L’été avant le lycée…
Cela faisait un bon moment que je n'avais pas posté de billet perso sur le blog
Probablement depuis celui-ci, dans lequel je vous contais l'entretien avec la direction du lycée que nous envisagions pour le zébrillon...
Et pour cause, la sortie du "livre du blog" a, me semble-t-il, placé le loustic au cœur de millers de familles
Des lecteurs plongés dans nos tranches de vie, immergés dans nos joies & nos tourments au fil des pages... & m'écrivant massivement pour me dire combien ils ont le sentiment de nous connaître, mais aussi de se reconnaître dans les récits du bouquin
Et donc, même si vous avez été nombreux à me réclamer des nouvelles, je ne voulais pas vous faire frôler l'overdose de zébrillon, le trop plein de famille zebrounet
(qui, soit dit en passant, avec son mètre 65 & sa pointure 44, n'est plus tout à fait "un petit zèbre", comme une amie facebookienne me l'a fort justement fait remarquer )
Bref, où en sommes-nous, en cette presque fin juillet 2016 ?
Eh bien l'année de homeschooling s'est terminée !
Car comme défini lorsque la décision fut prise d'opter pour l'IEF pour terminer le cycle collège, la chose n'était envisagée chez nous que pour l'année scolaire 2015 / 2016
Nous avions, dès le départ, une idée extrêmement précise du projet : de sa raison d'être jusqu'à sa durée
Ce fut une année avec
- des choses très agréables, comme le fait d'être débarrassés des soucis de solitude, de maltraitance, d'insultes, d'incompréhensions côté corps enseignant, etc.
- mais aussi des points plus sombres, comme la difficulté à coller à un emploi du temps qui n'est pas des plus adaptés en travaillant à son rythme propre, ou le fait de n'avoir aucune émulation en étant face à ses cours, ou uniquement face à sa mère, sans camarades - même quand ceux-ci sont tout sauf amicaux...
Pour ma part, je ne regrette absolument pas ce choix de la scolarisation à domicile pour l'année qui se termine. Et je crois, en toute honnêteté, que mon fils n'aurait pas pu vivre ce qui lui restait à tirer du collège dans l'ambiance où il avait effectué les 2 premières années
Cependant, mon avis sur l'IEF ne s'en trouve pas modifié. Je reste persuadée que c'est une solution extrême, qui ne doit être adoptée que quand on ne peut plus faire autrement pour aider son enfant à sortir la tête de l'eau.
Pour autant, je ne crois pas que ce soit souhaitable, dans le sens de "à prendre à la légère", au moindre conflit avec l'école, ou à la moindre demande émanant de l'enfant.
Mon instinct m'avait toujours poussée à refuser catégoriquement cette organisation au zébreau, lorsqu'il me la réclamait en Grande Section par exemple. Et mon cœur penche toujours du même côté : c'est à dire tristement encombré d'un sentiment de double peine pour ces enfants qui doivent se soustraire à une scolarisation ordinaire pour retrouver une vie acceptable
Ça ne devrait jamais être le cas, dans un monde parfait !
Je sais aussi que nous sommes bien loin de ce monde là... & que la réalité des enfants (T)HPI est quelque fois très dure.
Tout ça pour dire que cette année hors norme ne m'a pas transformée en aficionada du homeschooling
Nous avons mûrement réfléchi l'éventualité de passer par ce chemin de traverse, nous ne le regrettons pas car cela a permis au jeune zèbre de souffler, de grandir, de prendre la distance indispensable à ces 2 années de 6ème & 5ème vraiment très douloureuses.
Mais j'aurais vraiment préféré qu'une autre porte de sortie s'offre à lui
Ça n'a pas été le cas, & nous avons donc fait avec. C'est la vie... on fait selon les moyens, & on s'adapte
Nous avions donc eu rendez-vous en février dernier pour une inscription dans le lycée privé proche de chez nous.
Tout s'était bien passé, le dossier avait été rempli & remis par mes soins à l'établissement dans la foulée.
Mais gros coup dur quand, quelques semaines plus tard, le facteur déposait dans notre boîte aux lettres un courrier nous informant que la demande était telle, que le loustic serait placé (presque 30ème) sur liste d'attente
Autant vous dire que j'étais à ramasser à la petite cuillère ce matin là en ouvrant le pli. N'imaginant pas une seconde mon fils reprendre une scolarité avec 3 ans d'avance, dans le lycée public de secteur, immense, très bruyant, & pas des mieux fréquentés...
