Pourquoi le nom de « zèbre » ?
Le terme de "zèbre" est un mot poétique & imagé visant tout simplement à remplacer les usuels :
- surdoué
- doué (souvent préféré à "surdoué", le "sur" véhiculant de fait une notion de supériorité dérangeante)
- EIP (Enfant Intellectuellement Précoce, terme très trompeur, mais qui a la faveur des autorités françaises, sans aucun doute car très politiquement correct. C'est donc celui retenu pour les rapports & notes de l'Education Nationale, les textes de loi)
- précoce
- intellectuellement précoce
- HP (à Haut Potentiel)
- HPI (à Haut Potentiel Iintellectuel)
- HQI (Haut Quotient Intellectuel)
- THQI (Très Haut Quotient Intellectuel, se rapporte généralement aux gens ayant un QI à partir de 145)
- sentinelle (terme inventé par Olivier REVOL)
- APIE (Atypique Personne dans l'Intelligence et l'Emotion, selon le terme inventé par Jean-François LAURENT)
- HN (Hors Norme)
- surefficient intellectuel (ou également surefficient mental)
Autant de mots pour ne décrire qu'un seul état, tous convergeant vers une même notion : la désignation d'un personne au fonctionnement cognitif très performant (qu'elle soit enfant ou adulte). Mais ces mots sont souvent pesants tant ils sont lourds d'idées reçues
Ils mettent d'autant plus mal à l'aise qu'ils ne contribuent pas à comprendre de quoi il est question en réalité, bien au contraire. Chacun de ces mot renvoie en effet inévitablement, dans l'esprit commun, à de faux-semblants & des préjugés dont il est par la suite très difficile de s'extirper.
Par ailleurs, mots que les surdoués eux mêmes, n'aiment généralement pas employer pour parler de leur propre condition. Car teintés d'une présomption de sentiment supériorité, de réussite acquise mise en avant, d'élitisme. Ils sont généralement synonymes de grande prétention, & si souvent à l'origine d'énormes malentendus
Ce mot, "zèbre", a été trouvé au début des années 2000 par la psychologue française Jeanne SIAUD-FACCHIN, spécialiste du surdouement, qui s'est beaucoup investie dans ce domaine depuis plusieurs années.
Elle est notamment l'auteure de 2 excellents ouvrages de vulgarisation sur ce thème (pour les titres, couvertures & avis de lecture : se référer à ma page "Biblio" ).
Il s'agit ainsi d'un terme de substitution ayant pour objectif d'adoucir la manière d'envisager ces personnes présentant une différence par rapport à la majorité de la population. En tentant de remplacer (& donc, d'éviter d'emblée) les mots équivoques, le but était de réduire, voire d'anéantir ( ), les incompréhensions habituelles liées aux termes classiques de "surdoué" ou "précoce".
J. Siaud-Facchin écrit à ce propos dans son 1er ouvrage ("L'enfant surdoué : l'aider à grandir, l'aider à réussir", réédité & réactualisé en 2012) :
Un mot a pour vocation première la communication avec autrui & si chacun comprend bien ce que renferme une notion, on peut dépasser sans état d'âme les réticences idéologiques.
Et si, comme nous le faisons aujourd'hui pour un certain nombre d'entre nous, nous décidions de les appeler des ZEBRES !
[plusieurs ex. de noms d'animaux donnés à certains enfants, tel que "têtu comme une mule", etc... Puis vient le résumé du chapitre]
L'enfant surdoué : un drôle de Zèbre !
Cliquez sur la couverture pour ouvrir
les détails du livre "L'enfant surdoué"
Et dans celui qu'elle consacre aux adultes surdoués ("Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué") :
Le zèbre, cet animal différent, cet équidé qui est le seul que l’homme ne peut apprivoiser, qui se distingue nettement des autres dans la savane tout en utilisant ses rayures pour se dissimuler, qui a besoin des autres pour vivre et prend un soin très important de ses petits, qui est tellement différent tout en étant pareil. Et puis, comme nos empreintes digitales, les rayures des zèbres sont uniques et leur permettre de se reconnaître entre eux. Chaque zèbre est différent.
Je continuerai à défendre tous ces gens « rayés » comme si ces rayures évoquaient aussi des coups de griffe que la vie peut leur donner. Je continuerai à leur expliquer que leurs rayures sont aussi de formidables particularités qui peuvent les sauver d’un grand nombre de pièges et de dangers. Qu’elles sont magnifiques et qu’ils peuvent en être fiers. Sereinement.
Cliquez sur la couverture du livre
pour ouvrir "Trop intelligent pour
être heureux, l'adulte surdoué"
Elle l'expliquait également elle-même, en vidéo : Pourquoi le nom de zèbre, par J. Siaud-Facchin (vidéo)
Un zèbre est donc un surdoué, tout simplement. Ce n'est rien de plus, rien d'autre, rien "au dessus" ou "au delà" du surdoué tel qu'il est défini classiquement en psychologie
A savoir :
- un QI généralement supérieur à 130 sur l'échelle de Weschler - mais pas toujours, notamment pour les profils qui présentent ce que l'on appelle des comorbidités
- une personnalité atypique
- un mode de pensée singulier (avec par exemple une pensée dite "en arborescence" qui, si elle existe chez tout le monde, fonctionne chez les (T)HPI à plein régime. Mais pas que... )
Extrait de mon livre "L’Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, dys, Asperger… faire de sa différence une force" (aux éditions Eyrolles) :
Qu’est-ce que cette pensée en arborescence ? C’est une sorte de super ramification mentale qui n’est pas propres aux atypiques, mais qui est ultra développée chez eux. Un peu comme l’imagination : tous les êtres humains en ont, mais certains bien plus que d’autres.
