Une explosion d’articles sur la douance au Québec… (Le Journal de Montréal, janvier 2018)

Un étrange phénomène s'est produit samedi dernier chez nos amis québécois :-?

 

... une véritable explosion d'articles sur la douance dans le Journal de Montréal !? :-o

 

Pas moins de six sept articles (j'en avais oublié un !!! Honte à moi ;) ), postés au même moment, sur la même thématique (sous des angles différents... mais quand même :-P ), tous signés du même journaliste, Benoît Philie.

 

Voici leur titre respectif, accompagné d'un extrait :

 

- "Elle repère les doués à l’école" ⤵

 

Émilie Rouaud aide les siens après avoir passé des années difficiles à chercher sa voie

Depuis janvier 2017, Émilie Rouaud développe des projets pédagogiques pour des classes d’élèves doués à l’école Paul-Gérin-Lajoie, à Montréal.

Brillante et passionnée, mais longtemps incapable de conserver ses emplois et de se sentir bien parmi les autres dans le monde professionnel... Émilie Rouaud a passé des années à se demander ce qui n’allait pas avec elle. Jusqu’au jour où elle a appris qu’elle était douée et a décidé d’aider ses jeunes semblables.

« Il y a vraiment eu 3, 4 ans au début de ma vingtaine où tout piquait... Je me demandais : qu’est-ce que je ne fais pas correctement ? Qu’est-ce que je ne comprends pas ? évoque la Française de 28 ans. Puis, un jour, j’ai découvert la douance, et c’est devenu ma passion. »

Le Journal racontait hier l’histoire de deux jeunes doués au parcours scolaire en dents de scie qui ne trouvent pas leur compte sur les bancs d’école.

Toute jeune, Mme Rouaud était elle aussi plus rapide que les autres et s’ennuyait en classe. Elle a appris à lire et à écrire plus vite que les camarades de son âge et a dû sauter la sixième année, car elle n’apprenait pas à faire d’efforts.

 

 

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- "L’école est un cauchemar" ⤵

 

Un jeune de 13 ans, qui ne croit pas à son diagnostic de douance, a changé d’école trois fois au primaire

À 5 ans, Fabrice Déry voulait devenir écrivain. Plus tard, il voulait ouvrir son propre musée, être photographe ou historien. Le Saguenéen de 13 ans refuse encore de croire qu’il est doué, mais l’école « normale » est pour lui un cauchemar au quotidien.

« Fabrice a un parcours scolaire en dents de scie. Il est allé à l’école pendant certaines périodes, d’autre fois il restait à la maison, car il était anxieux à l’idée de se rendre en classe. Il faisait des crises, dit sa mère, Dominique Coulombe. Les gens ne le savent pas, mais l’enfant doué a des besoins... de grands besoins. »

Son garçon, qui est maintenant en première secondaire, a eu une relation difficile avec l’école dès les premiers jours de maternelle, où il avait même fini par crier dans les corridors.

« Il m’avait expliqué qu’il était tanné de faire la même affaire... on fait des ronds, on nomme les couleurs, on compte les jours de la semaine. Il était tellement mal. Il avait crié et on l’avait mis longtemps face à un mur », explique Mme Coulombe.

Comme d’autres surdoués, Fabrice savait lire avant même de commencer l’école.

 

 

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- "Il a appris à lire et à écrire seul avant même la maternelle" ⤵

 

Ses parents sont à bout de ressources pour leur garçon qui apprend trop vite

Lors du passage du Journal, Manolo Poirier-Nantel a passé plus de vingt minutes à jouer avec son cube Rubik.

Manolo Poirier-Nantel a appris à lire, écrire et multiplier par lui-même avant même d’entrer à la maternelle, à la grande surprise de ses parents, qui n’avaient rien vu venir. Le garçon de 10 ans a beau être surdoué, il est malheureux sur les bancs d’école et sa mère ne sait plus quoi faire avec lui.

« Il est hypersensible, super précis, justicier et très rigide, explique sa mère Marie-Claude Nantel. C’est intense et pas reposant, au quotidien. »

Manolo est un petit garçon aux yeux brillants et à l’esprit très vif. « J’apprends plein de choses, mais je ne sais même pas comment je les apprends », dit-il en se tapotant la tête avec son index.

Ce qu’il aime le plus au monde, ce sont les maths. Manolo raconte avoir eu 100 % à l’examen de maths de 6e année alors qu’il n’était qu’en troisième année.

Il aime aussi les cours de gym, la géo et la musique. À une certaine époque, il rêvait de devenir fermier, raconte sa mère. Mais son intérêt pour les sciences prend maintenant le dessus.

Ennui et anxiété

Selon sa mère, ses résultats scolaires ont toujours été au-delà des exigences.

Mais il y a l’envers de la médaille. Manolo analyse tout. Au point de devenir terriblement anxieux. Des choses toutes simples, comme faire un bricolage, peuvent devenir des tâches insurmontables pour lui. Il supporte mal le changement et fait des colères pour un rien.

 

 

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- "Ils sont trop intelligents pour l’école régulière" ⤵

 

Des enfants surdoués ont des besoins spéciaux et ne trouvent pas leur place en classe

La mère de Manolo Poirier-Nantel (au centre), Marie-Claude Nantel, et sa belle-mère, Marie-Hélène Lepage (à gauche) peinent à l’envoyer à l’école, qui l’angoisse.

Ils ont appris à lire, compter et écrire avant même d’entrer à la maternelle et enchaînent les projets. Pourtant, plusieurs enfants surdoués sont mis de côté sur les bancs d’école au Québec et leurs parents sont à bout de ressources pour les aider.

