Syndrome d’Asperger (SA)
Voici le début de la page de définition & d'information du site Wikipedia à propos du syndrome d'Asperger, (également appelé "SA") :
Le syndrome d'Asperger (nom d'origine autrichienne prononcé /ˈasˌpɜrgər/) est un trouble du développement du spectre autistique. Il affecte la vie sociale de la personne, ses perceptions sensorielles, mais aussi sa motricité.
C'est surtout Lorna Wing qui a révélé en 1981 le travail de Hans Asperger qui date de 1943, et qui l'a développé conjointement au principe de trouble du spectre autistique décelant une triade autistique qui a indirectement permis son intégration dans les critères de diagnostics. Ce travail original de Hans Asperger sera ensuite traduit de l'allemand à l'anglais par Uta Frith en 1991.
Le syndrome d'Asperger a alors fait son entrée, en tant que trouble envahissant du développement (TED), dans la classification internationale des maladies en 1993 puis dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) en 1994, mais « on reconnaît que le syndrome se situe sur un continuum sans rupture qui se dissout à son extrême dans la normalité ».
Une fois ce syndrome reconnu par le milieu médical, la caractéristique la plus remarquée fut celle des passions hors-normes dans leur type et leur intensité, la personne atteinte pouvant devenir experte dans un domaine restreint. Mais le syndrome d'Asperger s'accompagne souvent d'autres traits tels que : hypersensibilité à certains bruits ou aliments, dysgraphie, élocution très particulière (ton de la voix, prosodie, tendance au langage très formalisé même chez les enfants), propension aux routines répétitives.Par commodité de langage, une personne atteinte du syndrome d'Asperger est aussi désignée par le terme « Asperger » ou plus familièrement un « Aspie » (expression anglo-saxonne).
Le SA est un trouble envahissant du développement qui fait partie de l’extrémité "haute" du continuum autistique.
Il n'est pas une maladie mentale d'origine psychologique : c'est un trouble du développement neurologique complexe
Ce désordre du développement est d'origine neuro-biochimique associé à un problème génétique. Il se manifeste essentiellement par des difficultés de la communication & des rapports sociaux.
Ainsi les personnes qui en sont atteintes ont souvent un comportement répétitif, des intérêts & des activités spécifiques.
On parle plus communément de spectre autistique car les symptômes peuvent être combinés de façon différente & aller de "légers" à "graves".
On ne connaît pas véritablement la cause des troubles autistiques, mais on sait qu’ils sont 4 à 5 fois plus fréquents chez les garçons que chez les filles.
On notera que pour l’Institut Pasteur, le taux de prévalence de l’autisme c’est 1 pour 200 ; alors que le Ministère de la Santé continue à recenser 4,5 pour 10000.
Selon l'avis du Comité National d'Ethique Avis N102 le spectre autistique touche 350 000 à 600 000 personnes atteintes de syndrome autistique au sens le plus large du terme (Troubles Envahissants du Développement), et que 5 000 à 8 000 nouveaux-nés par an développeront ce handicap.
Le syndrome d'Asperger est encore bien mal connu, des professionnels comme du grand public. Il n'a été formellement identifié & reconnu par l'OMS que très récemment (1992 ! ). Dès lors, la majorité des adultes qui en souffrent ont en fait grandi sans le savoir...
Pour diverses raisons - notamment un sentiment, & une réalité palpable, d'être en dehors de toute norme sociale & relationnelle, des éléments très personnelles de mon parcours, de mon enfance - j'ai le sentiment depuis plusieurs mois, à force de lectures & de découvertes de ce syndrome, que je suis concernée par la chose.
J'ai le sentiment que le surdouement n'explique pas tout chez moi !
"Décalée", le mot est faible pour me définir. Depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, j'ai un "monde intérieur", mon monde, assez éloigné des autres (de leur préoccupations, de leur centres d'intérêts, de leur considérations).
Je vois bien, par exemple, la différence avec d'autres (T)HPI...
Pourtant sensiblement comme moi sur le plan psychométrique, mais dans le comportement, ils sont très différents.
Très sociables, malgré leurs maladresses, très "normaux" dans leur relation aux autres, ce que je n'ai jamais été, même bien plus jeune.
Ce genre de difficultés étaient d'ailleurs bien plus marquées étant enfant, de par l'obligation pour les enfants de vivre assez largement dans un esprit de communauté (à l'école, dans les activités extra-scolaires).
Alors certes, chaque individu est unique me direz-vous, & les autres ne sont pas moi ! Bien sûr... j'en ai pleinement conscience
Mais je ne peux pas l'expliquer, je sens autre chose me concernant. Et je cherche...
De sites-web sur le SA en sites ou forums d'associations, j'ai trouvé ce test, très intéressant : http://www.rdos.net/fr
Voilà les résultats que j'ai obtenu :
Votre score Aspie : 182 de 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 22 de 200
Vous êtes très probablement un Aspie
Et voici le diagramme de mes réponses :
Je ne sais pas ce que vaut ce petit test, & je présume qu'il n'a probablement pas valeur de diagnostic
On connait déjà les "tests de QI" se trouvant trouve sur Internet ou dans les magazines & autres bouquins de coaching & réussite d'entretiens d'embauche ! Tout ça n'ayant strictement rien à voir avec un bilan psychométrique passé chez un psychologue clinicien, & on peut facilement supposer qu'il en est de même pour la fiabilité de ce test à propos du SA.
Mais une chose est certaine : sur le forum d'une des principales asso de parents & d'adultes aspies (sur lequel j'ai trouvé le lien) la représentation graphique des profils non-aspies était radicalement opposée (à noter que ces personnes non-aspies sont aussi très probablement, à priori, non-Z. Ou en tous cas n'ont pas fait état d'une éventuelle douance. C'est important pour la suite du billet...) :
Alors que le profil des gens diagnostiqués aspie était ts proche de mon profil dans l'orientation & dans la forme du diagramme. A vrai dire, j'ai obtenu le profil le plus marqué de tous les gens étant estampillés "Asperger" & intervenant sur ce fil. Ce qui interloque, forcément...
