Surdouée & mère d’enfant surdoué : « J’ai secrètement espéré que mon fils ne soit pas concerné » (L’Express Styles, février 2015)

Surdouée et mère d'enfant surdoué: "J'ai secrètement espéré que mon fils ne soit pas concerné" (L'Express Styles, février 2015)Tiens tiens... un article sur la douance vient de paraître dans le magazine L'Express Styles ;)

 

Et en particulier, sur nous (comprendre le zébrillon & moi) :-D

 

Écrit par la journaliste Elodie Bousquet, il est intitulé "Surdouée & mère d'enfant surdoué : « J'ai secrètement espéré que mon fils ne soit pas concerné »" :up:

 

Je vous laisse en découvrir un extrait :

 

Détectée "très haut quotient intellectuel" à l'instar de son fils, Alexandra, 36 ans, revient sur les lacunes et décalages vécus par les enfants précoces, souvent mal compris à l'école. Témoignage.

Avant que l'on détecte les capacités de son fils, Alexandra ne s'était jamais posé la question du surdouement. "Le QI, la précocité, tout cela nous était étranger", raconte cette lyonnaise de 36 ans, auteure du blog Les tribulations d'un petit zèbre -zèbre étant le surnom donné aux surdoués. A l'époque, la mère de famille, mariée, travaille à domicile et s'occupe de son fils Guillaume (le prénom a été changé) au quotidien: "Il me semblait éveillé, mais sans non plus être un génie! Je veux dire par là qu'il ne parlait ni trois langues ni ne jouait du piano comme un grand musicien. Là, bien sûr, ça m'aurait alerté mais à l'époque je ne connaissais rien aux HPI (hauts potentiels intellectuels) et n'avait par ailleurs aucun point de comparaison, Guillaume étant notre premier enfant", explique-t-elle.

Le petit garçon a deux ans et demi lorsqu'il entre en maternelle: "Il s'y amusait beaucoup, toujours avec des camarades plus âgés cependant", se souvient Alexandra.

 

 

POUR LIRE la SUITE de l'ARTICLE :arrow: c'est ici !

 

 

:idea: j'ai depuis écrit 2 livres :)

 

Tous 2 sont publiés aux éditions Eyrolles :

 

- "Les Tribulations d'un Petit Zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres", à paraître en mars 2017

 

          
Cliquez pour ouvrir                   Cliquez pour ouvrir

 

 

 

Tags: , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

31 commentaires à “Surdouée & mère d’enfant surdoué : « J’ai secrètement espéré que mon fils ne soit pas concerné » (L’Express Styles, février 2015)”

  1. Très bon article :-)
    Et moi je crois qu’on peut être pilote et soigner les dauphins à la fois ! ^_^

  2. incho dit :

    c’est une bonne initiative de faire partager votre expérience.

  3. gabylane dit :

    coucou Alexandra!
    Merci de cet article !!!
    Je partage ton ressenti en ce qui concerne :
    -l’appréhension de se voir confirmer ce que l’on pressentait, redoutait, et quelque part, refusait d’accepter, parce que, hein, avant d’y « aller », on avait bien potassé le sujet… :)
    – les concours de Qi sur les forums , improductifs et malsains….
    – je rajouterais personnellement, la « course à l’échalote » à laquelle j’ai le sentiment d’assister parfois, avec de multiples questionnements de parents du style « mon fils a eu 110, mais je suis sûre qu »‘il est surdoué ».. « ma fille a 120, mais la psy était nulle »,  » « il n’a eu « que…. » mais il était fatigué ce jour-là, etc etc … Personnellement, j’ai pleuré quand j’ai su …. et je me demande ce que cherchent ces gens??????

  4. JOUVENTE dit :

    J’ai moi aussi 36 ans et nous avons fait passer les tests à notre fils de 7 ans aux vacances de la Toussaint, bingo, il est au dessus de 145. C’est effectivement un vrai bouleversement pour moi, je ne sais plus trop où j’en suis.
    Merci de partager toutes vos expériences avec nous.

  5. maud dit :

    Merci pour ton témoignage !!!!