Alexandra Reynaud, "L’Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, dys, Asperger… faire de sa différence une force"
Le tout, bien sûr, validé par un bilan psychométrique réalisé par un psychologue spécialisé & maîtrisant les outils & l'analyse des différentes tests !
Il est important de redire combien seul un bilan & l'avis d'un spécialiste peuvent attester ou non d'un surdouement. Se penser (T)HPI n'est pas toujours être (T)HPI !
De même (chose très fréquente...), se sentir "nul" n'est pas toujours être idiot
✏ Pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles ⤵
- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & le Dr Gabriel Wahl
- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel Le livre est paru en 2017, préfacé par le Dr Laurie-Anne Sapey-Triomphe & postfacé par le Pr Laurent Mottron ❤
- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", un livre-outil paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ) "Parents au top"
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trop bien ce blog!! ça aide à comprendre ce qu’est réellement un surdoué. Moi je pensais que tout était plus facile, ben en fait , non. Ca donne pas envie d’être déclaré zèbre »!
Je le recommanderai à ceux qui en auront besoin.
par le plus grand des hasard je viens de découvrir ce superbe blog: exrèmement sympa !
un zèbre
Merci Stéphane
… une zébrette
heu, exTrèmenment…
Je suis psychologue et, pour ne rien vous cacher, j’ai entendu le terme de « zèbre » pour la première fois la semaine dernière en consultation, ce qui m’a amené à faire des recherches et à tomber sur ce blog, que je trouve très intéressant.
Toutefois, il y a une chose que j’aimerais approfondir. Vous dites dans cet article que les zèbres ont un mode de pensée différent, en arborescence. Je me demande ce que cela signifie, et surtout en quoi est-ce que cela diffère du raisonnement des autres équidés (:D).
Cela dit, je n’ai pas encore parcouru tout le blog, donc je trouverai peut-être la réponse dans un autre article.
Bonjour Raphaël.
Le mieux est de lire la littérature. Trop intelligent pour être heureux. Je pense trop.
Le plus difficile à faire comprendre est que ce fameux mode de pensé n’est pas un choix ou une vue de l’esprit. Il est matériellement observable dans le cerveau ( imagerie médicale). Il n’est pas changeable comme le serait une opinion. C’est comme mesurer 120 cm ou 215 cm de haut : ce n’est pas un choix. Et comme mesurer telle hauteur, l’aspect décisif n’est pas le + ou le – que la moyenne (même si en terme de mesure c’est en effet + ou -), c’est que c’est différent et pas forcément adapté à certaines situations. En tant que zèbre, ne pas savoir qu’on l’est, c’est s’épuiser à tenter de vivre comme un cheval.
La question de savoir si c’est mieux ou moins bien d’être un cheval ou un zèbre n’est pas pertinente. Celle de savoir qui on est, et ainsi pouvoir jouer juste de son propre être comme on joue juste d’ un instrument de musique, l’est.
Un zèbre.
J’adore
Je suis professeur de langues et zèbre. J’ai remarqué que beaucoup de zèbres, adultes, adolescents ou enfants avaient du mal avec l’apprentissage des langues en milieur scolaire. J’ai donc développé ma propre méthode ludique, homéopathique, rapide et efficace.
Apprendre une langue est un jeu d’enfant pour un zèbre si on lui donne les bons ingrédients.
Pour cela, il faut avant tout avoir un contact avec l’apprenant, afin de constater son fonctionnement… Ensuite, c’est au pédagogue à adapter une méthodologie propre.
On a tous besoin d’un coup de main dans la vie. Pour le zèbre, c’est un coup de « regard » dont il a besoin : un regard qui comprend et qui lève le blocage et mène à l’étape suivante. Beaucoup beaucoup de zèbres s’ignorent…Donc leur révéler leur « zèbrage » est un acte d’humanité !
Bonjour,
je me permets de répondre, (je crois de toutes façons qu’il faut que le commentaire soit validé par l’auteur du blog pour apparaître donc, si j’outrepasse le bon usage mon commentaire n’apparaîtra pas!) : la pensée en arborescence est une pensée qui fonctionne comme un arbre! :-) A savoir que tout part des racines et du tronc, puis se prolonge par des branches qui elles-mêmes mènent à d’autres branches… Et c’est là qu’on a ce fonctionnement cognitif particulier : chaque idée en amenant plusieurs autres et non pas les unes après les autres mais le tout en même temps (ou tout au moins avec une telle vitesse de traitement au niveau cérébral que l’on ne voit plus les chemins qui traversent les différentes branches et que l’on accède directement aux divers idées qui ont découlé de la première idée, le tronc…).
Le fonctionnement cognitif « non zèbre » est régi pour sa part par la séquentialité : une idée en appelle une autre qui en appelle une autre aussi mais avec une vitesse de traitement bien moindre et donc les unes après les autres et une branche à la fois et non une branche qui donne plusieurs autres… C’est imagé mais j’espère que c’était clair!
Bonne journée
Stéphanie (maman de Z en autres!)
