Entre don et handicap : difficultés à l’école (LeJSL.com, décembre 2011)
Le JSL (édition de Chalon sur Saône) a mis en ligne ce samedi 03 décembre 2011 un article-témoignage d'une maman d'un enfant intellectuellement précoce 
L'article relate ainsi les difficultés rencontrées à l'école par son fils, Léo (ayant QI de 147). "Entre don et handicap" comme le dit si bien le titre...
Face aux difficultés de son enfant à l’école, une famille s’est résolue à quitter sa ville pour emménager à Chalon, seule ville du département disposant d’écoles -privées- spécifiques.
Nous sommes un matin de novembre, à Chalon. Le petit Léo, 8 ans, part à l’école, sourire aux lèvres. Cela fait des années que ce n’était plus arrivé.
Léo, diagnostiqué enfant précoce, est scolarisé à l’école privée la Colombière, une des seules de tout le département, qui accueille de manière spécifique et reconnue ces petites têtes blondes pas comme les autres. Pour Léo, comme pour une grande majorité de ces enfants, l’école était devenue un calvaire. « Il a eu des soucis de comportement rapidement, dès la maternelle. Et les maîtresses se sont vite retournées vers nous pour savoir si on s’en occupait bien. »
De rendez-vous en rendez-vous chez les différents psychologues, scolaires, puis libéraux, à Lyon, le verdict tombe : « Votre fils, il est un petit peu trop intelligent ! ». Plus clairement, avec un QI de 147, Léo est intellectuellement précoce et à l’école, il s’ennuie ferme ! La maternelle sera une terrible épreuve, le CP légèrement mieux grâce à l’implication d’une institutrice, sensible au problème, mais la suite sera compliquée. Pour Léo, comme pour ses parents. Crises de nerfs à la maison, bagarres à l’école. Léo était pratiquement dans la dépression.
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1 commentaire à “Entre don et handicap : difficultés à l’école (LeJSL.com, décembre 2011)”
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Hélas, être une instit informée et bienveillante ne suffit absolument pas.
J’ai 28 CE1 cette année. Il n’est pas question de les laisser se déplacer ou parler librement. Le bruit et l’agitation seraient trop importants.
La mère du petit Léo écrit que dans sa classe, les enfants peuvent se déplacer. Je ne vois pas comment je pourrais accorder ce droit à mes élèves, sauf pour aller chercher un mouchoir ou se rendre aux toilettes. Sinon, pas le droit de se dégourdir les jambes, malgré l’inconfort lié aux bureaux peu ergonomiques.
Vous avez écrit à propos de votre enfant qu’à 2 ans 1/2, il souffrait déjà qu’on l’empêche de répondre à toutes les questions concernant un livre lu en classe et qu’il avait été exclu du groupe pour laisser répondre les autres. A mon avis, ce problème n’a rien à voir avec son QI. Tous les jeunes enfants souffrent à l’école parce qu’ils subissent les contraintes liées aux classes trop chargées.
Les enseignants sont souvent « remontés » contre les parents d’enfants (surdoués ou pas) qui ne se rendent pas compte que les contraintes liées aux effectifs sont incontournables pour tout le monde.
Personnellement, je me sens submergée par les difficultés multiples et variées auxquelles doivent faire face mes élèves.
J’ai une élève surdouée et dyslexique, un de ces jours je vais craquer et avouer à sa mère qu’elle ferait mieux de lui faire l’école à la maison, parce que moi, je n’ai pas de solution pour cette enfant.