La place de « petit dernier » dans une fratrie d’enfants doués (Arielle Adda pour le Journal des Femmes, octobre 2016)
Vous l'avez sans doute remarqué, nous sommes le 22 octobre... & je n'avais pas encore partagé la chronique mensuelle d'Arielle Adda 
Certains lecteurs m'ont écrit, car ils s'inquiétaient de ce silence 
Alors pas de panique : la psychologue se porte très bien, sa chronique était prête à paraître à la mi-octobre... mais un banal souci technique du côté du Journal des femmes a quelque peu retardé la mise en ligne du texte 
Voilà donc les mots tant attendus, ce mois-ci sur le thème : "La place de "petit dernier" dans une fratrie d'enfants doués" 
Les premières lignes de son texte :
Quel que soit le type de famille, chaque place possède ses caractéristiques propres. Les idées reçues sont souvent évoquées pour expliquer un trait de la personnalité, à plus forte raison quand il s’agit d’enfants doués pour lesquels il faut absolument trouver une raison justifiant leurs réactions, de préférence en les banalisant.
Dans une grille de lecture ordinaire, les cases sont donc convenablement remplies : aîné jaloux et furieux de la perte de ses privilèges, « enfant du milieu » un peu sacrifié, ils peuvent d’ailleurs être plusieurs à partager cet inconfort, et « petit dernier » chouchouté.
Dans une fratrie nombreuse, des rapprochements se forment ponctuellement en fonction de l’âge, des goûts, des centres d’intérêt et du sexe, selon les activités menées.
POUR lire la SUITE de la CHRONIQUE du MOIS 
c'est ici !
Arielle Adda est également l'auteure de ces 3 livres de référence sur les personnes surdouées (enfants & adultes), qu'elle bilante, aide & écoute depuis des années :
- "Adultes sensibles et doués. Trouver sa place au travail et s'épanouir
Cliquez sur la couverture du
livre pour plus de détails
- "L'enfant doué : l'intelligence réconciliée
- "Le livre de l'enfant doué : le découvrir, le comprendre, l'accompagner sur la voie du plein épanouissement
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1 commentaire à “La place de « petit dernier » dans une fratrie d’enfants doués (Arielle Adda pour le Journal des Femmes, octobre 2016)”
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Je souhaite réagir à cette publication car je suis née petite dernière d’une fratrie de trois enfants.
Je suis née alors que mon frère ainé avait 18 ans, il volait des mobylettes, et notre père qui était à l’époque militaire l’a mis dans une école militaire qui s’appelait « la flèche « .
On m’a donné sa chambre et j’ai pris sa place de premier. J’ai grandi avec un frère absent qui venait nous rendre visite lorsqu’il était en permission puisqu’il marchait depuis dans les pas du paternel en ayant choisi l’armée pour métier. Pour moi, c’était un Dieu, et lorsqu’il arrivait pour les fêtes de noël Michel était mon plus beau cadeau. Je me souviens ne pas pouvoir m’endormir plusieurs jours avant son arrivée et ne pensais qu’aux retrouvailles. Pourtant, il ne m’a jamais reconnue, il n’a jamais développé un quelconque sentiment fraternel.
En son absence, je tentais de faire aussi bien que lui en ayant toujours le l’impression de ne jamais y parvenir. C’est troublant de lire cet article car je ne me suis jamais sentie grande, même aujourd’hui. Etre adulte à part entière c’est aussi avoir été reconnue en étant enfant probablement.
Souvent on me disait « A ton âge ton frère faisait comme ça… » sous-entendant qu’il faisait mieux… Il a toujours pensé que j’étais « la petite dernière « chouchoutée et a toujours nourri un sentiment de supériorité à mon encontre qui s’est transformé au fil des ans an mépris. Le jour où notre père est décédé, il m’a dit: « Je ne t’ai jamais aimé. » Il est parti, je ne l’ai plus jamais
revu.
Marie