Voici, par exemple, le graphique d'une des intervenante de cette association, Aspie confirmée (âgée de 38 ans). La ressemblance avec mes résultats est frappante :
Et son résultat chiffré était celui-ci :
Votre score Aspie : 160 de 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 60 de 200
Vous êtes très probablement un Aspie
J'ai partagé ce test sur ma page Facebook & un bon nombre de mes amis zébrés ont eux-même fait ce test en ligne, obtenant en majorité des diagrammes à tendance aspie, quelques uns aussi à tendance neurotypique (c'est à dire parfaitement dans la norme) :
La frontière entre des profils présentant un haut potentiel intellectuel & d'autres se situant, en plus, dans le spectre autistique semble, parfois, être mince.
Et sans être autiste, certaines attitudes ou certaines situations peuvent certainement parfois se mettre en parallèle & se confondre avec un SA. De la même manière que certaines caractéristiques de l'hyperactivité, ou encore de la schizophrénie se croisent avec le sudouement & peuvent se confondre (en tous cas au moins sur le plan d'un seul test aussi simple que ce genre de questionnaires).
Mais il est intéressant de constater que les Z semblent en majorité orientés du côté aspie sur le graphique...
Je n'en sais pas plus pour l'instant. Je suis désormais officiellement inscrite sur le carnet de RDV d'une des rares psychiatre française spécialisée dans le diagnostic SA sur les adultes ! Mais l'attente sera longue m'a-t-on dit, plusieurs mois semble-t-il.
Sur le déroulement du diagnostic en lui-même, je n'en sais pas grand chose pour le moment.
Mis à part qu'en France les psychiatres connaissant Asperger sont rares, & plus encore lorsque l'on parle de diagnostic sur des adultes. D'après les infos que j'ai glané ça & là, les adultes sont moins "évidents" à repérer, ils ont en quelque sorte appris à cacher les symptômes ou à compenser au maximum.
Je me trompe peut-être Il est tout à fait possible que je ne sois pas atteinte du syndrome d'Asperger, mais que j'ai seulement un profil présentant un grands nombre de points communs avec un SA...
Je ne me sens pas "autiste". En tous cas, pas tel qu'on se le représente classiquement ! Mais je me suis toujours sentie comme "hors norme", décalée par rapport aux gens & aux interprétations qu'ils font des évènements de la vie, des situations les plus variées.
Mais l'image de l'autisme, quand on ne connait pas ce monde-là, est-elle fidèle à la réalité vécue par ceux qui en sont atteints ? Asperger étant, qui plus est, en marge de l'autisme. Les spécialistes du sujet parlant plutôt de "spectre autistique" car les limites semblent floues & comme je l'écrivais plus haut, les degrés du syndrome sont variables & peuvent aller d'une atteinte légère à grave.
De la même manière, je ne me pensais pas surdouée Car j'avais là encore une image faussée, fantasmée du surdouement : celle du génie absolu à qui tout réussi, celle faisant partie de l'inconscient collectif. Je sais aujourd'hui que la surefficience mentale n'a rien à voir avec l'idée que les gens s'en font lorsqu'ils ne sont pas au fait de la réalité de la chose.
Je finirai pour le moment ce billet avec un extrait intéressant d'un site dédié au SA. Je ferai une mise à jour de l'article quand de nouveaux éléments me le permettront
Différence entre syndrome d'Asperger & autisme de haut-niveau :
Ces deux syndromes sont considérés comme reliés, l’autisme étant le pôle extrême, et plus grave, du continuum entre les deux syndromes.
Les classifications internationales revendiquent comme critère essantiel le retard de développement du langage chez les Autistes de Haut Niveau, alors qu'il est 'normal' voir 'précoce' chez les enfants Asperger mais certains spécialistes commencent à reconnaitre que certains enfants Asperger pourraient présenter un retard de langage.
A l'age adulte, une personne AS et AHN peuvent facilement être confondus. La différence notable se retrouve alors dans le concept de la théorie de l'esprit et donc de cette capacité à se mettre à la place de l'autre. La personne AS a les capacité d'acquérir cette théorie à un niveau relativement élevé alors que la personne AHN demeurera toujours limitée.
Elaine TAVEAU, fondatrice & présidente du site http://www.aspergeraide.com
Liens complémentaires :
- http://www.ccne-ethique.fr/docs/CCNE-AVISN102_AUTISME.pdf (en PDF)
- http://autisme.france.free.fr/asper.htm
- http://www.petitmonde.com/iDoc/Article.asp?id=7144&cid=NB216
- http://www.worldlingo.com/ma/enwiki/fr/Asperger_syndrome
ÉVOLUTION de la SITUATION : ce billet date de 2009. J'ai par la suite entrepris une démarche diagnostic, très longue (que je détaille ici !), qui a confirmé le syndrome d'Asperger chez moi. Mon instinct ne me trompait donc pas : il y avait bien autre chose, couplé au très haut QI.
J'ai même crée un second blog quelques années plus tard (fin 2013), traitant du SA Les Tribulations d'une Aspergirl
Mon prochain livre : "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres" qui paraîtra au mois de mars 2017, aux éditions Eyrolles
Cliquez sur la couverture pour ouvrir
les détails d' "Asperger & fière de l'être"
45 commentaires à “Syndrome d’Asperger (SA)”
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Intéressant!
J’ai remarqué un peu la même chose. Une de mes meilleures amies est un zèbre, et sur le test, ça donne aussi un bon côté Aspie du genre 150 AS/ 60 NT.
J’ai moi-même pas mal de symptômes de la zébritude (OMG -itude, je parle comme Segolène!) et sur le test Aspie, j’ai 130 AS/75 NT, avec la majeure partie du graphe sur le côté Aspie.
Sur d’autres tests Aspie, tous me mettent dans la case Aspie, et de même pour ma petite sœur, qui est surdouée aussi. En fait, dans mon entourage (famille proches et amis) la plupart des gens sont des zèbres ou du moins, suspectés de l’être. (à commencer par mes parents, pas mal de coïncidences!)
J’ai donc grandi dans un milieu assez atypique, mais ce milieu étant le mien, je le trouvais totalement normal. En grandissant, je remarquais les différences.
