Un enfant surdoué nécessite-t-il des soins particuliers ? (Allo-médecins, mai 2014)

Un enfant surdoué nécessite-t-il des soins particuliers ? (Allo-médecins, mai 2014)Le site Allo-médecins.fr vient de publier un article sur les soins éventuels à apporter aux EIP : "Un enfant surdoué nécessite-t-il des soins particuliers ?" :!:

 

Attention cependant, puisqu'il en est question dans cet article, à ne pas céder à la tentation de gratuité des CMP / CMPP (Centres Médico-Psychologiques / Centres Médico-Psycho-Pédagogiques).

 

Comme une bonne part des psychologues scolaires, ces centres publics ne sont que rarement compétents en matière de précocité intellectuelle & sont libres de ne donner que des compte-rendus très incomplets en cas de bilans (voir mon billet à ce sujet). Mais les CMP / CMPP ont cela de pire qu'ils diminuent grandement toute liberté d'action de la famille.
C'est à dire que l'enfant doué qui y est pris en charge est entraîné dans un processus de consultations & de suivi que le CMP ou le CMPP estime nécessaire :oops:

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

S'il est tout de même possible de cesser cette prise en charge en CMP / CMPP, cela n'est pas chose aisée car ces centres font parfois pression sur les parents pour leur faire peur :down:

 

Mieux vaut le savoir avant : les familles qui sont engagées dans ces soins publics ont quelque fois du mal à quitter ces centres, même lorsqu'elles sentent ou constatent que les professionnels qui y sont ne connaissent pas (ou mal) le surdouement. Il faut généralement justifier d'un suivi ailleurs (c'est à dire dans le privé, auprès de psychologues ou psychiatres libéraux), sans quoi les centres peuvent faire un signalement, ou encore mettre des bâtons dans les roues quand il y a des dossiers en cours auprès de la MDPH (pour une AVS par exemple), & mettent volontiers en avant ces "arguments" (qui ont plutôt des allures de menace...).
Ce qui donne le sentiment aux parents d'être prisonniers de ces centres, n'ayant pas toujours les moyens financiers d'assurer dans le privé le rythme de suivi imposé par le CMP ou le CMPP :-|

 

Un nombre croissant d’enfants surdoués présents dans les différents services publics en France (Centres Médico-Psychologiques, C.M.P.P., etc.) sont adressés pour échec scolaire, troubles du comportement, ou encore affects dépressifs, et chez lesquels est découvert un haut potentiel intellectuel. Ces enfants représenteraient 1,25 % des élèves. Leurs profils sont divers et en cas de difficulté, il est important de savoir les détecter pour les prendre en charge et savoir comment leur apporter des parcours de vie et scolaires adaptés.

Un langage et des interrogations précoces

Une majorité d’enfants intellectuellement précoces, débute le langage assez tôt et parle plutôt bien. Pour ceux qui parlent tard, on constate qu’ils parlent tout de suite parfaitement, un peu comme s’ils avaient attendu de bien maîtriser le langage avant de se lancer. Ce sont aussi des enfants qui ont beaucoup d’interrogations qui ne sont pas forcément liées à leur âge.

 

POUR LIRE l'article en INTÉGRALITÉ :arrow: c'est ici !

 

 

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14 commentaires à “Un enfant surdoué nécessite-t-il des soins particuliers ? (Allo-médecins, mai 2014)”

  1. Schana dit :

    J’adhère entièrement.
    Je suis enseignante en Suisse et quand je repère un trouble chez un enfant que ce soit logopédique, psychologique ou autre, j’essaie de diriger les parents vers le privé plutôt que vers le CMP. En effet ceux-ci sont souvent débordés par quantités de cas et pas forcément compétents en tout.
    Lorsque j’ai fait testé mon fils, il ne me serait pas venu à l’idée de passer par cette filière…

  2. Psycokouac dit :

    Et donc c’est quoi la solution quand on n’a pas les moyens d’emmener son enfant chez un psychologue qualifié ?

    • Rainbow dit :

      La débrouille, le bon sens et surtout, suivre son instint et ses propres raisonnements, souvent bien plus sains et salvateurs que les pseudo soins de ces disciples de Freud. Ces centres sont de VÉRITABLES scandales. Ils font plus de mal que de bien. À éviter à tout prix, SURTOUT quand on n’a pas d’argent car c’est un cercle viscieux. Le système français de soins psychologiques est une honte.

