L’allaitement rend-il (vraiment) intelligent ? (Libération, mars 2015)

L'allaitement rend-il (vraiment) intelligent ? (Libération, mars 2015)C'est typiquement le genre d'étude qui donne lieu à une tripotée d'articles, plus ou moins détaillés, plus ou moins racoleurs :-|

 

J'ai donc choisi celui qui me semblait le moins aguicheur : "L'allaitement rend-il (vraiment) intelligent ?" paru chez Libé :!:

 

A CHAUD Selon des chercheurs brésiliens, plus un enfant a été allaité longtemps, plus son quotient intellectuel sera élevé à l'âge adulte.

Ce sont des travaux aux résultats plutôt surprenants, sur un sujet pour le moins discuté : selon une étude réalisée par des chercheurs brésiliens, publiée ce mercredi dans la revue The Lancet Global Health, plus un enfant aura été nourri longtemps au sein, plus son quotient intellectuel sera élevé à l'âge adulte. Vraiment ?

L'équipe de l'université de Pelotas s'est en tout penchée sur 3 500 enfants nés en 1982 et nourris au sein au début de leur existence, pendant des durées variables. Trente ans plus tard, ceux qui ont été allaités pendant un an auraient un QI supérieur de quatre points à ceux nourris au sein pendant moins d'un mois. La première catégorie aurait aussi une scolarité plus longue (près d'un an), et des revenus supérieurs du tiers au revenu moyen.

 

 

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36 commentaires à “L’allaitement rend-il (vraiment) intelligent ? (Libération, mars 2015)”

  1. milnines dit :

    Hello,
    J’ai hâte de lire vos commentaires…
    Pour ma part, quand j’ai déclaré que je ne souhaité pas allaiter, le pédiatre de la maternité n’a pas hésité à me culpabiliser de la sorte en me brandissant la perte de QI que j’infligeais à mon enfant !!!
    Ca m’a mise tellement en colère que si j’avais eu un doute il aurait été balayé.
    Avec le recul et après test, ça me fait bien « rigoler » LOL

  2. milnines dit :

    souhaitais
    c’est sur moi que la perte a dû agir :-P

  3. kacha dit :

    J’ai été moi aussi été culpabilisée, ne souhaitant pas allaiter mon 2 ème. ..Mais je ne regrette pas! Concernant directement l’article, les gens confondent causes et contexte : bien sûr qu’un enfant dont la mère peut prendre un congé mat pour allaiter jusqu’au 6 mois du bambin aura du temps à consacrer et sera aussi attentive à son eveil et permettra à son enfant d’exploiter tout son potentiel. Mais on arrive au même résultat avec un bébé alimenté au bib, un enfant gardé par une grand mère ou une assistante maternelle professionnelle, et des parents attentifs à leur progéniture! Il y a plusieurs façons de donner confiance à son enfant et ça ne passe pas forcément par l’allaitement.

    • CarolineW dit :

      Bonjour,

      je suis en total accord avec les propos de Kacha qui formule mieux que moi les tenants et les aboutissements :)
      Je n’ai pas allaité et on m’a également beaucoup culpabilisée.
      Mais ce qui me gène davantage c’est toutes les études qui sont faites sur tout et rien et qui démontrent tout et son contraire.
      Une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Comment faire pour trier le grain de l’ivraie ?

  4. Cat dit :

    Bonjour,
    J’ai allaité mon fils très longtemps (beaucoup plus que la moyenne de ce pays!) et ma fille de 3 ans tête encore un peu…
    Je ne pense pas bien sûr que cela soit la cause de la précocité de mes enfants… Néanmoins, j’ai toujours senti un profond bien être mutuel dans cette relation et je suis certaine que l’allaitement offre un bien être à l’enfant, une grande confiance, ce qui doit favoriser les apprentissages quel qu’ils soient, l’épanouissement, la sensibilité…
    C’est juste mon expérience, très loin de moi l’idée de juger les mamans qui n’allaitent pas. Je pense que l’allaitement est vraiment un choix et que s’il n’est pas réellement voulu par la maman, les effets n’en seront pas très bénéfiques, ni pour elle, ni pour l’enfant…

    • audrey dit :

      hello Cat, je te rejoins à 100% sur cet avis

      • Tigerlily dit :

