Au secours, je suis trop intelligent ! (France Inter, juillet 2015)

Au secours, je suis trop intelligent ! (France Inter, juillet 2015)Une semaine jour pour jour après cette émission sur les enfants intellectuellement précoces, France Inter consacre à nouveau une émission au surdouement, mais cette fois-ci, chez les adultes :up:

 

Ce nouveau numéro de Ça va pas la tête a pour titre "Au secours, je suis trop intelligent !", & était à écouter en direct ce matin, de 09h10 à 10h00 !

 

Et si vous n'êtiez pas disponible à cette heure-là, aucune inquiétude : l'émission est désormais intégrée au billet en podcast un peu plus bas ;)

 

Le présentateur, Ali Rebeihi, recevra 4 invités :

 

- le Dr Gabriel Wahl (pédopsychiatre), auteur de :
♦ "« Que sais-je ? » Les enfants intellectuellement précoces", coup de cœur 2015 du blog :hearts:
♦ "« Que sais-je » Les enfants hyperactifs"

 

     
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- la psychologue Jeanne Siaud-Facchin, auteure des très connus :
♦ "Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué"
♦ "L'Enfant surdoué. L'aider à grandir, l'aider à réussir"
♦ "Tout est là, juste là. Méditation de pleine conscience pour les enfants et les ados aussi"

 

     
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Cliquez sur la couverture du livre

 

 

- la psychologue Béatrice Millêtre, docteure en psychologie & auteure de :
♦ "Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués"
♦ "Petit guide à l'usage des parents qui trouvent, à juste titre, que leur enfant est doué"
♦ "L'enfant précoce au quotidien : tous mes conseils pour lui simplifier la vie à l'école et à la maison"
♦ "Cerveau droit, cerveau gauche: développez vos facultés cognitives"

 

     
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- le journaliste Pierre Langlais, spécialiste des séries télévisées

 

 

Voilà, vous savez tout amis lecteurs :roll:

 

Ne reste plus qu'à écouter, à partir de 09h10... & à poser des questions aux intervenants si le cœur vous en dit :-D

 

Il est tout chaud : le podcast de l'émission :

 

 

 

 

POUR VISITER la PAGE de l'ÉMISSION :arrow: c'est ici !

 

 

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16 commentaires à “Au secours, je suis trop intelligent ! (France Inter, juillet 2015)”

  1. Selma dit :

    Fidèle lectrice mais piètre commentatrice, je viens d’écouter l’émission en podcast (merci d’avoir publié l’info!).
    Les propos restent généralistes pour qui s’y connait (un peu) mais instructifs pour ceux qui ne s’y connaissent que peu. ;-)
    Sinon, je suis toujours frappée par le peu d’informations communiquées sur les doués dysynchroniques (?) alors même que, par exemple, leurs faibles résultats aux parties « performances » des test de QI peuvent être le fruit d’un manque de confiance et/ou hypersensibilité.
    Qu’en pensez-vous?
    Merci beaucoup,
    Selma

    • A. Zebrounet dit :

      Oui, je suis d’accord, c’est assez peu constructif tout ça (mais je crois que, de façon générale, les émissions programmées durant l’été st rarement géniales :oops: )

    • lesas dit :

      Je suis d’accord avec vous concernant les dysynchronies. Est-ce que l’on peut penser que le malentendu entre Jeanne Siaud Facchin et Gabriel Wahl vient de là : Est-ce que les « surdoués » homogènes sont ceux qui vont bien et les « surdoués » hétérogènes sont ceux qui ont plus de mal à être heureux ? Ou mon analyse est elle trop simpliste ?
      Je suis à la recherche d’informations sur ces dysynchronies. Je suis maman d’un garçon de 6 ans qui a 50 points d’écarts entre l’ICV et L’IRP et qui est particulièrement angoissé. J’aimerais trouver des pistes pour l’aider.

      • Une question intéressante serait de savoir si les surdoués malheureux sont statistiquement plus nombreux que les non surdoués ne le sont !
        C’est difficile d’être heureux pour tout le monde je crois, et je pense aussi que cela dépend toujours des mêmes facteurs : confort de vie, entourage, travail, épanouissement personnel, sécurité…

