Mon enfant a un haut potentiel, comment bien le gérer ? (Marie-France, novembre 2016)

Mon enfant a un haut potentiel, comment bien le gérer ? (Marie-France, novembre 2016)Le site Marie-France consacre 2 articles, signés Valérie Rodrigue, à la questions des enfants surdoués :!:

 

Le premier, titré "Mon enfant a un haut potentiel, comment bien le gérer ?" avec une image d'illustration affligeante, comme souvent :dots:

 

Je regrette personnellement certains mots employés (Einstein, petit génie, etc.) & idées véhiculées (il sait lire dès le berceau, l'idée tenace de fierté des parents).
Dès le début du papier, le ton est donné & il est dommage de ne pas informer plus sérieusement, sans tomber dans ces lieux communs qui n'aident pas à dégommer les idées reçues touchant au surdouement :oops:

 

Le blog y est cité, mais la journaliste ne m'a pas contactée. J'aurais volontiers pris le temps (même si en ce moment il se fait rare dans mon planning) d'expliquer, ou rectifier certaines choses :-?

 

Voici les premières lignes :

 

Il sait lire et compter dès le berceau et vous lance des défis intellectuels en permanence. Entre la fierté qu’il soit très intelligent et la réalité quotidienne, usante et déconcertante, il y a tout un monde à connaître.

À deux mois, Junior fixe l’objectif comme un président prend la pose. À neuf mois, il marche, et, à deux ans, il résout une équation à une inconnue devant ses parents incrédules. Un tableau un peu caricatural mais l’idée est là… Dans le meilleur des cas, l’enfant « haut potentiel » se distingue rapidement par une intelligence hors du commun. Dans le pire, il est très intelligent (quotient intellectuel de plus de 130), imbattable dans certains domaines, mais en retard dans d’autres, tels que la sociabilité. Avant, on l’appelait « le surdoué » ; désormais, l’enfant précoce est désigné par le terme « haut potentiel intellectuel » (HPI).

Ou encore l’enfant zèbre, « comme l’animal dont les rayures sont singulières d’un zèbre à l’autre et qui est le seul équidé impossible à domestiquer », explique Jeanne Siaud-Facchin(1), psychologue clinicienne à l’origine de la dénomination. À une intelligence supérieure s’ajoute une autre manière de fonctionner, plus intuitive. L’enfant zèbre représente 2 à 3 % de la population. Il a désormais sa tribu, ses forums, ses associations et ses spécialistes. Tous participent à lui tracer un avenir plus que parfait et à rassurer des parents vite largués : comment être le parent d’Einstein quand, soi-même, on ne dispose pas de telles capacités ?

 

 

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:idea: le livre d'Anne Gramond & le mien, tous 2 parus chez Eyrolles :

 

       
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Témoignages : mon enfant est surdoué, comment réagir ?Le 2nd papier s'intitule "Témoignages : mon enfant est surdoué, comment réagir ?"...

 

Les premières lignes de l'article, qui compte 2 courts témoignages de mamans d'EIP (de 12 & 6 ans) :

 

Votre enfant a un fort potentiel et vous ne savez pas comment le gérer ? Soyez sans crainte, deux mères exposent une situation similaire à la vôtre. Découvrez leur témoignage.

« IL SE FAISAIT TRAITER DE FAYOT »

Isabelle, maman de Sasha, 12 ans

« Jusqu’au collège, Sasha a mené une bonne scolarité sans effort. Je n’ai pas voulu lui faire sauter de classe, car il n’avait pas la maturité pour se retrouver avec des plus grands. Il se faisait déjà traiter de fayot et ne levait pas la main en classe de peur de se faire mal voir par ses camarades. À la fois très en avance, féru de jeux d’échecs mais ayant encore ses doudous à l’âge de huit ans. En sixième, la directrice du collège m’a recommandé un enseignement spécial, Montessori ou Steiner, pour ses capacités exceptionnelles en dessin, en musique et en maths. Ce genre d’établissement se trouve loin de chez nous et quant à la pension, avec son hyper sensibilité, c’est impossible. Nous pensons lui faire donner des cours particuliers, pour maintenir sa curiosité au niveau. »

 

 

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Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

 

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5 commentaires à “Mon enfant a un haut potentiel, comment bien le gérer ? (Marie-France, novembre 2016)”

  1. Elsa dit :

    L’énorme faute d’orthographe dans le titre est à elle seule suffisamment affligeante pour laisser présager une suite dans le même esprit…

  2. Catherine Boutten dit :

    Sans parler du mot « gérer », qui relègue l’enfant au rang d’une entreprise dont il faudrait optimiser le QI comme un chiffre d’affaires…

    Le business de celui/celle qui aura l’enfant le plus « brillant », comme d’autres concourent à avoir « la plus grosse ».

    Le mot « gérer », aussi, employé comme s’il s’agissait de dressage de canassons de course dont il faudrait « gérer » l’énergie pour obtenir des gains.

    Ce genre de discours médiatique sur la douance me consterne.

    Les enfants doués ont besoin de respect. Pas d’être exhibés comme des objets de luxe ni des curiosités enviables.

    Merci pour cet article !

  3. Lydie dit :

    Cet article m’afflige … que dire ! Les préjugés et les stéréotypes sont au rendez-vous, que ce soit sur le ton de l’humour ou pour informer c’est très mauvais.
    Il aurait été de bon ton d’étayer cet article avec des interviews de Jeanne Siaud-Facchin ou Arielle Adda, ainsi que ton éclairage de maman, blogueuse, auteure (ça n’en finit plus maintenant :-D )
    Bref, pour moi encore un article qui distille des vérités et qui submergent d’insanités ! :-x
    Pas étonnant que l’avancée dans la compréhension des HPI soit si lente …

  4. Carolina dit :

    Et,moins important, certes, toujours les mêmes photos qui vont avec ce genre d’articles: des enfants (garçons,souvent!) avec de grosses lunettes, des équations, des chiffres,des formules,etc…Lamentable!

  5. lhora dit :

    Effectivement l’enfant HPI à lunettes devant des calculs dans tous les sens reflète très peu, l’image multiple d’un enfant HPI.
    Mon fils de 8.5 a fait le test wisc3 à 5 ans et demi, puis vient de finir le WISC4 qui a confirmé un haut potentiel. Et il ne correspond pas à cette image là.
    Dans la « gestion », je verrais plutôt une gestion au quotidien pour qu’il aille bien, que la famille aille bien et surtout dans gestion, j’entends qu’il ne soit pas parmi les 3/4 des enfants HPI qui finissent pas bien.
    C’est mon ainé, et son petit frère de 6 ans ne présente pas ce potentiel, donc aussi on peut parler de gestion dans la famille, avec un enfant qui apprend vite et le second qui apprend normalement mais qui nous semble en décalage, car nous n’avons pas de repères.
    Le mot gérer ne me choque pas plus que cela, n’ayant pas donné un terme économique à ce mot.



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