        La culpabilité marche en effet pour ET contre l’allaitement, j’ai eu énormément de tentatives de culpabilisation de vouloir allaiter et de n’arrêter qu’après un an. « On n’est pas des vaches » (mais du coup nos enfants sont des veaux donc ?), « ça abime les seins, pense à ton mari » (j’ai été épatée par celle-là LOL ), sérieusement, on n’est pas dans un pays développé pour que tu aies encore des pratiques du tiers-monde » (si, si !!), « tu vas en faire un enfant capricieux à t’occuper trop de lui comme ça » (s’occuper TROP d’un enfant, concept intéressant non ?)… Bien des inepties. Et une amie à moi qui a donné le bib aux 2 premiers et allaité le dernier m’a dit un jour en rigolant qu’elle avait entendu des horreurs autant pour les 3 !
        Chacune fait ce qu’elle veut, ce qu’elle peut et ce qu’elle sent, pour le meilleur de son enfant. J’ai adoré allaiter et allaiter « tard », j’encourage donc toutes les mamans qui veulent tenter l’aventure, et je dis aussi à celles qui n’ont pas envie qu’elles doivent suivre leur instinct à elle et ne se laisser dicter leur choix par personne.
        Quant au QI, ma mère aurait aimé nous allaiter et n’a jamais réussi (bien sapée par le personnel des maternités de l’époque), mais elle a toujours été à l’écoute et nous sommes 7 zèbres sur 7, j’ai allaité et j’ai 2 zèbres sur 2, je parierais donc surtout sur l’accompagnement au jour le jour que sur l’allaitement, même si l’allaitement ne peut qu’être bénéfique quand c’est choisi et avec bonheur, à mon avis.

  5. rainbow dit :

    Je n’ai allaité aucun de mes deux enfants. Quand je pense qu’ils ont respectivement 150 et 155 de QI, je me demande si je n’ai pas privé l’humanité de 2 génies grandioses. Combien auraient-ils eu sans cela ? Auraient-ils repoussé les frontières de l’intelligence connue ? Comme c’est bête alors ! Quel dommage ! :roll:

    • Marion C dit :

      Ce genre d’étude me laisse également perplexe… En France de nos jours il est toujours fréquent qu’une mère ne souhaitant pas allaiter soit culpabilisée par son médecin ou son obstétricien. Dieu merci, ce n’a pas été mon cas (gynéco fantastique à qui j’ai expliqué que je n’avais aucune envie d’allaiter, d’autant plus que je suis une grosse fumeuse. Elle m’a répondu que MON choix était celui qui me convenait, sans juger).
      Il me semble en effet (comme Kacha) que l’essentiel n’est pas l’allaitement (nous ne sommes pas dans un pays en voie de développement !) mais le temps et l’attention accordés aux enfants,

  6. Agnes dit :

    J’ai recu les resultats de l’etude hier et je suis surprise qu’il soit deja publie en France.
    Je tiens a preciser que l’etude a ete faite pour des mamans qui allaitaient (pas qui pompaient et donnaient un biberon). 2 points arrivaient en cause de ce resultat: les nutrients du lait maternel et le liens crees entre la mere et L’enfant lors de l’allaitement. C;est egalement la premiere etude qui suit ces enfants jusqu’a l’age adulte. Donc on parle des effets a tres long terme.
    L’etude n’a pas du tout ete faite pour culpabiliser les meres qui n’allaitent pas mais demontrer les « bienfaits » de l’allaitement.
    J’ai 4 enfants, je travaille plus qu’a plein temps- vis dans un pays qui n’a pas de conge maternite – et j’ai allaite mes enfants jusqu’a 18 mois. C’est un choix.
    SI mes gamins ont x point de QI en plus a cause de cela… j’en sais rien mais de toute facon ca ne peut pas se changer!

  7. rainbow dit :

    Pour que ce genre d’étude soit statistiquement viable, il faudrait qu’elle porte sur des paires de jumeaux homozygotes, dont l’un l’un serait nourri au sein pendant le plus de temps possible et l’autre serait nourri au biberon. Les jumeaux homozygotes étant quasiment identiques, leur QI (sauf accident ou maladie) sont aussi sensiblement identiques. Il faudrait ensuite observer si l’écart de QI entre les jumeaux homozygotes serait réellement significatif en grandissant et à l’âge adulte et que serait un écart « significatif » dans ce cas? Un écart-type sur le WIISC soit 15 point? la moitié d’un écart-type? le quart?
    Il faudrait de plus s’assurer que ni l’un ni l’autre ne prennent de substances propres à altérer même ponctuellement le QI: Alcool, drogues, médicaments. Il faudrait s’assurer de leur bonne santé psychologique (car la dépression altère le QI) ou physique (Un mini AVC pour l’un fausserait évidemment les résultats).
    Il faudrait réaliser ces observation sur des « échantillons » de jumeaux représentatifs (cf les échantillons statistiques autour de 1000) soit pas mal d’individus au total.
    Bref, ce genre d’étude est largement soumise à caution, d’autant que dans la Nature, le hasard prévaut à tellement de niveaux, que focaliser sur l’allaitement maternel est ridicule. Dans tous les cas, il vaut mieux un bébé au biberon dans un pays développé, avec tous ses vaccins, de l’eau potable des médicaments et des médecins à proximité, qu’un enfant nourrit au sein par une mère sous-alimentée qui ne peut pas se soigner ni faire soigner son enfant quand il le faut. Les vrai problèmes se sont la malnutrition et le défaut de soins (ça, ça agit globalement sur le QI de toute une population) et pas la provenance du lait qui nourrit l’enfant. Et si la différence existe « réellement » (et pour le prouver il faudrait procéder comme vu plus avant), elle ne peut être qu’anecdoctique, surtout dans les pays où les gens crèvent de faim et dans nos pays riches où de toute façon, ce ne sont pas forcément les plus intelligents qui « s’en sortent » mais bien les plus « adaptés » au système.

