Changeons de regard sur les enfants précoces ! (Le cercle psy, novembre 2012)
Le web-magazine Le cercle psy vient de publier aujourd'hui un article sur les enfants surdoués : "Changeons de regard sur les enfants précoces !" 
Le psychologue scolaire Robert Voyazopoulos répond aux questions de Claudie Bert, journaliste spécialisée en sciences humaines...
Le lundi 3 décembre 2012 a lieu à Paris un colloque organisé par l’A.P.P.E.A. (Association francophone de Psychologie & Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent) sur le thème : « Les EIP (« Enfants Intellectuellement Précoces ») : Entre réalité clinique et illusion scientifique ». Nous avons demandé à l’organisateur de cette journée, Robert Voyazopoulos, psychologue scolaire, enseignant à l’Ecole des Psychologues Praticiens, de nous la présenter.
D’où vient cet intérêt actuel pour le thème des EIP, ou enfants surdoués, comme on les appelle aussi ? Vous lui consacrez un colloque, le 3 décembre prochain, et l’A.N.A.E. (Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l’Enfant) vient de publier un numéro sur le même thème.
Nous sommes dans une période de réflexion, de concertation, de partage. Universitaires, chercheurs, psychologues cliniciens, familles, tout le monde s’interroge (d’où, notamment, la participation au colloque des deux associations de parents d’EIP : l’Association Française pour les Enfants Précoces ou AFEP, et l’Association Nationale Pour les Enfants Intellectuellement Précoces ou ANPEIP). La précocité existe, nous en sommes tous convaincus. Mais comment la définir ? Comment la situer dans le cadre social ?
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3 commentaires à “Changeons de regard sur les enfants précoces ! (Le cercle psy, novembre 2012)”
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J’aurais adoré aller à ce colloque… mais bon Madrid/Paris ce n’est pas gagné..
J’ai lu l’article de l’organisateur (merci à mon indic :-) ) et je suis plutôt assez/beaucoup d’accord avec ses points de vue…
De nombreuses notions abordées me semblent juste à propos. Et je vous en cite une qui replace aussi l’EIP au sein de l’école.
Pour ceux qui sont en difficulté à l’école, celle-ci pourrait-elle faire plus ?
Sûrement, si on est prêt à en payer le prix. Il y a en moyenne 10 % d’élèves, EIP ou non, qui ont des problèmes psychologiques, ou des besoins particuliers ; il faudrait que chacun bénéficie d’un diagnostic approfondi, fait par un psychologue professionnel, puis d’un suivi psychologique. L’école pourrait aussi se montrer plus flexible.
Ce que j’aime c’est qu’il mélange EIP et non EIP… En effet, les problèmes psychologiques et autres à l’école ne sont malheureusement pas l’apanage d’une seule catégorie d’enfants…
il y a tant à faire avec l’école…..
Merci de relayer cette information.
J’ai un avis nuancé sur l’école ; en effet les enseignants, dont je fis partie, ont à gérer environ 30 enfants, qui ont tous, ou presque, des besoins particuliers
On est loin des 10%…
Dans la formation d’adultes, on a au maximum des groupes de 12 adultes, autonomes, n’ayant à priori pas de problèmes de comportement et sachant à peu près ce qu’il viennent faire en formation
Continuons à parler des zèbres, malheureusement, la solution ne passe sans doute pas par l’école telle que nous la connaissons aujourd’hui
Moi je pense que dans chaque cas d’enfants en cas de précocité, il faut agir car les professeurs n’aident pas toujours.