La pensée en arborescence sous-entend une forme de « simultanéité » mais un manque de « hiérarchisation » des idées. Les zèbres pensent plus vite et dans tous les sens. Par contre ils ont du mal à proposer des enchaînements hiérarchisés d’idées. C’est pour ça que souvent, ils donnent le résultat « intuitivement » en mathématique (par exemple) mais sont en difficulté pour faire une démonstration…. ça n’est pas plus naturel pour eux, que pour les « normaux » de comprendre comment ils parviennent au résultat sans passer par les étapes consacrées….
EXTRA !!!
Merci pou ce petit coin clair et éclairant
Rassurant surtout Merci
Bonsoir,
Je tenais juste à vous remercier pour l’initiative de ce blog… car étant zèbre moi même et jeune maman d’une petite fille âgée de 9 mois qui étonne son entourage -pédiatre, crèche,…- …
Ce blog va devenir un « blog ressource »
Merci
Marrant : moi, quand j’avais été testé, le totem qu’on m’avait donné, c’était plus « albatros », en lien avec le poème éponyme de Baudelaire :
« Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
(…)
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. »
Je viens de découvrir ce blog… car tout à l’heure on m’a dit d’arrêter de faire mon zèbre !
Je ne connaissais pas cette appellation mais j’en remercie la charmante psy de nos l’avoir donnée. Un terme qui a l’avantage de ne pas nous faire passer pour prétentieux auprès des autres équidés. Mais ça m’a toujours étonné que l’on trouve prétentieux les termes de « surdoué » ou de « précoce ».
Ces deux termes disent bien qu’il y a un côté « trop » à cette position. « Surdoué », c’est trop doué… on voit tout de suit que ça pose problème. De même « précoce », c’est trop tôt. (et si on parle de précoce dans le champs des performances masculines, c’est loin d’être une qualité). Ce trop, c’est vraiment ce à quoi nous avons à faire et ce à quoi nous confrontons les autres. Ils nous disent de nous taire, que ça fait trop, que l’on parle trop vite, que l’on répond trop tôt, c’est à dire avant la fin de la question.
J’ai découvert aussi le terme d’ « arborescence », et je voulais souligner qu’il me paraît parfait pour désigner et conceptualiser le phénomène. Avant, je me représentais plutôt les choses sous la forme d’un feu d’artifice puisque j’avais l’impression que ça partait dans tous les sens en même temps. Mais je trouve que le concept d’arborescence représente bien la chose (et a le mérite de la rendre plus douce en la faisant « une », c’est à dire plus un éclatement non-maitrisable mais un arbre avec toutes les branches reliées). Et pour éclairer le psychologue – si jamais il revient faire un tour sur le blog – je préciserais aussi que c’est un phénomène pénible et souvent bloquant. De penser et de ressentir plusieurs choses en même temps, et souvent même des choses contradictoires, cela fait que c’est difficile de savoir ce que l’on pense précisément et de pouvoir prendre une position ou une décision. Un autre truc, c’est que cela empêche aussi souvent de pouvoir profiter des choses simplement et dans le présent, l’arborescence des conséquences possibles de chaque fait se déroulant continuellement dans notre esprit.
C’est parfait ce que tu as dit, je suis plus que d’accord. J’aime beaucoup la métaphore avec le feu d’artifice ainsi que ce qui te fait préférer l’arborescence, ainsi que le parfois envahissant problème du choix. C’est exactement ça.
je vous remercie que vous nous precisez ces pensees contradictoires et multiplent.qui nous empechent de prendre des decisions et nous positionner.
il m’est souvent arrivee de me dire demain matin je serais une femme qui sait prendre des decisions etc.enfin je me retrouve fortement dans les pensees nombreuses et contradictoires et sans pour autant analyser tout ça.
ceuxci dit je n’ai pas fait de test et je ne sais pas comment et quoi faire ou n’ose pas enfin je pense à mon fils un zebre
Bonjour,
Je découvre votre site suite à la rencontre, fin 2014, d’une amie AIP dont le fils est un p’tit zèbre…
De fait, je les comprends tellement bien (je me suis toujours sentie hors norme) que cette amie est persuadée que je suis une « AIP ». Je ne saisis pas trop, étant bipolaire (diagnostiquée depuis 2011 mais probablement depuis longtemps…).
Je ne sais pourquoi je vous écris aujourd’hui, si ce n’est que mon traitement semble réfréner mes potentialités et mes apprentissages.
Pour l’heure, je suis ravie d’avoir accès à votre blog. Si d’aventure quelqu’un(e) se reconnaissait dans mon « profil » (adulte quinqua), je serais ravie d’obtenir des éclaircissements.
Merci, et bien à vous.
Annie
Annie, il y a apparement des « symptômes » communs entre les bipolaires et les zèbres et il arrive assez souvent que des zèbres soient diagnostiqués bipolaires. Je vous conseillerai donc de vous rapprocher d’un psychologue spécialisé qui pourra sans doute vous éclairer.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
Un zèbre
Voilà depuis quelques jours mon fils petit zèbre de 9 ans. Nous sortons de chez la psy et verdict confirmé de cette petite famille que nous sommes.A vérifier que la petite dernière en sera ou non. J’adore ce blog et lui souhaite longue vie. Je pense m’appuyer sur ces connaissances et venir régulièrement y prendre des infos
Bravo encore .