  8. Joelle dit :

    Donner du saumon fumé à son enfant aurait le même effet si on se base sur l’apport en Acide Gras et Oméga. Simple réflexion.

  9. Ombelline dit :

    Je pense qu’il aurait fallu faire cette étude auprès de familles « testées ». Maman et papa HQI, maman allaite. Maman et papa HQI maman n’allaite pas. Maman et papa QI moyen, maman allaite. Maman et papa QI moyen, maman n’allaite pas. Parce que dire que l’étude est faite dans tous les niveaux sociaux ne signifie rien du tout, ou alors cela signifie qu’il y a encore un cliché à corriger.

  10. Colombe dit :

    Je n’ai pas pu allaiter ma fille aînée, née en 1988, parce qu’elle était très prématurée. Cela ne l’a pas empêchée d’être HP (je suppose, même si je n’ai pas eu le compte-rendu du test qu’elle a passé pour sauter la 5ème).
    Ma deuxième fille, née en 2004, a été allaitée 2ans et demi, elle est estampillée zèbre, mais je ne crois pas qu’il y ait une relation entre ces deux faits.
    Bien sûr, j’ai pris du plaisir à l’allaiter longtemps, et je suis persuadée des effets bénéfiques de l’allaitement sur la santé de l’enfant ET de sa mère.
    Ce qui me semble peut-être plus influent sur le développement intellectuel de mes filles, c’est que j’ai eu la chance de pouvoir m’occuper d’elles jusqu’à leurs 3 ans. Mais qui peut vraiment dire précisément ce qui entre en jeu dans le développement de l’intelligence?

  11. Naturelle dit :

    Moi qui me disais que j’étais peut-être enfin pour quelque chose dans cette intelligence supérieure !!! LOL
    Naaann… Je blague… N’empêche, il y en a qui ont vibré à l’idée d’avoir loupé quelque chose, non ?!!…. :oh:
    De mon côté, rien à dire, j’ai allaité chacun de mes enfants pendant 2 ans, je les ai portés presque constamment, j’ai fait du co-sleeping, je n’ai pas travaillé pour les élever… Bref, j’ai tout bon !

    Ah… Là je sens que ça grésille un peu sous les taquineries… En fait, même si tout ce que je viens d’écrire est strictement exact, je ne le fais pas par vantardise mais juste pour montrer, en titillant un peu les sensibilités, que nous, les parents, sommes toujours promptes à craindre de mal faire ou à culpabiliser à l’idée d’avoir loupé un truc, moi la première.

    Sincèrement, je serais évidemment ravie de savoir que j’ai pu donner un petit ou un gros plus à mes enfants par l’allaitement ou autre mais ce que je crois surtout c’est que ce sont notre relation au quotidien, notre écoute et notre amour qui leur permet de grandir et de développer leur potentiel intellectuel et non un ingrédient secret. Et la réponse à la question « qu’est-ce qui rend un enfant intelligent ? », vous l’avez tous donné dans vos différentes réponses : ce sont les gènes couplés à l’environnement dans lequel l’enfant grandit pas l’allaitement en soi (ni le fait d’écouter Mozart durant la grossesse d’ailleurs). Ceci dit, j’aurais bien aimé être allaitée pour tous les bénéfices que cela procure, parce que, ne le nions pas, il y en a mais pas celui de faire de nos enfants des HQI).