J’ai fait le test:
Votre score Aspie : 134 de 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 52 de 200
Vous êtes très probablement un Aspie.
[img]http://www.rdos.net/fr/poly12b.php?p1=72&p2=79&p3=89&p4=91&p5=68&p6=75&p7=76&p8=74&p9=34&p10=51&p11=24&p12=70[img]
Ça fait du bien de savoir qu’après tout on n’est peu être pas juste un peu ‘dérangé’.
ayè, j’ai fais ce test.
ça donne aspie 154/200, NT 55/200….(vous etes probablement un aspie.)
ça fait reflechir quand m^eme…
est ce que ce test a une quelquonque valeur reconnue quelque part auprès d’assos ou autres?
Bonjour,
Des recherches fortuites sur l’autisme m’ont amenée à m’interroger sur un éventuel SA, et quelle surprise de retomber en approfondissant les recherches sur votre site qui m’avait déjà beaucoup émue et interpellée en tant que Z diagnostiquée tardivement, et encore une fois je me retrouve dans le ressenti (et dans le test aussi! « très probablement aspie » également), avec encore ce soulagement de trouver l’étiquette à la « bizarditude »
Je profite de la coÏncidence pour vous remercier pour vos témoignages et vous félicite pour ce blog qui est une vraie mine d’informations pour nous les Z. J’ai hâte de lire les futurs développement de votre article…
Bonjour zebrounet,
je repasse juste pour te dire que je suis allée consulter une spécialiste des TED et notamment du SA fin décembre…
elle m’a remis les idées en plae en me mettant face à ma réalité du quotidien, je suis bien SA et je compense bcp (trop) avec mon hpi….(ces derniers tps j’ai meme perdu mon emploi (cdi)…à cause de mes difficultés d’adaptation sociales, il fallait que j’ose enfin agir…)
(j’avais amené des documents demandés, questionnaires, wais3, etc..)elle
je suis donc aujourdh’ui bcp mieux avec moi meme car j’ai compris bcp de choses.
Ah ça m’intéresse grandement !!!
Tu as consulté dans un CRA (Centre de Recherche sur l’Autisme) ? ou un cabinet privé ?
Je suis sur liste d’attente depuis des mois au CRA de Lyon… & rien ne me garantit que je pourrai rencontrer le Pr. spécialisé ds le SA (qui s’occupe du CRA de Lyon) en 2011 Autant dire que ça repousse à loin la perspective de diagnostic !
Tu peux bien sûr me répondre par mail si tu ne veux pas donner sur le blog des infos sur ce professionnel (zebrounet@gmail.com)
Tu me redonnes espoir d’avoir des réponses à certaines questions que je me pose depuis pas mal de temps… Un GRAND merci !!!
je t’envoie un mail ce soir!!
zut le com est déjà parti je voulais rajouter elle a su observer dans mes gestes, mon comportement, (mon passé bien sur car on a parlé plus de 2h…), mes éléments apportés, mon passif, ..
tout ce qu’elel m’a dit est extraordinairement juste.
en effet je remarque aujourd’hui mes « trucs SA »….. Eet c’est flagrant.
Je dois cesser de me surradapter en permanence, et tout ira mieux…
je sais que tu te poses des questions, et en effet un tel diagnostic est compliqué mais est très salvateur.
et encore (oubli), elle m’a bien dit de « surveiller » pour mon second, (eip mais « un petit qulque chose en lus »…) car il me suit à la trace à sa façon…j’ai des doutes depuis toujours.
Et bien moi j’ai fait le test 2 fois et par 2 fois (même en modifiant certaines réponses pour lesquelles j’avais besoin d’un peu de réflexion) et bien le résultat du test a été: « vos réponses sont trop contradictoires nous ne pouvons pas vous donner un résultat ».
Bonsoir
Quel test Raibow?
Ben celui évoqué plus haut dans le billet de Zebrounet:http://www.rdos.net/fr
c’est amusant… La psychologue qui me suit depuis quelques mois a dit hier que j’avais vraisemblablement une forme d’autisme mais que ‘javais su compenser et m’adapter… en cherchant, j’ai pensé à SA. Au départ le questionnement qui m’a mené vers une psy portait en autre sur mon éventuelle précocité (et une dépression induite par mes questionnements et mon mal etre déjà très ancien)… Les deux sont surement liés…
Avec le test, ça donne 128 de 200 aspie, 41 de 200 non aspie, vous êtes probablement aspie…
Bon ben je crois détenir le secret de ma » bizzarerie » , j’ai 14 ans et ils disent :
Votre score Aspie : 160 de 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 52 de 200
Vous êtes très probablement un Aspie.
Votre score Aspie : 105 de 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 123 de 200
Vous semblez avoir des traits d’Aspie et de neurotypique
C’est intéressant : mon score le plus élevé est dans la catégorie « Talent Aspie » et est liée à la douance… Bon alors, je trouve ça assez cohérente, car parfois, j’avais l’impression d’être un peu « hors normes », voir autiste (notamment quand je suis dans ma bulle ! Ou dans ma relation à l’Autre !) et en même temps de coller à ce que sont la majorité des gens. Le résultat est assez significatif de ce que je ressens en bref, et finalement de ce que je suis.
moi c’est mitigé ;-)
Votre score Aspie : 110 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 106 sur 200
Vous semblez avoir des traits d’Aspie et de neurotypique
…
[img]http://www.rdos.net/fr/poly12c.php?p1=94&p2=61&p3=70&p4=79&p5=81&p6=74&p7=83&p8=72&p9=59&p10=67&p11=51&p12=68[/img]
Voici mes résultats, je voulais demandé quel genre de document faut il apporter afin de passer les test d’autisme dans un CRA ? Et combien cela me coûtera t il ? J’ai 18 ans et je souffre de gros problème social et j’aimerai poser un nom sur mon incapacité à communiquer ^^ Merci d’avance
J’explique tour cela sur mon 2nd blog :
– http://les-tribulations-dune-aspergirl.com/histoire-dun-diagnostic-a-lage-adulte/
– http://les-tribulations-dune-aspergirl.com/2015/04/15/video-du-blog-le-diagnostic-du-syndrome-dasperger-a-lage-adulte-en-particulier-celui-des-femmes/
je viens de le faire
Votre score Aspie : 50 de 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 143 de 200
Vous êtes très probablement neurotypique
[img]http://www.rdos.net/fr/poly12c.php?p1=36&p2=47&p3=35&p4=30&p5=27&p6=30&p7=10&p8=35&p9=5&p10=7&p11=10&p12=30[/img]
ni SA ni douance
je suis dans la moyenne sauf
pour la compulsion neurotypique, l’activité sociale neurotypique, recherche neurotypique, perception neurotypique : au dessus de la moyenne
activité de type aspie, communication aspie, recherche aspie, perception aspie : en dessous
ni aspie ni Z … personne n’est parfait
encore une fois information très intéressante
je voudrais savoir ce qui au quotidien vous alerte et vous fait penser à un aspie ?
