Autistes Asperger et emploi : pourquoi ça bloque ? (Slate, mai 2013)
Le e-magazine Slate publie ce jour un article très intéressant sur le SA : "Autistes Asperger et emploi : pourquoi ça bloque ?"
Décrits comme brillants et méticuleux, ceUX (correction de la faute d'orthographe dans l'article sur Slate) que l'on appelle « autistes de haut niveau » sont pourtant freinés par de nombreuses barrières dans le monde du travail.
Son poste d’ingénieure informatique, Vanessa l’a quitté en 2010. Elle a repris des études, un master d’ingénierie de la cognition. Ses problèmes d’intégration dans l’entreprise, elle ne les doit pas à une quelconque timidité. «Pour beaucoup de monde dans la boite, je n’étais pas assez corporate. Et j’étais épuisée tellement je galérais au niveau relationnel». La jeune femme de 36 ans est autiste, atteinte du syndrome d’Asperger. Une condition neurologique faisant partie de la famille des Troubles envahissants du développement (TED).
Les Aspergers n’ont pas de déficience intellectuelle, contrairement à d’autres formes d’autisme. Ils aiment la routine, les chiffres. Dépeints comme très méticuleux, perfectionnistes, passionnés, dotés d’une mémoire impressionnante. Ils peuvent avoir quelques manies, comme se tordre les doigts. Leur handicap est avant tout social. Ils ont un déficit dans les interactions et une incompréhension face aux codes, normes ou sous-entendus. « Cela me gêne de parler de la pluie et du beau temps. La pause café à tel créneau horaire, ce n’était pas mon truc, je n’y allais pas. J’aime me concentrer dans mon travail et ne m’arrêter qu’une fois terminé », explique Vanessa.
POUR lire LA SUITE de l'ARTICLE c'est ici !
2 commentaires à “Autistes Asperger et emploi : pourquoi ça bloque ? (Slate, mai 2013)”
more »
et oui.
c’est assez dingue quand on sait que bcp d’autistes asperger ont des « talents particuliers », si on sait les faire emerger..mais oui on se retrouve avec des adultes qui ne travaillent pas, parce que « ds l’entreprise ca fait desordre un autiste »..on en sait pas comment lui parler etc »..
combien de contrats pour moi, commencés super biens, finis en catastrophe, parce que « je ne parle pas devant la machine a café »(un vrai must pour l’integration de lla vie « conventionnelle » au travail..
souvent le derneir jour je ‘n ai vu personne me dire au revoir. (je ne connais pas les « pots de depart » par ex.)
au début on me parle puis sur la durée on m’evite on papote ds mon dos…et ca fini par un malaise franc.
sauf qu’avant je ne savais pas pourquoi…aujourdhui c’est a nous personnes concernées de faire valoir nos droits et capacités! d’informer..car le malaise vient bcp d ela, comme pour bien d’autres sujet, l’information!!
tant d’autistes ont des choses a apporter!!le monde du travail a bcp a gagner. si on veut bien ouvrir un peu ses portes et esprits…
souvent avec des « amenagemnts minimum »…(une place au calme, pas d’obligations « relarionnelles »hors traval, etc…et rien que ça ca sauve l’emploi d’un autiste..
j’ai perdu un CDI a responsablité avec tout ça (je n’avais a l’epoque pas encore non plus de diag officiel, c’est passé pour une fragilité psy….type burnout.) on m’a regardé comme une folle quand j’ai osé parlé d’autisme me concernant. (ben oui c’est pas ecrit sur mon front..je n’ai pas le profil type de l’autiste…et pourtant.)
aujourd’hui avec une RQTH et un diag, j’ai la ferme intention d’oeuvrer pour mon avenir (après congé bébé..) ds un poste « adapté » au SA et plus en faisant semblant d etre NT au peril de mon equilibre!! des efforts pour s’integrer on en fait tant!..alors, des efforts oui, bien sur, mais des 2 cotés!.
j’y crois….
Si je peux te rassurer, on peut être « normal » (que veut dire ce mot ?) et ne pas souscrire à la « sacro-sainte » pause-café.
Alors bonne chance pour ton prochain poste et bon courage pour cet autre métier « parent » pour lequel personne n’est réellement adapté.