    Il me paraît très important de rappeler quelques petites choses. Quand on met un enfant au monde, de nombreuses personnes se permettent de juger nos choix, j’imagine que ça n’est pas arrivé qu’à moi. J’en ai entendu des choses sur le fait d’allaiter au-delà d’1 an, de dormir avec ses enfants durant l’allaitement (2 ans donc), de les porter en écharpe (ce n’était pas à la mode), ou de ne pas les confier à une crèche ou à une nounou. Cette façon d’élever mes enfants n’était pas bien perçue mais ça m’était totalement égal car c’est de ça dont j’avais envie pas de me conformer à des diktats de la société. Je rappelle donc que ces choix sont ceux des parents et chacun voit midi à sa porte. Biberon ou lait maternel, crèche/nounou ou maman/papa, sont liés aux contextes, aux histoires de chacun et à ce qui se passe au plus profond des êtres humains. Voilà, balayée la culpabilité LOL

    • rainbow dit :

      Il n’y a que dans les pays riches que ce genre de « culpabilité » existe. Dans un pays pauvre ou règne famine et maladie, la mère n’a de toute façon pas d’autre choix que de porter son enfant en écharpe pendu à son sein pendant des années au delà desquelles souvent les enfants malnutris ne sont pas certains de survivre de toute façon s’il échappent aux ravages de toutes sortes de maladies.
      Je trouve ça obscène et très décalé que l’on culpabilise les mamans ( individuellement ) pour quelques hypothétiques points de QI en plus ou en moins, au lieu de culpabiliser ceux qui ne font rien ( d’un point de vue économique et politique) pour soulager la faim et la misère du tiers monde.
      Vous étiez heureuse comme ça et vos enfants aussi, tant mieux ! Moi j’étais heureuse avec les biberons et mon maris adorait les donner aux enfants lui aussi, tant mieux ! Il n’y a là rien de grave. Ce qui est grave, c’est de ne pas aider les mères et les enfants des pays pauvres.

  12. Naturelle dit :

    Nos pays riches offrent des choix aux parents et il serait évidemment formidable que les pays pauvres disposent des mêmes. Je ne trouve pas obscène que l’on critique les parents pour leurs choix, je trouve cela irrespectueux et déplacé. En revanche, la culpabilité voit son origine dans un autre phénomène. Je précise ma pensée d’hier soir. Nous créons notre culpabilité lorsque nous acceptons de croire que les critiques qui peuvent nous être faites ont plus de poids que notre confiance en nous.

    Précisément, je pense que de nombreux parents sont vite inquiets à l’idée d’avoir mal fait et cherchent auprès de spécialistes des réponses. Cette inquiétude légitime est aussi le nid de la culpabilité mais si celle-ci peut nous faire nous poser des questions et avancer dans notre parentalité, elle peut à dose un peu plus forte être un poison.

    En lisant cet article sur l’allaitement et les différents commentaires, l’une des idées qui m’est venue est que la culpabilité est le corollaire de la réflexion sur son rôle de parent. Et j’ai voulu le démontrer par un trait humoristique afin d’alléger ce poids. Il se peut que certains, agacés par mes propos, se rendent aussi compte que cet agacement soit généré par la crainte de mal faire et la culpabilité qui montre son nez.

    Pour finir enfin, nous avons la chance de vivre dans un pays riche, nous avons donc des modes de vie associés à ces pays riches et c’est ce qui nous permet d’oser réfléchir sur ceux-ci. Nous n’avons pas choisi de naître dans un pays riche et nous n’avons pas à nous culpabiliser de penser nos choix parce que d’autres n’ont pas cette chance. J’apprécie les études et les articles car ils donnent de la matière et de l’éclairage à la réflexion, à la vie et aux choix que nous avons.

  13. CarolineW dit :

    Au sujet de la culpabilisation des mères n’allaitant pas: ( souvent de la part du personnel médical d’ailleurs => avec et sans jeu de mots c’est un peu l’hopital qui se fout de la charité …)
    cette morale « judéo-crétaine » est un peu crispante. Laissons les gens mener leur vie et l’éducation de leurs enfants comme ils l’entendent. Et que chacun s’ingénie « juste » à balayer devant sa porte. Le monde tournerait certainement bien plus rond !

