[QUESTIONNAIRE] Le vécu de la douance chez les adultes à hauts potentiels
Je partage ce matin un petit questionnaire réalisé par des étudiantes lyonnaises sur : "Le vécu de la douance chez les adultes à hauts potentiels"
Attention, le questionnaire est réservé aux seuls adultes identifiées comme surdoués, suite à un bilan
Il ne s'adresse pas aux personnes en phase de simple questionnement ou aux auto-diagnostics (qui n'ont pas valeur d'identification officielle)
Bonjour à tous !
Nous sommes un groupe d'étudiantes en psychologie à l'université Lumière et nous devons mener à bien, dans le cadre de la validation de l'une de nos matières, un travail de recherche. Pour ce faire, nous avons décidé de nous intéresser au vécu de la douance chez les adultes à hauts potentiels.
De ce fait, le questionnaire suivant est exclusivement réservé aux adultes ayant été diagnostiqués comme adultes à hauts potentiels.
Ce questionnaire est anonyme et ne prendra qu'une dizaine de minutes à remplir. Votre aide nous est précieuse alors n'hésitez pas à le compléter !
Si les résultats de cette étude vous intéressent, je vous invite à nous laisser votre mail à la fin du questionnaire (facultatif).
Merci par avance
Si vous êtes intéressé(e) voici le lien pour accéder aux questions
20 commentaires à “[QUESTIONNAIRE] Le vécu de la douance chez les adultes à hauts potentiels”
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Je voudrais bien participer. 22 ans, diagnostiquée à 127. Quel est leur seuil d’acceptation ? (Si c’est 130, je vais fausser leurs résultats)
@mims , ce n’est pas précisé ! Je vous invite à le leur expliquer dans un des champs de texte, ainsi elles seront libres d’utiliser ou non votre contribution
Je viens de jeter un oeil au questionnaire… et je me sens comme Zézette ! Y’a pas de case pour « ça dépend »… je suis incapable d’y répondre… ça rentre jamais dans les cases… désolée, j’ai abandonné…
J’ai essayé, mais les réponses proposées sont très binaires. Je suis incapable de résumer ma scolarité tant il y a eu de contextes différents dans les 20 ans que j’ai passé à l’école.
Il est très frustrant ce questionnaire ! Moi aussi, j’aurais mis bcp de ça dépend.
Du coup, je m’interroge sur la pertinence de leur projet. C’est dommage, car je trouve la démarche intéressante, mais leur résultats, si des personnes arrivent à répondre, seront biaisés.
Je crois que je vais leur répondre dans ce sens dans les cases textes.
Fait! C’était très intéressant d’y répondre!
Je n’interviens pas beaucoup mais je suis assidument votre blog Alexandra.
Je suis en plein burn out ou dépression, déconnexion et reconstruction vont de pairs. Douloureux et a la fois salvateur. Mes horizons s’ouvrent et je compte faire profiter de mes apprentissages ( notamment l’hypnose ericksdonienne, formidable « école de vie » même si Erickson n’a jamais voulu en faire une ecole ) des que j’en suis capable.
Pour l’heure je tente de reconnaitre les orages, les tempêtes, la triste pluie, et toutes les nuances climatiques de ma météo intérieure pour les accepter et faire preuve de cette compassion dont nous pouvons cruellement manquer envers nous mêmes…n’est ce pas?
Au plaisir de continuer a vous lire
répondre à un questionnaire sur la douance et finir les larmes aux yeux. Check!
Pas toujours facile de répondre en mode binaire et avec des chiffres mais les questions tombent plutôt juste. (sinon je pleurerais pas sans doute… pffff)
Je viens de le faire. Questionnaire difficile car le quantitatif ne peut pas expliquer le qualitatif ! Les questions ouvertes sont trop peu nombreuses à mon sens.Il faudrait que nous participions à l’élaboration d’un tel questionnaire, qu’en pensez-vous ?
Ont-ils prévu des entrevues ? Des groupes de discussion ? Sinon, nous aurons encore des résultats qui ne représenteront pas grand chose avec des tableaux statistiques qui ne serviront qu’à justifier des hypothèses sous-jacentes très apparentes dans le libellé des questions !!! Je rejoins la frustration de certains commentaires.
J’ai répondu pour encourager les étudiants à étudier la douance mais cette enquête me laisse perplexe. Elle n’est pas faite pour un cerveau de surdoué >
Elles ont le mérite de s’intéresser à la question, je trouve certains propos durs! Même si les questions étaient fermées les champs « autre » et ceux dans lesquels on pouvait s’exprimer étaient sans limite, j’en ai profité pour étayer mes réponses. En plus elles nous permettent de recevoir les résultats, je trouve cela chouette! Bravo à ces étudiantes!
Je voulais ajouter que si cela est fait dans le cadre de la seule validation d’une UE (unité d’enseignement) et non d’un mémoire entier de recherches alors elles ont encore plus de mérite car c’est beaucoup de travail de rédiger, mettre en forme et traiter les informations d’un questionnaire.
Allez j’arrête de défendre la veuve et l’orphelin mais je suis sincère! Je m’engage justement dans un mémoire de recherches…
Oui, je trouve que même s’il est maladroit avec des questions parfois redondantes, le questionnaire a le mérite de s’intéresser au sujet et je remercie ces étudiantes de le faire. Personne n’a dit que choisir une case quand on ne rentre pas dedans était facile, que ce n’est pas non plus douloureux, et bouleversant. Mais au regard des décennies précédentes, il faut bien admettre qu’il y a eu des progrès considérables et c’est sûrement grâce à des pionniers comme ceux là qui se sont penchés sur la question.