  3. jomeau dit :

    Mon fils est suivi en cmpp car malheureusement entre l’école privé et les activités extra scolaire je n’ai pas les moyens financiers de faire autrement. Sa précocité n’a jamais vraiment été prise en compte, il est reçu une fois par semaine par une psychomotricienne pour l’aider à gérer son anxiété et son relationnel à l’autre. Cela lui plaît il s’y sent bien alors je me dis que c’est toujours mieux que rien

  4. lechalote dit :

    Par soins, j’avais compris soins médicaux, je me suis trompée. Toutefois, après 4 mois de gastros depuis le début de l’année, vomissements, otites (avant l’école, avant le basket…), j’ai quand même fait une visite chez le médecin, qui semble conclure qu’en effet c’est psychosomatique, en tous cas, au niveau physiologique, tout va bien. Mais va détecter l’angoisse et l’anxiété chez une petite fille qui dit toujours que tout va bien, et qui chante et fait le clown toute la journée, et qui veut quand même aller à l’école et au basket pour faire comme les autres et faire croire qu’elle est forte! Je m’en veux!!! « Étonnamment », je n’avais pas regardé son indice de masse corporel, et il m’a fait remarquer qu’après voir chuté, il remonte ces dernières semaines, depuis que je l’aide à la maison, que je sais ENFIN qu’elle rêve en classe depuis deux ans (merci de m’avoir prévenue mesdames les institutrices, c’est gentil) que ses notes remontent et qu’on fait des tas de choses ensemble. Pour l’anxiété : yoga, norrtue intellectuelle, et et beaucoup d’amour :-) Mon dieu quelle chance ce congé sabbatique qui m’a permis de sortir la tête du boulot et de prendre conscience de son mal être!

  5. virginie dit :

    Mon fils a été suivi presque 5 ans au CMP, avec rendez-vous hebdomadaire sans qu’il ait détecté sa douance. Mais c’était un passage obligé pour que la crèche accepte de le recevoir, puis rassurer l’école. ça a été utile les 2 premières années sur la gestion des angoisses, mais faut reconnaître que c’est pas du haut de gamme. J’ai l’impression que les professionnels en place ne sont pas encouragé à se former.
    Heureusement d’autres rencontres nous ont permis d’avancer…

  6. Nathalie dit :

    Bonsoir,
    Lorsqu’il était au CP mon fils a commencé à faire des crises au moment de faire ses devoirs.
    Nous avons consulté une psychologue au CMP.
    Suite à une discussion avec son instituteur de maternelle, ce dernier m’avait alors conseillé de lui faire passer un test QI. J’ai demandé à cette psy qui ne l’a pas fait.
    A présent il est au Cm2 (il a 10 ans, il est né en fin d’année)et ses crises continuent. Il est un très bon élève quand même.
    Il vient enfin d’être testé ce samedi chez une professionnelle recommandée par l’AFEP(notre puce aussi tant qu’à faire). Nous aurons les résultats chiffrés la semaine prochaine mais il semble qu’il soit bien précoce.
    Cependant elle nous a prévenue qu’il est trop tard pour un saut de classe… mais au moins nous avons une piste pour apprendre à gérer son hypersensibilité.

  7. lechalote dit :

    J’avais promis de vous tenir au courant des résultats des test : il n’y a pas précocité chez ma fille cadette. QI total incalculable, QIV fort globalement mais pas dans la zone très supérieure, QIP alarmant à certains égards, dys probable, rien dans la zone très supérieure. Que dire dans ce cas avec mon vécu de mère au QI incalculable aussi…que le système scolaire est inadapté même pour des enfants à l’intelligence normale à supérieure avec potentiellement un trouble dys (en tous cas bilan psychomototeur fortement préconisé, je vais voir ce que j’en fais, j’ai besoin de temps pour réfléchir…) dans un environnement pourtant socialement privilégié? Soit…dans ce cas, il faut rapidement remettre en question l’éducation nationale, quand une enfant normalement intelligente voire un peu supérieure sur le verbal et la mémoire de traitement qui a décroché pendant deux ans récupère le niveau scolaire en deux mois. Je suis évidemment perdue, .Je vais poursuivre la ligne avec ma puce : la motiver et la voir reprendre vie dans ses apprentissages, continuer le yoga, rendre ludique ce qui était absolument soporifique jusqu’à présent, et la nourrir de tout ce qu’elle aime et qui l’enthousiasme…et la voir s’épanouir! Merci pour ce blog :-)