        Pour répondre plus précisément à Lesas je suis en effet d’avis que les distorsions « à l’intérieur du Qi » sont susceptibles de faire souffrir ou plutôt, de ma propre expérience, de faire perdre confiance en soi, tant on est tiraillé entre de grandes capacités d’un côté et une sensation de frein de l’autre. L’intelligence se rebelle de se sentir si incapable !
        Pour votre enfant vous devriez (si ce n’est pas déjà fait) faire des bilans supplémentaires pour cibler l’origine du problème : orthophoniste, psychomotricien et peut-être même neuro-psychologue.
        Une fois identifiés et reconnus ces troubles ne disparaissent certes pas, mais on peut rassurer l’enfant et l’aider à compenser : parce que c’est possible ! L’intelligence est là, elle est peut-être écrasée par un dys quelque chose, mais elle ne demande qu’à s’épanouir :smile:

        Bon courage :)

        • lesas dit :

          Merci pour ce message encourageant !
          Mon fils est suivi depuis quelques mois par une psychomotricienne. L’acquisition des gestes de la vie quotidienne est très difficile pour lui. Je suspecte une dyspraxie, mais ni la psychomotricienne ni la neuropsychologue qui lui a fait faire le test de QI n’ont pu me confirmer ce diagnostic .( La neuropsychologue parle de difficultés graphomotrices et d’anxiété majeure.) Pourtant, il exprime son malaise en me disant:  » Je n’aime pas mon corps car il ne fait pas ce que je veux qu’il fasse! »
          Aviez-vous les mêmes difficultés ? Comment avez-vous compensé ?

          • Ma fille aînée (qui vient de passer le Bac S) oui !
            Et je n’ai appris l’existence de tout ça que très récemment, il y a un peu plus d’un an…
            Elle a toujours été très gauche (gauchère aussi ^-^), maladroite, à se cogner, tomber. Aucun sens de l’équilibre, l’apprentissage du vélo a été dantesque, elle a mis des années à se tenir droite, en sport elle a toujours galéré – et pourtant elle est sportive dans l’âme ! Son prof de danse m’a un jour dit avec un ton de stupeur (elle a fait de la danse étude, très motivée mais pas au niveau, forcément) qu’il n’avait jamais vu une élève ayant si peu la perception de son corps dans l’espace… Mais je ne savais pas que c’était un trouble neurologique reconnu moi, je pensais que ça faisait partie d’elle, tout simplement.
            L’écriture a toujours été abominable, ses maîtresses de CE2 m’ont conseillé d’aller voir une psychomotricienne, ce qui l’a bien aidé. Mais là encore, le terme n’a jamais été employé. Je crois que la douance masque si bien le problème (son haut potentiel s’exprime surtout en verbal, sa dyspraxie et ses troubles de l’attention associés la pénalisent dans les autres parties du test) que personne n’a jamais pensé qu’elle puisse avoir un problème. Elle est très vive, très pertinente, avec une excellente mémoire, lit sans cesse, en anglais depuis la 4°, bref elle ne fait pas pitié !
            Mais apprendre la réalité sur tout ça, petit à petit (on a obtenu à l’arrachée en dernière minute un quart supplémentaire pour les épreuves écrites du Bac, ce qui l’a bien soulagée dans certaines matières) l’a vraiment beaucoup apaisée.
            Ceci dit elle n’est pas malheureuse ! Elle est désordre (mais c’est ses parents qui en souffrent ^-^) et peine toujours en sport, mais a tjs d’excellentes appréciations parce qu’elle ne lâche pas le morceau, et aime les activités manuelles, elle se débrouille bien en couture par exemple. Et elle fait plein de choses impliquant des geste précis, même si elle reste peu coordonnée.
            Bref, c’est embêtant mais n’empêche pas de vivre heureux du tout.
            L’anxiété de votre enfant est certainement double, lié à son corps et à son fonctionnement cérébral. A-t-il des hobbies, des activités qui lui plaisent et où il excelle ? Certains sports pourraient lui convenir, comme le judo, la natation. Même s’il n’est pas le meilleur !
            La dysgraphie qui accompagne la dyspraxie (ce qui a permis à ma fille d’obtenir son 1/4 temps, car si son écriture est propre elle lui demande plus de temps qu’aux autres pour l’être) ne s’exprime pas forcément avec son parallèle en dessin : votre enfant pourrait aimer dessiner, ou peintre, sans forcément rechercher la précision du trait, mais l’harmonie des couleurs.
            Enfin il faut qu’il ait des amis à son diapason, compréhensifs et loyaux. Et ce n’est pas toujours facile à trouver.