Pour se donner une idée, je pense que les questions dans lesquelles vos scores sont neurotypiques vous donneront quelques indications sur ce que vos réponses auraient dû être si vous aviez été un aspie. De plus, le test téléchargeable en format pdf donne pas mal de précisions sur les particularismes de l’un et de l’autre. Je pense que ce qui est le plus remarquable dans l’autisme de manière générale est la relation à l’autre (difficile, voire absente pour certains autismes), les difficultés de communications, les tics/tocs+++, révélateurs d’un besoin+++ d’organisation, de répétition, une angoisse importante… Peut être d’autres auront une réponse plus précise ?..
j’ai fait le test
[img]http://www.rdos.net/fr/poly12c.php?p1=73&p2=83&p3=52&p4=74&p5=46&p6=67&p7=49&p8=67&p9=29&p10=65&p11=83&p12=77[/img]
depuis toute petite j’ai eu le sentiment d’être différente, aujourd’hui je rencontre surtout des difficultés de compréhension dans mes relations aux autres, j’ai aussi besoin de tout planifier, d’anticiper, si je suis réellement aspi, tout s’explique.
Bonjour,
merci pour ce témoignage. Mon deuxième de 7 ans a été diagnostiqué Ted non spécifié à haut potentiel avec hyperactivité et dyslexie. Le TED venant de ses difficultés au niveau sociale. C’est un vrai no man’s land. Tous les livres parlent ou de hauts potentiels ou des autistes et on ne sait vraiment plus quoi penser. On oscille en permanence entre « ne veut pas ou ne peut pas »? Je vous souhaite beaucoup de courage dans votre démarche car je sais en regardant mon petit bonhomme que c’est une grande souffrance car il est conscient du regard des autres sans être capable d’adapter son comportement. Cette lucidité est terrible. Je ne sais pas si le diagnostique vous soulagera mais j’espère qu’il vous apportera des réponses.
Haha, je suis moins Aspie! 150 cette année! Mon max c’était 166 je crois.
Recoucou,
c’est officiel, le TED non spécifié de mon petit garçon vient, après un an de prise en charge d’être redéfini en Asperger par ses thérapeutes. Pas mieux mais un peu plus précis.
On s’accroche.
Votre score Aspie : 129 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 84 sur 200
Vous êtes très probablement un Aspie
Hem.. Je pense que plus jeune j’aurais eu un score Aspie encore plus élevé mais peut-être que je me trompe.
Tout mon travail pour améliorer mes relations sociales vise à réduire ces comportements, mais je ressens bien la tendance.. :/
Intéressant ce test et les résultats postés en commentaire.
A la lecture d’autres articles de ce blog (découvert via l’aticle du Monde), je m’étais plusieurs fois fait la remarque du flou entre les concepts de Zèbre et d’Asperger, les deux n’étant pas exclusifs mais l’un pouvant faire penser à l’autre. Je suis zèbre et fortement neurotypique (154/200) même si, sans surprise, j’ai un score honorable de 6,7/10 en talents Aspie et de 3,7/10 en social Aspie, rayures obligent.
C’est toute la complexité cette faune méconnue, on met tout dans le même sac et pourtant, à un zèbre NT et à un Asperger peu zébré, se posent des problématiques assez différentes. A commencer par les interrogations identitaires.
Petite question à Zebrounet : votre mari qui ne semble pas intéressé par une confirmation de sa zébritude ne serait-il pas plus neurotypique que vous ?
Gagné ! Il est tt aussi clairement neurotypique que je suis clairement (& extrêmement) Aspie
Merci
Ca me fait me poser plusieurs questions :
– celle du juste diagnostic par les psychologues, apparemment rarement formés à bien diagnostiquer l’un ou l’autre, encore moins la conjonction des deux. Qui n’a qu’un marteau voit tout comme un clou… Difficile d’espérer une prise en compte adaptée aux enfants dans les écoles sans diagnostic juste.
– la nature du SA, une forme de zébritude ou d’autisme ? On peut espérer un progrès des connaissances maintenant que la psychanalyse est enfin officiellement hors jeu.
– Aspie, zébritude et polymathisme : de simples différences d’équilibre de forces entre les 8 intelligences de Gardner ? De simples étiquettes sur un continuum sans réelle rupture de nature ?
J’ai fait le test, ça me donne ça
Votre score Aspie : 117 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 112 sur 200
Vous semblez avoir des traits d’Aspie et de neurotypique
Ca confirme ce que je me disais en regardant la vidéo sur l’autisme ou j’ai laissé un commentaire tout à l’heure : j’ai l’impression de ressentir ce qu’elle dit, mais pas toujours et pas toujours aussi fort… Mon profil est assez « équilibré » ou « symétrique ».
[img]http://www.rdos.net/fr/poly12c.php?p1=66&p2=73&p3=72&p4=59&p5=67&p6=23&p7=56&p8=43&p9=44&p10=27&p11=51&p12=13[/img]
Bonjour.
J’avais fait ce test en début d’année :
Votre score Aspie : 170 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 37 sur 200
Vous êtes très probablement un Aspie
… avec sensiblement le même diagramme que vous.
Je pensais être aspie depuis quelques années, mais les médecins m’avaient rétorqués « non : un autiste ne parle pas » ; « non : un autiste ça ne fait pas d’études » (et récemment j’ai eu droit à « non : un autiste ça a un prix nobel »… Faudrait savoir !).