  6. Bliss dit :

    Je cite : « Heureusement, les choses évoluent. « Aujourd’hui, il est plus facile de se documenter sur le sujet, ne serait-ce qu’en s’informant dans les médias. Au niveau de l’éducation nationale, depuis 2007, chaque académie est appelée à se doter d’un référent pour les enfants précoces, il a un rôle de médiateur entre les familles et le corps enseignant », note Alexandra. Pour autant, l’intégration scolaire des surdoués reste fragile. »
    Il est aisé de se documenter certes mais les choses ne semblent pas être mises en place pour autant. Aucune formation de la part des enseignants (dont je fais partie), aucune réelle prise en compte…médicalement parlant. Sauf cas exceptionnel…où aucun zèbre ne peut bénéficier sans au moins deux ans d’attente.
    Le jour où nous aurons un réel suivi, ce jour là, les éleveurs de pingouins et les coloristes daltoniens trouveront des dents à une poule… mais j’ai espoir.

  7. Naturelle dit :

    Sérieusement Gabylane, vous n’avez aucune idée de la raison qui ferait que les gens seraient heureux d’avoir un enfant qualifié de « surdoué » ?! Moi, j’en ai quelques unes LOL … Il était une fois dans un pays merveilleux un roi et une reine qui eurent un enfant, trois bonnes fées arrivèrent et lui firent cadeau d’un don….
    L’intelligence est une qualité enviée car pour tout un chacun car elle est, dans l’idée générale, gage de réussite. En plus c’est narcissiquement très valorisant.

    Pour ma part, quand la psy nous a parlé du haut potentiel de notre fille, j’ai entendu cela comme une Bonne Nouvelle. Si on compare la nouvelle d’un : votre enfant est très intelligent à un : votre enfant est intellectuellement déficient, je prends sans hésiter la première.

    Ceci étant dit, c’est là le paradoxe car c’est un gros plus qui entraîne parfois des gros moins mais ça, on ne le découvre qu’une fois dedans, pas quand on n’y connaît rien et qu’on est enceinte du plus beau bébé du monde… Conclusion, il est pour moi tout à fait logique de vouloir le meilleur pour nos enfants, surtout quand on ne sait pas que le meilleur porte parfois un goût amer. Mais ce n’est pas toujours le cas, parfois, c’est vraiment le meilleur. Pour ma part, je suis très contente que mes petits soient comme ils sont, ils sont formidables !!! :love: et on s’adapte à leurs besoins. Les problèmes rencontrés ne viennent pas de nos enfants mais de l’inadaptation de l’environnement à ce qu’ils sont et à leurs besoins. Et c’est une évidence car la majorité de la population est différente (vous remarquerez que je pose les termes à l’inverse de ce qui est dit habituellement). T puis, s’ils sont comme ils sont, ils ne viennent pas d’une autre planète, ils sont issus de quelqu’un. Ce quelqu’un se serait-il senti incompris dans sa propre particularité ? Aurait-il peur que son enfant vive les mêmes difficultés ? Mais ce n’est pas la vie de cet enfant. Aujourd’hui, on comprend mieux les besoins de nos zèbres mais si tout n’est pas rose, ce n’est pas non plus un handicap. Que ce soit pour un zèbre ou un non zèbre, qui a dit que le parcours d’un être humain était facile ?

    Sincèrement, vous les souhaiteriez différents vos enfants ? Je suis bien certaine que non, ce que vous souhaiteriez c’est que le monde soit différent, n’est-ce-pas ?!!! ;)

    • J’ai tout à fait le même ressenti !
      Mais il est vrai que cette différence (objectivée ou simplement intuitivement ressentie), quand elle est familiale, devient une norme. Et quand le sens de l’humour s’en mêle, la vie est belle, même si pas toujours facile – comme pour bien des humains en effet…

      • Naturelle dit :

        Entièrement d’accord sur la norme familiale et sur le sens de l’humour !!!! Qu’est-ce-que ça peut faire du bien de rire et de s’accepter tel que l’on est. LOL :bigheart:

        Merci pour ce rappel :up:

    • belles rayures dit :

