Êtes-vous plutôt adepte des vacances passées à buller ou à réviser ?
Ahhhh, les vacances d'été.
Quoi de plus attendu par les enfants ?
Qu'ils soient très bons élèves ou moins scolaires, filles ou garçons, enfants ou ados... s'il y a bien une chose qui plait à tous, sans exception ce sont les fameuses grandes vacances & la perspective de zéro cours, zéro école, zéro devoir
Pour certains elles marquent la fin d'une looooongue année qui a pu être difficile, ennuyeuse, ou encore compliquée. Pour d'autres cette année fut plus heureuse & agréable. Mais dans tous les cas de figure, une page se tourne avec les vacances d'été, & un nouvel avenir s'offrira à ces élèves à partir de septembre.
Il est donc temps de profiter de ces 2 mois de vacances !
Et là, 2 écoles s'affrontent : buller ou réviser
si vous ne voyez pas les visuels des livres, c'est pour la simple raison que votre navigateur internet dispose d'un blocage des pubs (type AdBlock). Mais cela bloque par la même occasion l’affichage des références des livres sous forme de code HTML...
Il suffit de désactiver ce blocage pour ouvrir la page normalement
Si la question se pose bien entendu pour tous les enfants, elle prend (comme souvent !) une tournure un peu plus complexe quand il est question d'un enfant surdoué
Car là encore, l'idée qui voudrait qu'un enfant à haut potentiel intellectuel soit (ou doive être) le meilleur de la classe, brillant, performant est tenace (vous trouverez par ici un florilège de clichés sur les EIP)
Et elle en fait des ravages cette satanée idée reçue, depuis longtemps &, je le crains, pendant encore quelques années.
Quand j'écris cela, je tiens cependant à préciser une chose : les EIP très scolaires & excellents existent, ne sont pas rares du tout. Ils n'ont pas à être cachés ou niés
Simplement, il faut toujours garder en tête qu'il n'y a pas UN profil type d'enfant surdoué, mais DES profils, & qu'un même enfant peut d'ailleurs correspondre, à différents moments de sa vie à tel ou tel type d'EIP. J'en parlais dans ce billet...
Alors que faire quand un enfant HPI a eu des résultats jugés insuffisants (par ses enseignants, &/ou par ses parents) ?
Faut-il le faire travailler durant l'été ? Faut-il à l'inverse le laisser se reposer, prendre de la distance avec tout ce qui est scolaire & qu'il a peut-être rejeté en bloc ?
C'est une question délicate & qui n'a bien sûr aucune solution toute faite. Tout dépend de la situation, de l'enfant, de l'histoire scolaire derrière lui
Un EIP qui décroche peut le faire pour diverses raisons. Ne jamais perdre de vue qu'un même effet peut avoir plusieurs causes, & qu'il est important de les rechercher activement & de les comprendre afin d'adopter la meilleure attitude. L'objectif restant d'aider l'enfant, pas d'enfoncer le clou & de le dégoûter plus encore des apprentissages scolaires.
A titre personnel, j'ai toujours été d'avis que les grandes vacances sont faites pour se relaxer, pour faire un véritable break, & non pour garder un lien étroit avec l'école.
Sûrement aussi parce qu'étant aspie, je vivais les vacances d'été comme un îlot de tranquillité & de solitude réparatrices, au milieu d'années scolaires très éprouvantes tant sur un plan émotionnel que social pour moi.
Comme après une journée passée au milieu de gens j'ai (encore aujourd'hui) un impérieux besoin de repos pendant 2 à 3 heures, de calme absolu, de silence ; lorsque je vais chercher dans ma mémoire d'enfant & d'adolescente, je me souviens de l'été comme d'une parenthèse totalement indispensable pour survivre à l'année suivante. M'enlever ce bloc de repos de 2 mois aurait été vécu comme un drame, car j'en avais un réel besoin
Je pense que mon propre vécu conditionne en grande partie la manière dont j'envisage les choses pour mon zébrillon.
Car, s'il est différent de moi (nous sommes 2 personnes différentes, malgré un profil relativement similaire), j'ai toujours en mémoire cette époque bénie & régénératrice que représentait à mes yeux la coupure estivale. Et je ne pourrais donc pas me dire qu'il doit y renoncer pour maintenir un rythme de travail durant ces quelques semaines de congé.
Pas en tous cas sans avoir de sérieuses raisons qui justifieraient, pour moi, de sacrifier cette interruption totale au profit de révisions.