  8. lahulotte dit :

    pour aller dans le sens de cet article, j’avais trouvé celui ci http://www.pediatre-online.fr/acquisitions/enfant-precoce/

  9. bourguignon dit :

    Bonjour à tous les zèbres et à leurs parents et autres espèces de toutes les couleurs !
    Je suis « l’heureuse » maman d’un zèbre de 10 ans 1/2, diagnostiqué EIP depuis 3 ans… et qui est en CM2. Il est depuis la maternelle dans une école privée. Un vrai cocon… pour les années maternelles !
    Changement de maîtresse pour le CP, déjà plus compliqué : il mange toutes ses affaires : pica (budget gomme et crayons illimité…), se frappe quand il y a dispute avec son meilleur pote (avec qui s’est amour – haine, un jour sur deux !) Malgré tout, il apprend à lire et à écrire sans difficulté particulière (il écrit même très très bien), parle politique et est capable de vous citer presque tous les ministres en place (et leur ministère of course !)… y’a du bon et du très moins bon comme fuir de l’école une fois !!! Sa raison : il voulait aller chez sa nounou… il avait d’ailleurs très bien trouvé le chemin de sa maison !! Nous prenons peur pour lui, il commence de voir une pédopsychiatre en CMP.
    CE1, on change de maîtresse… qui file des polycopiés à tout va ! Il perd le goût d’écrire.
    Cette année-là, la directrice de cette école nous parle la première qu’il serait bien qu’il soit testé. Comme tous les parents, la première question est KESAKO ? Recherches internet, on découvre l’EIP avec ses bons côtés et ses mauvais… bref, notre zèbre ressemble fort à… un zèbre !! et son père y ressemble très fort mais hors de question qu’il passe des tests ! Il ne peut pas voir les psy en pâture !!!!
    Rdv pris chez un psy privé pendant les vacances d’été, qualifié en découverte de zèbre. Test… QI de niveau supérieur (compris entre 116 et 129), hypersensibilité et perception surdimensionnée de tout ce qui l’entoure, profil perturbé… angoisse d’échec qui entraine une démotivation scolaire et une inhibition intellectuelle, cyclothymie car peu d’estime soi.
    Nous aurions dû découvrir votre blog depuis fort longtemps !!! et ce billet en particulier.
    CE2, nouvelle maîtresse qui met en place des petites aides pour l’aider dans son stress et qui est bienveillante avec lui… Sur l’insistance de l’école et après milles convocations de celle-ci (il refusait décrire, ne faisant rien que ce qui l’intéressait, continuant ses périodes de pica, et un énorme manque d’assurance en lui qu’il expliquait aux maîtresses successives : « je suis nul », « j’y arriverais pas » etc… !)
    On commence une demande d’AVS à temps plein (le psy le conseillait pour qu’il reprenne confiance en sa scolarité). Refusée une première fois puis acceptée après avoir fait appel de la décision.
    Il entre dans le cercle vicieux du CMP.
    Bilan psychomoteur, rien à signaler.
    Il voit une psychologue depuis 3 ans, tous les 15 jours (pendant une période, il demandait tout le temps quand il y retournait, là moins, mais il dit qu’il aime bien y aller et que ça lui fait du bien).
    Il a une AVS à temps partiel.