Et ni lui ni moi n'avions l'envie de rempiler pour une nouvelle année d'IEF.
Cela venait contrarier nos plans, & la perspective d'entamer la dernière ligne droite des années menant au Bac avec le CNED n'enchantait personne au sein de la famille
On a beau vouloir rester positive, se dire que rien n'est perdu, qu'il faut garder espoir... pour être tout à fait franche, je n'y croyais plus vu la longueur de la fameuse liste d'attente
J'avais vraiment le sentiment qu'il resterait sur le carreau pour septembre 2016, & je m'en voulais terriblement d'avoir contribué à cette mise en péril. Par la validation d'une année d'IEF, j'avais considérablement corsé la situation.
Le lycée en question étant privé, les élèves du collège appartenant au même ensemble scolaire étaient prioritaires, puis venaient les élèves d'autres collèges privés, en troisième position arrivaient les élèves de collèges publics... & enfin, en tout dernier dans cet ordre de préférence, les enfants scolarisés en hors contrat ou en homeschooling
Ainsi cette position peu avantageuse sur la longue liste d'attente était bien une conséquence directe de notre choix éducatif.
Il aura fallu patienter quelques mois pour que l'excellente nouvelle tombe, fin juin : il était finalement choisi pour intégrer l'établissement
OUF !
Même si ce retour annoncé à une vie scolaire classique est évidemment source d'inquiétude (bien naturelle, & légitime quand on est passé par les épreuves traversées), il est un tel soulagement pour nous.
Zébrillon en tête
Car il redoutait réellement de ne pas pouvoir vivre ses années lycées normalement, de la manière choisie par (& pour) lui.
Et moi, cela me dévastait de l'imaginer une année entière dans une configuration qui ne relevait dès lors plus du choix, mais de la contrainte.
Tout est bien qui finit bien !
Les options ont été validées, les livres de seconde & le sac à dos sont achetés, les fournitures particulières (comme la blouse de laboratoire pour la physique/chimie) commandées
Sac à dos EastPak modèle "Pinnacle",
choisi par le zébrillon pour l'entrée en 2nde
Même les lectures ont été choisies (dans la liste fournie) & commencées sans tarder
Il a jeté son dévolu sur :
- Monsieur Ibrahim & les fleurs du Coran, d'Eric-Emmanuel Schmitt
- Candide, de Voltaire
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L'été a par conséquent pu démarrer dans la sérénité & la douceur & même, aussi surprenant que cela puisse paraître, avec une pointe d'impatience de renouer avec un planning, des enseignants, etc.
L'euphorie a supplanté l'anxiété du cadre nouveau
Le zébrillon partage ses journées entre baignades dans la piscine, séjours au bord de mer chez ses grands-parents & gaming.
Je le sens paisible, plus sûr de lui & confiant.
Voilà pour ce billet, qui sera donc le dernier publié dans la section Instruction en famille, en attendant de nouvelles aventures
25 commentaires à “L’été avant le lycée…”
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Merci pour ces nouvelles !
Je croise les doigts pour la rentrée et en attendant : bon été !
(pas de chasse aux Pokémons dans ce planning estival ? Mes grands ne tiennent plus en place, ils font des kilomètres ! )
Merci
Non, il n’a pas encore téléchargé la chose Lui est très branché pilotage d’avions…
Mais il va peut-être y venir…
Il faut varier les plaisirs…
Alors il nous reste à souhaiter une bonne rentrée à zebr il l’on qui le mérite bien, je vais penser à lui a la rentrée, c’est comme si c’était un petit cousin ou un petit neveu maintenant…
Merci de ces nouvelles ! j’ai hâte d’avoir les détails de la rentrée de ton loulou !!!!! je suis sûre que tout se passera sereinement !
Bonjour;
et heureuse pour votre fils!