      Bien d’accord avec vous et Dumbo (dont j’aimerais bien connaitre le métier-non par curiosité déplacée mais juste pour la blague, pingouins, dauphins…véto peut-être ? ;))
      Les principales difficultés rencontrées sont liées au manque de tolérance, surtout au collège où tous les enfants cherchent leurs voies, se comparent beaucoup et se regroupent par ressemblance.
      J’ai bien aimé un des commentaires de l’article d’une personne de plus de 70 ans qui nous rassure et a bien mené sa barque tout au long de son existence.
      Vives les différences, toutes et dans les 2 sens…

    • gabylane dit :

      bonjour!!!
      Oui, j’ai bien idée que l’on préfère s’entendre dire que son enfant est intelligent, voire très intelligent, que de s’ entendre dire qu’il est intellectuellement limité…. :)
      Je suis d’accord avec tout ce que vous dites, bien sûr, et si vous avez la chance d’avoir des enfants qui sont en mesure de s’adapter à une scolarité « traditionnelle », je suis super contente pour vous , et pour eux, et c’est sincère.
      Ce que je voulais dire, et c’est aussi ce que vous formulez, c’est que c’est difficile , parce que justement, comme vous le dites, la majorité de la population est différente.. Donc, individuellement, c’est une bonne nouvelle. Socialement, c’est une autre paire de manches…
      Si on cherche « ce qui cloche » AVANT un diagnostic, on se rend rapidement compte que cet » atout » peut être au final des boulets aux pieds , et on souhaite que son enfant ne fasse pas partie de ce pourcentage d’ êtres incompris , en décalage et en souffrance. On sait qu’il n’y a guère de solutions (je me place sur un point de vue scolaire, car soyons lucides, ça conditionne tout le reste de nos jours)…
      Quand j’ai posé la question « mais que cherchent ces parents? », je pense à cette surenchère actuelle selon laquelle on voudrait coûte que coûte « valider » son enfant comme étant « à haut potentiel’. Et je me dis: s’ils savaient…
      Ce que parfois, ça engendre..
      Pas toujours, et heureusement
      Le vécu de mon fils est particulièrement douloureux, ceci explique cela…
      J’ai aussi une fille (idem)qui va super bien …Mais atypique tout de même… ça passe ou ça casse..Elle a le don « social » de faire en sorte que ça passe..
      Pour répondre à votre question,non, je n’aurais pas souhaité que ms enfants soient différents, car ils sont, tels qu’ils sont, ce que j’aime le plus au monde.
      Mais oui, j’aurais voulu que la société dans laquelle ils évoluent soit différente. Ce n’est pas le cas , il faut malgré tout être lucide.
      Merci en tout cas de votre message positif et bienveillant…. :)

  8. GRANIER Myriam dit :

    Lorsque un mot peut enfin être posé sur beaucoup d’incertitudes et de difficultés, c’est déjà une très bonne chose. Malgré la difficulté majeure que représente actuellement la phobie sociale développé par mon garçon magique… il reste la plus belle rencontre de mon existence. Et j’apprécie chaque jour passé à le regarder grandir en attendant qu’il puisse enfin mener sa vie à sa guise. Ce mot qui a pu être posé alors qu’il allait avoir 15 ans m’a aussi révélé beaucoup de choses sur moi même. Parvenir a se comprendre c’est magnifique. Une super chance !
    Merci pour ce blog qui inspire, qui passionne et qui fait se sentir moins seul.

  9. superbes rayures dit :

    Je trouve aussi que quoi qu’il en soit quand on a une réponse à un doute un fonctionnement ou autre cela aide. Pour ma pars j’ai un ressenti qui va certainement en faire bondir plus d’une mais n’est il pas plus simple d’avoir 145 que 130?

    • Tesrathilde dit :

