La précocité intellectuelle a sa place dans les classes (MidiLibre, janvier 2012)

Le quotidien Midi Libre vient de mettre en ligne ce lundi 09 janvier 2012 un article sur la précocité intellectuelle à l'école ;)

 

Un des objectifs du réseau est de favoriser l’intégration de l’élève intellectuellement précoce dans sa classe.

L’un maîtrise le théorème de Pythagore sans savoir lire l’heure sur une horloge à aiguilles. Un autre explique ce qu’est le boson de Higgs mais ne sait toujours pas nouer ses lacets.

Ainsi, être un élève intellectuellement précoce (EIP) et développer des difficultés dans certains apprentissages n’est pas, dans les faits, contradictoire. C’est simplement le quotidien d’une population d’enfants qui, jusqu’à la fin du XXe siècle, n’était pas vraiment prise en compte dans les pays francophones alors que, chez les anglophones, les travaux du psychologue américain Lewis Terman avaient depuis longtemps fait des émules.

En fait, dans l’Hexagone, il faudra attendre février 2001 et une lettre de mission de Jack Lang, à l’époque ministre de l’Éducation nationale, pour qu’une enquête soit menée dans ce domaine. C’est Jean-Pierre Delabeau, inspecteur d’académie en région parisienne, qui est chargé de rédiger un rapport. Lequel, publié en janvier 2002, fait aujourd’hui office de livre blanc, notamment depuis la circulaire 2009 du 12-11-2009 sur la reconnaissance de la prise en compte des élèves intellectuellement précoces dans le cadre de modules de formation.

 

 

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4 commentaires à “La précocité intellectuelle a sa place dans les classes (MidiLibre, janvier 2012)”

  1. gene dit :

    Et où elles sont leurs mesures? Chalabre en fait partie et ici , y’a rien de tout ça !!!! bonne journée

    • Zebrounet dit :

      Comme ts svt, la lumière est orientée vers qqs établissements qui bénéficient de ces mesures… pdt que tant d’autres n’ont pas cette chance :(
      Les problèmes liés au haut potentiel intellectuel st encore loin d’être réglés de manière uniforme en France & il est ds 99% des cas + question de chance & d’individus (en tombant sur un enseignant ou un chef d’établissement ouvert, volontaire, etc.) que de droits à faire valoir !

      Cependant, même si ces inégalités st inacceptables, il faut tt de même encourager chaque petit pas fait ds la direction des enfants surdoués (comme ceux faits vers tous les enfants « hors norme », je pense notamment aux enfants handicapés comme aux autistes) ;)

      Il y a aujourd’hui une + gde reconnaissance du surdouement que cela n’était le cas il y 10 ou 20 ans. Aussi, même s’il faut BCP de temps pour que les choses bougent & que tt le monde puisse en profiter (pas qu’une poignée d’établissements privilégiés), il faut continuer à mener le combat initié en 1971 par le psychologue Jean-Charles Terrassier :)

  2. gene dit :

    on se bat tous les jrs même si on a l’impression d’avoir à remuer des montagnes . C’est sûr qu’il y a des progrès , mais dans nos petits villages , on se sent un peu abandonné . Si j’en avais la possibilité , je serais déjà partie de France , mais bon c’est pas envisageable . Et pour me rapprocher d’une ville , il nous faut vendre la maison , que mon mari retrouve un boulot , ça se fait pas en 1 jr . Wilfried le sait mais à 12 ans , le temps semble bien long , mais il est courageux et s’accroche . bonne journée

    • Rainbow dit :

      Pour ma part il me semble que c’est pire dans les villes parce que les enfants et leurs parents sont encore un peu plus anonymes pour le système éducatif. Depuis que notre fils est dans une toute petite école de campagne cela se passe mieux, notamment grâce au fait que les enseignants sont plus « abordables », il n’y a pas besoin d’un rendez-vous pour leur parler comme c’était le cas dans l’école précédente ou la dame de service nous ouvrait la grille avec la clef une fois que l’on avait montré notre feuille de rendez-vous. Pour un peu on se serait cru au bagne….
      Mais je crois que cela tient surtout aux personnalités des enseignants et à leur implication vis à vis des élèves et de leur vision de leur travail en particulier. Il me semble que lorsque j’étais petite, les enseignants enseignaient davantage par conviction, parce que c’était le métier qu’ils avaient choisi. Maintenant, leur motivation me semble bien différente, j’ai souvent l’impression qu’ils enseignent faute d’avoir trouvé mieux, une sorte de deuxième choix en somme ou de pis aller parce qu’il faut bien vivre de quelque chose. Je peux me tromper bien entendu, mais j’ai souvent eu ce sentiment au contact de l’éducation nationale ces dernières années. Attention je ne généralise pas à tous les enseignants, certains font leur métier admirablement vu les conditions dans lesquelles ils exercent, mais les méthodes employées, les fausses « bonnes » motivations des enseignants de ses 10/15 dernières années sont en forte progression et justement en passe de devenir une généralité….. J’ai relu « La gloire de mon père » de Pagnol ces derniers temps et je ne peux que constater à quel point notre belle école républicaine a changé en 100 ans. Comment l’instituteur qui était un personnage considéré, admiré, écouté et référent a t-il pu devenir si « impopulaire » un siècle plus tard? La faute aux politiques qui n’ont pas revalorisé leur statut ni leur salaire, qui ont appliqué des méthodes que le simple bon sens auraient en d’autres temps écartées mais qui semblaient sans doute « une bonne idée » sur le moment.
      Comment une telle école pourrait-elle prendre en compte les besoins particuliers des surdoués quand elle ne sait même pas être « socialement » et « géographiquement » égalitaire?



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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