Suite à cela j’ai consulté au CRA et je suis bien une asperge.
Depuis tout petit on mettait ma « différence » sur le compte de ma douance. J’ai eu du mal à convaincre ma famille qu’il y avait autre chose.
Je suis également frappé par le fait que beaucoup de zèbres semblent avoir un SA, et beaucoup de SA semblent être précoces.
Le test de Sally et Anne, entre autres, semble indiquer que l’aspie compense ses déficits autistiques par un haut-potentiel. Ce serait donc bien lié, au moins dans ce sens là.
Bonjour, c’est assez drôle : j’ai failli recommander votre site vie.dasperge.net que je viens de visiter à l’instant, cherchant des informations sur le SA car je crois qu’une personne de mon entourage est susceptible de l’avoir et je l’ai moi-même longtemps confondu chez elle avec de la surdouance. Ce mot est horrible. Je crois d’ailleurs qu’elle combine les deux (aucun diagnostic posé sur le SA et pour le HPI, ses parents « le savent » et je crois que ça a été soulevé en primaire pour elle, aussi).
Je voulais proposer votre site parce que je l’ai trouvé très bien, et connais ce blog par mes propres recherches sur les surdoués, parce que jusqu’ici je n’ai pu poser qu’un auto-diagnostic en ce qui me concerne, presque uniquement grâce à internet (j’ai été diagnostiquée psychotique-borderline au bout d’une semaine dans un centre d’accueil psychiatrique dans lequel je suis allée me faire « hospitaliser » d’urgence moi-même… les neuroleptiques, même en n’en ayant pris qu’un mois durant, seulement parce que j’ai refusé de continuer d’en prendre, m’ont atomisé le cerveau, et je me sèvre toujours des anxiolytiques ; c’était il y a un an, j’en ai 21 et je suis absolument d’accord avec ce que vous écrivez à propos de la psychiatrie sur votre site, MERCI, pour la notion de neuro-diversité également).
Donc, sur base de diagnostics non-officiels, en lisant tout ce que j’ai lu sur les HPI, les hyperactifs et TDA, les aspies, principalement, j’ai ressenti que la personne en question était très proche du SA avec quelques réserves minimes qui peuvent être dues à sa capacité à l’adapter grâce à son HPI, qu’il a aussi clairement je pense et qui nous rapproche, et me suis sentie moi-même aussi à un moment, concernée par le SA, mais dans l’ensemble pas suffisamment pour croire que si je faisais le test, je me trouverais dans la « case » zèbre NT. Je vais vérifier
Toutes ces « particularités » me semblent aussi très proches les unes des autres, notamment par leurs diverses conséquences sociales, par ce qu’elles offrent comme « potentiel » (« capacités » hors normes au moins dans les cas des HPI, SA et hyperactifs) à ceux qui les vivent, et qui peuvent ne pas être suffisamment handicapantes lorsqu’elles sont canalisées et qu’on parvient à trouver un équilibre relationnel minimum qui nous convienne (à peu près… ce sera toujours une forme de lutte de tous les jours), et bien sûr par le sentiment d’incompréhension chronique qui en découle, et tout ce qu’il peut générer.
Je pense à la maman dont le fils a été diagnostiqué « Ted non spécifié à haut potentiel avec hyperactivité et dyslexie », et compatis non seulement parce que ça doit être terrible tous ces mots les uns à côté des autres qui sonnent comme un bombardement de théorisations (le « non spécifié » en est d’autant plus angoissant…), mais aussi parce qu’il doit être vraiment difficile de réussir à trouver un diagnostique vraiment adapté à chacun « d’entre nous » lorsque les forces avec lesquelles ces particularités se vivent et s’expriment sont si sensiblement différentes d’une personne à l’autre ! C’est sans compter les éléments purement psychologiques on va dire, fonctionnement particulier + environnement qui influencent forcément nos réactions eux aussi : on n’est pas sortis de l’auberge si on commence à chercher, même s’il est fort possible de réussir à s’approcher petit à petit d’une idée plus exacte de ce qu’il se passe en nous ou en un enfant que l’on cherche à aider et à comprendre. Ce qui me fait le plus de bien personnellement c’est surtout de pouvoir côtoyer des personnes qui ont des spécificités de fonctionnement elles aussi, de savoir que je ne suis ni un monstre parce que trop différente, ni une incapable alors que j’essaie souvent de donner tout ce que je peux pour réussir à faire comme les autres, et beaucoup de bien aussi de côtoyer des neurotypiques (j’ai l’impression d’écrire « moldu », c’est déroutant…) sans forcément attendre d’eux qu’ils comprennent, mais surtout qu’ils acceptent et qu’ils respectent ce qui peut les troubler chez moi, et c’est là que le diagnostique, même s’il n’est pas du tout aussi précis que je pourrais le vouloir (:p), est extrêmement important parce qu’une fois le choc passé s’il y a choc, l’estime de soi, la confiance en soi et le rapport aux autres est quand-même pas mal plus détendu, ça a été l’effet pour moi en tout cas : déjà plus envisageable de pouvoir « faire respecter/faire accepter » à un groupe de personnes par exemple.
D’ailleurs, y a-t-il des personnes ici ou que vous connaissez pour qui apprendre sa neuro-différence a-t-il été néfaste ?
Et fait-on des IRM dans les CRA (ou cela n’est peut-être pas décelable par IRM, je n’en sais rien) ?
Juste une petite remarque à la lecture de votre post, parce que ça m’a fait bondir : on ne peut pas être borderline ET psychotique
Vous avez raison d’essayer de vous sevrer de toutes ces cochonneries qui ne sont pas (toujours) utiles…
Alors voilà :
Votre score Aspie : 136 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 83 sur 200
Vous êtes très probablement un Aspie
[img]http://www.rdos.net/fr/poly12c.php?p1=76&p2=87&p3=49&p4=72&p5=74&p6=42&p7=71&p8=55&p9=49&p10=47&p11=58&p12=26[/img]
Ça me semble logique, le test n’étant sans doute pas très pro et les conséquences parfois très proches je ne pense toujours pas être une aspie !