Bonjour
Il ne faudrait pas que le fonctionnement des « zèbres » décrits sur cette page soit considéré comme une norme. Selon moi , ce qui est décrit ci-dessus est un fonctionnement de certains enfants surdoués. En général les personnes surdouées savent au contraire extrêmement synthétiser leurs idées, ont une pensée fluide et claire….Même s’ils peuvent avoir beaucoup d’associations d’idées. .la pensée en tous sens n’est pas du tout la desription standard de la douance ! J’ai écrit un article à ce sujet sur mon site planetesurdoues.fr, ( article du professeur Habib sur la neurologie des EIP à l’appui).
Nadine planetesurdoues.fr
Mais je n’ai jamais dit (écrit) le contraire ??!
La pensée en arborescence (les IRM mettent ts clairement évidence le traitement extrêmement particulier des informations dans le cerveau des HQI !) n’est pas contraire à une pensée « fluide et claire » ou à une gde capacité à « synthétiser leurs idées ». Cela signifie seulement que les-dites idées st foisonnantes, ts abondantes, en cascade qu’il faudra apprendre à les trier !
Le Pr Olivier Revol en parle d’ailleurs extrêmement bien ds la conférence donnée au CHUV de Lausanne le 08 mai dernier https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/08/25/dvd-lunivers-des-enfants-sentinelles-bienvenue-chez-les-hpi-suisse/
Il faut bien définir cette « arborescence ». Si la pensée en arborescence est une pensée en tous sens, entraînant une incapacité de « penser littéralement ou d’agir », c’est le contraire d’une pensée fluide et claire, et ce n’est pas çà la douance. Les études par IRM décrites par le Pr Habib sur le congrès virtuel mettent en lumière une accentuation d’activité au niveau des lobes frontal et pariétal. Il ne met pas en avant la pensée en arborescence, au contraire… Olivier Revol toujours très clair parle d’un haut potentiel mais lorsqu’il parle d’arborescence , il ne la définit pas très précisément. il dit bien que la majorité d’entre eux vont bien et dit qu’il voit ceux qui ne vont pas très bien . On ne peut instaurer des théories scientifiques uniquement sur les enfants qui ne vont pas bien…le biais de l’étude est évident.
il manque un c à description , merci de corriger!
Bonjour,
Je voudrais faire un commentaire.
Il n’y a pas que des surdoués à problèmes qui ne savent que faire des nombreuses informations qu’ils ingurgitent.
Mon fils (testé THQI) va très bien. Il est toujours excellent en classe. Il ne réfléchit absolument pas « dans tous les sens ». Il sait parfaitement trier les informations. Depuis qu’il est petit, il est très méthodique et fluide. Il n’a que 6 ans mais parle souvent en disant « premièrement’, « deuxièmement…
Il adore dessiner des plans, donner des consignes et organiser des jeux ou des pseudo « chantiers de construction ». Je peux vous assurer qu’il a une pensée très bien articulée et structurée.
Une amie psy m’a glissé l’idée de lire sur le sujet … il est 02:14 et j’ai pris une claque. Je sais pas si je suis un(e) zèbre mais en tout cas je ne suis pas folle.
Merci
Que ce site fait du bien, et qu’il est riche en informations. Merci.
Je fais partie d’une famille de zèbres, mon troupeau vient de mes parents, il va chez mes soeurs et mes neveux. Le monde du travail, l’école nous ont pensés non conformes, et nous ont attaqués, affaiblis. Il a fallu la famille ayant confiance en les siens, les pédopsy et les psy pour nous permettre de nous accepter tels que nous sommes, et faire avec.
Je suis souvent insatisfaite et malheureuse, car je me projette plus vite en avant, j’ai conscience de choses et ne peux pas toujours l’expliquer. Ce qui me destabilise et fait pareil chez les autres, souvent. Je me suis réfugiée dans la création artistique, pour ne pas être comparée à un modèle de pensée dite ‘normée ».
Mon neuro psychiatre m’appuie et m’épaule pour continuer à m’aimer telle que je suis, et les autres tels qu’ils sont sans avoir besoin de se comparer.
Mon dieu comme je te comprends…
Je ne suis pas issue d’un troupeau, sauf que peut-être
je tiens ça de maman qui a totalement refoulé ce don pour ne pas « faire de vagues ».
A l’école, j’ai été la bête noire de mes (stupides) instituteurs primaires.
Sauf mon instit maternelle qui avait compris et qui m’a encouragée et prise sous son aile.
Aujourd’hui, je suis fatiguée. Car j’ai l’impression que mon cerveau ne se repose jamais et que je n’aurai pas assez de ma vie pour faire « tout ce que j’ai à faire et tout ce que j’ai à apprendre ».
Donc quand je n’évolue plus, je suis malheureuse.
Et quand j’évolue vite comme je le veux, je suis crevée car j’en fais trop…
Un jour, une amie a dit de moi « Mais où s’arrêtera t’elle? ».
Et ma meilleure amie depuis 20 ans de répondre « Au bout du monde, et encore plus loin si elle le pouvait ».
Voilà ce qui résume ma vie de Zèbre (Sagittaire de surcroît – ce qui n’arrange rien…^^): Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours tout droit sans jamais rien lâcher.
Comme me dit souvent maman : »Après quoi tu cours? ».
Si seulement je le savais…
Signé : « Petit Zèbre qui a constamment l’impression de venir d’une autre Planète ».
