Les enfants surdoués ont-ils plus de chance de se droguer adultes ? (Marie-Claire, septembre 2013)

Les enfants surdoués ont-ils plus de chance de se droguer adultes ?Une étude menée en Finlande a mis en évidence un lien entre haut QI (Quotient Intellectuel) & dépendance à la drogue &/ou à l'alcool :!:

 

En 2011 une étude en Grande-Bretagne avait déjà mis en exergue le lien existant entre personnes surdouées & risque de dépendance à la marijuana, la cocaïne, les amphétamines ou l'ecstasy :(

 

J'ai hésité quelques jours à partager cette étude, trouvant que ça n'apportait en réalité pas grande information...

 

Et très honnêtement, je ne suis pas convaincue par les arguments développés (la curiosité expliquerait ce lien !?? 8-O ).
Personnellement, je crois plus à un besoin (dans le sens d'un impératif) de trouver comment "couper" cette pensée incessante...

 

Il me semble que les surdoués qui tombent dans ces dépendances se tournent vers ces substances faute d'avoir trouvé un moyen, une technique ou une passion qui leur permettrait de ne pas se sentir noyés, étouffés par la machine à penser qui tourne en permanence dans leur tête :-|

 

Sans ce bouton off, il y a des moments où il est difficile de se sentir bien... or la drogue & l'alcool se présentent alors chez ceux-là comme une solution facile & radicale :oops:

 

Selon une étude effectuée par des chercheurs finlandais, les enfants qui ont un quotient intellectuel élevé auraient statistiquement plus de risques d’être confrontés, à leur adolescence, à la drogue et à l’alcool. Les scientifiques expliquent notamment que l’intelligence stimule la curiosité.

Une étude finlandaise, publiée dans la revue "Alcoholism: Clinical and Experimental Research", montre que les enfants ayant un quotient intellectuel plus élevé que la moyenne ont plus de chance, dans la suite de leur vie, de consommer des drogues et de l’alcool que les autres. Ou en tout cas plus tôt. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont étudié des jumeaux. Et celui des jumeaux qui a parlé en premier ou a commencé à lire plus tôt était presque deux fois plus susceptible de boire dès l’âge de 18 ans que son binôme. Et il avait quatre fois plus de risques de s'enivrer une fois par mois ou plus souvent. L’étude précise cependant que l'intelligence élevée est un facteur de protection contre l'alcoolisme et les toxicomanies.

 

POUR lire l'ARTICLE en INTÉGRALITÉ :arrow: c'est ici !

 

 

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25 commentaires à “Les enfants surdoués ont-ils plus de chance de se droguer adultes ? (Marie-Claire, septembre 2013)”

  1. Il y a des stats comme celles là (et d’autres) qui filent le frisson…

    Mais les stats, à l’échelle de l’individu, c’est 0 ou 100%

    On va espérer qu’on soit dans les 0% :-)

  2. Ardalia dit :

    J’ai tenté la beuh, par pure curiosité, pour ne pas « mourir idiote ». Une chance, je n’ai pas aimé la sensation (un peu fausse) de perdre le contrôle. J’ai refumé très épisodiquement, par sociabilité et puis, passé le lycée, quasi plus rien. L’alcool n’a jamais été une option, j’ai vu ses effets néfastes de trop près.
    Mais je suis d’accord avec vous, pour en avoir parlé avec des HP ou pour en avoir vu malheureusement dépendants, la tentation est surtout dans l’apaisement à la fois des pensées et des émotions qui se trouvent de ce fait stabilisées, voire inhibées.

  3. Georges dit :

    Bonjour à toutes et tous,

    Je ne suis, non seulement pas convaincu mais surtout absolument pas d’accord avec cette étude.
    Le lien entre la drogue et l’alcool et nos chers zèbres vient du fait de leur souhait de s’évader et de « ne plus penser ».

    Le plus navrant dans cet article est qu’il apporte la preuve de la grande ignorance quant à la précocité et surtout de comment l’appréhender.

    Bien à vous toutes et tous.

  4. MARIE dit :

    Tout réside dans le diagnostic et les comorbidités.

    Il est possible aussi d’être borderline intelligent faussement étiqueté surdoué.