« Pour ceux qui disent que je suis chanceuse... eh bien, ils ne savent pas c’est quoi », assure Marie-Claude Nantel, la maman de Manolo Poirier-Nantel, 10 ans.

« Je suis moi-même éducatrice spécialisée, et je suis à bout de ressources pour lui, j’ai besoin d’aide. Et de l’aide lorsqu’on a un enfant haut potentiel... eh bien, il n’y en a pas », explique Mme Nantel, qui habite sur la Rive-Sud de Montréal.

Au Québec, plus de 20 000 jeunes seraient considérés comme étant doués.

Le Journal a rencontré des enfants et des adultes qui ont reçu ce diagnostic afin de dresser le portrait de la situation au Québec, où il n’existe pas de politique éducative spécifique à la douance.

 

 

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- "Une journée dans la tête d’un surdoué inépuisable" ⤵

 

Le Journal a rencontré Guillaume Morrissette dans la pièce où il rédige ses romans policiers.

Guillaume Morrissette vient de finir d’écrire son septième roman policier en autant d’années. Il trouve aussi le temps d’enseigner les mathématiques financières à l’université, de faire de la médiation pour les couples en cours de divorce, de gratter la guitare, de faire de la comptabilité, et même... de passer du temps en famille et de voyager.

Le grand gaillard de 42 ans est un véritable touche-à-tout et son horaire est parfois « infernal », admet-il, mais il adore sa vie et ses métiers. Il se décrit lui-même comme un « polymathe », une personne qui maîtrise de nombreuses connaissances de manière approfondie.

« Il faudrait que je vive au moins 20 000 ans pour faire tout ce que je voudrais faire », lance d’emblée l’écrivain trifluvien.

C’est pourquoi il n’écoute jamais la télévision. « Jamais. Je récupère de 12 à 14 h par semaine comme ça. C’est le temps que les gens perdent en moyenne devant l’écran », dit-il.

Guillaume Morrissette fait partie du 2 % de la population considérée comme étant surdouée. Son cerveau fonctionne à mille à l’heure, dit-il. Et sans action, il s’ennuie vite.

 

 

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- "Il a passé plus de 30 ans de sa vie sans être au courant de sa douance" ⤵

 

Vincent Carrier est membre de Mensa Montréal, un groupe de personnes douées qui se rencontrent tous les mois. L’homme de 36 ans a raconté son histoire au Journal lors d’un dîner-causerie du groupe au centre-ville il y a quelques semaines.

Au lieu de jouer avec des blocs Lego et des figurines de Batman, Vincent Carrier programmait des ordinateurs à l’âge de 9 ans.

Bien qu’il se soit toujours trouvé différent des autres, le trentenaire vient tout juste d’apprendre qu’il est doué.

« Quand j’étais jeune, je suppliais mon père, qui est informaticien, pour qu’il me montre à programmer. Il me disait : tu ne vas pas comprendre... Alors j’ai piqué ses livres en anglais, que je comprenais très peu, et j’ai appris par moi-même », se souvient M. Carrier.

Celui-ci a appris il y a quelques mois à peine qu’il faisait partie du 2 % de la population avec un quotient intellectuel de plus de 130, la moyenne étant de 100. C’est un « surdoué », selon le diagnostic d’un psychologue.

Dîner Mensa

Le Journal l’a rencontré lors d’un dîner Mensa, un organisme mondial qui rassemble des gens avec de fortes capacités intellectuelles. Ils étaient près d’une dizaine de doués à casser la croûte au restaurant Ruben’s dans le centre-ville.

 

 

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- "Des surdoués pour sauver le monde" ⤵

 

Des personnes douées de partout dans le monde se réunissent depuis les années 1940 grâce à l’organisation Mensa, dont l’objectif est d’aider l’humanité.

« À l’origine, le but était de faire un remue-méninges pour trouver des solutions intelligentes et pacifiques aux problèmes qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale et pour éviter de futurs conflits », explique la présidente de Mensa Québec, Huguette Lamontagne.

« On peut voir que nous n’avons pas vraiment atteint nos objectifs », ajoute-t-elle.

L’organisation fondée en 1946, en Angleterre, compte environ 130 000 membres provenant de 100 pays. Des groupes Mensa existent dans tous les continents, à l’exception de l’Antarctique.

Le seul critère d’admissibilité est d’obtenir des résultats supérieurs à ceux de 98 % de la population aux tests d’intelligence Mensa, qu’il est possible de passer en contactant l’organisation.

Club social

Avec les années, l’organisation est surtout devenue un club social pour les gens avec des capacités intellectuelles plus élevées qui souhaitent se retrouver entre eux et partager des champs d’intérêt communs.

« Mensa tire maintenant dans toutes les directions. On a des groupes d’amateurs de plongée sous-marine, de philatélistes, des amateurs de chants persans ou pour les gens de la communauté LGBT », énumère Mme Lamontagne, qui fait partie de Mensa depuis plusieurs années.

 

 

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Voilà voilà, vous avez de quoi faire ce matin en matière de découverte d'articles, tant sur les enfants que sur les adultes à haut potentiel intellectuel :roll:

 

 


 

 

🚩 Je suis l'auteure de ces 2 livres témoignages :

 

- "Les Tribulations d'un Petit Zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel", sur la douance ( = précocité intellectuelle, surdouement, zébritude, haut potentiel intellectuel, surefficience mentale ;) )

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres", sur le syndrome d'Asperger & le combo Haut Potentiel / Asperger. Un regard unique en France sur les liens entre TSA & haut potentiel intellectuel ❤

 

          
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Et très bientôt d'un troisième opus, "L'enfant Atypique", à paraître aux éditions Eyrolles en avril prochain :roll:

 


Très bientôt, la couverture...

 

 

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