Peut-on booster son QI en ligne ? (L’Etudiant, février 2014)

Peut-on booster son QI en ligne ? (L'Etudiant, février 2014)Le site L'Etudiant a mis en ligne hier un billet sur la question : "Peut-on booster son QI en ligne ?" ;)

 

Les jeux et tests de QI pullulent sur le Web. Certains vous promettent même de booster votre cerveau ! Que penser de ces applications ? Que mesurent-elles ? Sont-elles fiables ?

Si vous aimez les jeux et les défis intellectuels, les tests de QI ou d’entraînement sont très nombreux sur le Net. Très souvent gratuits, ils sont plutôt amusants et plus pratiques que sous leur forme papier, pour les faire et les refaire.

Au fur et à mesure, avec l’“effet de la pratique”, vous allez devenir de plus en plus rapide. Ainsi, vos résultats vont s’améliorer, mais sans pour autant vous rendre plus intelligent(e).

En revanche, si vos scores sont vraiment très bons, renseignez-vous quand même sur la précocité (même si cela ne concerne statistiquement que de 2 à 3 % de la population).

Des tests sans valeur scientifique

Attention : tous ces tests en ligne ne sont pas étalonnés par rapport à la population, à la différence des tests que l’on peut passer chez un psychologue et qui sont régulièrement réactualisés (pour s’accorder avec l’évolution de la société). N’étant pas reconnus scientifiquement, les résultats de QI obtenus n’ont donc aucune réelle valeur.

 

Je trouve très bien de la part de l'auteure (Laure Antoine) de souligner le caractère informel de ces tests en ligne, à considérer comme autant d'amusements, mais en aucun cas comme de véritables tests de quotient intellectuel :up:

 

Pour rappel, pour être reconnu & avoir une valeur, un test d'efficience intellectuelle doit toujours être passé :

- auprès d'un psychologue clinicien (seul habilité à la passation & à l'analyse d'une véritable bilan psychométrique !)

- uniquement de manière individuelle

- avec, au choix, l'échelle de Wechsler (Wppsi, Wisc, Wais selon l'âge) ou le K-ABC

 

Voici quelques petits quiz assez bien faits & distrayants, pour le fun ( :-D ), édités par Larousse en collaboration avec Mensa :

 

         

Testez votre QI   Développez votre QI

 

     

Et si vous étiez surdoué ?    Et si vous étiez un génie ?

 

 

POUR lire l'ARTICLE :arrow: c'est ici !

 

 

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2 commentaires à “Peut-on booster son QI en ligne ? (L’Etudiant, février 2014)”

  1. Mme Déjantée dit :

    J’ai lu l’article en lien, et j’avoue qu’il y a toujours de petites choses qui m’ennuient…
    Par exemple je ne comprends pas réellement l’intérêt de la phrase « Au fur et à mesure, avec l’“effet de la pratique”, vous allez devenir de plus en plus rapide. Ainsi, vos résultats vont s’améliorer, mais sans pour autant vous rendre plus intelligent(e). ». Sauf erreur de ma part, la stabilité de l’intelligence au cours du développement de l’enfant et d’une façon générale dans le temps ne fait pas encore consensus (voir par ex le document de Lautrey p. 23 http://www.mensa-france.org/files/Rapport_FF_CNRS_surdoues-etat-recherche.pdf). Il y a peu encore on disait qu’il n’était pas possible d’améliorer les performances de la mémoire de travail, alors qu’on sait aujourd’hui le contraire (pas réussi à retrouver la référence toutefois). Sans parler de l’extraordinaire plasticité cérébrale….
    De même la conclusion de Lieury sur l’importance première des connaissances est (à mon avis) la marque d’une façon de penser bien française (même si je ne conteste pas l’éminence de ce scientifique), où on ne cesse de valoriser (à l’école par ex) l’accumulation des connaissances au détriment par exemple de la résolution de problèmes…Ce parti pris est une fois encore discutable et discuté (je pense au dernier essai de Michel Serres, Petite poucette, qui discute de l’évolution de l’utilisation de notre cerveau à l’heure d’Internet…)
    Il me semble que l’intelligence ne peut se résumer à ce qu' »est » notre cerveau, mais doit intégrer obligatoirement ce qu’on en fait… je trouve ça un peu dommage de donner cette image pessimiste (en non validée) aux jeunes générations…

  2. Tralala dit :

    Mme Déjantée, je vous rejoins sur votre analyse, sauf la partie « importance première des connaissances » que vous semblez minimiser, à tort à mon avis ! Quelle que soit l’intelligence, quel que soit le QI, quelles que soient les capacités : si on met de la merde dans un cerveau, il en ressort tout de même très souvent… de la merde (et ça marche aussi avec l’IA). La qualité des connaissances est donc capitale pour le développement de l’intelligence. Il s’agit à mon avis d’un cercle vertueux : une intelligence ne peut pas se développer sans connaissances et plus l’intelligence est de bonne qualité plus elle va sélectionner les données, plus elle va s’améliorer etc… enfin je parle pour un être humain car je n’ai pas notion qu’une IA fasse le tri dans ses données en entrée, mais c’est bien possible… Quant à la résolution de problèmes, elle semble complémentaire, mais l’un ne va pas sans l’autre… Vous vouliez peut-être plutôt discuter de la façon dont les connaissances sont transmises, apprises, vérifiées en France ?
    Et par contre, je vois que vous concluez sur « Il me semble que l’intelligence ne peut se résumer à ce qu’ »est » notre cerveau, mais doit intégrer obligatoirement ce qu’on en fait » que je trouve tout à fait juste. On peut tout à fait démolir une intelligence ou au contraire lui permettre de se développer et de s’exprimer…



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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