    C’est la dernière phrase qui contient l’info primordiale : L’intelligence élevée (accompagnée de l’introspection) protège des comportements à risque.

  5. momo31 dit :

    je suis confronté à ce big problème, et suis totalement d’accord avec toi avec les raisons,, c’est très difficile mais je garde espoir,merci pour l’article

  6. Lara dit :

    Bonjour à tous,

    Clairement on ne peut appliquer ces conclusions à tous, mais pour mon cas j’avoue que ma curiosité joue un grand rôle dans mon envie d’essayer certaines drogues. Je suis passionnée par les effets sur le cerveau et ce qui « sort » quand on est dans des états altérés, par exemple sous champignons hallucinogènes. J’ai l’impression que ça m’en apprend plus sur moi car me donne accès à l’inconscient (comme certaines autres choses, il n’y a pas que les drogues !).

    Sous drogue j’ai connu des états et sentiments inédits et très profonds (paix profonde, calme, sérénité, contemplation) qui ont été importants (même si ça reste de l’artificiel, ça permet d’y goûter et de savoir que c’est possible).

    Je me suis toujours dit que j’allais essayer l’acide un jour car c’est apparemment un véritable voyage intime et existentiel, qui pourrait être très intéressant, là encore c’est la curiosité et l’envie de me comprendre (et de comprendre le cerveau en général) qui me pousse.

    Cela dit je ne suis pas du tout sujet à l’accoutumance, une fois que j’ai essayé une drogue, aussi « géniale » soit-elle, je me rends bien compte que c’est un état altéré et donc faux, et je suis bien trop amoureuse de la vérité et du vrai pour vouloir répéter cet état fréquemment. Cela fait 2 ans que je n’ai rien pris et ça ne me manque pas du tout, je n’ai jamais été grande consommatrice mais j’ai toujours eu envie de savoir ce que ça faisait et ne regrette pas mes expériences.

    Après pour les drogues plus légères (alcool, cocaïne), elles permettent de s’échapper du bruit intérieur constant et d’être plus facilement sociable, bavard, en forme, joyeux… je comprends que certains s’en servent comme « calmant » et pour aider à fonctionner en société. Là encore je m’en lasse vite car ça reste de l’artificiel, mais parfois c’est pratique !

    Je reste convaincu que la meilleure façon de « calmer » toutes ces choses qui nous agitent est la méditation, qui change le fonctionnement de l’amygdale, qui est justement hyperexcitable chez ces cerveaux un peu particuliers qui sont les nôtres :).

  7. Agnes dit :

    Je pense aussi que c’est pour se couper des pensees incescentes que les HQI sont plus pronent a utiliser de la drogue. Je pense aussi qu’ils ont tendance a avoir un taux de BE plus bas que les drogues remontent « facilement ».
    Par contre pas de pistes pour eviter ca :o( et comment arreter ces pensees!!!

  8. Rainbow dit :

    Je n’ai jamais eu le désir de faire cesser mes pensées ni même de faire l’expérience des drogues, leurs effets n’étant que trop observables sur autrui. Par contre, j’imagine que certains eip tombent dans la drogue pour échapper à leur quotidien au sein de  » normaux » qu ‘ils ne comprennent pas et qui ne les comprennent pas ou bien encore, à l’adolescence, pour essayer de se conformer aux codes de leurs pairs qui font leurs expériences sans que cela prète davantage à conséquence qu’une crise de jeunesse, alors que chez les zèbres hypersensibles et jusqu’au boutistes de nature, l’expérience a sans doute des effets néfastes plus prégnants, plus intenses et à plus longs termes….

    • Rainbow dit :

      Je pense aussi que c’est un certain mal être pour ne pas dire un mal être certain qui pousse les gens à boire ou à se droguer ( bien avant l’adiction) et les eip sont peut- être trop aussi tout simplement plus malheureux que les autres, mis à l’écart à cause de leur différence, se sentant plus facilement étranger à ce qui semble si important aux normaux….( et la, je pense tout de suite au foot ou à la téléréalité :-D )

  9. Lolo30 dit :

    Mon fils EIP (découvert depuis 5 mois) de 15 ans fume depuis quelques mois (des cigarettes) et j’ai réellement l’impression que ça l’aide à être plus serin. Il a déjà essayé les joints, je ne sais pas exactement où il en est aujourd’hui de sa consommation, mais je m’imagine que c’est un sacré échappatoire, même si je n’approuve évidemment pas du tout à son âge. J’ose seulement espérer que ça reste à des expériences.

