J’ai testé pour vous… être intellectuellement précoce (madmoiZelle, septembre 2012)
Le site-internet madmoiZelle vient de publier un billet, intitulé "J’ai testé pour vous… être intellectuellement précoce", que je vous laisse décourvrir
Être intellectuellement précoce, ou « surdoué », ce n’est pas toujours très facile. Voici le témoignage d’une madmoiZelle au Q.I. plutôt élevé.
Tout commence à l’école primaire, les maîtresses comblent d’éloge mes parents : je comprends vite, je suis très mature pour mon âge, j’utilise un vocabulaire très riche, dès qu’un de mes camarades subit une injustice j’accours en grande justicière, j’ai des raisonnements d’une logique imparable, je suis curieuse de tout et peux passer la récréation à dévorer un livre au lieu d’aller jouer avec les autres, j’apprends à compter plus tôt, j’apprends à lire très vite, je pose des questions sur tout et cherche à trouver les réponses par moi-même en faisant des expériences ou des recherches à la bibliothèque. Bref, je suis ce que l’on peut appeler une intello. Sauf qu’à côté de ça je m’ennuie. Je peste chaque année sur les 70% de révisions pour 30% d’apprentissage. Le reste ? « Tu verras plus tard« . Du coup je chahute, je fais le pitre au fond de la classe. Je suis insolente et je joue sur les mots pour avoir toujours raison. La maîtresse peut bien me punir, je finis toujours mes contrôles deux fois plus vite que les autres et ressors avec la meilleure note ; de toute façon, le meneur de la classe, c’est moi.
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5 commentaires à “J’ai testé pour vous… être intellectuellement précoce (madmoiZelle, septembre 2012)”
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ma fille aurait pu écrire ce billet ! c’est hallucinant !
Ce que je préfère en général, ce sont les commentaires dans ce type d’articles ! Un vrai régal d’ouverture d’esprit, comme toujours ! Certains s’offusquent du fait que l’on puisse se trouver en décalage avec les autres (« on trouve les gens trop mous ») : oui, on est entouré par beaucoup de « boulets » ! C’est un fait et non une simple perception orgueilleuse/prétentieuse des choses ! Je ne m’appuie pas sur un potentiel de connaissances, un QI ou un à priori, mais plutôt, dans la majorité des cas, de vrais paresseux intellectuels (manque de rigueur ? paresse ? manque de capacité ?…) ! Je ne sais pas forcément faire la différence au fond entre des gens précoces ou normaux bien « câblés » dans mon rapport aux autres, du moment que le contenu de leurs échanges tient la route et qu’il y a de l’ouverture d’esprit, de la tolérance ! Hélas, je suis bien obligée de m’apercevoir que ça ne court pas assez les rues…
Ce que beaucoup ne comprennent pas, c’est qu’on ne cherche pas à s’afficher comme différent : ma vie est une perpétuelle adaptation à l’Autre, pour être « pareil ». Pourtant, j’étais déjà remarquée par les autres… Sauf que je passais mon temps « en veille » pour tenter de passer inaperçue.
Je ne pense pas que la vie des autres est plus ou moins facile. Elle est ce qu’on en fait.
Le seul véritable intérêt de ces tests pour moi, c’est d’être un outil pour mieux se connaître et prendre en considération ses différences de fonctionnement. ça permet de mieux s’insérer, mieux travailler et être mieux avec les autres, « normaux » ou pas !
Je crois qu’on est tous d’accord (enfin, à voir certains commentaires, j’ai un doute ! ) sur le fait qu’il serait important de proposer un accompagnement individualisé adapté en fonction des compétences de chacun. Que l’enfant ait 110 ou 150 de QI, il n’est pas normal qu’on n’aille pas à sa vitesse et qu’on ne réponde pas à sa soif d’apprentissage : si on va trop vite pour lui, c’est violent, mais ça l’est tout autant que de le laisser s’ennuyer si ce dernier comprend très (trop ?) vite !
Dixit mon petit loup de 7 ans être précoce c’est un handicap même si c’est un avantage on ne peut plus vrai je crois
C’est hallucinant !
Tout à fait ma fille ce portrait. Hier, au collège, comme la bibliothèque était fermée elle n’a pas pu lire pendant la récréation. Alors elle a fait de la « luminothérapie » lol ! « c’est pour ne pas déprimer maman, comme je n’ai pas encore d’amis… »
Jusqu’au collège (j’y suis encore) j’ai l’impression de lire une mini-biographie sur moi
J’espère juste que ça ne sera pas le cas pour la suite, ça ne me rassure pas
Allez, je reprends confiance, plus qu’une dizaine d’année à tenir