Le quotidien LaMontagne.fr vient de publier ce matin un article relatif à un congrès organisé par l'AFEP (l'Association Française pour les Enfants Précoces) dans la Creuse, à Guéret

Les filles concernées se font plus discrètes.

Après l’émerveillement devant la vélocité intellectuelle de sa progéniture, vient parfois le temps des soucis. En Creuse, un réseau se structure pour aider les enfants et leurs familles à vivre cette « différence ».

Leurs camarades ne sont pas forcément intéressés par l'Atlantide ou la paléontologie. Curieux, les enfants à haut potentiel intellectuel (*) abreuvent leur entourage de questions, souvent très pertinentes. C'est pour eux que l'association française pour les Enfants précoces (Afep) a organisé dernièrement un congrès à Guéret. L'antenne creusoise de l'association signe un premier succès, plus d'une centaine de personnes ont répondu présentes.

1 Une différence qui suscite des malentendus.
Le point d'ancrage de ces enfants dans la communication est leur regard, droit dans les yeux. Ils présentent une pensée en arborescence, un raisonnement non séquentiel (une chose après l'autre), mais global.

Ces dispositions sont souvent la porte ouverte aux malentendus de tous ordres. Lorsqu'ils disent qu'ils savent, c'est vrai, même s'ils ne sont pas censés savoir. Les enfants arrivent plus ou moins bien à gérer ce haut potentiel. Celui qui ne fait pas de bruit peut basculer dans la dépression. Les filles se font plus discrètes et l'on croise plus de garçons dans les cabinets de psy. D'autre part, les enfants E.I.P. sont présents dans toutes les catégories sociales.

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