« babbaluci », ce sont les escargots en sicilien, dont je suis. Quel drôle de zèbre! Retraité de 66 ans, j’ignore si j’en suis. Parce que les choses se compliquent lorsqu’on est « cyclothyme » ou « troublé bi-polaire de l’humeur » (sic), en deux mots « maniaco-dépressif ». Après une enfance parfois pénible de brillant premier de classe, depuis l’adolescence je suis alternativement zèbre et escargot. Ce qui donne une large palette d’expériences de vie et d’émotions mais qui n’est pas facile (euphémisme) à vivre pour soi et l’entourage (et quand on a des enfants, alors … ). Je voulais faire part de mon expérience et de ma perplexité. A ma connaissance, la plupart des maniaco-dép sont des zèbres à mi-temps. Si on imagine leur mesure de Q.I. comme un voyant on le verrait clignoter continuellement, à des rythmes très différents : zèbre-escargot, zèbre-escargot, zèbre-escargot, ;-) :-( ;-) :-( ;-) :-(
To be or not to be zèbre, ne conteste. Je propose seulement d’élargir un peu le bestiaire. « babbaluci » est le nom sicilien des escargots. Ces charmants gastéropodes (du grec « gaster » estomac et « pous » pied, littéralement « qui marchent sur le ventre », et non « qui ont l’estomac sur les talons »!) ont une coquille hélicoïdale qui tourne dans le sens horaire (du centre vers l’extérieur, de l’infiniment petit tangentiellement vers l’infiniment grand) chez les « normaux » mais qui est parfois « senestre » (on est toujours le zèbre de quelqu’un!). Ils sont ultrasensibles : munis de 4 antennes télescopiques, ils avancent dans la vie en zigzaguant, lentement croit-on, en fait précautionneusement, rentrant à toute vitesse (!) dans leur coquille à la moindre alerte. Cependant, on les écrase souvent, par inadvertance. Toute ressemblance, etc.
N.B. Impossible de leur faire passer quelque test que ce soit : ils les engluent dans une molle, visqueuse résistance passive
(réaction un peu à chaud, je viens de découvrir votre site)
Le terme Zèbre me semble répondre à un besoin de fixer une identité sur ce qu’on est, après des années de doute. Un peu comme john Gray connait le succès que l’on sait avec ses Hommes et ses Femmes. Enfin, on peut attacher une étiquette et se réclamer d’une identité.
Je reconnais qu’au premier abord, cela semble désamorcer les airs aristocratiques et eugénistes d’un Mensa, mais finalement, cela sonne aussi à mes oreilles comme un glissement de « nous sommes d’une autre race ». Mais cela fait il autre chose d’autre de vous (nous) que des humains ?
Indéniablement, les personnes HPI sont intellectuellement en décallage, mais si je vais dans le sens de la dictature identitaire du QI, n’y aurait il pas autant de différence entre un 100, un 115, un 130 et un 145 ?
Les changement de type de pensée sont ils totalement correllés au score des tests de QI ?
Quand votre fils dit : « j’aimerais avoir un ami rouge, tous les autres sont verts », il a de mon point de vue raison : tous sont humains, mais tous n’ont pas la même couleur.
Il en va de la couleur de peau comme de la couleur de la pensée. Certains sont vifs d’esprit, d’autres lents (et de même aussi pour l’ « intelligence kinestésique » )
Pourtant, êtes vous (sommes nous) pour autant d’une autre espèce ? Pour les personnes qui comme vous (et comme moi) on eu beaucoup connu l’isolement et ressenti péniblement la différence, c’est la pente naturelle, penser qu’on est radicalement différents.
Et pourtant, votre fils vous prouve qu’un HQI/THQI peut être plutôt très bien intégré, même s’il lui manque un véritable alter ego.
dans tous les termes que vous citez (j’en découvre certains) , en ce qui me concerne, je me décrirais plutôt comme APIE. Je ne sais pas si je suis HQI, c’est possible, je dirais même probable, mais je n’ai pas utilisé ces capacités … à quoi sert t’il d’être doué si on n’utilise pas ses dons
je ne comprend pas dans votre commentaire « potentielement zebre; …je n’ai pas utilisé ces capacités…. et dire à quoi sert-il d’être doué si on n’utilise pas ses dons? je ressemble beaucoup à ce que j’ai lu aujourd’hui; l’année derniere et l’année d’avant pour finalement rester dans mon système d’ignorence. aujourd’hui mon fils tire de nouveau la sonnette d’alarme sur ce qu’il vit ; je profite de ces phrases pour vous demander mais utiliser quoi? je rêve de lire et enregistrer tt j’ai acheter differents journeaux pr constater qu’il n’y avait pas que le texte que je lisais mais je devais en même temps traiter mes pensées de peur de ce que je voyais autour de moi etc.je me rend compte que j’ai développer une grande colère envers moi même et je vous avoue je ne sais pas comment m’y prendre et du coup avec mon fils je n’ai pas de technique à sa portée puisque moi je ne sais pas faire c’est pas la psy qui va m’apprendre a apprendre ni la sophrologue si j’ai décide d’emmener mon fils dans une association c’est pour lui c’est ce que j’imagine. existe t-il un bouquin?
Madame,
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article qui parle justement des questions qui m’interpellent. Ayant un petit-fils dépisté comme EHP en grande section de maternelle , j’ai lu l’ouvrage remarquable de Madame Siaud-Fachin.
Ayant été professeur de français, j’ai trouvé que l’implicite véhiculé par les dénominations choisies pour désigner ces enfants , entraîne immédiatement le soupçon, , le refus, voire le rejet et les moqueries de l’environnement scolaire ou autre.