  14. C’est drôle, parce qu’il y a dix ans, le médecin qui suivait ma fille m’avait dit exactement l’inverse. Allaiter c’était « réservé » au tiers-monde, et que si on voulait des enfants avec un meilleur QI, il fallait leur donner le biberon. J’avais rétorqué que l’OMS recommandait un allaitement d’au moins six mois et lui de me dire que non franchement l’allaitement c’était pour les pays sous-développés. Super esprit et surtout fondé sur quoi ?
    Etant plutôt pro allaitement pour diverses raisons, je pense que la proximité particulièrement grande avec le bébé lors de l’allaitement peut favoriser un bon épanouissement du bébé en développant certaines connexions neuronales (je suppose). J’ai « rattrapé » un de mes enfants bien parti pour être un légume (anoxie sévère à la naissance) grâce à ce contact et cet échange très particulier et, encore trop jeune pour être testée, je pense avoir encore affaire à une petite zébrette ! De là à dire que l’allaitement favorise le QI, je ne sais pas. Que cela puisse favoriser une meilleure relation et compréhension de l’enfant, activer certaines zones du cerveau, sans doute. Cette relation peau à peau doit forcément développer des choses que le biberon ne développe pas. Quand on voit ce que crée chacune de nos interactions avec nos enfants, nul doute qu’il y ait quelque part dans le cerveau une trace de cela. Un bon biberon développe certainement de bonnes choses aussi mais, bêtement j’ai tendance à penser que ce qui est prévu par la nature c’est quand même le plus adapté pour le bébé.
    Quand les choses se passent bien, biberon ou pas, c’est toujours bénéfique pour le bébé.

    • Rainbow dit :

      L’allaitement est recommandé au moins six mois pour les défenses immunitaires. En effet, le nouveau né vient au monde avec les défenses immunitaires de sa mère et qu’il soit allaité ou non, il profitera des défenses immunitaires de sa mère pedant les six premiers mois de sa vie, moment où les siennes propres prendront le relais. Il y a une autre hypocrisie à dire que c’est meilleur pour eux car en général, les mamans allaitent les quatres premeirs mois de la vie du bébé et cesse ensuite à la reprise du boulot, par manque de lait et quand l’enfant passe aux nourritures solides. Il y aurait un reèl bénéfice immunitaire au delà de six mois car le système de l’enfant « démarre » doucement alors que celui de sa mère est plus mature, mais combien de maman des pays riches allaite au delà de six mois?

  15. superbes rayures dit :

    Pour ma pars je pense que le meilleur pour l’enfant et là ou sa mère ce sent le mieux pour nourrir son enfant il faut mieux un biberon dans de bonnes conditions que le sein mal vécu. Si le sein est si rassurant cela me pose une question mon fils haut potentiel allaité pendant 9 mois est hypersensible il refuse de se séparer de moi il ne veut aller dormir chez personne et il a 10 ans!!!!

    Je pense qu’il faut arrêter les généralités et mettre des raisons ou des causes à tout.
    L’hêtre humain n’est pas une science exact et heureusement

  16. Bridgette dit :

    Que de choses passionnantes à lire sur le blog ces derniers jours ! Des infos bien utiles, des pistes de lectures, des échanges de points de vue et d’expériences parfois réjouissantes, parfois consternantes (je pense à la douloureuse mésaventure du zébrillon : à croire que l’intelligence de certains fait des éclipses aussi, moins prévisibles et plus dommageables que celles des astres, quel désastre !).
    Je choisis de réagir à la question de l’allaitement parce que j’ai à ce sujet une petite anecdote à partager. Bien avant d’avoir mes enfants, j’ai eu l’occasion de voir une femme allaiter son bébé et cela a provoqué une émotion tellement forte en moi que j’ai décidé que je voulais vivre ça (un choix hautement rationnel donc !).
    Aussi lorsque mon ainée est née, j’étais persuadée que l’allaitement allait me faire vivre des moments de môman magnifiques et que j’allais répondre parfaitement aux besoins de mon bébé qui serait à cause de ça serein, comblé et heureux. Or je suis tombée de haut ! Mon bébé dormait peu et pleurait beaucoup, et j’avais du mal à comprendre ce qu’elle voulait. Pensant que je n’avais pas assez de lait, j’ai commencé à lui donner des biberons en complément, puis de plus en plus souvent, certains jours peu, d’autres beaucoup, dans un grand n’importe quoi qui m’a laissé un pénible sentiment d’échec.
    Aussi lorsque ma cadette est arrivée, j’ai décidé que je la ferais profiter des bienfaits du colostrum les premiers jours puis passerais ensuite entièrement au lait maternisé. Mais là non plus, rien ne s’est passé comme je m’y attendais ! A l’âge de 3 jours, ma fille a clairement montré qu’elle ne voulait pas du biberon. Elle repoussait obstinément la tétine de sa langue en faisant une grimace de dégoût. Était-ce le contact du caoutchouc ou le goût du lait, ou les 2 ? Je n’en sais rien, mais sa répulsion pour le biberon était évidente, alors qu’elle tétait très bien au sein. A l’époque je n’avais pas encore entendu parler de l’hyperesthésie, ce n’est que très récemment que j’ai compris ce qui s’était joué là. Je l’ai donc allaitée, toujours persuadée que j’étais une piètre nourricière, mais néanmoins rassurée par sa courbe de poids et sa satisfaction visible.
    Il m’a fallu attendre mon 3ème enfant pour vivre mon rêve d’allaitement serein et heureux. Entre-temps j’avais fait connaissance de la Leche league et de ses conseils avisés. J’ai aussi allaité mon 4ème (et dernier) enfant, et cela a encore été une expérience riche mais différente.
    Mes grandes sont en âge d’avoir des enfants à leur tour. Jamais je ne me permettrais de leur conseiller d’allaiter. Mais je les soutiendrai quel que soit leur choix. C’est une affaire personnelle, intime.
    Et puis les zèbres, vous les connaissez, il suffit de leur dire de faire quelque chose, pour qu’ils s’empressent de faire le contraire !
    ;)