            Pour conclure je vais vous confier notre botte familiale secrète : l’humour.
            On ne minimalise pas la difficultés, mais on tourne pas mal nos travers en dérision, et ça détend bien :smile:

            • lesas dit :

              Oui, je crois beaucoup à l’humour, cela permet de dédramatiser, cela aide à prendre du recul. Votre fille semble avoir un caractère de battante, c’est une grande qualité.
              Mon fils refuse pour l’instant de faire tout ce qui nécessite d’utiliser ses mains mais je ne désespère pas, je sais qu’il est en pleine évolution. Il n’a pas encore de hobbies mais à sa demande il va commencer le judo en septembre…
              Je me rend compte que ces derniers temps j’ai plus focalisé mon attention sur ses difficultés que sur ses compétences. Je vais tenter de mettre de côté mon angoisse de maman pour redresser la barre.
              Merci pour vos conseils.

              • Bravo, c’est la bonne attitude ! LOL
                Il faut dire qu’à son âge on doit exécuter de nombreuses tâches fines et difficiles (les lacets – j’avoue avoir très longtemps privilégier les scratchs pour mes enfants – l’écriture, etc), je comprends qu’il puisse se sentir décourager, surtout si d’autres choses, plus cérébrales, lui semblent si faciles.

                Bon été à tous les deux :)

  2. Merci pour cette petite chouquette que j’ai raté en direct mais que je vais me faire un plaisir d’écouter aussi sec :) (en fait ce sera dès que je pourrais, mais j’ai gardé la rime 8) )

  3. CDenat dit :

    Bonjour
    Merci pour cette info et bravo pour votre réactivité !
    Je trouve aussi l’émission peu constructive mais le plus notable c’est qu’on insiste enfin sur l’existence d’une grande majorité de surdoués heureux !
    Il semble cependant qu’on reste dans un milieu socioculturel moyen c’est à dire constitué d’abord par des personnes, des familles, qui ont les moyens d’abord culturels puis financiers de consulter des psychologues pour obtenir un bilan complet aussi bien pour l’enfant que le cas échéant pour l’adulte.
    Que ce passe-t-il pour les milieux défavorisés ? En d’autres termes ; dans les banlieues difficiles que deviennent les surdoués non détectés cacheront-il plus tard leurs rayures derrière des barreaux de prisons ?

    • Malheureusement, j’ai l’impression que certaines choses ont été dites assez rapidement dans l’émission (d’où le clash entre Siaud-Facchin et. Gabriel Wahl).
      En effet, on parle d’une majorité qui serait heureuse ou une majorité qui ferait des grandes études. Je reste très perplexe sur ces informations dans le sens où je n’ai pas du tout saisi sur quelle base statistique/étude/etc. ces assertions étaient fondées (ce qui en fait plus des conjectures qu’autre chose).
      En effet, comme savoir si Monsieur Wahl n’a pas installé son cabinet dans un quartier assez privilégié. Auquel cas on peut imaginer que les personnes aux alentours auraient (et j’emploie bien le conditionnel) pu évoluer dans des conditions plus « appropriées ». Auquel cas de facto, il recevrait des surdoués potentiellement plus heureux.
      La question est donc difficile. A moins de « recenser » une grande majorité des membres de la « population surdouée », d’en profiter pour poser des questions ou passer des IRM, ça reste compliqué pour plusieurs raisons qui viennent potentiellement modifier l’échantillon que l’on peut avoir. En voici 5 au pif :
      – comme vous le dites, le cadre dans lequel un surdoué évolue influencera grandement la suite, empêchant peut-être l’acceptation potentiel de la douance par la personne en question : s’il/elle a totalement perdu confiance en lui/elle, voire s’il n’en a jamais entendu parlé (si pas d’enfant par exemple), on peut imaginer qu’il reste sans se déclarer.
      – si un premier diagnostic a été posé, que celui-ci n’était pas le bon et qu’en plus il n’a pas été révisé, on perd une nouvelle fois quelqu’un. Il y avait un exemple de Siaud-Facchin d’un papier qui traîne sur internet qui parlait d’une jeune fille a qui on avait diagnostiqué des problèmes psychologiques (elle se tapait la tête contre les murs). Mais elle ne se tapait la tête contre les murs que parce que son cerveau ne s’arrêtait jamais. Ce que personne ne comprenait et ne pouvait lui expliquer. Donc elle avait fini dans un asile à être shootée; Super ! A l’âge de 15 ou 17 ans, je ne sais plus.
      – financièrement, c’est quand même SUPER cher. Mais du genre à dissuader de se lancer dans l’aventure. Alors lorsqu’on doute de soit, il ne serait pas étonnant de ne pas y aller (si vous avez déjà dû mal à arrondir les fins de mois, ça va être compliqué).
      – prison et là c’est simple : game over.
      – le suicide. Qui, allez savoir, a peut-être réduit la population des « hétérogènes » si on part du postulat que ce sont les plus « tourmentés » (non vérifié/connu), étant donné que la douance est probablement un facteur génétique (seule caractéristique connue capable d’expliquer les spécificités du cerveau à cette échelle).