  10. Gabrielle dit :

    C’est paradoxal tout ça : entre le désir de perdre pied parfois, et celui de tout contrôler. Le choix n’est pas si catégorique, ni si évident. A cela, s’ajoute la personnalité de chacun.

    Bref, ça a été publié dans « Marie-Claire »…

    Si je m’intéresse aux neurosciences, c’est pas dans Marie-Claire que j’irai chercher mes infos.
    Si, en revanche, je fais une thèse sur « le vernis à ongles dans l’œuvre de Leonardo di Caprio », là, je crois que j’y trouverai des trucs…

    Autrement dit, avant de manger du bœuf en daube, on regarde dans quel restaurant on est :0).

  11. bud dit :

    Dans la rue je dirais 1/5 personnes est un zèbre, moyenne empirique, à peu près 20%… punks etc…l’errance s’ajoute souvent aux autres systèmes de fuite…exemple de K. Mr 36 pétards par jour, mesuré à 183, de R. alcoolique à 138, de W. héroïnomane 152… mesurés suite à pari avec une personne (intégrée) qui voulant prouver…? a payer ces tests, la pauvre elle a obtenue un résultat limites (inferieur à 100)

    • Zebrounet dit :

      Mouais, faire d’un cas une généralité n’apporte pas grand chose :-?
      Il y a probablement nbre de marginaux ayant un QI ds la norme, comme ayant un (ou plusieurs) trouble(s) psychiatriques.

      Et, détail qui a son importance, un QI de 183 est, soit inventé, soit donné sur l’échelle de Cattell. Auquel cas, les autres scores que vous donnez également ne peuvent lui être comparés s’il sont exprimés sur l’échelle standard (de Wechsler, qui plafonne à 160 !) -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/07/30/distinction-importante-entre-echelle-de-wechsler-echelle-de-cattell/

  12. Alessa dit :

    Je ne vois ici que des personnes « extérieures » au problème soulevé par cette étude. Je suis moi-même une « zébrée » et victime d’une addiction à l’alcool suite à une grosse dépression (un fait qui est commun à de nombreux HQI). Pour ma part, ce n’est pas tant le besoin de mettre la « machine infernale au repos » mais plutôt de me sentir en harmonie, en symbiose avec elle (chose quasi impossible dans ma vie « quotidienne », entendez par là « sobre »). L’alcool me ramène en toute sérénité à l’essence même de ce que je suis : une sensibilité exacerbée, « différente ». Je me « reconnecte » en quelque sorte à l’univers qui est le mien par le biais de l’alcool (je précise que je suis une artiste). Boire me donne aussi cette impression (provisoire) « d’éponger » l’empathie empoisonnante (et les crises existentielles qui en découlent) que j’éprouve à longueur de temps et depuis toujours. Evidemment, je suis consciente depuis mes « débuts » d’alcoolique que cette solution n’est que la termite qui ronge cette jambe de bois qu’est ma douance… La culpabilité n’arrange donc absolument rien. Cela dit, j’ai l’immense chance d’avoir su « m’intégrer » socialement et d’avoir fondé une famille qui me comble de bonheur. Mais si seulement cela pouvait suffire… Bref, je sais qu’un jour je trouverai le courage d’arrêter de boire (tout comme j’ai arrêté de fumer, du jour au lendemain) mais au jour d’aujourd’hui je sais ne pas en être capable. Non pas par manque de volonté mais parce que je souffre trop pour me résoudre à arrêter… Tout simplement.

