Surdoués et précoces face à l’école (Nonfiction.fr, octobre 2012)

Je partage ici un article plutôt intéressant que m'a fait découvrir l'ASEP Suisse :!:

 

Signé Sébastien Vaumoron, qui est psychopraticien (à ne pas confondre avec psychologue...), l'article est publié sur le site Non-Fiction.

 

Intitulé "Surdoués et précoces face à l'école, il concerne le livre du sociologue W. Lignier, La petite noblesse de l'intelligence : une sociologie des enfants surdoués :-|

 


Cliquez sur la couverture pour ouvrir les détails
de "La petite noblesse de l'intelligence"

 

 

Bouquin dont j'ai moi-même déjà fait la critique par ici, au mois de mai 2012 & à propos duquel j'avais auparavant posté ce billet en mars 2012 ou celui-ci en avril de la même année...

 

L'article, dont je partage les premières lignes, tient sur 3 pages :

 

Wilfried Lignier, sociologue enseignant à l’Ecole Normale Supérieure, propose dans cet ouvrage intitulé de façon très orientée "La petite noblesse de l'intelligence", trois grands axes d’approche de la question de la "précocité intellectuelle" : un aspect historique, la question psychologique et celle du diagnostic, et, enfin, son rapport social et scolaire.

Le terrain d’enquête est celui des enfants diagnostiqués et dont les familles sont adhérentes d’une association de familles d’enfants présentant un "haut potentiel intellectuel" (HPI). Autant dire que cela ne recouvre qu’une partie des enfants au "QI" élevé et que cela oriente les résultats de l’étude, ce dont l’auteur s’explique en écrivant "l’objet sociologique qui est le mien est bien l’appropriation sociale de la précocité intellectuelle, et non sa simple détection" .

Pour ce faire, l’auteur a envoyé 2000 questionnaires aux adhérents de l’AFEP (Association Française pour les Enfants Précoces) et il a eu 25% de retour. Il a ensuite eu 17 entretiens d’environ deux heures avec des parents d’enfants "précoces". L’étude s’appuie donc sur ces 25% de réponses de parents adhérents à l’AFEP.

 

POUR LIRE l'article en INTÉGRALITÉ :arrow: c'est ici !

 

 

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2 commentaires à “Surdoués et précoces face à l’école (Nonfiction.fr, octobre 2012)”

  1. mam'encarafe dit :

    Bonjour.

    Un excellent article intéressant qui met bien a jour le paradoxe de l’ école à la française: beaucoup de structure (pas toujours efficaces d’ailleurs…) pour les enfants présentant une déficience (ce qui est normal) mais rien pour ceux qui auraient une « surefficience »…
    Du coup sans doute quelques génies qui s’éteignent dans les couloir de l’EN et surtout du doute et de la souffrance pour des enfants « inadaptés » au systéme scolaire!
    Mes loulous ne sont pas des génies mais que d’ennui pour eux à qui on ne propose pas grand chose en + ou de différent….. Et comme ils refusent catégoriquement de sauter une classe pour ne pas être plus différents encore (j’ai 2 zèbres ascendant bourrique!! :-P ) c’est à la maison qu’on explore et qu’on enrichie au mieux! Épuisant mais nécessaire puisque l’école, malgré des enseignants bienveillants (je dois le dire) ne propose rien.

  2. Bobby dit :

    En fait, le bouquin de Lignier me semble à la fois sociologiquement juste et, par ailleurs assez classique en la matière, et en même temps excessivement sociologicocentré. Ce que j’entends par là, c’est qu’en montrant qu’il existe des stratégies sociales d’accaparement du statut de surdoué et des bénéfices escomptés de celui-ci, il s’inscrit dans une problématique hyper-classique de la socio : et il est vrai que cela existe et qu’il n’est guère surprenant que parmi les surdoués, ceux qui se font diagnostiquer puis tirent les meilleurs bénéfices du diagnostic, il y a une sur-représentation des catégories sociales les plus élevées (voir que des non-surdoués de classes sup se fassent plus facilement diagnostiqués malgré tout). Mais le problème du sociologicocentrisme de l’ouvrage, c’est de présenter les choses d’une telle manière qu’il n’existerait pas de « vrais » surdoués, c’est à dire de surdoués suivant une définition psychologiques. En fait, on passe d’une vraie démonstration – une élite veut tirer les bénéfices du diagnostic de surdoués – à une conclusion qui laisse entendre que les surdoués n’existent pas si ce n’est socialement.



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