      Donc bon, tout ça pour dire qu’on n’a pas mal avancer sur le sujet mais qu’en fait : il reste encore des milliards de choses à découvrir (et accessoirement à faire).
      Mais comme on n’a très peu d’idées sur la population d’origine et leurs caractéristiques, on ne peut faire que des hypothèses (plus ou moins fortes) sur les questions du types : grandes études, bonheur, homogène/hétérogène, etc. Vous aurez beau réunir 3 000 surdoués (l’équivalent de Mensa France si j’ai bien compris) : comment savoir s’il n’y a pas une sur-représentation des surdoués heureux/homogène/grandes études. Ou inversement.

      Il ne serait vraiment pas absurde de créer une structure publique pour analyser plus globalement cette spécificité/ces spécificités.

  4. thirty dit :

    Merci. Effectivement je n’apprends pas grand chose mais c’est informatif pour les personnes qui ne connaissent pas le sujet. Cdenat je fais partie de ceux qui ont évolué dans un milieu très défavorisé. C’est agréable de voir que vous parlez de ce sujet car je me sens doublement un cas unique. Rien n’a été fait dans mon enfance pour mon épanouissement intellectuel. Au quotidien il s’agissait plutôt pour moi de savoir comment satisfaire mes besoins élémentaires ( manger,dormir.. ). J’ai eu la sacré chance de m’accrocher à l’école ( non sans épisodes chaotiques) et une grande capacité d’adaptation et de résilience.Je sais où j’en serais sans ces capacités et ça me fait froid dans le dos. Mais m’en rendrais-je compte? Quoi qu’il en soit pour moi l’école publique gratuite et laïque ( primaire surtout) a été un sacré tuteur de résilience. Et pour remercier la vie, devinez quel est mon métier : enseignante ; )

  5. Ania dit :

    HALLELUJAH ! Merci, merci Jeanne-Siaud Facchin de rappeler qu’on a aucune idée de la proportion d’adultes surdoués heureux ou non ! Merci ! Merci de rappeler que l’étude de Terman est vieille et biaisée au niveau de l’échantillon observé ! Moi je vais partie de ceux vivants dans les milieux défavorisés et les difficultés sont infiniment plus nombreuses quand tes parents ignorent jusqu’à l’existence de ta différence ou tes difficultés au profit de l’adaptation sociale quand tu es immigrée !

    Merci Alexandra pour le podcast ! ;-)

    • Laurence dit :

      Sans compter ceux,qui n’ont aucun accès financiers pour dépister leur HP et qui le vive mal car méconnu par eux meme et bien bien tard,familles défavorisées vivant sous le seuil de pauvreté,internet ne repond pas a toutes nos incertitudes,encore moins à l’accès de remediation si comorbidité,moi jrigole quand je vois ou lis comment sont calculés les statistiques.vivant seule avec une mere qui parle à peine le français et qui dans les annees 80 etait bien désemparée avec ses deux enfants sous le bras face aux difficultés scolaires,il etait plus simple de mettre CA sur le compte de la langue mal parlé ,mal comprise avec un niveau social tres pauvres,donc inculte(oui oui,je l’ai entendu de mes propres oreilles).alors tant mieux pour les HPs qui sont HEUREUX!mais j’en ai ras le bol de lire qu’il faut relativiser car il y a pire,comparons ce qui est comparable.bref,un petit coup gueule gentillet,car j’adore votre site qui est très riches d’infos.et comme dit Jeanne SIAUD FACCHIN,c’est pas du tourment mais de l’incompréhension face à cette HYPERSENSIBILITÉ que l’on ne peut gerer que si l’on a le savoir et les clés.

  6. Ania dit :

    Juste pour savoir, y auraient-ils des HPs venant de milieux défavorisés (peu importe l’âge) intéressés à l’idée de participer à un docummentaire sur le sujet, pour donner une vue plus juste de ce que représentent les difficultés de ceux se trouvant dans ce type de population ? C’est moi-même mon cas et je dois dire que je pense à ce projet depuis un certain temps. C’est pour voir si je parviendrais à obtenir un échantillon de témoignage différents suffisants. Ça ne se ferait pas tout de suite mais je trouverai ça intéressant de voir si c’est possible : arsamandiartem.prod@gmail.com



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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