Et c'est là où se situe la difficulté : déceler quand cela est vraiment nécessaire, & si ça l'est, quelles formes de révisions retenir ?
Ainsi, prenons un enfant intellectuellement précoce qui n'a jamais sauté de classe. Il s'ennuiera (forcément !) à force de répétions, années après années arrivé en fin de primaire. Ses résultats pourront alors être devenus très moyens car il ne voit plus rien de stimulant à l'horizon, dans ce qui est fait en classe, & se désintéresse profondément de choses qu'il a intégrées il y a belle lurette, sans même y réfléchir consciemment.
Est-il judicieux de le faire travailler durant l'été ? Je ne le pense pas, ou alors seulement dans l'hypothèse d'aborder avec lui des choses de niveau(x) supérieur(s) pour, justement, tenter de stimuler son appétit d'apprendre !!! (bien que ce ne soit pas à mon sens ainsi qu'il faille procéder )
Mais dans ce cas se posera dès la rentrée la question de l'ennui, & si un saut ou un glissement n'était pas déjà en cours de négociation l'année scolaire risque à coup sûr d'être encore plus pénible & longue.
Ce qui n'arrangera rien pour cet EIP, dans son ressenti quotidien ou dans la relation qu'il a avec l'école, bien au contraire.
Comme l'affirme très justement la psychologue Arielle Adda, il y a de nombreuses façons de rendre la vie plus belle à un EIP ! Les grandes vacances étant le moment idéal pour découvrir des musées, des expositions, des spectacles en famille
Arielle Adda est l'auteure de ces 2 incontournables ouvrages sur les personnes, adultes & enfants, surdouées :
- "L'enfant doué : l'intelligence réconciliée"
- "Le livre de l'enfant doué : le découvrir, le comprendre, l'accompagner sur la voie du plein épanouissement"
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Je pense pour ma part que cette stimulation intellectuelle doit impérativement se faire à grande dose pendant les années de maternelle & de primaire, qui sont interminables pour tout enfant à haut potentiel intellectuel (avec ou sans année(s) d'avance !). Elle est nécessaire pour permettre à l'enfant de supporter l'ennui, & le sentiment d'avancer au ralenti en classe
Mais il me semble aussi qu'il est bien inutile pour ces enfants HPI de réviser ou de travailler pendant l'été.
Les choses sont différentes à partir du collège, où les difficultés peuvent devenir bien réelles si l'EIP n'a pas acquis le sens de l'effort tellement prôné par Adda. Il ne sait alors pas organiser son travail & peut perdre pied assez rapidement, tout en ayant un très haut QI
Dans un cas comme celui-là, reprendre les points qui ont posé souci durant l'année semble inévitable, mais surtout, instaurer durant ces quelques semaines de vacances un dialogue & transmettre une méthode de travail qui permette à l'enfant d'être structuré & de pouvoir faire face à années à venir (2nde partie de collège, lycée).
Le souci étant qu'il est n'est pas si aisé dans la pratique d'inculquer cette notion d'effort intellectuel, de "goût" de l'effort, à un enfant qui, arrivé au stade du collège (& donc en plus, est en âge pré-ado ou ado...), n'y a jamais été confronté & a même l'impression qu'il parviendra toujours à s'en sortir sans travailler
Mais sans tomber dans le "tout l'été tu travailleras d'arrache-pied", de nombreux parents tiennent à ce que leurs enfants gardent une toute petite activité durant ces vacances.
Quand j'étais enfant, seuls existaient les cahiers de vacances type "Passeport". Ils existent toujours bien sûr ! Dans tous les niveaux, toutes les matières ou seulement une en particulier... mais ils ont revêtu un aspect bien plus ludique :
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Aujourd'hui il y a cependant de nombreuses autres maisons d'édition qui s'y sont mises elles aussi & qui proposent leurs propres cahiers. Certains dans la tradition des fameux "Passeport", d'autres exclusivement basés sur des jeux comme ceux proposés par "Harrap's":
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D'autres encore ont sorti des formes plus originales qui ont, selon moi, le mérite d'inclure des révisions dans une authentique activité de lecture & de découverte. Ce qui me paraît plus ingénieux qu'une double page d'exercices très scolaires en apparence (mais peu approfondis en réalité) comme on en trouve souvent dans les traditionnels cahiers de vacances
Ainsi la maison Hachette a pris le parti de publier depuis quelques années déjà les excellentes "Petites énigmes trop malignes", tout comme Nathan publie "L'énigme des vacances"
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à noter qu'il existe également, pour ceux qui veulent &/ou ont besoin de revoir certaines notions, une solution alternative totalement gratuite & libre d'accès : l'Académie en ligne
Il s'agit des cours du CNED, établissement public du ministère de l’Éducation Nationale, disponible pour toutes les classes, dans toutes les matières, du CP à la Terminale (avec exercices corrigés). Et le site est plutôt bien fait & très intéressant à mon sens !