L’intelligence pose problème qu’on soit surdoué ou non, et c’est intelligent de chercher à comprendre pourquoi
Merci à eux et à ce blog.
J’ai été choquée par la question « Pensez-vous qu’être surdoué est un handicap? »
Je trouve ça aussi inapproprié que de demander à quelqu’un « Pensez-vous qu’être noir ou homosexuel est un handicap ».
Ce sont semble t-il, des questions établies par des normaux pensants et elles sont plutôt orientées vers l’idée de pathologie ou de mal être qui découlerait de la douane (ou l’inverse). Troublant, car le questionnaire ne semble pas « neutre » et du coup, les questions semblent comporter un début de résultat ou « sous-entendre que », avant même dépouillement des réponses.
Il faut d’abord poser les questions, et à l’issues des réponses, établir des statistiques. Et les questions devraient être neutres et non « connotées » par des émotions.
Certaines questions manquent d’intérêt car elles ne sont pas abouties, par exemple:
« Aviez-vous l’impression d’être perçu différemment par les autres élèves et / ou les enseignants ?
Si l’on répond OUI qu’en découle t-il? Et si l’on répond NON?
La question suivante aurait du être à mon sens:
« Ressentiez-vous négativement, positivement ou indifféremment le fait d’être perçu (ou non) différemment par les autres élèves et /ou professeurs? » … à suivre…
Pour le coup c’est le terme normo-pensant qui me gêne. J’ai bien l’impression de penser normalement, plus certes, mais j’ai bien l’impression que la nature de la conscience qui caractérise les humains caractérise également la mienne de conscience. « Je pense donc je suis » n’est-ce pas? Je me sens humaine, parfois différente certes mais pas au regard de l’essence de mes pensées.
Pour le terme de « handicap » utilisé j’ai aussi eu un étonnement mais je pense que ce n’est pas si grave de l’employer. Il est relatif et sociétal ce terme je pense. Je peux te dire qu’être noir peut constituer un handicap, notamment quand tu recherches une emploi. Ça ne devrait pas c’est indiscutable, mais c’est un fait.En société je suis gênée par certains codes sociaux, cela peut constituer un handicap si l’on s’en référe à une partie de la définition de l’OMS : Désavantage : » Dans le domaine de la santé, le désavantage social d’un individu est le préjudice qui résulte de sa déficience ou de son incapacité et qui limite ou interdit l’accomplissement d’un rôle considéré comme normal, compte tenu de l’âge, du sexe et des facteurs socioculturels.
Rainbow,
Je pense que la notion de handicap renvoie à la loi de 2005
« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »
Avec pour altération: « changement qui dénature l’état normal de quelque chose »
Donc il me semble bien qu’en tant que doué, on peut être limité dans sa participation à la vie sociale, par un changement qui nous met hors norme et modifie notre manière de penser.
Donc la question du handicap ne me perturbe pas.
La douance n’est pas un handicap. Elle peut être associée à des troubles dys ou des TDA , mais elle n’est pas un handicap en soi. C’est l’attitude de la société qui restreint le champ des possibles et pas les compétences cognitives strictement issues de la douance…
En fait à la question « pensez vous qu’être sourdoué est un handicap? » je renverrais la question en ce sens , »pensez vous qu’être différent est un handicap? »ça me saoul ce genre de questionnaire hyper ciblé,la différence c’est toujours dans le regard de l’autre qui nous le renvoie.je ne comprend pas comment ce genre de questionnaire peut faire avancer les choses positivement,encore une manière de généraliser à mon sens les « surdoués ».bon voilà c’était pour dire rien du tout,mais ça m’a fait du bien
Rainbow,
C’est exactement ce que dit la loi de 2005: c’est une « situation de handicap » crée par la situation.
Je comprends.
Entièrement en accord avec Tooma, difficile de répondre à des questions à choix unique (c’est l’inverse de notre mode de pensée), différencier la réalité (état de fait) de l’envie parfois inavouée voire impossible, comment peut-on confondre en une seule scolarité les différents cycles, surtout lorsque l’on n’est pas détecté à ce moment ?
Bravo malgré tout pour cette volonté d’aborder le sujet, surtout autour de l’adulte trop souvent délaissé, voire survolé par une simple constatation, avec la peur que cela finisse dans une de nos nombreuses bibliothèques universitaires.
Plutôt que gérer le cas des HP comme une simple statistique (les tests QI sont déjà un fardeau à porter et expliquer), n’est-il pas simplement possible de poser une dizaine de questions ouvertes avec rédaction libre de la réponse, ce qui permettrait à ces étudiants d’avoir à traiter une véritable analyse de ressentis, et donc garantir la cohérence des résultats ?
Evitez de nous mettre dans de simples cases !
Bonjour,
Je me demandais s’il etait possible de retrouver ou si vous aviez conserve ce questionnaire sur le vécu de la douance chez les adultes à hauts potentiels car j’aimerais m’aider de ce questionnaire pour monter mon propre questionnaire dans ce domaine.
Tres cordialement,
Laura