    Bon courage à tous les zèbres qui vivent des situations similaires…

  13. Alessa dit :

    Ah oui, j’oubliais.. Gabrielle, je trouve votre commentaire un peu prétentieux et « snob »… Mais cette opinion n’engage que moi bien sûr… Après tout, même les cerveaux les plus brillants jouent aux « Sims » ou regardent « Docteur House » pendant des heures. Ce n’est pas pour autant qu’ils vous pondront une thèse de sociologie ou de médecine pour autant. Un peu de modestie et de tolérance n’a jamais fait de mal…

    • Rainbow dit :

      Gabrielle faisait de l’humour il me semble, certes corrosif mais plutôt drôle et avec un grand fond de vérité, il faut bien l’admettre. De plus, son commentaire prouve bien aussi qu’elle parcourt de temps en temps des magazines tels que Marie-Claire, elle ne m’a pas semblée snob ou prétentieuse, il est vrai que Marie-Claire n’est pas une revue scientifique même si certains articles ont le mérite d’aborder ce genre de sujets mais de façon tellement vulgarisée que le boeuf en daube qui est censé nous être servi n’est rien d’autre qu’un vulgaire plat sous vide décongelé au micro-ondes….

      • Gabrielle dit :

        Hi hi, ni snob ni prétentieuse, rassurez-vous. J’aime aussi bien Vanessa Paradis que Bach. Et il m’arrive de lire Marie-Claire.
        Non, mon com, plus sérieusement, parlait juste du fait que dans ces magazines, il n’y a aucune analyse, aucune critique. On « donne à lire », et basta. Sans aller plus loin que le poncif.
        Sans compter qu’il faut les remplir ces magazines, et que, grâce ou cause de cela, les infos que l’on y trouve sont souvent prises « brut de décoffrage », tirées d’agence qui les pondent au kilomètres, infos qui ne sont pas non plus vérifiées par les rédactions.
        Bref, Marie-Claire peut « mettre le doigt sur », provoquer des modes, soulever un bout du tapis. Mais informer vraiment, et en toute connaissance, c’est plus rare…

  14. Emilie dit :

    Je ne suis pas non plus d’accord avec le coté curiosité de l’article…

    L’herbe et l’alcool m’apportait un certain apaisement et une certaine sérénité. Plus avec l’herbe d’ailleurs car l’alcool est difficile à controler et pouvait me faire tomber dans l’excès inverse…

    Je ne fume plus depuis qq années et ne boit plus depuis qq semaines, pour rassurer mon mari, mais c’est difficile, non pas physiquement, mais psychologiquement, de ne plus avoir cette espèce de couverture jetée sur mon feu interieur pour l’etouffer…

    Je ne buvais pas à longueur de journée, seulement le soir, parce que la journée est longue, trop longue et trop contraignante et que, arrivé le soir, j’ai cette envie de pleurer ou de péter les plombs de déception…

    J’aimerai tellement arriver à gouter mon bonheur, car il est là, tout autour de moi, mais je ne parviens pas à m’en délécter. J’ai l’impression d’etre un aveugle entouré de choses magnifiques…

    Bref, l’alcool et l’herbe me permettaient de moins penser à tout ça…

  15. Victor dit :

    Pourquoi ?
    Pourquoi un jeune petit zèbre intellectuellement précoce/surdoué/etc serait-il plus tenter de prendre des substances psychotropes qu’un autre animal de la savane ?
    Je pense que au-delà de la curiosité, de l’expérience, ou du défi, un « surdoué » va se droguer ou boire pour en quelque sorte créer son propre paradigme. Dans le sens où étant donné du fait que ce dernier se sent différent en temps normal le seul moyen pour lui de se délester de son « rôle » d’enfant normal dans une réalité normale est de justement créer un monde anormal dans lequel ses pensées et sa manière d’être pourrons être excusés du fait de la drogue. On peut dire que les jugements de ses amis sont altérés.
    Mais bien entendu derrière cela il y’a aussi ce pourquoi la substance peut être attrayante pour une personne « normale »/qui n’est pas surdouée.

    À savoir que personne n’est pareil, tous les « surdoués » ne se droguent pas ou se »bourrent la gueule »

    Victor 19ans
    « Surdoué »
    N’a jamais essayé de drogue dure

    Ps: l’abus d’alcool est dangereux pour la santé
    La drogue c’est mal et en plus, c’est illégale

    Je m’excuse d’avance pour les éventuelles fautes d’orthographe, j’ai la flemme de me relire