Effectivement, l’enfant et ses parents sont soupçonnés d’élitisme et de prétentions débordantes.
La dénomination de « zèbre » descend l’enfant du piédestal où les autres dénominations le font monter.
Pourtant, tout en adhérant totalement à vos réflexions et comparaisons, je me demande si le nom de « zèbre » peut passer dans le langage courant , peut se généraliser pour désigner un élève… ?
Ne faudrait-il pas trouver une désignation plus neutre, qui puisse s’intégrer sans implicite défavorable dans le langage courant?
Madame Siaud-Fachin a intitulé un de ses ouvrages » L’enfant surdoué ». Etait-ce le choix de l’éditeur ou celui de l’auteur?
Cet ouvrage aurait-il eu plus de succès auprès du corps enseignant si le mot surdoué avait été remplacé par un mot plus neutre?
Madame Siaud-Fachin nous dit que ces enfants sont très intuitifs. Ne pourrait-on parler d’enfants à potentiel intuitif tout simplement?
Encore merci pour votre recherche et votre aide aux petits zèbres comme vous les nommez. Myriam Widmer
Etre zèbre/âne/âne/zebre ?
C’est drôle et pourtant j’ai été les deux.
Hyperactive depuis toujours mais pas décelée à l’époque, on parlait alors d’insolence. Chaque jour avec son lot de punition, on se sent très vite âne même quand on sait lire à 7 ans. Pour ma part, je lisais 5 livres par semaine. Je ne savais pas pourquoi mais c’était ainsi. Je me suis construite sur de l’échec et je n’ai pas pu développer ce sentiment de compétence,essentiel, à chaque individu qui lui permet d’avoir confiance en lui, en ses capacités J’ai été détectée bien plus tard à l’âge adulte mais j’ai, pendant des années refusé de faire ce bilan par peur d’être, en fait, un âne. A trop entendre les autres, on finit par croire ce qu’ils pensent de vous, que l’on ne vaut rien, que l’on est bête et on avance dans la vie avec cette idée. On tente alors par des discours savamment construits de tenter d’être digne devant l’autre, mais un décalage que l’on ne voit pas est pourtant perçu par les autres et vous voilà étiqueté comme un être prétentieux.
Je sais que je suis un zèbre, après avoir été diagnostiquée ainsi. J’ai ma dose de ritaline et ça va bien.
Je fait des études supérieures. Je suis bac – 5 et je suis avec des bac +2, +3 +4 +5. Je suis en avance dans mon programme, j’ai un mode de pensée ultra rapide en arborescence. Suis je mieux acceptée par les autres maintenant que je suis un zèbre et que je n’ai jamais été un âne ? La réponse est NON. certes, je suis ravie d’être un zèbre, même si c’est loin d’être facile, mais au quotidien, je me sens âne.
Merci pour ce blog qui me permet de me sentir moins seule dans le sens ou d’autres zèbres ont vécu cette forme d’isolement.
Le décalage est là, il sera toujours là. Faut juste apprendre à vivre avec en se protégeant des autres.
Plus vers le milieu qu’en début de vie, dépisté comme le sida à l’âge de 9 ans avec un score gravissime de 145.
Belle jambe pour un « zaibre ».
Je voudrai seulement réagir à la pensée en arborescence. Si l’éclatement de celle-ci se passe à grande vitesse intuitive, je me suis aperçu que sa clarté s’y fait progressivement avec la connaissance. Je me rappelle à 11 ans avoir été interloqué par la possibilité de plier une feuille de 10 cm en tois alors que 10 ne peut se diviser en 3 (de façon fini ). Cette prise de conscience avait eu un double effet : le premier d’avoir pris conscience de la limite de base 10 et une grande connivence avec le « prof » de mathématiques qui m’expliqua la base exadécimale et le second de m’être fait encore un peu plus rejeter par mes « camarades ».
Aujourd’hui, ce système de pensée est toujours présent, avec parfois le même phénomène venant des « camarades » mais les enchaînements sont très souvent limpides à en friser la parano au dire de certains.
Souvent, encore je trouve enviable la pensée récursive, tant elle permet la discution progressive et la reflection sur un sujet à la fois. Il m’est impossible de contrôler la façon dont mon cerveau va aller explorer les méandres d’un sujet, et finalement ce handicap est souvent pris pour de la prétention alors je me tais, j’écoute et m’ennuie. Déjà, le fait de le dire est en soit prétentieux.
Il n’y a aucune mélancolie. La vie est merveilleuse tant il y a de domaines à explorer. Jamais me temps ne me laissera suffisamment de place pour planter tous mes arbres et ça c’est fabuleux.
Un grand merci à vous pour ce blog
trop bien ce blog !
je viens tout juste de m’inscrire pour être zèbrette et j’aii un petit zébrillon.
Waouh ! Quel super blog ! Je viens de tomber sur cet article et j’ai envie de parcourir tout le blog maintenant Bien présenté, clair et net. C’est super !
Bonjour ,heureux de vous lire,votre savane , va permettre à mon Zèbre(s) et demi ,de pouvoir gambader avec notre soutiens de parents ……………..merci
PS; Le « » demi « » ZÈBRE est mon fils ainé de 8 ans qui se cache bien derrière ses rayures….