Enfin, on a même vu fleurir depuis peu des cahiers pour adultes...
Cliquez sur la couverture
pour ouvrir les détails
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On se rend compte qu'il y en a aujourd'hui pour tous les goûts, absolument toutes les envies ; mais quel que soit votre style d'été, relax ou studieux, n'oubliez pas de lire !
Cela restera à mon avis le plus sûr moyen d'à la fois rêver, voyager, se cultiver, égayer son quotidien, exercer son imaginaire mais aussi intégrer des règles de grammaire, développer son vocabulaire & ses capacités d'expression
Comme l'assure Guillaume Gallienne sur France Inter, ça ne peut pas faire de mal !
- vous retrouverez par ici, par là ou encore sur cette page des idées lecture que j'ai pu donner au fil du temps...
- sans oublier ma sélection de bouquins spécifiquement sur le surdouement !
pour les enfants HPI, l'été peut être l'occasion de se réfugier dans la douceur & la poésie des livres. Avec par exemple :
- la trilogie "Le Prince des Nuages" du physicien Christophe Galfard
- "Le Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry, que l'on ne présente plus (mais qui sortira au cinéma le 29 juillet prochain, sous forme d'adaptation en film d'animation )
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Et voici 2 très chouettes romans (pour grands ados &/ou adultes) qui seront des lectures idéales pour l'été, & qui traitent tous les 2 (hasard total de calendrier ? ou bien le sujet deviendrait-il particulièrement tendance ???) d'un enfant surdoué avec syndrome d'Asperger :
- "La surface de réparation" d'Alain Gillot
- "Comment Thomas Leclerc 10 ans 3 mois & 4 jours est devenu Tom l’Éclair & a sauvé le monde..." de Paul Vacca
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En souhaitant en tous cas que votre été soit beau & reposant
35 commentaires à “Êtes-vous plutôt adepte des vacances passées à buller ou à réviser ?”
more »
Ici pas de révision systématique.
Mais elle est abonné à maxicours.. donc de temps en temps elle fait la séance du jour .. ça lui prend 10 minutes sur le pc dont 2 vidéos de « c’est pas sorcier » sur des expériences…
Par contre, elle lit plus que dans l’année sco…
et elle joue au pc /DS aussi :-))))
Ah ben si Guillaume Gallienne le dit alors! Sérieusement chez nous l’option sera buller avec Minecraft ET faire des sorties ponctuelles avec père et mère (en plus des innombrables visiteurs de l’été). C’est pas dit qu’on fera ça tous les étés mais en gros… Hier par exemple on a joué aux raquettes de plage. Ma Belle-mère lui a régulièrement offert des cahiers de vacance qui sont ouverts une fois et abandonnés donc on ne cherche pas trop à l’embêter.
l’année dernière, mes gars (jumeaux de 8 ans, non testés, en Cm1 l’année prochaine) m’ont réclamé un cahier de vacances… il était fini en 3 jours… on en a racheté, d’un autre éditeur, et rebelote
Cette année, ils n’en veulent pas, ce sera donc des vacances sans aucune révision. Du vrai bullage total ^^
des vacances en somme…
Bonnes vacances à tous !
Bonjour.
La découverte de votre blog dont je parcours avec avidité les posts tous aussi parfaits les uns que les autres est une véritable bouée dans une tempête déchaînée.
Après bien des tergiversations et des interrogations nous avons franchi le pas et fait tester récemment notre fils de tout juste huit ans qui vient donc d’achever son année de CE1. La passation du WISC IV a révélé un QI de 145, dans la foulée sa petite sœur de presque 6 ans et demi qui vient d’achever son CP avec une année d’avance ( ayant sauté la petite section de maternelle) a été testée aussi et est également THQI (150). Il a été décidé (après moultes négociations avec l’école…) de faire sauter le CE2 à notre fils qui entrera donc en CM1 à la rentrée. Pensez-vous qu’il soit judicieux de voir avec lui quelques notions de cette classe qui sera sautée ? Il n’est pas du tout partant pour ! Il a effectué son CE1 dans une classe à double niveau CE1-CE2 et va rester dans cette même classe, avec la même enseignante, classe qui devient un CE2-CM1 (ils sont scolarisé dans une petite école privée d’une toute petite ville ou plutôt gros village de province).