    • Naturelle dit :

      Très intéressante votre idée de lien entre l’hyperesthésie et le refus de la tétine de votre bébé. Merci pour votre anecdote car elle ouvre plusieurs portes de réflexion.
      Pour continuer sur votre expérience, j’ai allaité 2 ans chacun de mes enfants, de la même manière ou à peu près. J’ai dormi avec eux et les ai portés. Pourtant chacun est extrêmement différent de l’autre dans son caractère. Mon aînée était et est toujours très calme et pleurait très peu. Ma deuxième était et est toujours très « volcanique » et pleurait beaucoup et mon dernier était et est toujours à tendance coléreux et pleurait plus que mon aînée mais moins que ma deuxième. Ils ont en commun : des bébés très éveillés et curieux, ils dormaient peu, étaient très demandeurs de ma présence et de mon attention, très sensibles et réactifs, n’étaient pas souvent malades (bébé jamais, enfants un peu plus avec l’école).

      Quelle est donc la part de l’allaitement, celle de nos comportements (papa et maman) et celle des gènes ? Comme j’aimerais le savoir !!!! Un jour peut-être aurons-nous la réponse mais ce jour apportera-t-il un bienfait ou une menace ?

      • Bridgette dit :

        Ah si nos bébés nous étaient livrés avec un mode d’emploi personnalisé, que de prises de tête en moins !… Je partage vos questions Naturelle, et bien d’autres encore… mais de toute évidence, nous devrons nous passer de réponses parfaites, et faire juste de notre mieux ! Je constate moi aussi chez mes enfants une grande diversité de caractères et de compétences qui mobilise constamment mes capacités d’écoute et d’adaptation. Une fratrie de zèbres, c’est épuisant ! D’autant plus que je ne savais pas que mes enfants étaient surdoués dans leur petite enfance, qui s’est plutôt bien passée, c’est à l’adolescence que les choses se sont gâtées. Nous avons vécu 10 années horribles entre souffrance et culpabilité, avant de découvrir la source de nos maux. Depuis que nous savons, nous relisons notre histoire à la lumière de la douance et c’est plutôt apaisant. Et une chose m’encourage vraiment, c’est le lien de solidarité très fort qui s’est noué entre mes enfants depuis qu’ils se savent « pareils ».
        A propos du lien entre hyperesthésie et refus du biberon, ce n’est qu’une hypothèse bien sûr, mais c’est l’explication qui me semble la plus cohérente avec la personnalité de ma cadette. A chaque fois qu’elle a eu cette réaction (j’ai renouvelé le test à plusieurs reprises au cours de ses 6 premiers mois avec toujours la même réponse de sa part), nous l’avons interprété comme étant le signe d’un caractère fort, pour ne pas dire obstiné : « elle sait ce qu’elle veut cette petite !» disait-on d’elle. Mais en fait c’était un bébé plutôt cool, et en grandissant elle ne s’est révélée ni impulsive, ni têtue. Elle possède un sens critique développé c’est vrai mais elle n’est pas fermée aux idées d’autrui. Et par ailleurs elle présente des capacités sensorielles affutées sur le plan tactile, olfactif et gustatif (elle peut par exemple identifier à coup sûr le moindre ingrédient d’un plat). Voilà pourquoi je penche pour cette explication, bien que je n’ai rien lu qui aille dans ce sens dans la littérature sur l’hyperesthésie. Si quelqu’un a des éclaircissements à apporter là-dessus, je serais heureuse de les lire…