    Il a fait 5 journées en hôpital de jour pour voir ses réactions et son attitude avec d’autres enfants : une catastrophe ! Depuis, il fait des crises d’angoisses, et après moult discussions avec le médecin référent du CMP… on a fini par accepté et on lui donne du risperdal pour son stress (Notre zèbre dit qu’il a moins d’idées noires et qu’il dort mieux).
    Bref, cette année, le CM2 et l’an prochain, la 6ème. Il fait le dossier GEVA SCO… qu’il bâcle !! Les parents du zèbre sont convoqués devant une commission au sein de l’école : la directrice, la maîtresse actuelle, l’ancienne maîtresse, l’AVS, médecin scolaire, médecin référent etc… le papa ne pouvant être là : ça l’arrangeait bien .-) !), maman zèbre s’y colle seule ! Sale impression d’être jugée, et forte culpabilité. Nous sommes des mauvais parents, nous n’aidons pas notre enfant comme il le devrait !! Bon, je résume mais c’est mon ressenti !
    On me parle d’une entrée en 6ème en classe ULIS qu’on me présente dans un beau papier cadeau : ce serait très bénéfique pour lui… ok, eux savent ce qui est bon pour mon fils, pas moi ! Je fais mes recherches : ULIS « unité localisée pour l’inclusion scolaire – école »… des enfants avec des handicaps divers et tous différents… même le directeur du collège avec cette classe m’a dit que ce n’était pas adapté pour mon zèbre !! et donc pour nous, ça ne va pas le faire. On le dit à l’école, et donc maîtresse me convoque avec mon zèbre pour nous annoncer qu’elle ne pouvait pas cocher « passage en 6ème classique », ni ULIS mais redoublement… pour un zèbre en manque de confiance en lui, le choc est total !! Tombé les sabots en l’air !! Le moral à zéro, l’effondrement total !! Depuis, c’est les vacances mais il va falloir rendre ce papier à la rentrée… et nous avons reçu un courrier de la MDPH : passage en ULIS accepté et conseillé (mais on n’a rien demandé nous !!), demande AVS refusée !!
    A l’aide, au secours, on fait quoi maintenant !! On a trouvé un collège privé (dans nos moyens, il faut le dire aussi) pas très loin (cool !) avec une prise en charge spécifique pour les « précoces »… on prend rdv au plus vite avec le directeur, le dossier énorme des psy et machin chose diverses et variés… et on prie ou on croise les doigts pour que notre zèbre puisse entrer en 6ème.
    Il a des résultats excellents par moments, nuls à d’autres car il n’est pas concentré ou motivé, ou il n’en voit pas l’intérêt. Il est dans sa bulle, dans son monde. Pourtant, il évolue, il grandit. Il sait se faire des amis, va plus vers les « inconnus » contrairement à il y a quelques temps. Il préfère toujours se mêler aux conversations des adultes mais il prend plaisir à rencontrer d’autres enfants de son âge… ou alors, il se moule à ce qu’on attend de lui ??? Je doute…
    L’AVS lui fait du bien mais jusqu’à quel point ? Il a très bien compris que s’il se met en « panique », l’école l’aide : pour la prise de note etc… à la maison, pour les devoirs (c’est la croix et la bannière) je ne cale pas. Mon zèbre rue dans les brancards mais au final, il fait ses devoirs, écrit seul.
    Conclusion : on a besoin de votre aide, de vos lumières etc… il n’a pas sauté de classe, mais en vous lisant, je me demande si à un moment donné, on n’a pas loupé le coche… une maman zèbre au bord du désespoir !!!