Notre fille, elle, est censée rester également avec la même enseignante, en CE1 dans une classe à double niveau CP-CE1. Dois-je insister pour la changer de classe et la mettre dans le double niveau CE1-CE2 ? Certes elle a déjà sauté une classe mais je crains que littéralement « refaire » un CP avec les petits camarades de l’autre côté de la rangée ne lui soit rigoureusement d’aucune utilité…
Merci aux personnes qui voudront bien me faire part de leur expérience en la matière et de leur avis. Je suis perdue dans ce monde des EIP, la nouvelle est rude, je suis partagée entre l’immense culpabilité d’avoir laissé les choses en suspens pendant quelques années et d’avoir fait perdre du temps à mes enfants (surtout mon fils qui est un véritable catalogue des divers « symptômes » de la précocité notamment à l’école et socialement, ma fille, elle, est comme souvent en ce qui concerne les filles, hyper adaptée partout), et l’anxiété d’avoir à lutter et vaincre les obstacles successifs qui ne vont pas manquer de jalonner la scolarité de mes enfants, ça a commencé dès l’annonce de la passation des tests qui a provoqué une véritable levée de bouclier de la part de l’instit et de la directrice (« pas question de lui faire sauter une classe même s’il est précoce, il est bien trop immature » etc… classique …) . Notre chance immense une nouvelle directrice vient d’arriver, et elle connaît bien la problématique des précoces.
Merci quoi qu’il en soit pour ce blog salvateur, j’ai commandé l’intégralité de la bibliographie que vous conseillez et dévore tout ! Je suis preneuse de tous les conseils de parents déjà avertis et rodés !
Cordialement.
Catherine.
Bjr
Je rebondis sur votre message.
« d’avoir fait perdre du temps à mes enfants » : du temps par rapport à quoi ? Ils ont quand même toute leur vie devant eux ! Allons bon, même avec un saut de classe, qu’est ce qui nous certifie que tout ira mieux ensuite. J’envie peut être toutes les certitudes à ce sujet mais reste dubitative sur ce qui est le mieux à faire.
Bonne journée
Bonjour Juliette.
Par « fait perdre du temps », je ne voulais pas parler de saut de classe éventuel (je n’ai aucune certitude non plus en la matière), mais du temps de compréhension de qui ils sont, eux, de comment ils fonctionnent, surtout en ce qui concerne mon fils qui a toujours suscité tellement d’interrogations pour ne pas dire d’agacement voire d’hostilité de la part de ses enseignantes. Avoir posé le terme de précocité plus tôt nous aurait permis de mieux l’entourer, de mieux le « protéger » en tentant de prendre les bonnes décisions pour lui… Voilà tout.
Alors ne regrettez rien, vous avez fait de votre mieux et ce qui compte c’est ce que vous avez compris maintenant pour après.
Bonne continuation
Catherine, surtout, ne regrettez rien. Vous semblez très attentive à vos enfants, c’est ce qui compte réellement. Le fait de connaître leur QI ne change pas les choses, vous finirez par prendre du recul vis à vis de cette étiquette.
A votre place, puisque vous nous demandez notre avis :
Pour votre aîné, j’achèterais le cahier de vacances ou autre cahier d’énigmes pour le CM1 et laisserais votre fils décider si ça l’amuse ou non. Franchement le CE2 c’est « redites » de CE1. Avec peut être les tables de multiplication mais qu’il verra (pour son plus grand plaisir) et reverra jusqu’en CM2. Il a le temps, je pense.
Et pour votre fille, elle sera avec ses copines? C’est bien cela qui compte à cet age là. Le CE1 avec des CP ou le CE1 avec des CE2, c’est pas très différent. Çà dépend surtout de l’instit’.
Notre deuz s’est ennuyé ferme en CP dans un CP / CE1 sans qu’aucune passerelle n’est été faite pour lui vers les CE1 :-/. Et puis faire le « forcing » à l’école, ça présage pas toujours d’une très bonne année ensuite, niveau relation avec l’équipe enseignante… Laissez faire au maximum. Agir que quand la situation est problématique. C’est notre devise. Surtout qu’on ne sait pas prédire l’avenir.
