Enfants surdoués : la croix et la bannière (Radins.com, avril 2015)
Le site Radins.com a mis en ligne hier un petit billet sur les EIP : "Enfants surdoués : la croix et la bannière"
2,5 à 3 % des enfants sont surdoués en France, le plus souvent, sans que leurs parents ne le sachent, faute d'avoir été dépistés. Le souci, c'est que ces enfants ne sont pas encore bien pris en charge dans la France de 2015...
Le cerveau des enfants surdoués est comme une éponge
Un enfant est dit surdoué (ou, en langage politiquement correct, "précoce") lorsque son quotient intellectuel atteint ou dépasse 130. Mais un QI élevé seul ne suffit pas à le classer dans la catégorie des surdoués, d'autres paramètres, évalués par un psychologue spécialiste des enfants, permettent de poser le diagnostic.
Mais qu'il soit dépisté surdoué (ou précoce), ou non, rien n'est réglé. L'Education Nationale, version 2015, est toujours très mal armée pour prendre en charge ces enfants dont les attentes, sur le plan de l'éducation, sont particulières. Pour faire simple, leur cerveau, qui "tourne plus vite" que la moyenne des enfants, est également une véritable éponge. Mais une éponge qui souffre si on ne l'alimente pas..
POUR LIRE la SUITE de l'ARTICLE c'est ici !
& si je ne partage pas l'avis de l'auteur de ce billet ("LA spécialiste, Jeanne Siaud Facchin" Il y a DES spécialistes du sujet, plus ou moins connus du grand public actuel d'ailleurs. Mais si, personnellement, je ne devais en retenir qu'un ce ne serait pas elle ), la psychologue Jeanne Siaud-Facchin est l'auteure de ces 3 livres sur la surefficience intellectuelle & la méditation de pleine conscience :
- "Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué"
- "L'Enfant surdoué. L'aider à grandir, l'aider à réussir"
- "Tout est là, juste là. Méditation de pleine conscience pour les enfants et les ados aussi"
5 commentaires à “Enfants surdoués : la croix et la bannière (Radins.com, avril 2015)”
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L’Education Nationale, version 2015, est toujours très mal armée pour prendre en charge ces enfants dont les attentes, sur le plan de l’éducation, sont particulières.
C’est clair! Je sais que l’Education Nationale teste des choses. Dans le département où je vis, il y a un groupe de recherche au rectorat… Dans combien de temps seront-ils au point?
titectec.over-blog.com
Cet article est pour moi l’occasion de demander des idées, des conseils… aux parents qui ont traversé ou traversent certains écueils que rencontrent les enfants à haut potentiel. Les enseignants sont souvent démunis face aux besoins spécifiques de nos enfants. Chaque enfant à ses particularités et dans une classe composée de niveaux et besoins variés c’est très compliqué.
Je m’interroge sur la manière d’aborder le sujet des besoins et de l’ennui de mon petit dernier avec son enseignante de l’année prochaine. Il s’ennuie en classe mais ne décroche pas grâce à nos encouragements. Comme beaucoup d’enfant à haut potentiel il est très à l’aise dans des procédures très éloignées de celles enseignées à son âge mais à côté de cela, il peut ne pas bien réussir des exercices simples. J’ai déjà rencontré ce problème avec mes aînées mais cette fois, c’est un peu différent. D’une part, c’est un garçon, il a eu un épisode de décrochage du fait de l’ennui, il refuse de sauter une classe, il est de fin d’année et il écrit très mal et lentement. Je n’ai que l’issue de savoir présenter la problématique à son enseignante de l’année prochaine (celle de cette année est très à l’écoute). Comment avez-vous réussi à présenter la spécificité de votre enfant ? Quelles solutions concrètes ont été mises en place ? Comment avez-vous réussi à ce que votre enfant travaille vite et bien malgré l’ennui ? Merci d’avance
Sans parler de l’approfondissement de la compréhension du fonctionnement neurologique des enfants à haut potentiel, ce genre d’étude est très favorable pour faire bouger l’opinion : on peut espérer que les personnes s’obstinant à penser que les tests ne veulent rien dire seront plus réceptives à des preuves concrètes, directes, d’un fonctionnement cérébral différent.
Après, bien entendu, il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre…
Zut je me suis trompée de page !
Bonjour
Je viens juste de lire votre article avant de voir qu’il date de 2015.Le problème de l’Education Nationale est qu’il y a une différence entre ce qui est annoncé ou proposé et la réalité du terrain avec les instituteurs locaux.
J’entends parler de décloisonnement, d’adaptation de travail etc mais tout ceci est lié à la volonté de l’enseignant, donc soit vous avez de la chance et tombez sur une bonne équipe, soit sur ceux qui font leur job mais point barre.
J’ai changé mon fils d’école en janvier à cause de cela. L’institutrice pouvait adapter le travail vers le bas mais certainement pas vers le haut (et pourtant ils ne faisaient déjà rien à la base…) et m’a dit qu’il n’avait qu’à s’ennuyer (en CE2), qu’elle avait lu sur la précocité et que cela n’aidait pas forcément de sauter des classes à tout va (alors que je ne venais pas demander un saut de classe mais plutôt un décloisonnement si possible afin qu’il s’intéresse à ce qu’il faisait et qu’il ait envie d’aller en classe).
J’ai de la chance d’être à coté d’une petite école privée avec une institutrice confrontée à titre personnel à ce sujet car du coup le discours et la demande ne sont pas les mêmes.
Quand à cette phrase
« La découverte d’un enfant surdoué, dans la famille, permet également à ce parent de prendre conscience de sa propre situation,de sa relation aux autres,de sa carrière professionnelle, de ses échecs comme de ses succès… et d’améliorer la qualité de vie de tout le monde.
Et pour cela, le truc imparable est : lire des livres consacrés aux enfants (et aux adultes) surdoués, et ne pas hésiter à consulter, au moins une fois, un spécialiste, pour être fixé, rassuré, et conseillé ! »
Si seulement c’était vrai et aussi facile …
Merci.
Caroline.