  17. CarolineW dit :

    Bonjour Naturelle,

    Une chose est certaine: en tant que mammifères – évolués certes mais animaux à mamelles tout de même- nous sommes conçus pour allaiter et bébé d’homme pour boire le lait de sa mère, bien meilleur et complet pour sa santé que le lait de vache ( proteine beaucoup trop grosse).
    Ce lait le protège et le nourrit mieux et le contact physique contribue à l’attachement de Maman et Bébé, essentiel pour la survie du petit mammifère qui ne peut encore se défendre
    Après, pour celles, humaines, qui ne peuvent ou ne veulent le faire il existe de nos jours des substituts.
    Je n’ai pas allaité, pour des raisons personnelles. Cependant j’ai été très proche de mon bébé affectivement comme physiquement. Bébé mon fils n’était jamais malade et aujourd’hui il semble bien se porter à tout point de vu .
    Tout cela pour dire qu’il va sans dire, que toute chose restant égale par ailleurs il est préférable d’allaiter (cela étant je connais des tas de collègue qui se sont forcées à allaiter parce que « c’est ce qu’il faut faire » mais le lien ne s’est jamais créée ) mais ce qui fait le bon développement d’un enfant est essentiellement contenu dans le regard d’amour qu’il reçoit de ses parents, le contexte dans lequel il évolue.
    Et je ne crois pas une seconde qu’il puisse y avoir un quelconque rapport avec l’intelligence.

    • Là où je pense que cela peut avoir rapport avec l’intelligence, c’est lorsque l’on observe les modifications neurologiques dès la naissance et que l’on voit que, selon les stimulations, telle liaison va s’atrophier au profit d’une autre, je ne peux imaginer que l’expérience de l’allaitement ne puisse modifier certaines liaisons neurologiques. C’est le cas ne notre vie entière, chaque évènement de notre vie nous modèle, nous apprend et modifie notre intelligence (notre compréhension et notre capacité d’adaptation à la vie). Si vous regardez des vidéos des débuts neurologiques des bébés, c’est absolument fascinant de voir toutes ces liaisons s’augmenter, s’atrophier au fil des expériences et des stimulations du bébé. Par ailleurs, il est certain, qu’avant le mode de nutrition c’est surtout l’amour porté par les parents à l’enfant et dans tous les gestes qui l’entoure qui vont modeler l’évolution de l’enfant et favoriser une meilleure évolution (quelque soit le point de départ au niveau de l’intelligence).
      A mon sens, toutes nos expériences sont susceptibles d’avoir un impact sur notre intelligence. Pourquoi pas celle-ci ?

      • Rainbow dit :

        Alors pourquoi et surtout, comment l’allaitement par le biberon rendrait-il moins intelligent? Le bébé est lové dans les bras de sa maman ou de son papa comme l’enfant au sein. Pour ma part, quand mon premier est né, il faisait si chaud (été de la canicule) que je lui ai donné le bibi peau contre peau les premiers mois. En devenant plus grand mais à quelques mois seulement, il était visiblement heureux et fier de réussir à aggriper tout seul son biberon et de tatonner pour coordonner sa préhension surtout quand on l’encourageait en disant bravo et en accompagnant tout ça te calins et de bisous. Il faut que les maman qui allaitent arrêtent de regarder les non-allaitantes comme des mères de « moindre qualité » et il faut surtout que le corps médical arrête avec cette culpabilisation excessive des mères qui choississent le biberon. Dans nos pays riches, c’est tant meux si nous avons le choix et les mamans ne sont ni meilleures ni plus mauvaises que les autres. Des tas de raisons strictement médicales peuvent en plus entrer en ligne de compte dans ce « choix » et c’est un soulagment immense pour une mère qui ne peut pas allaiter pour l’une de ces raisons, de savoir que son enfant pourra être nourri aussi bien que les autres. Du temps de nos grands parents, quand les laits maternisés n’existaient pas, les femmes qui n’avaient pas de lait voyaient leurs bébés mourrir de faim (c’est arrivé à ma grand-mère) ou devait trouver un mère nourricière qui avait assez de lait pour deux (c’est arrivé à mon grand-oncle qui avait un « frère de lait »). Tiens, dans ce cas précis, je me demande si l’allaitement au sein de la mère ou au sein d’une autre rend plus ou moins intelligent :roll:
        Mais dans les pays pauvres, combien de femmes voient leurs bébés mourrir de faim par manque de lait, par manque de soins? Combien de femmes doivent confier leur enfant au sein d’une autre car trop malades ou malnutries? Bien sur que la Nature fait bien les choses, mais dans nos pays riches ou la médecine et les sciences peuvent encore améliorer les choses, car la Nature, se sont aussi : les infections, les maladies, la malnutrition, la faim, la soif, le désespoir et la mort. En effet, rien de plus naturel que la maladie ou la mort d’un nouveau né, et ce depuis que le monde est monde, mais pourtant on ne s’y résigne pas et c’est tant mieux ! C’est en cela que je parle d’indécence: il est indécent car facile d’avoir certaines « certitudes » sur toutes ces questions quand tant de mères et d’enfants « subissent » la Nature à défaut de pour voir la « choisir ».