Bon courage et bon été
Bon courage pour vos décisions.
Franchement découvrir que ses enfants son HPI à l’âge des vôtres, c’est plutôt rapide surtout pour votre fille qui cache sans doute assez bien ses rayures
Ici, révision systématique, mais seulement en français et en maths:
4 pages de maths et 3 pages de français par jour, tous les jours, incompressibles.
Dès qu’il a fini, que j’ai vérifié que tout est juste et qu’il a corrigé ses erreurs, il est libre de batifoler toute la journée avec ses copains jusqu’à pas d’heures.
Bonjour, bien que ce ne sois pas dans mes habitues j’avais envie de laisser un petit message.
Un message optimiste.
Je suis moi-même THQI (pour reprendre cette expression) et il se trouve que je vais bien.
Bien souvent on parle des personnes à haut potentielle comme des personnes constamment malheureuses, certes, les rayures ce n’est pas toujours facile à porter.
Dans mon cas l’école et un vrai parcours dû combattent, je commencerai (normalement) m’as dernière année de lycée (en session littéraire) avec joie.
J’ai décidé de lever le voile (pour la première fois) envers les autres élevés étant donnée que j’allais passer deux années avec eux.
Bon, c’était surtout parce que les débuts avaient été difficiles (avec par exemple la fameuse remarque « mais t’a lu le dico ou quoi ? », par ailleurs j’ai une super réponse qui est « non, seulement l’encyclopédie », effet, garantie).
Après un trimestre (temps nécessaire d’adaptation dirons nous) mes camarades un peu réticents au début ont finalement trouvé intéressant à collaborer avec mon drôle de caractère, et j’en suis très heureuse.
Car cela me permet de lancer de petit projet (qui fonctionne, Happy !) et presque plus personne ne s’amuse à me dénigrer du fait de mes notes pas vraiment étincellements.
A côté de cela les profs restes des êtres humains…
Que dire de plus, bien dans mes tongs avec tout plein de rayures (je ne suis pas que THQI).
Bon pour clôturer, réponse à l’article, pour moi c’est mi-figue mi-raisin, j’apprends (seul moment de l’année ou je peux m’abandonner pleinement à ma passion qui est la connaissance en général) mais ce n’est jamais dans le programme, ainsi je regarde l’équation de Schrödinger je intéresse à l’univers étonnant de la psychanalyse (quitte à lire Freud et Jung en Allemand, langue que je ne suis pas censé maîtriser sois disant en passent, mais d’une pierre deux coups).
A côté de cela, je paresse tranquille aussi.
Admiration pour votre blog il est génial, courage au collégien et à vous également.
Je vais sortir le bon vieux Apprendre en s’amusant ! Ça peut être avec un cahier de vacance exceptionnellement mais surtout avec des livres jeux comme vous le proposez , des livres tout court ou toute autre activité enrichissante, mais pas de révision à proprement parler, à moins que ce ne soit l’enfant qui en ait l’envie.
J’ai bien travaillé toute l’année, donc, cet été, je me détend. Mais il y a quelque chose qui ne changera pas, je continuerai à dévorer des livres.
Bonnes vacances !
Pour nous ceux sont des révisions cachées….jeux de société (scrabble, incollables, échecs, rami, jeux sur les animaux et l’environnement, mots cachés) heureusement il aime lire et écrire des cartes postales.
Nous sommes le 19 août et déjà des angoisses aux moment du couché pour la rentrée scolaire il rentre en cm 2.
Bonne journée.
Ici ce sera anglais pour cause de saut de 6e. Mais pas encore eu le courage de s’y mettre, ce n’est pas dans nos habitudes. En général on profite plutôt des vacances pour apprendre autrement : visites, vidéos, lectures … Sinon le loulou « travaille » la résolution de problèmes avec sa DS (on peut jouer « scientifiquement » à Pokemon) et la grande l’anglais et le japonais avec les vidéos en VO (et sera bien obligée de travailler l’espagnol en vacances puisque elle est la seule à le parler à la maison) . En d’autres termes ils se nourrissent de manière autonome et naturelle.
Ici, ce sera CNED été en maths, tout simplement parce que Miss THQI, 13 ans, passage en 1ère ES a besoin de se rassurer sur ses compétences (pense toujours qu’elle est nulle). Donc une petite demi-heure par jour (et encore) et hop, on passe à autre chose.
