Quand l’Éducation Nationale peine à détecter les élèves précoces (Le Figaro, janvier 2015)

Quand l'Éducation Nationale peine à détecter les élèves précoces (Le Figaro, janvier 2015)Le Figaro vient de publier un article sur les enfants précoces encore trop mal, voire pas détectés du tout par l'Éducation Nationale :(

 

Avec le rappel d'un chiffre à la fois éloquent & désolant : 1/3 des EIP (essentiellement ceux ignorés ou découverts sur le tard & ayant beaucoup souffert à l'école) n'arrive pas au lycée :!:

 

Ils représentent 2,5 % de la population scolarisée. Visite dans un collège spécialisé qui en accueille une soixantaine.

« Quand Lucas est arrivé, il était comme mort, quasi en syndrome autistique. Aujourd'hui, il sourit. Il est vivant. » Satisfaction émue d'Alain Salzemann, qui accompagne depuis une dizaine d'années des « élèves intellectuellement précoces », selon le terme retenu par l'Éducation nationale.
Il est le principal adjoint du collège Charcot, à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), rare établissement à avoir pensé l'accueil de ces élèves au QI hors norme, et pourtant en souffrance scolaire et sociale. « Des enfants vulnérables qui se sont construits sur l'échec. Ils se sentent décalés. Certains se croient fous. »

Désectorisé, ce collège croule sous les demandes de toute l'Ile-de-France. Sur ses 320 élèves, une soixantaine de précoces. « Plus qu'une prise en charge, c'est une prise en compte de leur différence qui s'impose. Ils manquent de stratégie pour apprendre. Leurs besoins affectifs sont énormes. Il faut les coacher sans cesse, leur donner du grain à moudre », dit-il. Et ne pas s'interdire des stratégies alternatives.

 

Le Dr Olivier Revol est également l'auteur de ces ouvrages : "J'ai un ado... mais je me soigne" & "Même pas grave ! L'échec scolaire, ça se soigne" :-D

 

   

 

 

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7 commentaires à “Quand l’Éducation Nationale peine à détecter les élèves précoces (Le Figaro, janvier 2015)”

  1. Une idée comme ça : à défaut d’une passation de test soigneuse pour chaque enfant (qui serait très riche d’enseignement, quelque soit le type de fonctionnement de l’enfant, et donc idéale à mon sens) pourquoi n’envisagerions-nous pas des sortes de pré-dépistages à la louche, tout simplement en mettant en contact (sous un prétexte ou un autre, par exemple présenter son métier, son hobby) les classes avec des bénévoles adultes HP – du moins ceux qui savent soupçonner/reconnaître aisément les enfants concernés, « à l’instinct » ?
    Peut-être pas très élégant comme méthode, mais qui permettrait peut-être d’alléger les erreurs et les souffrances induites, en attendant mieux…

  2. Mamcoco dit :

    Ce qui est encore pire que de ne pas les détecter, ni même se donner les moyens de les détecter, c’est de refuser tout net cette réalité quand quelqu’un d’extérieur l’a détectée pour eux…
    Combien de parents sont pris de haut, méprisés et ridiculisés quand ils viennent informer les écoles du HPI de leur enfant… Car « si les enseignants n’ont rien vu et ne voient rien, c’est qu’il n’y a rien à voir »…
    Pour moi c’est un manquement grave voire une faute dans l’exercice de son métier que d’ignorer sciemment ce genre d’information, mais vers qui se tourner quand l’école ne veut rien savoir?

    Le problème de base c’est l’envie de faire quelque chose. Tant que le sentiment le plus courant sera que ces enfants ont déjà plus que les autres et qu’on ne va pas quand même leur en donner encore plus (d’attention, de compréhension, d’aide, d’accompagnement…), aucune initiative ne pourra s’étendre. Il faut arrêter de vouloir des classes homogènes, des bonnes notes et de la compétition permanente dans les écoles et considérer chaque enfant pour ce qu’il est: un jeune être en développement qui suit son rythme et profite des apprentissages quand il est prêt à les entendre…
    Certains pays ont pris tellement d’avance, comment en France peut-on encore être aussi obtus sur cette question???