        • Si vous lisez bien mon propos, je ne dis absolument pas que nourrir son enfant au biberon ne développe pas l’intelligence. Je ne peux pas en parler à vrai dire, puisque je n’ai quasiment pas essayé avec mes quatre enfants. La seule chose que je dis, c’est qu’en tant qu’expérience particulière et unique dans notre existence, j’imagine tout à fait possible une incidence quand l’allaitement se passe bien pour la mère comme pour l’enfant. Je n’exclus absolument pas la possibilité qu’un « bon » biberon puisse apporter une expérience similaire. Je ne porte absolument aucun jugement par rapport au biberon me semble t-il. Que l’on puisse trouver des exemples contraires, voire même dramatiques pour l’un comme pour l’autre est évident. Cela n’empêche pas d’observer les choses et d’oser faire des liens parfois. Par ailleurs, et c’est ce que j’évoquais dans mon premier commentaire, le bien-être de l’enfant est primordial pour son éveil, bien-être qui, je le répète passe avant tout par l’amour que lui porte ses parents. Biberon ou pas.

  18. Naturelle dit :

    Bonjour Rainbow,

    Vous y allez fort quand vous dites : » Il faut que les maman qui allaitent arrêtent de regarder les non-allaitantes comme des mères de « moindre qualité » « . Il se peut que vous ayez eu quelques expériences désagréables à ce sujet mais Il est très injuste d’affirmer votre ressenti comme une vérité.

    J’étais une maman allaitante et nombreuses sont mes amies qui ne l’étaient pas, ma mère ne m’a quasiment pas allaitée, je n’ai jamais pensé que mes amies et ma propre mère sont des mamans de moindre qualité !!! Pourquoi penser en ces termes ? La qualité d’une mère ne se mesure pas à la qualité du lait qu’elle donne, nous ne sommes pas des chèvres ! La qualité d’une mère est fonction de ce qu’elle met en œuvre dans la relation à son enfant (je partage l’avis de nombreuses personnes ici sur ce point). L’écoute, l’attention, l’adaptation en sont des exemples.

    Ma première intervention sur ce thème visait à démontrer combien il est rapide pour un parent de culpabiliser. Pour ma part, je me demande sans cesse si je fais bien… Des sujets aussi sensibles que l’allaitement lié à l’intelligence réveille cette crainte et votre vive réaction révèle un agacement, pour ne pas dire une colère. Vous en connaissez ou non la raison, peut-être que celle-ci est cachée derrière d’autres justifications, peu importe, je vous affirme que les mères allaitantes (dans leur grande majorité, je n’ai pas de statistiques à ce sujet) ne pensent pas qu’elles sont des mères de meilleure qualité. Elles font ce choix, comme vous, en fonction de leur histoire, de leur envie et de leur famille… Et comme c’est un choix, il ne regarde que les personnes concernées.

    Pour clore mon intervention, j’ai globalement eu des remarques très négatives sur mon choix d’allaitement prolongés et des regards critiques ou d’incompréhension (également de la part du corps médical). On ne peut échapper au regard de l’autre et aux jugements donc ce qui compte est de se sentir en accord avec soi et avoir confiance en soi. Se demander si on agit conformément à soi et se remettre en question permet d’avancer dans cette voie mais pas la culpabilité.

  19. charolais dit :

    Alors je suis plutot contre ce genre d’article discriminant envers les maman qui n’ont pu par choix ou autre donner le sein à leurs enfants – rappelons qu’allaiter veut dire nourrir son enfant avec du lait, donc le bib compte aussi, par extension un enfant non nourri ne peut pas devenir plus intelligent que l’autre car il mourra… ;) – bon ok mon humour est bien noir ce matin… Par contre sur 3 enfants, etrangement ce sont mes deux fils qui ont le plus de facilité surtt le 3eme et c’est celui là que j’ai allaité le plus lgtps (16 mois, c’est lui qui a dit stop).. Ma fille je n’ai malheureusement pas réussi a allaiter elle perdait trop de poidds, et je n’avais pas de lait au bout d’un moment je me suis résigné a donner le lait artificiel qui l’a entre nous bien rendus malade… deuz lui je l’ai allaiter au biberon avec mon lait ca compte ou pas pr l’article:) Par contre c’est sur que j’ai un lien plus fusionnel avec mon dernier allaité au sein et echaporter est ce que cela y fait qqch…septique qd meme, il ne me reste qu’à fait un 4eme l’allaiter au moins 20 mois pr vérifier si il sera lire à 3ans contre 4ans et demi pr troiz ;) ;) ;) MDR



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