Je suis une fervente adepte des cours du CNED. Plus chers certes, mais pour ceux qui n’ont pas compris dans l’année, il y a toutes les leçons bien mieux expliquées !
Je plussoie
Et en plus, nous nous sommes croisées car au moment de valider le message, je venais d’inclure dans mon billet qqs lignes sur l’Académie en ligne, alternative gratuite avec cours de CNED
Pour nous c’est KATABLE,un bon site et gratuit,cours,exercice d’entraînement,et video en ligne.niveau de 6em a la terminal s.
Bonne vacance a tous,
Le problème avec le goût de l’effort et l’école tel que je l’ai vécu, mais tout le monde ne le vit pas comme ça et en plus j’ai aucun diagnostique moi, il est plus probable que je sois neurotypique jusqu’à preuve du contraire, c’est que non seulement les connaissances acquises au primaire l’ont été sans effort mais SURTOUT qu’elle n’ont jamais été gratifiantes en aucune façon. Ce qui fait que quand on en arrive au point où il faut faire des efforts on sait déjà qu’il n’y a aucune récompense au bout puisqu’il y en a jamais eu avant.
Peut être qu’on peut court-circuiter ça en se dépêchant de rendre les choses intéressantes par les sauts de classe pour commencer à transmettre des informations gratifiantes avant qu’on y croit plus.
J’aurais plutôt tendance à être récalcitrante au concept scolaire « apprend ça et tu seras content de le savoir plus tard dans le futur, crois moi » et à préférer plancher sur des situations réelles: tenir le budget des vacances, calculer les trajets les moins chers compte tenu des péages et du prix de l’essence, ou bien apprendre un truc qui semble inutile mais que moi je serai contente de savoir, comme les règles de la perspectives par exemple.
En gros, pour que l’expression « goût de l’effort » ne soit pas du gros foutage de gueule il faut qu’il y ait un plaisir réel, concrètement. Quand j’étais enfant j’aurais préféré qu’on se foute pas de ma gueule, quitte à ce que l’adulte reconnaisse que c’était chiant mais qu’il fallait s’y soumettre. De la compréhension plutôt qu’une mise en scène qui laisse encore plus dans la solitude.
Rha Alexandra, je suis vraiment d’accord avec vous. J’estime que les vacances c’est fait pour faire un break de l’école, du stress… Chez moi, point de cahier de vacances. J’invite les parents à vraiment les laisser respirer, à moins que l’enfant n’en demande. Et les parents pour qui c’est important, je leur propose de rendre ludique leurs révisions. Tout sauf quelque chose qui ressemble à du scolaire (comme les exercices). Expériences physiques, biologique (créer une fusée par ex), séjours linguistiques, enquêtes, jeux de société, recherche sur internet… Le mieux est que ce soit un temps partagé avec les parents. Sinon, ce que je préfère, ce sont les musées, les expositions, l’étude de la nature, les aquariums, La Villette, les spectacles, la lecture… Je trouve ça bien plus riche.
J’ai eu droit aux cahiers de vacances étant enfant et ado. C’était une corvée totalement inutile. Je les torchais en quelques jours pour en être débarrassée. Par contre, quand je m’ennuyais, je m’amusais à faire pleins d’équations, des énigmes…
Pareil chez moi !
Enfant j’en faisais un peu pour le plaisir, pour mes enfants c’est la même chose, ietout à fait optionnel (en pratique ça séduit parfois mes filles, jamais mon fils !)
Enfin cette année c’est différent, j’ai des grands en prépa, ils ont des choses à revoir ou à voir pour s’avancer.
Mais…au sujet des parents qui font travailler leurs enfants pendant les vacances… quelque chose me chiffonne: pour quelle raison ?
Apportez vous votre outil de travail sur vos lieux de villégiature ?
En général on évite, non ?!
Perso, je n’emmène pas mon PC pour remplir des tableurs Excel.
Lorsque je pose la question à mes collègues de travail, ils ont (presque) tous la même réponse:
« C’est pour qu’il réfléchisse un peu ».
On peut réfléchir ( sur pleins de choses) sans pour autant apprendre des tables de multiplication, résoudre des équations ou faire des dictées, me semble t-il .