Le lycée est une suite du collège….dans ses bons et moins bons côtés; les bons sont les camarades…l’internat aussi; ensuite pour le reste, c’est pareil;
je pensais à une solution qui serait adaptée , en se réunissant parents +ados; constituer un petit groupe d’ados lycéens avec cours par correspondance, un prof privé sur une matière ( math) et notre participation parentale pour encadrer le groupe et dynamiser les activités; ceci à raison d’une demi journée par parent hebdomadaire; j’ai un niveau universitaire , je suis aussi éducatrice et chef de service éducatif pour ados en difficulté; je pense que ce projet fonctionnerai. Cela m’est venu à l’esprit en repensant aux crêches parentales; lorsque mon fils était petit je donnais une demi journée par semaine de mon temps, et les autres parents aussi. Seriez vous partants/tes pour en échanger? Avec mes amitiés
Bonjour,
Pas trop d’inquiétudes quand même pour le lycée (enseignement général), globalement les élèves les plus pénibles pour un enfant précoce ne sont plus là et ceux qui restent sont suffisamment mûrs pour l’intégrer sans problème, quant aux professeurs ils sont beaucoup moins dans la discipline et tout devrait bien se passer. Au pire la classe de 2nde pourra être encore un petit peu problématique, mais à partir de la 1ère tout ira bien que ce soit dans le privé ou le public.
Cordialement
Vrancg
Tout à fait d’accord ! Que ce soient pour mes propres souvenirs ou les expériences de mes enfants, passée le collège, tout s’améliore, surtout en première en effet. Au pire les gens vous ignorent et au mieux on se retrouve enfin avec des personnes avec qui on se sent à peu près en phase.
Merci pour ces bonnes nouvelles très rassurantes pour la suite.
Belle rentrée petit grand zebrillon.
Helllo Alexandra,
Je te trouve bien dure avec l’ief.
Il y a mille profils de zebrillons. Je te trouve pour le coup assez peremptoire.
Je comprends bien que tu l’aies vecu comme une année de transition pour échapper au harcèlement en collège. Je comprends bien que c’est effectivement un choix très personnel pour chaque parent et visiblement ce choix s’est présenté à vous faute de mieux.
Cependant:
– sur un blog très lu où les parents de zebrillons viennent parfois pour la premiere fois pour entendre parler de précocité intellectuelle, je trouve que la position est assez peu nuancée. On sent que tu preconises le cycle scolaire comme une norme à laquelle l’enfant ne doit pas déroger. Qu’il travaille à la maison ou en classe son « cursus » doit être le même. Je me permets de rassurer les parents de zèbres qui peinent à faire rentrer leur zebrillon dans une case « scolaire », qu’elle soit dispensée à domicile ou à l’ecole. Certains HP ou THP n’arrivent pas à se calquer sur ce rythme, cette progression ces paliers établis par l éducation nationale. Pour ces zèbres là l’émulation de la classe, le rythme des matières et même leur contenu segmenté en matières distinctes est source de terreur. Mais qu’une question de la vie quotidienne les bloque, et vous les voyez devenir historiens acharnés, écrivains, physiciens. Pour ces enfants l’IEF est souvent la seule alternative éducative réaliste, et ne saurait être transitoire parce que les connaissances sont parfois tred poussées dans un domaine et relative dans un autre pour une année de programme scolaire définie comme ton blog est tres lu je me permets d’apporter cette précision pour un parent qui hésiterait à passer le cap de l ief pas uniquement pour cause « externe » de harcèlement.
– l’émulation : si instruire plusieurs enfants dans la même maison avec un seul precepteur est interdit par la loi (il s agirait d’une école dissimulée ), l’émulation est totalement possible. Les parents IEF sont depuis très longtemps organisés pour que les enfants se rencontrent et se challengent mutuellement. De nombreux groupes informels et des assos développent des sorties et activités entre ief ou l’enfant apprend en se « mesurant » à un autre. Mieux la vision du parent seul dans une pièce où l’enfant etudie religieusement est plutôt rare dans les familles ief que je connais. Cest même assez rarement la norme puisque l’apprentissage « au rythme de l’enfant » jusqu’à la maîtrise du socle commun de savoir et de compétences encourage a la pratique, aux sorties educatives et elles se deroulent souvent en groupe ief constitués sui obtiennent du coup les tarifs école
– l inscription par phases prioritaires 1° meme college 2° meme zones 3°autres est une dérive du système. Pas une règle etablie
-je ne parviens pas a comprendre ce que tu appelles unschooling avec des supports et une progression formelle. Le unschooling est une vision normalement assez segmentante de l ief puisqu’il s agit d’une pédagogie où l enfant est incité à aller vers le savoir et non que ce dernier soit dispensé notamment par des cours par correspondance
– enfin si je ne suis pas d accord avec toi concernant l’écoute de l’enfant. Un enfant qui manifeste une envie sincère de quitter l’école pour apprendre à la maison. N’est jamais anidin et démontre souvent une vraie souffrance. Donc quand son enfant a ce genre de demandes on « ne cède » pas toujours
, mais la demande de l’enfant, hormi sur le ton de la blague, n’est jamais à evacuer d un revers de main. Normalement un enfant aime plutôt l école. C’est rare que sa decision d en changer ou arrêter soit anodin
Voilà c est environ tout pour cette nuit…
Espérant que ce rectificatif puisse être utile a au moins un parent qui te lit
Au temps pour moi pour la partie unschooling…. je ne sais pas où j’ ai cru que tu en parlais. Voilà ce que c’est de commenter lz nuit ;-)
@denis , il s’agit de mon avis sur la question, avant & après application à la maison Absolument pas d’une affirmation péremptoire ou d’une injonction faite aux parents qui me liraient.