Je vais aller chercher un diagnostique chez des professionnels, aussi compétents que trouvables en France… Et aussi selon mon budget, j’imagine que tout ça n’est peut-être pas gratuit.
bonsoir, je viens de faire le test, résultat très probablement aspie, et donc je m’interroge, est-ce que le cra a confirmé ton score? Es-tu finalement bien aspie? Désolée si cette réponse a déjà été donnée, je n’ai pas eu le courage de relire tout les com’
Bonne nuit
Bonjour Alexandra..
Je tombe par hasard sur cet article. Est-ce que tes démarches diagnostiques ont abouti finalement ?
Moi oui, il y a 2 ans, au CADIPA à Grenoble
Magali
Bienvenu dans le doute !
je ne comprends pas mon résultat…
Votre score Aspie : 101 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 129 sur 200
Vous semblez avoir des traits d’Aspie et de neurotypique
Quelqu’un peut m’expliquer… ?
Merci
voici ce qui ressort essentiellement (au dessus de la moyenne…je vous fais grâce du reste ! )
Talent aspie
Rapport de diagnostic
Aucun, mais un score élevé est lié à la douance. (NdT : fait d’être doué)
Votre score de groupe : 8.0 sur 10 (Au-dessus de la moyenne).
Activité sociale neurotypique
Rapport de diagnostic
Un score faible est lié à la phobie sociale.
Votre score de groupe : 8.2 sur 10 (Au-dessus de la moyenne).
I
Recherche neurotypique
Rapport de diagnostic
Un score faible est lié à la dyslexie et la dyscalculie.
Votre score de groupe : 7.4 sur 10 (Au-dessus de la moyenne).
I
Perception Aspie
Rapport de diagnostic
Pas directement, mais les autistes ont souvent des différences dans la perception.
Votre score de groupe : 7.1 sur 10 (Au-dessus de la moyenne).
Bonsoir,
je suis moi-même une zèbre et je viens de faire le test. Selon celui-ci, j’ai un score Aspie de 135 sur 200 (neurotypique 87 sur 200) et suis donc probablement une Aspie. J’avoue que mon diagramme et également assez proche de celui de l’intervenante dont vous parlez. Mais je ne suis pas sûre de vouloir savoir si je suis Aspie ou non (je veux dire, de demander à être testée), j’ai déjà assez de mal avec mes zébrures ^^. Je vais rentrer dans quelques mois sur le marché du travail, le livre de Mme Adda et de M. Brunel (Adultes sensibles et doués – Trouver sa place au travail et s’épanouir) tombe à pic pour moi, j’espère m’en sortir… J’ai si peur
Bon jour, je serais vraiment plus qu’intéressé de pouvoir communiquer avec vous sur le sujet. Je cherche à trouver comment effectuer un test reconnu pour établir si oui ou non je suis bien « asperger ».
Je vis à Grenoble. Merci pour toutes ces informations, que je viens de découvrir, dont je vais en continuer la lecture minutieuse.
J’espère à bientôt.
Bjour,
Vous trouverez bcp plus d’infos sur le syndrome d’Asperger sur mon 2nd blog, Les Tribulations d’une Aspergirl… & ce billet vidéo vous intéressera sans doute plus particulièrement puisqu’il est sur le diagnostic -> http://les-tribulations-dune-aspergirl.com/2015/04/15/video-du-blog-le-diagnostic-du-syndrome-dasperger-a-lage-adulte-en-particulier-celui-des-femmes/
coucou je viens de faire le test car plus je vieillis, plus je me sens différente…comme si je parvenais moins à compenser ou que je pouvais être plus moi même ( pas l’autorité des parents, plus de libre arbitre)
Le truc qui me fait douter ( comme pour mon fils) c’est mes capacités sociales qui sont plutôt très bonnes . Mais il faut dire que l’intelligence sociale est très développée dans la famille. je ne sais pas trop comment interprété mes scores, si qqun passe par là ;-)
peut on penser que je sois un peu aspie mais bien adaptée? ( tout en étant consciente que ce n’est qu’un test pas un vrai bilan hein)
score aspie : 105 sur 200
neurotypique : 124 sur 200
vous semblez avoir des traits d’aspie et de neurotypique
talent aspie : 7.7/10
talent neurotypique : 4.2/10
compulsion aspie : 6.5/10
compulsion neurotypique : 4.3/10
activité de style aspie : 6.4/10
activité sociale neurotypique : 7/10
communication aspie : 2.9/10
communication neuro typique : 6.4/10
recherche aspie : 3.1/10 ( bizarre là car lorsque je lis leur descriptif je me retrouve beaucoup dans tout le côté chasse mais ça ressort pas sur le test)
recherche neurotypique : 7/10
perception aspie : 7.7/10
perception neurotypique : 8.6/10
environnement : 6.8/10
j’ai oublié de demander si il existait un test comme celui ci mais pour les enfants?
Résultats aspie: 182 sur 200 (25 de normalité)
J’ai 35 ans, je viens de décrouvrir ce que je suis et je ne compte toujours pas tomber dans la normalité, je méprise même cette norme qui veut nous faire croire que l’on a un genre d’handicap. C’est plutôt l’inverse et je ne voit pas en quoi je dois m’adapter avec MA DIFFERENCE, c’est aux êtres humains d’arrêter de me catégoriser ou essayer de me ridiculiser.
J’aimerai seulement qu’un enfant aspie ne subisse plus ce que j’ai subit étant jeune, ce qui nous amène l’échec par une société/un système qui ne nous convient pas. C’est limite du racisme.
Bonjour,
J’ai 35 ans, sans emploi depuis un moment (échec sur échec…) et célibataire (longue durée).