      Je crois que je vois ce que vous voulez dire, Superbes rayures, mais je pense qu’il ne faut surtout pas oublier que la différence potentielle et relative de tout un chacun ne se résume pas qu’à un chiffre ! Je pense que c’est là aussi le souci de ces parents qui « veulent » à tout prix que leur enfant en difficulté, quelle qu’elle soit, soit forcément HPI. Il y a la personnalité, le caractère, les intérêts, la sociabilité / non sociabilité, la famille, les amis, les influences diverses, les autres problèmes ou avantages de notre environnement ou venant de nous-mêmes… Il y a probablement des « 140 » mieux intégrés et mieux dans leur peau que des 100. Et aussi toujours des 80, 110, 124, 142 qui ont des vies communes, divergentes, variées et des expériences plus ou moins heureuses tout à fait indépendamment de leur stricte intelligence !
      C’est vrai que d’un point de vue psychologique quand on est « sûr » d' »avoir » quelque chose c’est plus facile à accepter, d’où je vois bien le choix de vos deux chiffres. Néanmoins les gens qui ont des maladies ou troubles ou différences physiques non classifiés, ils faut bien eux aussi qu’ils vivent avec – je pense que le problème est là le même.
      Ce n’est pas toujours facile de déterminer d’où vient un souci d’ordre humain ou scolaire, même avec l’aide de professionnels compétents, parce que petits et grands humains restent complexes, mais pour moi partir du principe que son enfant est forcément HPI sans aucune certitude est aussi extrême et réducteur que se dire qu’on a forcément un cancer (ou qu’on est enceinte si vous voulez un pendant plus optimiste) parce qu’on se sent patraque. :)

      • J’aurais plutôt pensé l’inverse à voir les témoignage d’enfants et d’adultes se plaignant du tourbillon incessant de leurs pensées.
        Mais c’est vrai qu’une personne, ce qu’elle est, ce qu’elle vit et ressent, ne se résume pas à une caractéristique, comme celle d’un haut potentiel plus ou moins haut. La personnalité, le vécu, l’entourage et les centres d’intérêt.
        Être un humain c’est compliqué !

      • superbes rayures dit :

        merci beaucoup pour cette réponse si pertinente je vais remettre en question cette pensée….c’est dur ce que je vais écrire mais j’ai parfois l’impression horrible que mon HP a tous les inconvénients qui vont avec son qi et pas les avantages que je peux lire.
        Encore merci votre vision des choses m’aide a une autre réflexion.

    • Nuances dit :

      Un petit complément à la discussion … Mes deux fils ont quasi le même Qi (chiffre final identique à 1 point près mais en revanche pas du tout le même ressenti de leur différence. L’un souffre de dyssynchronie (Écart important entre Qi verbal et Qi performance) et l’autre a des résultats beaucoup plus homogènes. A ces différences s’ajoutent bien sur des personnalités tres différentes , un rang dans la fratrie qui a un impact évident et une histoire singulière ! La façon de vivre sa différence est donc multifactorielle et donc tres indépendante d’un chiffre ( pour autant il me semble que les spécialistes s’accordent à dire que plus ce chiffre est élevé, particulièrement au dessus de 145, plus l’écart à la norme est élevé, moins la probabilité de rencontrer des personnes qui vous ressemblent est élevée et donc plus la perception de la différence est élevée).
      Dans un univers où la fratrie voire la famille élargie et les amis sont aussi concernés on vit probablement plus simplement cette différence !

  10. superbes rayures dit :

    Encore merci a Tesrathilde et Dumbo grâce a vous je vais réfléchir et me remettre en question en tout cas vos réponses vont m’aider quoi qu’il en soit. Mille mercis

  11. Ah ce n’est pas facile d’être un parent, les bébés n’arrivent pas avec un mode d’emploi !
    Pour les avantages je crois qu’il faut chercher du côté exaltant de vivre ses passions. Bien sûr il faut déjà que l’enfant les trouve, elles varient d’une personne à l’autre et, dans le cas particulier des enfants HP, ont tendance à s’écarter des centres d’intérêt des enfants de leur entourage. Je crois qu’il faut tâtonner, proposer plein de choses, sans se trouver frustré si ça échoue encore et encore – ce sera peut-être la prochaine idée ! :)

    • superbes rayures dit :

      oui c’est vrai pour le mien c’est vraiment l’école qui pose problème. Il n’est pas en échec mais ne veut jamais faire ses devoirs et il n’a jamais envie d’y aller. Son hypersensibilité est est un très gros soucis.
      Après heureusement il a le tir a l’arc et malheureusement pour moi les jeux vidéo.
      Merci beaucoup Dumbo d’avoir pris du temps pour moi.