Je pense justement qu’exprimer mon ressenti, après avoir scolarisé à la maison, est important pour les parents qui me lisent, avec ttes les réserves que doit avoir UN avis (qui n’engage que moi), d’UNE personne (moi) sur SA situation à elle (la mienne & aucune autre ).
Car que lit-on sur l’IEF ? Malheureusement toujours ce que j’appelle moi des aficionados(das), qui ne savent qu’en vanter les vertus, avec plus de prosélytisme que d’impartialité me semble-t-il.
En tous cas, c’est ainsi que je le perçois, moi. Et cela me gêne beaucoup, car je ne pense pas que convaincre revienne à informer
« l’émulation est totalement possible »
Une fois encore, je parle de notre bilan, dans notre situation, avec un enfant qui a toujours été scolarisé & qui a un caractère, une personnalité propres, qui est enfant unique aussi !
Un enfant qui n’a connu que l’IEF, comme un enfant qui le connait en primaire (par exemple) auront probablement un ressenti différent. Cela n’a évidemment pas les mêmes raisons d’être, ni les mêmes impératifs ou les mêmes conséquences & mises en pratique en Moyenne Section qu’en Troisième. De même qu’un enfant qui vit parmi une fratrie aura très certainement un autre regard qu’un enfant unique.
Il faut surtout prendre en compte la réalité d’un contexte.
« l inscription par phases prioritaires 1° meme college 2° meme zones 3°autres est une dérive du système. Pas une règle etablie »
Oui Je n’ai encore une fois jamais écrit que c’était une « règle établie », mais que c’était de cette manière que la sélection opérait. Purement factuel.
« enfin si je ne suis pas d accord avec toi concernant l’écoute de l’enfant. Un enfant qui manifeste une envie sincère de quitter l’école pour apprendre à la maison. N’est jamais anidin et démontre souvent une vraie souffrance »
Euh… ai-je écrit l’inverse ? Une seconde sur ce blog ? dans mon livre ?
Je dis que le homeschooling est selon moi une solution extrême, qui ne doit surtout pas être envisagée à la légère, ni être regardée comme une alternative facile & automatique au moindre souci
Je crois avoir au contraire suffisamment détaillé mon propos sur ce blog comme sur mes pages papier, pour qu’il soit nuancé & argumenté. Mais on ne me fera pas dire que l’IEF est la solution miracle, comme je le lis souvent dès qu’il en est question sur un groupe, un site
Car je ne le pense sincèrement pas. Je crois justement que la nuance nécessaire consiste à souligner que cela peut être une solution, dans des cas de très grande souffrance, lorsque rien d’autre n’est malheureusement possible. Et dans ces cas-là, il faut impérativement que cela reste une porte ouverte (les parents doivent avoir la liberté de choisir, sans être stigmatisés, infantilisés ).