Alors cet été je déprime :-)
Z, 10 ans a réclamé dès les premiers jours de vacances les cahiers du même nom…
Et elle s’y met seule, régulièrement
Elle a aussi réclamé un cahier de remédiation en écriture..qu’elle a bien avancé durant les semaines off où je travaillais (donc aucune instruction de ma part, j’avais bien d’autres chats à fouetter.. euh à m’occuper)
Pourtant si il y a un été durant lequel je souhaitais ZERO devoir, ZERO révision, BULLAGE intensif c’est bien celui là!!!
Elle a passé un an à s’ennuyer mortellement en 6°. Elle réclame à sauter une classe depuis Janvier dernier, et de l’avis général ce n’est pas la 5° qui va la motiver…
Alors réviser quoique ce soit de scolaire durant les vacances… je trouve ça d’un inutile!!!
A chacun sont dada!,utile ou inutile?tout dépend où se trouve scolairement l’enfant,le mien dysorthographique TDA,HP,oui utile,4 ans d’orthophonie zapper en 1 mois de vacances non merci,20mn par jours,c’est pas la mere a boire.enfin de mon point de vue
La mere a boire!!!!non la mer a boire,la mere a convaincre oui
Pour nous ce sera cahiers de vacances.La petite parceque cela l amuse et le grand pour un saut de classe CM2/5ème.J aimerai si cela était possible avoir quelques retours d’exp a ce sujet.Je me rends compte en regardant le passeport de 6eme vers la 5 eme qu il y a pas mal de choses qu il n aura pas approfondit ou vu en début d annee scolaire.Je ne veux pas non plus lui bourrer le crâne tout l été,quelques heures ds la semaine ok mais faire une annee scolaire en 1 mois et demi pas question.Pierre est THQI mais cela ne fait pas tout.Il est aussi en réflexion permanente et,même si il tente souvent de le cacher,tout en sensibilité.Je me rassure en me disant qu il sera ds un petit college privé sur miramas (notre dame pour ceux qui connaissent)ou,apparement,se trouvent quelques enfants précoces.Il n y a que 2 classes de 6eme,deux 5 éme etc…Pour le moment nous allons nous débrouiller avec un décloisonnement maison tout en espérant que ce saut de classe ne soit pas une fausse bonne idée.
Bonnes vacances à tous
Tout ce que vous faites pour votre enfant est ce qu’il y a de mieux à faire.
Ma zébrette est passée du CM2 à la 6ème en cours d’année en janvier, 1er jour contrôle d’histoire sur les connaissances du premier trimestre (elle l’a fait par jeu), elle a eu 17/20 …
Elle a réussi à ne pas s’ennuyer le premier mois et dès la 5° réclamait un nouveau saut de classe tant la 5° n’était qu’une grosse redite de la 6° en français, maths et anglais.
Alors suivez les envies de votre loulou et pas de craintes sur les lacunes, il sera temps de lui expliquer s’il en éprouve le besoin.Bonnes vacances !
Merci pour votre réponse.Apres avoir un peu tâtonné hier après midi sur des exercices de mathématiques,j ai pu voir aujourd’hui que cela avait été bien compris et assimilé.Je pense en fait etre beaucoup plus stressé que lui lol.J espère en tout cas qu il s épanouira tout autant que votre zèbrette.
Bonnes vacances à vous
Bonjour,
Mon premier est passé du CM2 en 5è sans passer par la case 6è.
qu’a-t-il fait de l’été dernier?
Pas des maths, pas de français, pas d’anglais…rien de scolaire. Nous l’avons laissé faire, sa petite soeur passait du CM1 en 6è avant ses 10 ans :-)
Ils ont fait ce qu’ils ont eu envie de faire: lire, lire et lire de tout (par contre il faut fournir!), préparer des films à regarder ensemble, faire de la trampoline, jouer à Minecraft, regarder et observer les oiseaux, fabriquer des cabanes.
Avec le recul, aucun regret après ces grands sauts, adaptation totale, adhésion des équipes, intégration réussie et des félicitations à chaque trimestre pour les deux. cet été ils ne font rien de particulier pour l’année à venir, pourtant ma seconde envisage un glissement de la 5è à la 4è car elle a encore peur de s’ennuyer, pourtant elle est dans une classe anglais et allemand ce qui fait déjà un joli emploi du temps et qu’elle y ajoute du latin. 2 THQI.
Pas de difficulté rencontrée par le fait de ne pas avoir fait le programme de 6è dans aucune des matières y compris en anglais.