Très récemment, je discutais avec une personne sur un forum que j’ai l’habitude de fréquenter, et de fils en aiguilles je me retrouve à lui parler de défis de mémorisation que je faisais pour moi-même il y a quelques années. En l’occurrence, je m’étais amusé à mémoriser les 250 premières décimales du nombre Pi, ainsi que la disposition des rayons dans un supermarché, je faisais ma liste de course pour n’avoir à passer qu’une seule fois à un endroit et je l’apprenais par-cœur pour tout faire de tête. Ce n’est pas grand-chose comparé à ce que certaines personnes réussissent à faire, mais bon: Ce n’est pas vraiment le genre de hobby que peut avoir Mr Tout-le-monde…
J’ai répondu aux question de ce test aussi honnêtement que possible, et je suis resté un peu bouche-bée en lisant les résultats:
[Aspie-146/200 et score neurotypique-64/200 « Vous êtes très probablement Aspie »]
Alors j’ai beau me dire que c’est juste un test sur le net (et j’aimerai de ce fait avoir confirmation, ou ne serait-ce que d’en parler avec un spécialiste. Je sens que ce n’est pas le genre de chose dont je peux parler avec mon généraliste, je lui fais confiance pour mon corps mais ma tête ce n’est pas sa spécialité, il me faudra peut-être quand-même le faire un jour en guise d’intermédiaire …), seulement voila ça expliquerait beaucoup de choses: Je pense que j’avais une vision du monde assez atypique étant enfant, je ne comprenais pas les délires des autres et restais dans mon coin, mais que j’ai fini par trouver un moyen de m’adapter et paraitre normal, peut-être par une forme de mimétisme complexe: Du fait d’avoir eu un mauvais père, alcoolique et bipolaire (ainsi que des professeurs d’école aux méthodes catastrophique quand j’y repense aujourd’hui), je pense avoir été sensible à l’effet « pères de substitutions », en trouvant des « maitres à penser » dans des livres dans différents domaine, dans les héros de certains dessins-animés/films, et dans la vraie vie aussi sans-doute, le simple fait d’avoir des potes qu’on voit souvent ça aide à se « reconfigurer ».
Le malheur qui s’est transformé en cadeau, enfin presque.
Je n’ai pas réellement connu certaines personnes que j’ai pu lire, mais je me suis fais une idée, une représentation personnelle de ce que sont/étaient ces hommes, et j’ai absorbé certaines de leurs idées assez facilement, car au final la représentation que je me faisais d’eux venait de moi, puisque je m’identifiais à eux, ce qui facilite la chose… si une personne que je n’admire pas me force par son autorité à faire quelque-chose, je le ferai mal, c’est pour cette raison que ma scolarité a été un échec. Je fonctionne beaucoup au mental.
En gros, j’ai probablement dû construire une personnalité un peu complexe certes, en allant dans une direction pendant une période, puis en changeant de domaine etc (j’ai plusieurs centres d’intérêts) et j’ai aujourd’hui une façon éclectique de résoudre un problème, ce qui rend très compliqué la résolution conventionnelle d’un problème: « Vous me demandez de résoudre un problème, laissez moi le faire comme je l’entend !!! Et si je vous demande de respirer par le nombril vous allez réussir à le faire peut-être ?!… »…(je peux paraitre orgueilleux et rebelle j’imagine, on me l’a déjà fait remarquer d’ailleurs, mais c’est comme ça).
Au final je me suis amélioré, devenant quelqu’un en accords avec ce que la société accepte, mais pas toujours avec ce que la société exige ni attend de moi; Rarement en fait, ce qui explique ma situation. Je suis sans emploi, mais je ne réclame pas mes droits auprès des assedics par exemple, puisque je trouve ce système totalement absurde, perverti (entre les dossiers qu’ils ont perdus, la même offre d’emploi qu’on me propose trois fois, pour me dire après que je suis radié car j’ai refusé trois offres…et le stress que je ressens dés que je suis devant le bâtiment ). Je suis donc logé chez une personne de ma famille . Mes proches me disent parfois « mais comment font les autres ?!… »? je répond « Je n’en sais rien, je ne suis pas les autres ». En-tous-cas, j’ai constamment droit à des leçons de morale et c’est franchement pénible; Moi aussi je vois des choses qui clochent dans leurs vies et je ne les harcèle pas avec ça.
Bref, c’est compliqué.
Je suis née petite fille parfaite dans les yeux de tous sur une île, les autres places étaient déjà prises….Celle qui dit ses premiers mots à 6 mois (Inscrit avec 3 points d’exclamations par le pédiatre), celle qui marche à 9, qui compte l’argent en PS avec son père, qui joue aux échecs avec son père, qui intègre les tables de cartes adultes avec son père…mais qui a compris plus tard pourquoi son père ne pouvait être « père ». Petite fille qui ne dit pas un mot plus haut que l’autre et qui développe un mutisme sélectif à l’école mais pas à la maison, celle qui devient la confidente de la famille, celle qui a une place mais qui n’a jamais eu la sienne. Née de 2 parents particuliers, un père qui a sauté 2 classes, (je ne le serais qu’après le test de mon fils puisque c’est un sujet tabou chez nous.) mais qui ne voyait jamais ses parents, fils de haut fonctionnaire. Une mère particulière, fille de hauts fonctionnaires également et complètement en décalage dans ses perceptions, son langage mais qui étudiera toute sa vie. Un sœur aînée qui rencontre des difficultés à l’école, qui sera testée par la psy scolaire qui arrêtera l’école en 5ème (adulte après le test de mon fils je découvrirai qu’elle est HP) qui poursuivra sur un chemin de traverse. Petite sœur pipelette qu’on mettra à l’école avec moi à 2 ans (moi qui en aura tout juste 3) pour l’accompagner et la protéger en maternelle. Dissonance cognitive dans l’injonction : »occupes toi de ta sœur! » et discours contradictoire en CP par les maîtresses : »ne reste plus avec elle… » Des parents qui n’ont jamais suivi nos devoirs, ni notre scolarité et qui ne savait même pas quelle première, bac nous avons fait ma sœur et moi mais qui nous ont appris à jouer, imaginer, inventer, innover. Et dès le début de ma vie, une petite fille qui va se réfugier sur des escaliers ouverts non loin de sa maison bourgeoise et qui implore le ciel de la récupérer et de la remettre sur sa planète. Une petite fille qui ne comprend pas le toilettage social (pourquoi les personnes échangent