« Il y a mille profils de zebrillons. »
Oui… en effet, & là encore, je crois pouvoir dire (sans trop m’avancer) être la première à souligner constamment le caractère unique de chacun & de chaque situation
Pour autant, j’ai chaque semaine des parents qui m’écrivent pour me dire que leur EIP veut être scolarisé à la maison, sans rien connaître des conséquences possibles (sur la vie concrète, sur la scolarité ultérieure, etc.), sans savoir où ils pourraient s’aventurer, ni avoir pensé à s’informer sur la réalité d’une scolarisation différente…
Il s’agit d’un billet perso, je livre donc le fond de ma pensée qui s’inscrit dans notre contexte, notre vécu, notre historique & notre projet. Mettant un point d’honneur à rapporter au lecteur un avis sans zèle ou propagande, avec le plus de transparence possible.
Alexandra
Un échange courtois et très intéressant, merci madame et monsieur !
Merci Denis, c’est justement ce que je pensais! Ca m’a évité de réfléchir pour écrire une longue réponse!
« Car que lit-on sur l’IEF ? Malheureusement toujours ce que j’appelle moi des aficionados(das), qui ne savent qu’en vanter les vertus, avec plus de prosélytisme que d’impartialité me semble-t-il. »
Je partage cela à 100%. En ce qui nous concerne (Z2 déscolarisé depuis 2 ans reçu cette année au brevet avec 3 ans d’avance), j’estime que la déscolarisation est une solution ultime, très lourde d’investissement familial que je n’oserais conseiller à personne. Paradoxalement, parce que c’est notre choix, assumé, il n’y aura pas (pas encore) de retour à l’école. Nous ne voulons pas de bac à 15 ans. L’obtention du Brevet, attestant du socle commun minimum de connaissances, nous permettra de sortir des sentiers battus, des programmes scolaires : il reste 6 ans pour revenir dans le système et passer le bac.
Mais encore une fois, ceci relève de notre choix, avec des conséquences et des investissements assumés. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs et il convient de se méfier de certains militantismes exaltés…
Z2XL, êtes vous ce papa dont l’auteur de ce blog avait publié le témoignage touchant en 2 parties, début 2014?
Je souhaitais avoir un peu des nouvelles…
Il se trouve que par recoupement nous pensons que notre enfant est scolarisé dans l’ex établissement de votre fils.
Bis repetita, il subit le même type de deboire que vous dénonciez à l époque…
Le chantage étant vous faites profil bas (et votre enfant aussi!) ou la porte est grande ouverte :-(
Tant mieux si votre fils semble se porter mieux.
Nous aimerions échanger si vous le souhaitez…
Merci pour ces nouvelles
Je vous souhaite de passer un bon été et d aborder la rentrée de façon détendue ( ce qui me semble bien parti )
Et je souris intérieurement car mon zebrillon de 12 ans fait 1m65 et chausse du 42 …. et a choisi un sac eastpack pour la rentrée scolaire … en 4ème !!!!
Bon été à vous et à bientôt
Contente d’avoir ces dernières nouvelles. Je souhaite à ton fils que tout se passe bien!
Concernant l’IEF, je suis de l’avis de Denis (commentaire plus bas). Je trouve que c’est dommage que tu donnes cet avis négatif si catégorique, en sachant que beaucoup de famille suivent ce blog. Des familles qui auraient envie de faire le pas de l’IEF mais qui vont être influencées par cet avis si tranché. Vraiment dommage… Ton avis doit être important pour certains lecteurs…
Nous sommes en IEF depuis 5 ans, avec deux enfants HP. Nous faisons partie d’un réseau de familles où les enfants se voient très régulièrement, et il y a une majorité d’enfant HP. Ceux-ci sont magnifiquement épanouis dans ce choix de vie et ne demandent aucunement à retourner à l’école. Tellement beau à voir, connaissant les difficultés par lesquelles certains sont passés.
Tu mets l’école sur un piédestal, comme la solution logique et meilleure pour l’instruction de ton enfant (c’est ton avis OK), il existe aussi L’IEF, qui n’est pas une voie de garage mais un choix de vie qui peut être très enrichissant et très épanouissant pour n’importe quel enfant qu’il soit HP ou non.
Nous avons commencé l’IEF sans savoir que nos enfants étaient HP. Un choix de vie et donc pas une solution extrême.
Tu dis dans le commentaire du post de Denis: « Car que lit-on sur l’IEF ? Malheureusement toujours ce que j’appelle moi des aficionados(das), qui ne savent qu’en vanter les vertus, avec plus de prosélytisme que d’impartialité me semble-t-il. » Impartiale, tu sembles l’être aussi dans ce billet…
Concernant l’école entends-tu des éloges?