    • Memepasmal! dit :

      Bonsoir bourguignon,avez vous pris rdv avec un neuropsy?en privé cher et non remboursable,en centre Referent des troubles des apprentissages,prise en charge secu.avec tous vos récents bilans.

      Voir ORTHOPHONISTE,qui pourrait déceler un tdah.(trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyper activité souvent masqué par le HP)
      Vous avez plus d’info sur tdah France,

      Je ne fait pas confiance aux psy Cmp/cmpp et malheureusement très peu de psy formé et informé sur les troubles associés au hp.

      La route est longue,l’Ulis peut être une roue de secours ,c’est à dire que votre enfant est en parcours scolaire classique avec une ou deux matières dans un autre petit groupe dans la matière ou c’est difficile.

      Il y a de tres bonne ulis,comme des tres mauvaise,(pour certains établissements c’est le four tous.

      Voila,j’espère vous avoir un peu éclairé,j’ai mis du temps avant d’avoir un diag pour notre fils avec un papa autruche qui ne voulait rien voir.

      Bon courage,maman d’u. Dys/tda/hp

  10. Agenor dit :

    Bourguignon
    Il semble que nous ayons le même type d’enfant:un peu mais pas assez hpi, un peu maid pas assez td(h)a , un peu mais pas assez tout… Ceci dit hpi ou pas ils sont particuliers. Votre parcours m’émeut. Il est très chargé en intervenants. Comment s’y retrouver. Nous, nous ne disons plus rien à personne car le jugement des autres est dévastateur, surtout nous avons rangé notre dossier vis à vis de l’école . Vous demandez des conseils alors je me permets :Moi je ne montrerais plus rien , j’irais au nouveau collège sans rien aborder juste une inscription en 6 eme. Puis je ferais table rase sur les multiples intervenants.
    Je me recentrerais au niveau familial pour travailler en interne la confiance en soi ( vous et lui) sachant qu’on est capables de faire 10 fois mieux seuls que mal conseillés. La guidance vous l’avez déjà, il faut juste la conforter et prendre patience, le chemin est long avec des enfants particuliers. Une fois vos  » valises posées  » en interne, recherchez un vrai spécialiste, privilégiez le bon contact au sein de la compétence. Puis faites participer votre enfant à des groupe d’enfants particuliers, tout en continuant à le mêler aux groupes  » tout venant ». Il fera le tri tout seul. A l’école tant pis s’il a des mauvaises notes il faut veillet à ce que les aquis soient faits , l’un n’impliquant pas forcément l’autre. L’enfant ne peut pas apprendre à avancer seul s’il est perfusé de tuteurs qui de plus ne semblent pas convenir. Je pense qu’un référent de qualité vaut mieux que de taper à côté. Comptez d’abord sur vous et lui. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se faire aider, mais quand ça ne marche pas ce n’est pas forcément à cause du petit, ou de vous, c’est mal ciblé, c’est tout.
    Je n’ai pas l’habitude de me mêler mais vous m’avez profondément touchée
    J’espère ne pas vous choquer dans ma réponse
    Bon courage

  11. Claire dit :

    Bonjour,

    Mère de quatre zèbres mais travaillant en CMP (et ayant travaillé en CMPP), je voudrais relativiser certains propos que je trouve assez violents. Certes les professionnels de CMP/CMPP sont rarement formés à la précocité, mais :
    1) cela reste un profil très rare d’enfants parmi ceux que nous rencontrons !
    2) n’oublions pas que les CMP sont des services des hôpitaux publics (qui ne pèsent souvent pas lourds au regard des services de cardio, chirurgie, oncologie….), et que les CMPP fonctionnent par dotations de la sécu….donc que ce sont des services très pauvres ! dans lesquels on galère fortement pour obtenir des formations…. (on commence donc souvent par celles concernant les pathologies les plus fréquentes) et du matériel (avez-vous une idée du prix d’un matériel de test ?!! Quand on rame pour avoir trois livres et quelques jeux….)
    3) comme le reconnaissent quand même un certain nombre de parents dans les commentaires ci-dessus (merci à eux), à défaut d’être diagnostiqués, les enfants suivis en CMP/CMPP se sentent souvent heureux d’y aller, cela les aide à se sentir mieux et à bien vivre leur quotidien…. C’est déjà pas mal à mon avis.
    Donc relativisons.
    OK, les CMP/CMPP ne sont pas les structures adaptées pour diagnostiquer les hauts potentiels, c’est indéniable.
    En revanche, les prises en charge y sont souvent de très grande qualité, qu’il s’agisse de suivis psycho, groupes, psychomot’…. Et aident les enfants (quels qu’ils soient) à aller mieux. Les professionnels sont formés (même si ce n’est pas à la douance), bienveillants, et compétents. Ils mettent l’enfant au coeur de leurs priorités.
    Quant à la psychanalyse si décriée…. C’est un vaste débat. À mon avis les différentes prises en charge ne sont pas à opposer mais peuvent tout à fait être complémentaires. Il y a du bon dans les théories de Freud et cie,…. qui permettent à tous (doués ou non, adultes ou enfants….) de prendre le temps de mieux se comprendre, en profondeur et pas seulement au niveau fonctionnel quotidien, et de se sentir mieux, en paix avec soi-même.
    Merci donc de rester modérés, et de respecter le travail de chacun. Chacun son domaine, chacun ses compétences, et surtout, échangeons, dialoguons, sans préjugés.
    Vous verrez, ça se passera bien :)



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