  3. bastien dit :

    Moi aussi ,comme Dumbo , je suis d’accord à cent pour cent :!:
    Certains jours, j’ai honte de notre pays, en retard de plusieurs décennies dans beaucoup trop de domaine :(
    Et ce malgré 2 prix Nobel récents. Le french paradoxe sans doute :?: :roll:

  4. lg dit :

    je ne pense pas non plus que ce soit la pire « faute » de l’Education Nationale de ne pas les détecter. Après tout, bon nombre de famille dont je fais partie, n’a pas réussi non plus à mettre un mot parfois avant des années sur ce profil bizarre…(surtout si parents non concernés!)
    mais, et là je rejoins tout à fait le commentaire précédent, ce qui est choquant, est que l’EN nie l’existence ou pire nie que l’enfant détecté puisse en être s’appuyant sur des clichés…
    et que ces mêmes enseignants qui refusent que l’enfant soit réellement EIP (oscillant entre « ça n’existe pas » ou « je ne suis pas intéressée » mais en demandant à ce que l’enfant repasse des tests dans le même temps!) puissent en grand Manitou décider que non l’enfant ne doit pas sauter de classe alors là même que le psychologue, entre autre, le conseille plus que vivement et que cela aurait dû être fait bien avant déjà!
    je ne comprends pas. Il y a un coté « particularité physiologique » je ne sais pas comment le nommer, qui fait que le simple jugement de l’enseignant qui se base sur les résultats scolaires ou pire s’ils sont excellents, sur le comportement (il faut bien taper sur quelque chose), que cet enseignant puisse refuser le saut de classe ou un aménagement! et dire que parmi les enfants qui sautent une classe ce sont les enfants d’enseignant qui sont sur-représentés (faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais!).
    et quand on voit l’élève handicapé (le mot est lâché) qui lui, malgré ses crises terribles, son comportement perturbateur et ses résultats catastrophiques, passer allégrement au niveau supérieur sans redoubler…
    ou cet autre scolarisé quand bon lui semble, élève en CE2 le matin et CP l’AM parce que bcp de retard dû à sa présence de temps à autre en classe…passer en CM1, pourquoi dans l’autre sens l’E.N. refuse de d’entendre la particularité et de faire un aménagement?
    c’est affligeant.
    ça fait réfléchir.

  5. famille à rayures dit :

    Bonsoir, je doute que l’éducation nationale peine à détecter « les enfants précoces », je pense qu’en fait l’E N ne veut pas s’en occuper et surtout de ceux qui vont bien. Et mes zébrillons en sont le témoignage. Arielle Adda a préconisé pour eux thqi, face à leur ennui en classe , un saut de classe pour l’une et un deuxieme saut de classe pour l’autre. Refus catégorique de l’école et vexation de l’académie qui s’y est opposé. D’où face à leur ennui en classe j’ai demandé la possibilité de leur amenager quelque chose pour qu’ils s’occupent : refus catégorique, qu’ils poireautent ou que je les fasse moi même travailler (sans rémunération du budget le plus élevé de la France qu’est l’E N)!!!!! Ce qui n’est pas le genre de la maison. Bref j’ai fait appel à la référente EIP (s’en fout serait contente qu’ils partent dans le privé)! il s’agit de mme Navarro dans le val de marne. Idem pour mme Rohée INpectrice de l’Académie de Créteil et enfin idem pour mme Gille Rectrice de l’Académie. Personne pour faire appliquer la loi en la matiere. c’est illégal mais les familles laisées n’ont aucun recours ou tout du moins le site de l’académie en question n’indique pas comment obliger des gens si bien payés à faire leur travail ou faire appliquer la législation aux enseignants qu’ils dirigent. Donc non il n’y a pas tant de pb que ça a detecter les précoces en France il y a une flagrante mauvaise volonté. Face à l’absence de moyens donnés aux familles pour faire appliquer la loi ( c’est triste qu’elle n’ait plus de sens dans l’academie de Créteil) le bulldozer de l’E N qui ne souhaite pas s’occuper des hqi écrasent ces enfants et créent elle-même des décrocheurs.

  6. 1mere dit :

    D’accord aussi à 100% : La réalité est que l’école EN ne reconnaît pas la diagnostique de surdouement et ridiculise les parents et les enfants.. Je peux rajouter que certains collèges privés sous contrat suivent la même voie que ces écoles EN. Je me demande comment certains THQI finissent par accéder a meilleures grandes écoles ? Que doivent faire les parents pour aider les enfants de suivre une scolarité brillante ? Faire profil bas, de ne surtout pas montrer les tests à l’école ( ni publique ni privée sous contrat)- ne surtout pas considérer votre enfant comme précoce ou surdoué – pas votre rôle , ni ce de psychologue agrée. Il faut regarder la réalité en face: personne aidera les parents une fois la diagnostique THQI est posée, le système scolaire en France ne reconnaît pas là précocité sur « le terrain » , mais vous pouvez lire des beaux textes sur la précocité sur les sites des IA. Désespérant.



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