aude dit :

    Merci de vos conseils. J’ai demandé au medecin scolaire de mettre en place un PAP dès qu’on a eu le diagnostic (il y a une semaine), et je suis en pleine demande MDPH pour mettre en place un PPS, mais on me prévient qu’il sera peut – être refusé parce que les résultats scolaires ne sont pas catastrophique (12, 13 de moyenne générale ). Seulement ce n’est pas catastrophique parce qu’il est très intelligent et qu’il s’épuise de travail pour des résultats bien en dessous de ses capacités. De plus, j’aimerais pouvoir « prouver » cette grande intelligence à certains professeurs qui pensent que « s’il était vraiment dyspraxique, il n’aurait pas ces notes là « (genre on me la fait pas à moi!) et que s’il etait vraiment HQI, il serait premier de la classe… Il y a aussi un dispositif eip dans l’académie et on ne peut pas y faire appel (je ne sais pas vraiment en quoi ils peuvent aider, mais sait-on jamais). Bon courage à vous aussi, c’est pas facile tous les jours avec ces enfants +++++ !

    • Memepasmal! dit :

      C’est bien le problème :evil: les aides sont octroyés qu’aux eleves en grande difficulté,,,,,,,le tout est de bien faire écrire noir sur blanc les conséquences de la dys sur la scolarité,sur l’estime de soi,sur la fatigue réel cognitif,,,mais je lis que vous êtes bien parti!!!!

  4. ANA dit :

    Bonjour à tous j’espère que vous allez pouvoir m’éclairer.l’instit de ma fille a souhaité que l’on lui fasse passer les tests de QI.elle a eu 7 ans fin décembre et est actuellement en CE1.
    Résultats des tests WISC IV: ICV 146 IRP 107 IMT 127 IVT 109 QIT NON VALIDE 130.
    Pouvez vous me donner des infos sur l’interprétation des résultats?Vous en remerciant par avance

    • aude dit :

      Moi, si j’étais à votre place, j’irai consulter une psychomotricienne pour un bilan. Mon fils n’avait que 16 points d’écart entre qiv et qip, et il est dyspraxique. Si j’avais su plus tot,j’aurais pu l’aider bien mieux. De memoire, c’est environ 60 euros pour un bilan, mais il vaut mieux être fixé. Le psy ne nous avait absolument pas alerté à l’époque, et je lui en veux énormément car on a perdu un temps fou, et que de souffrances !

      • Bonjour Ana,

        tout comme Aude je vous conseillerais de creuser dans le sens des dys, si courante chez les personnes à haut potentiel. D’après ce que j’ai fini par comprendre, les écarts nets voire importants entre les 4 subtests du test sont révélateurs d’une discordance dans le fonctionnement neurologique. Le test est fait pour être homogène au final (grosso modo), si c’est dysharmonieux c’est que ça coince quelque part. Faire la moyenne ne rime à rien. Votre fille a des capacités type 146, invalidées par des troubles qui l’a font échouer à certains exercices, il est indispensable de connaître le ou les troubles associés.
        Dans ce cas il faut creuser et ça coûte souvent cher, hélas…
        Le mieux à mon avis (et d’expérience !) est de commencer par refaire des tests complémentaires chez un neuropsychologue, qui connait à fond les troubles dys, qui vous guidera ensuite vers des bilans supplémentaires chez un psychomotricien (dyspraxie à objectiver) et/ou chez un orthophoniste (dysorthographie, dysphasie). Le neuropsy fait déjà un premier tri, en particulier en ce qui concerne les troubles de l’attention, particulièrement sournois chez les filles, qui le plus souvent n’expriment pas d’hyperactivité associée, et tout particulièrement chez les filles HP, qui compensent au prix d’une immense fatigue !
        Bon courage et ne lâchez pas le morceau avant d’avoir bien cerné la question, bien contraire le problème est déjà un début de solution !



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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