sur des constats que tout le monde peut voir du style : »Il fait beau aujourd’hui… » ). Une petite fille « extra terrienne ». On revient au CP la maîtresse parle d’avance, ma mère n’y est pas réceptive oui on sait qu’elle est en avance elle s’en sortira toujours, ça s’arrête là. La lecture est déjà acquise pour moi avant le CP, la maîtresse qui me demande de ne plus rester avec ma sœur me demande cependant d’aider les élèves qui n’arrivent pas à calculer. Alors je dis rien je m’exécute tout simplement, je pèse tous mes mots, le poids des mots je le connais que trop bien…ils sortent un peu avec les élèves d’une toute petite voix. Je n’aime pas le primaire, j’aime être libre, donc forcément je vais m’épanouir dans les autres classes et l’arrivé de l’adolescence m’ouvre d’autres options…Au collège le prof de sport me fait faire le début des séances pour les élèves de ma classe (je suis douée en sport naturellement et en pré France de GRS), il me prend également avec lui lors des études pour participer aux autres entraînements, je continuerai cela jusqu’au lycée et j’aurai besoin de monter des spectacles à coté de danse et théâtre pour les élèves. En 3ème c’est ma prof de français qui me demande de composer des poèmes pour ses 6èmes (douée dans le phrasé…beaucoup moins en ortho où j’ai collectionné les colliers de 0 jusqu’en 5ème puis déclic )sur les ours…Sur mon bulletin il est indiqué capable du meilleur et presque du pire…L’adolescence pointe son nez un sentiment d’injustice inexpliqué se révèle, moi la petite fille toute sage je suis en colère, une vrai colère intérieure, la séduction naît et je me révèle autrement, j’ai envie de vivre des émotions, des sentiments…je suis au lycée, je suis en colère contre l’école qui m’a toujours mise dans des cases très différentes, comme si je n’étais jamais la même personne. J’ai envie de crier, alors je passes mes weekend à danser, à partir à la rencontre du monde…Au lycée le proviseur me convoque étrangement avec une de mes meilleures amies dans une autre classe (qui n’en est plus une à ce moment là) et ils nous parlent « d’élite » il souhaite que nous changions de classe, je ne sais pas pourquoi ou comment, je le serais bien plus tard. Je suis trop en colère contre les institutions pour prêter attention à son discours, je poursuis mon chemin…Heureusement j’ai un style gothique parce qu’une certaines jalousies se développent au niveau des meilleurs élèves envers moi, heureusement tout le monde pense que je fume ce qui me permet de nouer des amitiés avec les « cool » ce qui est entièrement faux, je n’ai jamais touché à la drogue. Je suis gestionnaire de rayon dans la grande distri, je révolutionne les concepts, j’explose les chiffres, on récupère 2 rayons, je pars..plus d’intérêt, puis « manager » je changerais tous les ans de missions, affectations, je participe à la naissance des totales looks j’ai un directeur régional qui me comprend et qui me réserve les missions spécifiques…puis naît ma fille je culpabilise de ne pas être présente…je suis enceinte de mon deuxième et prend 3 ans de congé parental…je pars à Toulouse pour être sure de bien prendre ce congé, mon fils interpelle, il fait des puzzles de 100 pièces à 2 ans, il est propre à 17 mois, parle bien à 18 mois…la crèche qu’il fréquente 2 jours et demi me parle de HP pour lui je m’en défend. Il ne s’intéresse pas aux chiffres, ni aux lettres . Un jour la pédiatre de la crèche me prend entre 4 yeux et me dit : »Madame votre fils n’est pas un singe savant c’est un enfant précoce! » et là je sens les larmes poindre je suis sous le choc, je m’écris : »pauvre enfant! » et je repense ma vie, elle me demande de lire « trop intelligent pour être heureux », elle me dit que ce livre va m’aider, elle me raconte le parcours de son fils (saut en 4ème dépression). Je rentre à Paris, je reprends trois ans d’études, je pense toujours tout rater (ce qui a tendance à agacer mais je ne le fait pas exprès donc je comprends vite là encore qu’il va falloir la jouer fine moi qui suis la reine de la procrastination) , j’explose les notes, les étudiants se tournent vers moi pour corriger leurs mémoires, dossiers, on me propose d’écrie en parallèle dans un journal, j’accepte, pendant ma reprise d’études des profs vont me demander de publier également …la pédiatre qui dispense les cours m’interpelle un soir. Vous avez eu 19…plus de la moitié de la classe a eu en dessous de la moyenne et j’ai du relever les notes de 2 points sauf la votre…et elle me dit le gros mot « vous êtes différente! » encore un coup de poignard…moi qui veut tellement ressembler à tout le monde depuis toujours! De son coté fiston veut un vélo il a 2 ans et demi, il enlève les petites roues et roule…cette image correspond au fiston, ça passe tout seul naturellement. La première semaine en MS la psy veut me voir on parle de HP (encore!) je dois donner une réponse à son comportement (Tests HP confirmé, haut partout) plus tard on fera tester sa sœur en CM2 pour des problèmes d’espace temps, test très hétérogène. A ce jour je ne suis pas testée, je continue à écrire pour le journal et je suis directrice de 2 établissements petite enfance. Mais à ce moment précis de ma vie je sens qu’elle va basculer, j’ai encore envie d’études, j’ai besoin d’une introspection, le test me fait peur. Dans ma scolarité j’ai eu des bugs : exemple j’explique en 1er les maths pour un contrôle, le groupe a des supers notes, je me retrouve avec un 0,5…j’avais terminé avant, j’ai regardé tout le monde et je me suis dis que ça ne pouvait être ça. Le prof m’envoie au tableau, je refais tout et tout juste, il me change ma note…Alors pourquoi parfois les choses simples peuvent m’apparaître si compliquées et pourquoi les choses compliquées peuvent m’apparaître parfois comme une évidence…A ce jour j’ai toujours le sentiment d’un décalage…mais épigénétiquement le test est difficile…Et j’avoue que dans une soirée d’HP on m’a parlé de la possibilité que je puisse être « asperger » et là je me suis encore prise la claque du « pas normal » sans jugement aucun pour les asperger hein. Alors j’ai fait ce test…et là maintenant j’en fais quoi moi qui est soif de normalité…Votre résultat Aspie: 152 de 200
Votre score neurotypique (non autistique): 63 de 200
Vous êtes très probablement Aspie