Et si on se foutait la paix ? (Elle, janvier 2017)
Une fois n'est pas coutume, je partage ce matin un article qui m'a bien plu mais qui n'a pas de lien absolu avec la douance ou le syndrome d'Asperger
Cependant, on peut appliquer le coup de gueule à ces domaines-là, aussi
Le monde parental, le monde scolaire, le monde thérapeutique, le monde professionnel, le monde conjugal, etc. Tout ce qui crée plus encore d'anxiété chez les personnes (T)HPI qui présentent une hypersensibilité & une quête permanente de perfectionnisme
Encore plus, car le sentiment de décalage avec les autres augmente l'impression d'être à la ramasse, de ne pas suivre le rythme imposé par la société.
Ainsi, le sujet ne me semble finalement pas si éloigné du thème du blog...
La société occidentale [...] est en train de se perdre dans une obsession de normativité tout à fait inquiétante.
L'article, paru dans Elle, est signé Laure Leter & s'intitule "Et si on se foutait la paix ?"
Elle a interviewé le philosophe & historien de l'art Fabrice Midal, auteur de "Foutez-vous la paix ! & commence à vivre" sorti le 18 janvier dernier aux éditions Flammarion
Cliquez sur la couverture pour ouvrir
les détails de "Foutez-vous la paix !"
J'aime beaucoup le sens de l'article, & j'ai hâte de lire le livre qui me semble correspondre plutôt pas mal à ma façon de voir les choses.
A savoir respecter sa propre nature, ses propres besoins & se créer ses propres définitions du "bonheur", du bien-être, etc. pour en finir avec ces injonctions à tout va
Une question de lâcher prise pour être plus proche de SOI
D'un seul coup, vous entrez en rapport avec qui vous êtes, comme vous êtes.
Les première lignes du papier :
On se met la pression pour changer, faire mieux ou lâcher prise. Au risque d’être plus stressé ! Le philosophe Fabrice Midal propose une solution radicale mais plus douce. Interview.
L'heure est aux bonnes résolutions. Pourtant quelque chose en vous résiste : à quoi bon ? Prendre la résolution de changer, de s'améliorer, de faire des efforts, de faire mieux... nous le faisons déjà tous les jours. En général, on n'arrive pas à s'y tenir et on culpabilise. Sortir de ce cercle vicieux, c'est peu ou prou la proposition du philosophe Fabrice Midalqui, dans son nouveau livre, lance un appel vibrant et constructif : « Foutez-vous la paix ! Et commencez à vivre » (éd. Flammarion/Versilio).
Ce n'est ni une énième leçon de bonheur ni un essai de psychologie positive ensuqué par les bons sentiments. Philosophe, historien de l'art, auteur de moult essais allant de la philo à la peinture en passant par la méditation, Fabrice Midal nous engage radicalement à trouver notre marge de manœuvre personnelle dans un monde devenu fou. C'est un plaidoyer joyeux, une invitation à renouer avec notre liberté intérieure malgré les pressions. Ce philosophe pas comme les autres est aussi un grand méditant, fondateur de l'École occidentale de méditation, qui vise à enseigner cette pratique au plus grand nombre.
Il raconte comment elle a été son truc à lui pour retrouver sa propre liberté, mais aussi comment elle peut parfois être considérée comme une injonction supplémentaire, alors que nous croulons déjà sous les choses à réussir. Contre la cruauté des temps et la tyrannie du perfectionnisme, son mot d'ordre, « Foutez-vous la paix », pourrait bien être la plus radicale des résolutions pour 2017. Explications.
« ON COURT VERS UN IDÉAL DE PERFECTION, D'EFFICACITÉ TOTALE, QUI ALIMENTE LE SENTIMENT D'ÊTRE TOUJOURS EN ÉCHEC. »
ELLE. Pourquoi serait-il urgent d'apprendre à se foutre la paix ?
Fabrice Midal. Parce que nous sommes pris dans les injonctions sociales du matin au soir, avec l'idée qu'il faut faire toujours mieux, être toujours plus efficaces et que c'est impossible. Cela commence dès le réveil, à la maison, et quand on arrive au boulot, on est déjà en retard dans ses mails, ses dossiers... Cette pression nous submerge.
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3 commentaires à “Et si on se foutait la paix ? (Elle, janvier 2017)”
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J’ai lu la moitié du livre, avec grand intérêt. Et si l’auteur n’est pas au moins « doué »… Donc c’est très pertinent dans ce blog et une lecture à recommander.
Bonjour,
Je n’ai pas lu le livre mais il me semble compléter à merveille cet autre livre :
« Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » de Thomas d’ Ansembourg, qui a un site d’ailleurs. L’édition date de 2005, ce n’est donc pas récent.
J’ai lu le livre et visonné ses conférences, a l’épique où je me sentais étouffée ,opprimée par une education ultra stricte ou l’autre passait avant soit,interdit de montrer mes ressentis,et émotions qui étaient certainement impudique dans ma famille culture « asiatique » effectivement cela a été une révélation et bouffée d’aire pour moi l’impulsive et/ou trop trop de TOUS ! J’assume pleinement et oui fini le paraître,la crainte d’être rejeté parce qu’on va oser dire « trop c’est trop »!