  16. Dams dit :

    En meme temps on parle seulement de « risques d’être confrontés à la drogue », ca va pas bien loin je trouve… Le premier pote un peu roots qui vous a proposer de fumer sur un spliff au lycée vous a confronté à la drogue (sans parler de l’alcool) et tout cela surdoué ou non… Tout le monde y est confronté…
    La curiosité je pense que tout le monde l’a en soi, mais bon, on a tous un cerveau qui nous permet de choisir entre la curiosité et l’abstraction ( quel que soit le domaine ) donc j’avoue que leur argument est un peu naze :/

    Victor : n’a jamais essayé de drogue dure : définition : fume régulièrement? xD Le cannabis aussi est illégal tu sais :þ

  17. Minico dit :

    C’est le genre d’étude qui sert complètement à rien puisque tout le monde sait qu’un accro prend sa came parce qu’il a quelque chose à combler et y compris avant d’être dépendant…

  18. Skumfuk dit :

    En l’occurence, c’est vrai pour moi, malheureusement ! Il m’arrive de boire de temps en temps, en soirée ou avec des amis parfois seul. Il me permet de « court-circuiter » les pensées de fond qui m’animent constamment, de mieux profiter de certains instants, de me calmer … Quand je commence à disjoncter un peu, une cuite et ça repart, pour ainsi dire !
    Même chose que le cannabis, que j’ai découvert en septembre dernier, avec les effets qui y sont associés, bien sûr, à la différence qu’il permet au contraire d’exacerber certains sens, l’imagination … j’ai également touché au N20 et prévoit également une place pour la MDMA ou la Salvia, voir les champignons (des hallucinogènes, donc, mais pas que). En revanche, pas question de me mettre des shoots d’héroïne dans les veines, surtout pas !
    Comme le dit l’article, la curiosité y joue une grande place. J’ai toujours été intéressé par les drogues, leurs effets, la façon dont elles modifient la réalité ou au contraire l’améliorent, et ce de puis le début de mon adolescence.
    Je ne fais absolument pas l’apologie de la drogue, et par ailleurs, paradoxalement, n’en souhaite pas la légalisation.
    Je pense qu’une consommation régulière est possible à condition que l’on n’en abuse pas, comme toute bonne chose.
    Tous les surdoués sont différents et certains ne toucheront sans doute jamais aux drogues de leur vie, tant mieux pour eux !
    Ici, j’apporte simplement un témoignage qui je l’espère sera utile.
    Cordialement, autre zèbre

  19. Lamikaouette dit :

    Hmmm… Un peu bizarre comme étude… Et l’interpretation des résultats l’est encore plus…

    Ce que je trouve bizarre, hormis le fait que des gens aient eu envie de faire un tel lien, c’est ce qu’ils s’imaginent sur les raisons qui poussent les gens à se droguer.

    On ne se drogue pas du jour au lendemain sur un coup de tête! A mon sens il y a trois raisons qui amènent les gens à toucher à la drogue: les raisons médicales, les besoins de performances professionnelle ou sportive, et les raisons sociales.

    Les raisons médicales, tout le monde s’en doute, sont liées à des prescriptions de substances addictives et plus ou moins psychotropes qui peut enclencher le cercle vicieux de la dépendance.

    Les besoins de performances professionnelles ou sportives… Le dopage quoi. Que ce soit à l’école avec des substances qui circulent parmis les etudiants pour « tenir le choc » ou dans le sport. Pour le sport, concernant les petits genies, il serait logique que la cause principale de prise de stupefiants serait la lutte contre la douleur liées à des blessures par exemple, mais pas la recherche de la triche.

    Pour les raisons sociales, je trouve que l’on appuie pas assez les raisonnements dans ce sens. Chez les jeunes gens, cette dimension peut s’avérer primordiale. J’ai lu beaucoup d’articles sur les difficultés pour les HPI à se faire accepter et la souffrance qui en découle. Tant que l’individu est enfant, il est assez préservé de la tentation de la drogue. Mais arrivé à l’adolescence, avec le réveil des hormones, le besoin de s affirmer, et le besoin de se tester, la tentation peut s averer irresistible… C’est valable pour tout le monde, mais si les HPI ont reellement des difficultés sociales persistantes et que l’on considere que les produits stupefiants et l’alcool sont des createurs de liens sociaux, le risque de prise de drogues peut etre accru…

    Ce que j’ecris n’est basé sur aucune étude. Ce n’est donc que mon opinion.



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