Biz, Fabienne
@fabienne je crois que quiconque suit nos péripéties, sur 10 années, sur le blog ou dans le livre, sait que la relation à l’école est compliquée chez nous, comme chez tant de jeunes (T)HPI
Alors lire « Tu mets l’école sur un piédestal »… me fait forcément sourire
Une fois encore mon avis est sincère sur l’IEF, tel que je le ressens. Je rapporte les conclusions de NOTRE vécu, & le ressenti du loustic comme le mien.
Je ne doute pas une seconde que tes HP soient heureux ainsi depuis 5 ans. Mon propos n’est pas absolument de condamner les décisions des autres, ou de dire « faites les choses comme moi », mais seulement de présenter notre projet à nous.
Projet qui était clairement défini, dès l’inscription au CNED, comme pour une durée d’une seule année.
Il ne me semble pas que j’écrive un « avis négatif si catégorique » dans mon billet. A moins que tte chose échappant à « l’IEF est LA solution, une vraie merveille pour tous, foncez familles, faites quitter l’école à vos enfants » soit considérée comme négative, & catégorique
C’est un peu le sentiment que j’ai là, en lisant ton message & les reproches qui me sont faits
Je souligne simplement, dans un billet perso qui vise à donner des nouvelles de notre choix cette année, que c’est à mes yeux une solution qui doit une possibilité à des souffrances extrêmes (& non, je ne place pas l’école au dessus de tout Mais à la place qui est la sienne, dans la vie de tous les enfants du monde), qui doit être très réfléchie, & non prise sur un coup de tête.
« Impartiale, tu sembles l’être aussi dans ce billet…
Concernant l’école entends-tu des éloges? »
Oui, impartiale je le suis, tant côté école que côté IEF. Et une fois encore, je donne mon ressenti sur notre expérience, dans notre famille
Me parler d’éloge de l’école, avec ce que je rapporte dans mon bouquin… c’est un peu raté. Parce que justement, je plaide pour une école pour tous, INCLUSIVE ! Pour les EIP, comme pour ttes les différences, quelles qu’elles soient.
Je crois sincèrement que les lecteurs du blog mesurent majoritairement combien je tiens à être transparente & impartiale lorsque je parle de notre parcours, donnant les plus comme les moins. Et je prends toujours bien soin d’insister sur le fait (capital pour moi) que c’est UNE expérience, parmi d’autres. Et que chacun est unique
J’espère que cela ne va pas décourager certaines personnes à faire l’ief, c’est tout.
« Sur un piédestal » dans le sens où c’est le passage obligé d’après toi, et que l’ief n’est pas à faire. Pas du tout par rapport à ce que ton fils à vécu.
« Eloge de l’école », bin justement, je sais très bien ce que tu en penses. C’était pour dire qu’on entend des témoignages positifs sur l’ief, mais peu sur l’école…
C’était juste mon avis, mon ressenti,
Bonnes vacances, profitez-en bien!
Et bien si cela décourage certaines personnes, c’est qu’elles ne sont pas prêtes. Donc c’est leur rendre service…
Exactement!
Si faire part de son ressenti, de façon aussi honnête et aussi mesuré qu’Alexandra aura découragé quiconque de passer à l’IEF, alors c’est que ce choix n’était pas le bon et c’est tout!
Et pourquoi donc vouloir être prosélyte sur le sujet ?
Une façon de justifier son choix ?
Bravo Alexandra ,je suis très admirative ,n’ayant pas eu la force et le courage d’opter pour l’IEF ,de part mon caractère et celui de mon Loulou trop « provoc » pour mes petits nerfs ainsi que sa rébellion naissante contre tout ce qui est » l’autorité « combien de fois il m’a demandé l’école à la maison ,combien de fois j’ai expliqué combien il m’était difficile de rentrer dans des débats sur des règles qui ne supportait pas avec lui a n’en plus finir,(il avait 10ans) .j’ai culpabilisé un temps le voyant souffrir de « son cerveau « qu’il disait ne pas controler ,j’ai préféré (souhaiter entre deux maux )me battre et me débattre avec l’E.N a défoncer les portes (doublement verouiller) pour faire accepter la difference de mon fils avec texte de loi a l’appui ,nous n’avons pas connu le harcèlement car sinon je pense que j’aurais sans doute pris le meme chemin de l’IEF,mais nous avons vécu l’ignorance et préjugé de l’ensemble des professeurs aux mots ravageurs et assassins,qui le rongeait indéniablement de l’intérieur, ce choix de l’emmerdeuse aupres DE tous ces soit disant « professionnel de l’éducation nationale « était pour moi certainement plus facile à porter que celui d’une Mere trop faible pour organiser une journee Academique que moi meme je rejetais en bloque ,n’étant pas pédagogue , je voulais et ressentais au plus profond de moi DE garder ce rôle premier de maman a l’écoute prête jour et nuit à panser ses blessures.
