Ado doué : le choix de son orientation (Arielle Adda dans LeJournalDesFemmes, février 2014)

La psychologue Arielle AddaLa psychologue Arielle Adda aborde ce mois-ci dans le Journal des Femmes la question de l'orientation des adolescents surdoués :)

 

Arielle Adda, grande référence française & spécialiste du haut potentiel intellectuel, est par ailleurs l'auteure de 2 ouvrages de référence que je vous conseille :hearts: :

 

     

 

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4 commentaires à “Ado doué : le choix de son orientation (Arielle Adda dans LeJournalDesFemmes, février 2014)”

  1. asma dit :

    Bonjour
    beaucoup de similitude en rapport avec mes désirs quand j’étais plus jeune jusqu’à maintenant je désire aider bénévolement les autres dans tous les domaines .
    Quand j’étais au collège je voulais être psychologue ou journaliste mais avec mes résultats j’ai vite fait de laisser tomber tout ça et en plus les conseillers d’orientation nous décourageaient .
    Donc avec mes enfants j’essaie que cela ne se reproduise pas dans leur vie

  2. l'autruche dit :

    Ouch, douloureux, de bon matin.
    J’ai renoncé à être archéologue, architecte, et je suis devenue contrôleur de gestion, avec beaucoup de facilité (je me taisais quand on me disait « les classes prépa ? c’est l’enfer » ; non, ça n’a pas été l’enfer, mais ça a été d’un ennui infernal).
    A 40 ans, j’ai abandonné le contrôle de gestion, je suis (mal) salariée d’une association, présidente d’une autre, je lance des projets tous azimuts dans le domaine du handicap, je me réalise -tant pis pour le côté cliché de l’expression- enfin, mais si je n’avais pas eu un enfant lourdement handicapé, qui m’a « obligée » à changer de direction, je serais sans doute toujours contrôleur de gestion, et morte-vivante d’ennui.

    Madame Adda a toujours le mot juste, je l’admire infiniment…

  3. Thalie dit :

    Tout simplement, merci. Merci d »avoir mis les mots sur ce que je ressens. Vous avez écrit ce que j’ai rêvé de crier à ma conseillère d’orientation et à mes profs, qui lors d’une réunion ont dialogué entre eux, parlé prépas, concours, et m’ont adressé un gentil sourire condescendant quand j’ai évoqué ma passion du théâtre.
    Diagnostiquée EIP en CP, j’ai traversé tant bien que mal la primaire et le collège avec un an d’avance et d’excellents résultats, mais avec très peu d’amis.
    Depuis toujours je pense théâtre, je vis théâtre, je ne supporte l’ennui au lycée qu’en rêvant au Conservatoire du soir, j’ai eu 20 au bac de français (oral) sur le théâtre, c’est ma passion et ma raison de me lever le matin depuis toujours.
    Aujourd’hui, j’ai peur, je suis coincée entre l’immense envie de tenter d’intégrer une école d’art dramatique l’an prochain et la crainte de l’échec, qui m’amènerait vers des études plus classiques mais pour lesquelles je n’ai aucun goût. Je suis anxieuse pour l’avenir car je trouve le discours « il faut toujours croire en ses rêves d’enfant etc  » hypocrite et n’apportant aucune vraie réponse.
    De plus mes bons résultats scolaires m’apportent une incompréhension de mon entourage (« tu as des capacités, tu ne vas quand même les gâcher pour devenir saltimbanque ? »).
    Je suis inquiète aussi car je crains de ne pas ressentir une pleine satisfaction intellectuelle en n’ayant plus aucun cours « classique » car j’adore vraiment les matières littéraires.
    Voilà, je suis un peu perdue et je vois approcher avec angoisse la date fatidique des inscriptions aux études supérieures…
    Merci de cet article. J’aime beaucoup votre site, je me reconnais souvent !

  4. Carlito dit :

    Bonjour Thalie,

    Effectivement, je le retrouve aussi dans cet article de Mme Adda.

    Il y a 15 ans maintenant, je passais mon bac grâce à mes facilités, mais bien incapable de savoir comment apprendre une leçon, ni d’appliquer une méthode de travail.

    Passionné de théâtre également, j’ai quitté ma province pour tente la chance après une année de Fac où je n’ai rien fait.

    Arrivé à Paris, j’ai poursuivi pendant 7 années un parcours de comédien. Je ne vais pas te cacher que se furent des années à la fois compliquées et heureuses. Pour fonder une famille, j’ai ensuite raccroché et travaille depuis 7 ans dans un domaine commercial.
    Je passe les détails de mon parcours et vais à l’essentiel du message que je veux t’adresser.
    A 20 ans, j’étais tout à fait incompatible avec les études, et, même si je regrette aujourd’hui le lourd handicap de n’avoir qu’un Bac à offrir au marché de l’emploi, je crois avoir fait le bon choix à ce moment précis de ma vie, parce que seule ma passion pouvais me motiver à fournir des efforts.
    Si tu penses être un peu comme moi, poursuivre ta passion sera difficile mais très très enrichissant (émotionnellement et intellectuellement, pas financièrement sauf…). Pense juste a une solution de secours en cas d’abandon (reprise des études par exemple) pour ne pas te retrouver bloquée.

    En revanche, si la scolarité n’est pas un problème pour toi, je te dirais plutôt de : soit poursuivre des études dans le domaine qui te passionne, mais en étant réaliste sur les débouchés professionnels, soit de poursuivre des études dans un domaine qui paye et de tenter ta chance après.

    J’écris tout ça sur un petit écran de téléphone, alors pardonnez moi tous si la structure de mon commentaire n’est pas très claire où si je ne développe pas trop certaines affirmations.

    Bon courage pour vos choix d’études chers Zèbres



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