Bien à vous
Alors, je tiens à dire attention! Ce n’est pas parce que vous pourriez vous retrouver dans tous les ressentis décrits dans les livres sur la douance et les interview, que vous êtes surdoué. Perso j’ai lu 4 bouquins très pros, dont celui de JSF, tout a fait mouche à 100%. J’ai donc passé le WAIS IV pensant qu’enfin tous mes tourments trouveraient une origine, que tout s’éclairerait et que je serais enfin soulagée. Résultat négatif, Intelligence située dans la moyenne haute, pas +, c’est tout.
Après il arrive que le test soit positif après avoir été négatif. Mais bon, ça a un coût et peu de gens le repassent.
Il y a aussi des psy qui ne sont très doués pour déceler la douance, il suffit d’avoir un parcours atypique mené en souffrance et d’autres soucis qui font que êtes catalogué ou diagnostiqué « dépressif ».
Vous pouvez avoir tous les symptômes de la douance, la manière de fonctionner, mais ne pas être surdoué.
Oui (surtout dans certains livres, très vulgarisateurs), c’est pourquoi je souligne bien que se penser surdoué n’est pas être surdoué. Seul un bilan réalisé chez un psychologue spécialisé permettra de valider ou d’invalider cette hypothèse
Bonjour Anaïs.
La raison est simple.
Tout comme moi et d’autres personnes, tu utilises majoritairement ton hémisphère droit du cerveau.
Pour moi, je l’utilise entre 70 et 80 % en fonction des tests et pourtant, mon intelligence se situe dans la moyenne haute sans être supérieure.
Cependant, j’ai un excellant raisonnement spatial comme tous les neuro-droitiers.
Le zèbre, lui aussi est très souvent un neuro-droitier (mais j’ai croisé des exceptions (des surdoués utilisant principalement le cerveau gauche).
Peut-être ne rentrent-ils pas dans la catégorie des zèbres.
Un amalgame est souvent fait entre zèbres et neuro-droitier.
je fais appel à tous les lecteurs de ce site ayant de l’imagination pour trouver un nom d’animal correspondant au neuro-droitier non surdoué, non zèbre.
Je travaille dans l’accompagnement et je réalise un travail sur la singularité des neuro-droitiers et sur leurs besoins en terme de coaching.
Un terme métaphorique représentant cette catégorie me manque.
Salutations
Bonjour,
Merci pour ce blog qui informe et fait du bien à beaucoup de monde.
Je suis maman d’un petit zèbre de trois ans qui vent d’être détecté après une demi-année de scolarité allant de mal en pis. Depuis le début d’année, la douance de cet enfant pourtant si solaire est une croix que porte toute la famille. La détection a vraiment apporté un soulagement. Mais les choses se passent si mal à l’école avec une Professeure des Écoles obsédée par la discipline et l’obéissance que nous cherchons désespérément une école avec des personnes formées à l’encadrement de ces enfants particuliers. Ne sachant pas comment faire plier cet enfant si entier et affirmé, la Professeure en est venue à lui tirer les cheveux, le tenir par les cheveux ou encore autoriser un enfant à le taper devant toute la classe. Avec son assistante, elles l’ont traîné de force devant tous les enfants pour qu’il fasse des activités qu’il ne voulait pas faire. Je me demande comment une professionnelle de l’enseignement peut faire des choses pareilles à un enfant de trois ans. Voilà où peut mener l’incompréhension et le rejet de la différence, à la maltraitance. Son père et moi cherchons désespérément une école bienveillante pour lui (mais nous vivons dans une petite ville, Périgueux, et ce n’est pas facile). Nous pensons même à une déscolarisation tant nous sommes désespérés. Une fois sortis de la galère, nous nous fendrons a minima d’une lettre à l’inspection académique, voire d’une plainte pour maltraitance.
Bonsoir NIATH,
lorsque la maîtresse de petite section frappait les mains de mon fils trop remuant,ou le collait au coin brutalement contre le mur quotidiennement, je suis allée la voir En lui demandant de m’expliquer comment gérait elle mon fils trop agité,après l’avoir laissé longuement raconté ses mensonges,je lui ait demandé de m’expliquer les coups sur les mains et que notre pédiatre était au courant.j’ai questionné quelques parents,qui relatait les agissements de cette folle.j’ai écrit une lettre au maire de notre village,contacté le CCAS (assistante sociale presente dans chaque commune)à cette époque je pensais écrire à l’inspecteur,mais cette maîtresse bizarrement s’est mise en arrête de travail,puis mutée.
Malgré les réticences de mon mari me connaissant hyper impulsive, et la crainte que cela soit pire,ce qui est faut.en d’autre terme,n’attendez pas.
Cordialement.
Bonjour,
Je pense qu’il est urgent que vous demandiez un rendez-vous en présence de la directrice ou directeur, tout en faisant un courrier à l’inspection (voire plus haut si vous le pouvez). La plainte ne me semble pas du tout superflu non plus (si vous êtes complètement sure de ce qu’il se passe dans la classe). Ce que vous décrivez sort totalement de la « mauvaise compréhension d’un enfant précoce », mais il s’agit de fautes professionnelles graves !! On peut réagir de travers par manque de formation (c’est déjà bien assez destructeur même si c’est par ignorance), mais pas d’en arriver aux mains, quelque soit le contexte !!!
Bon courage à vous et votre enfant.