Nous avons réussi à franchir ce chemin tumultueux Grace a une psy tcc mais tout cela reste si fragile .
14 ans bientôt de son petit mètre 50 à la pointure 37 ,les hormones faisant le reste ,son caractère justicié ou chaque mots est pris au pied de la lettre ,nous savons d’avance que l’année prochaine ne sera pas un long fleuve tranquille ,mais lui et nous sommes prêts pour un énième combat « L’ÉCOLE POUR TOUS »
Merci pour ce témoignage,pour cette sincérité,c’est pour ça que j’aime ton blog!
Ouf enfin la fin du collège! Notre fils n°2 vient de terminer le college en 3 ans, il a « omis » la 4è et ne s’en tire pas trop mal avec une mention assez bien au brevet, ce qui nous remplis de fierté vue la bataille menée par nous en juin 2015 pour le saut de classe. RDV en fevrier avec le directeur du lycée privé envisagé, histoire de tester le directeur, il nous a spontanément proposé de poursuivre en seconde le PPRE dont bénéficiait notre fils en 3è, ou plutot un aménagement « maison » car les ppre n’ont plus court au lycée . RDV prevu le 25août pour organiser tout ça! En attendant, un « vrai » été pour notre fils, qui l’an dernier a dû travailler le programme de 4è. Pensez a un »PPRE » au lycée! Surtout dans un lycée privé, ce devrait être plus simple. Bel été au zebreau, en attendant!
Merci Alexandra pour ces nouvelles !
Je comprends votre façon de voir le homeschooling, je ne suis pas sure d’être capable de prendre une telle décision pour mes enfants si cela devait en arriver là (encore petits), même si je ne rejette pas totalement l’idée (je ne suis pas sure d’avoir la patience de supporter les colères et angoisses de mon fiston toute la journée… mais il aura grandit et sera peut-être moins dans l’opposition, donc je peux changer d’avis).
Mais je peux parler de ma propre expérience : en fin de seconde, j’ai été arrêtée au mois d’avril pour dépression après trop d’années de harcèlement et j’ai supplié mes parents de m’inscrire au CNED pour l’année de 1ère. Ils ne l’ont pas faits car ils estimaient important que je puisse apprendre à vivre « en société ». Je sais pour en avoir discuté récemment avec ma maman (à qui j’ai prêté votre livre après l’avoir lu) qu’elle ne sait toujours pas si à ce moment elle a pris la bonne décision. Mais je suis persuadée qu’avec mon caractère, ils ont bien fait. Avec le recul, je suis sure que je me serais encore un peu plus repliée sur moi et je n’aurais pas pu vaincre aussi bien la phobie qui, à ce moment, m’empêchait presque de sortir de ma chambre… Donc en effet, décision à bien réfléchir et à ne pas prendre à la légère, même si c’est sans aucun doute une super solution pour certains, dans certains contextes. (Il se trouve, même si c’est le hasard de la vie et qu’on ne pouvait pas le prévoir, que c’est en fin de première que j’ai rencontré (au lycée) mon futur mari et père de mes enfants ! Evidemment, cela ne constitue en rien un argument… Mais vu depuis aujourd’hui, je suis bien heureuse d’avoir pu le rencontrer !)
Merci en tout cas pour ce débat intéressant, dans tous les cas il y a du + et du -, c’est intéressant d’avoir plusieurs opinions ! D’autant que je ne savais absolument pas qu’il existait des associations de parents permettant aux enfants en IEF de se retrouver entre eux. C’est bon à savoir !
C’est super si l’excitation de la rentrée est plus forte que l’angoisse de la reprise pour votre zébrillon ! Et en attendant une bonne rentrée, je vous souhaite de très bonnes vacances !