  12. Klo dit :

    Avant toute chose, merci aux créateurs de ce blog pour leur partage, mais également à ceux et celles qui viennent y ajouter leur propre expérience.
    Mon fils de 20 mois s’éclate dans sa petite vie:
    avec un vocabulaire impressionnant, des phrases très construites (papa est parti tout vite avec la voiture à nous pour travailler à Lyon aujourd’hui avec Christophe). Les voyelles, S, H, W, X, Z, B et C sont acquis, son imagination est très développée dans ses jeux. Il parle au passé et au futur lorsqu’il le faut. Il dénombre les objets jusqu’à 20 sans problème et commence à comprendre le concept d’addition et de soustraction (2 brosses, 1 peigne et 2 stylos, ça fait 5 objets). Il associe leur son à une vingtaine d’instruments de musique. Il reconnait les routes que nous prenons le plus souvent et sait où elles conduisent.
    Notre nounou parlant une autre langue, nous avons également eu le plaisir d’apprendre qu’il ne parle que très peu le français avec elle (et que les phrases sont toutes aussi construites)

    Je sais qu’il est trop petit pour parler de grandes choses et que beaucoup d’enfants très éveillés se……..(quel mot employer ?) stabilisent (?) dans une « norme ». Je ne souhaite rien de particulier, je ne voudrais juste pas qu’il soit privé de quelque chose.
    Devant mon petit, je ne suis à la recherche que d’une info: Avant l’âge de deux ans, aviez-vous déjà des « signes qui ne trompent pas » ?

  13. Toussette dit :

    Bonjour, je vous lis avec beaucoup d’attention et j’aime beaucoup vos articles. Ayant une fille détectée depuis 2 ans j’ai ressenti le même malaise lors du debriefing post test et la description des caractéristiques par la psy. Je me pose énormément de questions depuis car je comprends beaucoup de choses sous cet éclairage nouveau si j’en « fait partie » moi aussi. Seulement voilà. … J’ai peur pour ma fille, son avenir, sa capacité à croire en elle et a avoir le courage de vivre ses rêves et je n’ai toujours pas eu le courage d’aller passer les tests. Je ne sais pas vraiment de quoi j’ai peur pour moi. Car jai souvent fais preuve courage et plus qu’il n’en faut. Mais j’ai souvent douté et parfois carrement pas cru en moi…. Alors ce qui pourrait m’aider c’est « qu’est ce que ça a vraiment changé pour vous de poser et d’obtenir cette confirmation? »

    • Noemie dit :

      Bonjour Toussette,

      je ne vais pas répondre à votre question (ah, zut alors !)
      mais je vous dirai ceci : on va passer le test lorsque le doute n’est plus supportable, quand l’envie de savoir, ou plutôt l’envie d’avoir la confirmation de ce qu’on espère plus ou moins secrètement, prend le dessus sur toute chose.
      Et à partir du moment où vous avez pris votre décision, on ne peut plus attendre : on veut savoir là, maintenant, tout de suite !
      Ce qui change – ah bah finalement, si, tiens, je réponds à votre question ;) -, c’est qu’on est enfin fixé. On peut passer à autre chose. On n’a plus ce doute lancinant qui « brouille » tout ce que vous faites.
      ça y est, on sait. C’est comme faire la lumière sur un paysage qui était noyé dans la brume, soudain tout s’éclaire et prend un autre visage. On se fait une sorte de « relecture » de notre histoire.
      Beaucoup de choses prennent sens, il y a plein de petits déclics.
      Et pour avoir le privilège de ressentir cela, bah, y a plus qu’à !

      Évidemment, cela ne se fait pas tout seul. On passe tous par des moments très durs, des émotions très déconcertantes, par des « et si ce n’était pas ça ». Je me suis même excusée en allant passer le bilan auprès de la psy : « non, mais c’est pas que je me crois surdouée, hein, c’est juste que ça expliquerait beaucoup de choses… » et autres hésitations de ce genre.

      Je dirai que le tout, c’est de trouver les avantages que vous pourriez avoir à être fixée : soulagement ? Parfois, cela permet de découvrir des troubles qu’on ne soupçonnait pas, et de trouver de la tendresse pour l’enfant qu’on a été, pour se réparer et aller bien, enfin.

      Bon courage sur votre chemin de la découverte de soi, c’est une merveilleuse aventure :)



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

Répondre à incho