Morgan, 14 ans et déjà bachelier (L’union L’ardennais, juillet 2014)
Je vous en parlais il y a quelques jours dans ce billet, un jeune EIP de 14 ans s'apprêtait à passer en Haute Marne (dans l'académie de Champagne-Ardenne) les épreuves du Bac S
Scolarisé dans un établissement sur Saint-Dizier (l'Estic), il envisageait après ce premier Baccalauréat scientifique de repasser l'an prochain un Bac économique, pour patienter. En effet, il s'avérait trop jeune pour tous les organismes pour vivre en autonomie sur Nancy pour poursuivre ses études comme il l'aurait voulu
Morgan a donc obtenu son Bac, comme nous le raconte cet article de L'union L'ardennais, qui cite quelques remarques intéressantes de la mère du jeune homme ainsi que de la proviseure de son lycée
Il est bien de souligner que rien n'est jamais simple avec un enfant à haut potentiel intellectuel, qu'il rencontre des difficultés ou qu'il ait 4 ans d'avance... malgré les idées reçues & les conclusions hâtives
BLESME (51). Le Champardennais Morgan Jacquinet, originaire de Blesme, est devenu, depuis hier, l’un des plus jeunes bacheliers de France. Un exploit qui ne semble pas lui être monté à la tête.
À seulement 14 ans, Morgan Jacquinet est le plus jeune bachelier de Champagne-Ardenne. Un exploit retentissant qui aurait pu être bien plus grand, si à quelques mois près, il n’avait pas été devancé par un jeune Isérois auréolé du titre de plus jeune bachelier de France. Originaire de Blesme, à côté de Vitry-le-François, et lycéen à l’Estic de Saint-Dizier en terminale scientifique européenne, Morgan a obtenu une note légèrement supérieure à la moyenne, ne lui permettant pas de se voir attribuer de mention. Toutefois, son exploit est assez singulier pour être souligné.
Il va rester au lycée pour repasser un nouveau bac
« Nous n’étions sûrs de rien », indique Carole Jacquinet, la maman, très fière des résultats obtenus par son prodige. « Morgan est en avance depuis la maternelle, c’est devenu quelque chose de normal pour nous. À l’âge de deux ans, il savait déjà lire mais ce n’est pas un génie pour autant. C’est un enfant comme les autres », confie-t-elle.
[...] « À chaque étape de son parcours scolaire, ça a été difficile mais il arrive toujours à s’intégrer avec les autres élèves plus âgés que lui », rappelle-t-elle.
Catherine Philippe, la proviseure de l’Estic, ne veut pas tomber dans l’angélisme : « De par mon expérience, je peux affirmer que dans la majeure partie des cas de ce type, avoir beaucoup d’avance n’est pas un cadeau. Les élèves rencontrent beaucoup de soucis lorsqu’ils ont beaucoup d’avance. Le fait d’être surdoué n’indique pas forcément que l’on soit assez mature pour poursuivre des études supérieures. »
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