Enfant surdoué : du fantasme à la réalité (Sud-Ouest, mai 2016)

Enfant surdoué : du fantasme à la réalité (Sud-Ouest, mai 2016)Je partage ce matin les premières lignes d'un article paru hier, 08 mai 2016, dans le quotidien régional Sud Ouest...

 

Il s'agit d'un papier sur la douance : "Enfant surdoué : du fantasme à la réalité" :!:

 

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L'article, signé Isabelle Castéra, fait un rapide tour d'horizon du surdouement, & évoque le rôle d'Olivier Grèzes, principal de collège en Gironde. Il pilote la cellule EIP 33 de l'académie de Bordeaux :up:

 

Il donne aussi la parole à une jeune lycéenne surdouée ;)

 

Désormais, on les appelle « EIP », pour « élèves intellectuellement précoces ». Ils seraient entre 3 et 5 %. L’Éducation nationale commence à les observer et à apporter des réponses à des enfants parfois en souffrance

Un tiers des enfants à haut potentiel intellectuel rencontrent des difficultés scolaires : ils perçoivent un décalage permanent entre eux et le monde, entre eux et les autres, ils s’isolent souvent, ont une image négative d’eux-mêmes.

Oublions la caricature qui montre l'enfant surdoué comme une espèce de génie couvé par sa mère, englué dans la fierté familiale, jalousé par les camarades de classe. Et portant des lunettes, forcément. Aucun rapport. Le mot « surdoué », totalement galvaudé, prête à rire, glacé dans une représentation sociale imbécile.

 

 

POUR LIRE la SUITE (si vous êtes abonné au magazine...) :arrow: c'est ici !

 

 

:idea: & par là, quelques articles du blog en lien avec la sujet :

 

- "Et si elle était surdouée ?"

 

- "Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces"

 

- "Conseils pour la scolarité des Enfants Intellectuellement Précoces / Haut Potentiel"

 

 

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1 commentaire à “Enfant surdoué : du fantasme à la réalité (Sud-Ouest, mai 2016)”

  1. Michaud dit :

    Bonjour,

    Mon fils de 13 ans (5e) débute vendredi soir des tests de précocité et dans le peu que je viens de lire sur ce post est écrit exactement ce que je ressens à savoir « couvé par sa mère ». D’autres lectures de vos articles mis en ligne font état de projection de la mère sur son enfant dans son fantasme à ce que son rejeton soit le plus « beau », le plus « intelligent »… Depuis la PMI de nombreux professionnels de santé psychologique m’ont parlé « qu’il serait bien de faire un test pour votre fils »… Je n’en ai jamais rien fait pas peur du résultat et parce que cette idée que je le trouvais tjrs +++ relevait de mon fantasme.

    Je suis séparée du père de l’enfant qd ce dernier était âgé de 15 mois et mon fils vit à mon domicile. Le père n’a jamais trouvé son rejeton particulièrement doué parce qu’il n’a jamais investi la relation avec lui alors qu’à l’âge où ls enfants parlent encore bb, le mien avec moi et ses grands-parents maternels nous « envahissait » de questions et de constatations du genre, le périphérique c’est…. le pétrole ça sert à…. maman, d’où vient la pluie, c’est quoi un bassin versant ? Toujours à écouter nos conversations d’adultes, à expérimenter… Quelle ne fut pas sa déception d’apprendre qu’au collège il subirait de nouveau des cours où il faut passer 5h sur un sujet, « ça fait 5 séances maman sur le corps humain et des trucs qu’on a déjà vu en primaire. Pourquoi ne pas nous avoir fait apprendre l’intégralité dès le début ? ».
    Maintenant et au fil des années il a perdu de sa curiosité, ne fait que lire, s’extrait de la réalité. Il s’endort en cours, n’a plus aucun centre d’intérêt, s’étiole.

    Comme je vous l’ai dis, il passe le début des tests en fin de semaine et j’ai peur qu’il ne « saborde » ces derniers pour ne pas « être différent » ou frustrer son père. Ne pas compliquer la relation conflictuelle qui existe entre son père et moi.
    Mon fils depuis 2 ans est d’accord pour passer ces tests mais j’ai peur qu’il ne s’investisse pas du tout durant les séances.
    Peu concentré, anxieux à en perdre complètement l’usage de la parole qd le stress est trop fort, comment l’aider à le motiver pour cette première séance ? Dois-je le faire « retravailler » ses jeux de logiques (qu’il affectionnait tant). Ce genre de test nécessite t-il une mise en condition préalable ?
    Puisqu’il est devenu amorphe, réfractaire aussi à l’effort, auriez-vous des conseils à me donner pour le stimuler. Pour qu’il redevienne ce qu’il était. Même si le résultat s’avérait négatif, comment au moins faire en sorte qu’il donne le meilleur les jours de passation de ces tests mais sans le stresser avant ou biaiser l’évaluation…
    Je vous passe ce qui sera ensuite dit sur « la mère qui investi trop son enfant » si ces derniers étaient négatifs.

    Si vous avez le temps j’aimerais bien que vous m’éclairiez car je ne sais pas ce qui est juste de faire.
    Je vous remercie en tout cas de la pertinente de vos remarques et de vos liens sur votre blog. J’en ai appris bcp sur les clichés qui ont la vie durs, sur mon fils, son fonctionnement, sur moi mm aussi et ma scolarité et mes angoisses, mes questions d’enfants où je devais aller chercher les réponses et mes désillusions qd j’ai compris que les adultes ne comprendraient jamais mes questionnements parce que ces dernières ne les effleuraient mm pas… et c la mm souffrance aujourd’hui…

    Vous faîtes un travail remarquable.
    Merci

    Cordialement
    Loïcia Michaud



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