Le magazine Vosges Hebdo vient de publier il y a 2 jours, le 16 février, un billet consacré au surdouement. Article dans lequel figure notamment une courte intervention de la psychologue Jeanne SIAUD-FACCHIN

Le problème de Flora
« Le comportement de ma fille m’inquiétait depuis longtemps. Au début, j’étais fière de ses capacités à lire et à écrire. Un peu précoce, elle maîtrisait l’alphabet et les chiffres dès 20 mois. Maintenant, à l’école, elle s’ennuie, écoute vaguement la maîtresse, papote beaucoup avec ses voisins du dernier rang. Ses résultats scolaires ne sont pas mauvais, mais elle pourrait faire tellement mieux. J’ai longtemps hésité avant de lui faire passer un test de Q.I. par peur des résultats. Aujourd’hui c’est confirmé, mon enfant de 7 ans est surdouée, je ne sais pas comment gérer la situation. Je me demande si un psychologue pourrait vraiment l’aider. J’ai envie qu’elle grandisse comme les autres. »

L’analyse de Jeanne Siaud-Facchin
Être surdoué n’est ni une pathologie, ni un trouble psychologique en soi. Mais une particularité neurocognitive dont les parents doivent comprendre les incidences : un mode de fonctionnement différent sur le plan affectif et intellectuel. Un bambin précoce reste un enfant avant tout. Mais un enfant aux centres d’intérêts approfondis. Son envie d’apprendre naturelle répond à sa curiosité. Il posera des questions plus tôt, plus diversifiées et plus existentielles. Les écoles spécialisées peuvent représenter des vraies solutions pour ceux qui sont réellement et totalement désocialisés…

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