[VIDÉO] Vidéo sur la détection & le devenir des enfants Z

Détection & devenir des enfants précoces, Univesité des Familles, UNAF (vidéo datée du 28 mai 2009) :

 

http://www.unaf.fr/spip.php?rubrique853

 

 

 

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Note de problématique (04 avril 2009)

Il existe dans tous les pays du monde des enfants à haut potentiel dont le quotient intellectuel est de 130, 140 voir au-delà.

Si plusieurs pays s’attachent à mieux prendre en compte les besoins particuliers de ses enfants, la France semble aujourd’hui plus s’intéresser aux enfants à haut potentiel sportif qu’intellectuel.

On considère qu’il y aurait aujourd’hui en France environ 600 000 enfants et adolescents précoces scolarisés, soit environ 5 % de cette tranche d’âge ! Ce n’est donc pas un phénomène rare : si 1 enfant scolarisé sur 20 est précoce, cela correspond peu ou prou à un enfant précoce par classe ! Par ailleurs, ces enfants précoces sont présents dans tous les milieux sociaux. C’est donc bien un enjeu sociétal majeur.

Au delà de données quantitatives, le constat des acteurs de terrains est que ces enfants précoces n’ont en réalité bien souvent de précocité que leur potentiel intellectuel.

En effet, ces enfants scolarisés ne peuvent facilement se fondre dans le « moule » de l’Education Nationale. Si tel était le cas, ces enfants seraient probablement promis à un avenir brillant et la question du devenir des enfants précoces ne se poserait plus.

Hélas, le constat est éloquent : 50% d’entre eux sont en échec scolaire et/ou considérés comme inaptes au système scolaire.

La difficulté de ces enfants est qu’ils sont souvent en avance sur le plan intellectuel mais pas sur le plan psychomoteur ou affectif. Ainsi, ils savent souvent lire avant l’entrée au CP, ils peuvent être brillants oralement mais ils ont souvent des difficultés à écrire car ils sont moins habiles de leurs mains que de leur cerveau. Ce qui peut être à l’origine d’un rejet de la part de certains enseignants et de la part de leurs camarades, notamment en raison de difficultés psycho-affectives.

Cette situation engendre une grande souffrance chez ces enfants, souffrance qui se reporte sur les familles qui ne s’expliquent pas cette antinomie.

Face à cette situation, les pouvoirs publics n’ont pas toujours pris suffisamment conscience de la nécessité d’agir ni dans quel sens : ainsi, les écoles tests « La Planas » à Nice initiées avec le soutien de René Monory, ont été fermées en 1990 par Lionel Jospin, Ministre de l’Education Nationale, à peine 6 ans après leur ouverture.

Si une dizaine d’année plus tard, le gouvernement du Premier Ministre Lionel Jospin a mis en place une commission chargée de la “scolarisation des élèves intellectuellement précoces” sous l’égide de Jack Lang, Ministre de l’Education Nationale, cette commission n’a cependant débouché que sur un rapport dit « Delaubier », rendu public en 2002. Face à ce défi, les questions sont multiples ?

- La précocité intellectuelle peut-elle être diagnostiquée ? Avec quelle fiabilité ? A partir de quel âge ? 
- Quelles solutions préconiser ? 
- Comment agir auprès des pouvoirs publics ? 
- Quelle adaptation de l’environnement scolaire pour mieux répondre aux besoins de ces enfants ? Comment rassurer ces enfants ? Comment prévenir et soutenir les souffrances ? Comment accompagner les enfants en rupture et/ou errance scolaire ? Comment favoriser leur inclusion professionnelle ? 
- Comment mieux informer les familles ? Comment mieux les soutenir dans leurs démarches notamment lors d’un échec scolaire ? 
- Comment accompagner le corps enseignant ?

Par Christiane THERRY, Secrétaire Générale Adjointe de l’UNAF

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