Par contre, ils font de la cuisine (parfait pour les proportions) et parfois dans des livres de recettes en anglais , c’est plus amusant!Ils apprennent autrement et avec plaisir
Mon grand veut devenir autonome pour son linge et a pour ambition cet été d’apprendre à repasser :-), je trouve cela étonnant mais pourquoi pas!
Ma dernière ne fera pas son CE1 et passe du CP en CE2 (mais THQI diagnostiqué). que fait-elle? elle se repose, joue, lit, comme d’habitude!
Il semble que la fratrie a besoin de reposer les neurones en période estivale. Nous suivons mais nous n’imposons jamais. Ils semblent connaitre leurs besoins et leur rythme.
Par ailleurs, professionnellement, j’ai toujours indiqué aux parents de ne pas faire faire « un quatrième trimestre » à leur enfant, cela est souvent vécu comme une punition si cela n’est pas son souhait et il nous revient déjà fatigué et dégoûté en septembre, la pression déjà présente de ne pas être à la hauteur des attentes.
Après, comme pour tout, il n’y a pas La solution idéale mais bien celle qui convient le mieux à chaque enfant entre buller et réviser :-)
J aimerai être aussi zen que vous lol.Nous allons avancer le cahier de vacances,2 ou 3 heures dans la semaine.entre piscine et minecraft (tous les mêmes lol)cela devrait le faire.Pour Août ç est la capitale avec musées,Tour Eiffel,ballades ,Versailles etc nous ne parlerons donc pas d école …Comme je le disais plus haut,nous sommes certainement plus inquiet que lui :-) mais nous lui faisons confiance.
Merci en tt cas pour votre réponse.
Petit avis sur : « Comment Thomas Leclerc 10 ans 3 mois & 4 jours est devenu Tom l’Éclair & a sauvé le monde… » de Paul Vacca
La présenation m’avait interpelée.
J’ai lu l’extrait et j’ai acheté pour le lire de suite (merci kindle).
C’est très sympa, avec je pense plusieurs niveaux de lecture qui font que je le ferai pbbt lire à mon numéro 1 de 10 ans 10 mois… ça se lit tout seul.
Bref plaisant.
Oh oui sans souci
Je pense aussi qu’à partir de 9/10 ans c’est tt à fait une lecture d’été sympa pour un EIP
Depuis longtemps je m’interroge sur ce fameux « sens de l’effort » qu’il faut absolument avoir…et bien, je ne l’ai pas et merci ça va bien pour moi…
Quand on dispose d’une machine à laver, on ne fait pas la lessive à la main, pour garder le « sens de l’effort »…on se sert de la machine et on bulle (on lit, on va au ciné, on profite de la vie…), pendant qu’elle brasse !
Mais j’ai sûrement dû rater une étape dans mes apprentissages…
Bonjour,
Il est vrai que, naturellement, tous les animaux , nous compris, tendons vers l’effort minimal ( c’est d’ailleurs une des lois de la nature et de la physique).
Pour ma part, me donner du mal et aller puiser l’énergie dans mes réserves pour un combat que j’estimais juste m’a souvent sauvé la mise.
Je ne parlerai cependant pas de « gout de l’effort » qui me paraissent 2 mots antinomique: si il y a effort c’est qu’il n’y a pas d’interrêt …donc pas de gout pour
Lorsque l’on met de l’energie dans une cause ou pour atteindre un objectif qui nous tient à coeur c’est quelque chose qui s’impose naturellement et n’est donc pas vécu comme une contrainte (effort=contrainte)
Bonjour,
Aux amateurs de SF et uchronies je voudrais recommander chaudement cet auteur français que j’ai découvert récemment ( via une critique élogieuse sur France Inter): Il s’agit de Pierre Bordage. Je lis actuellement « WANG » qui me transporte autant que les fondations d’Asimov.
Dans un registre très différent mais qui relève de notre responsabilité et de notre humanité, un electro-choc: « Plaidoyer pour les animaux » du moine boudhiste Mathieu Ricart.
Il y est essentiellement question de la souffrance et du stress que l’élevage (nous donc, indirectement) inflige aux animaux. Les conditions de vie ( qui n’en sont pas: poules et truies enfermées en cage toute leur courte vie) , l’horreur des abbatoirs où les animaux sont frappés, agonisent dans des circonstances abominables …
Et nous , consommateurs qui plantons notre fourchette dans cette viande, pour le simple plaisir des papilles, sans vouloir savoir comment cette viande a atteri dans notre assiette …