Bonjour,
Il ne s’agit effectivement pas des fantasmes d’un enfant mais bien d’une réalité puisqu’elle me rapporte elle-même ses pratiques à la sortie de l’école, étant convaincue de procéder correctement (sa seule grille de lecture des rapports avec les enfants semble être l’autorité. Son obsession ; les faire « rentrer dans le moule ». Vous imaginez bien qu’avec mon petit c’est une chose impossible). Bien entendu, elle me le dit parce qu’elle sait que mon enfant me raconte toutes ses journées en détail, et elle pense se dédouaner de la sorte.
Il y aura courrier à l’inspection académique, plainte et j’avertis la psychologue scolaire du RASED dès lundi.
Cdlt,
@niath -« Vous imaginez bien qu’avec mon petit c’est une chose impossible) ».
avec aucun autre enfant!!!meme les dresseurs d’animaux s’y prennent autrement
Je parlais du fait de rentrer dans le moule.
Cdlt,
Personnellement, c’est des larmes que me tire votre commentaire, l’ultra sensibilité fait également partie de mes tares. J’ai souvenir d’avoir passer beaucoup de temps au coin quand j’étais à la maternelle, avec même du sctoch papier sur la bouche. Mais bon, on était alors en 70/71…
Super blog ! Merci !
J’ai récemment rencontré une créature rare et autodidacte qui m’a rapidement dit que j’étais un Zèbre. C’est d’ailleurs très curieux comment tout c’est emballé avec elle, et je me suis mis à tout déballer dans tous les sens, avec quand même une relativement bonne maitrise du retour au tronc. Car oui, j’ai utilisé pour la première fois la métaphore de l’arbre lors d’un de ces échanges (monologues plutôt en fait :p). Je pense avoir toujours été plus bon pédagogue et je maitrise plutôt bien la métaphore simple pour expliquer les choses que les gens pourraient trouver trop compliquées. Mais c’est clair que j’ai beaucoup de mal à rester sur le tronc pour atteindre le sommet, il faut toujours que je détaille avec de nombreuses branches que je juge importantes ou anecdotiques.
Je viens de commander le livre de Jeanne Siaud-Facchin, mais bon, à la lecture de ce blog, ainsi que tous les commentaires, je n’ai plus que le doute qui m’a toujours barré la route. Je faisais déjà de l’électronique (très amateur) en même temps que je jouais aux Lego, et mon premier ordinateur n’affichait aucune couleur. J’ai toujours été autodidacte dans tout ce que j’aimais faire, et mon éducation a été une véritable catastrophe: « capable, mais toujours ailleurs » disaient les profs, et hormis notre bon Français, rien ne me captivait plus que mes rêves. Je rencontre quelques difficultés a écrire, car même au clavier, mon esprit est trop rapide et il m’arrive de perdre des mots en route. Sans correcteur automatique, et si le texte est long, il me faut plusieurs relectures successives pour retrouver de nombreuses fautes d’inattention. Je ne suis pas certain que ce soit lié, mais j’ai également d’excellents réflexes pour rattraper un objet qui tombe malencontreusement, et je trouve même le temps de juger si c’est possible ou pas, sinon je me contente de le regarder chuter :p
Parmi les nombreuses conséquences (?) que je pourrais citer, j’ai, par exemple, une profonde inversion pour l’autorité. Paradoxalement, on peut facilement tout obtenir de moi, toujours gratuitement, mais il ne faut surtout pas me l’ordonner, sinon je le vis plutôt mal. Je n’ai jamais su si c’était lié, mais j’ai fait une crise d’épilepsie à quelques semaines de mon départ pour l’armée, elle m’a permise d’être finalement réformé, et je n’en ai plus jamais refait depuis, et ce malgré un nombre incalculable d’heures de jeux vidéos.
C’est dingue, j’ai l’impression de me découvrir et je ne sais encore quelles folies je vais faire pour remercier cette sublime blonde ^^
Par contre, je ne sais vraiment pas ce que je vais faire de ça, je vais avoir 50ans cette année et ma vie est totalement à l’abandon, que ce soit sur le plan personnel, sentimental, et professionnel, j’ai même tourné le dos à presque l’intégralité de mes amis, sans la moindre raison envers eux. Je vais consulter en tout cas, je ne sais pas encore qui ou quoi, mais je trouverais puisque j’ai enfin une piste.
Merci beaucoup pour ce blog ainsi que tous vos commentaires.
Bonjour, cette histoire de zèbre me semble passionnante mais je ne me sens pas légitime (encore et toujours) d’être dans la même catégorie que d’autres THQI ou même surdoués au sens plus large du terme. Dès que j’y pense j’ai l’impression de tricher sur mon QI (irrationnel, je sais). Même parler de moi me fait me sentir ridiculement égocentrique et j’ai tendance à être agacée par les personnes qui me font me sentir nulle (alors que je suis en vérité agacée par ma propre personne).C’est pourquoi j’ai évité ton blog pendant un petit moment je te l’avoue.Je pense à postuler au Mensa, dans l’espoir de me faire des amis ou un cercle où je me sentirais un minimum chez moi. Me connaissant je me demande si c’est une bonne idée;
BREF ! Merci d’écrire et de nous aider à nous retrouver, nous-autres, zèbres en perdition. Je te souhaite une vie « réelle » aussi riche que celle qui s’agit sûrement à l’intérieur de ton cerveau et vite je t’envoie ce commentaire avant de ne me défiler telle la jeune fille angoissée de 16 ans que je suis.
Merci encore !