[VIDÉO] Arielle Adda pour le Collège Latin : « Le conformisme est-il bon pour les doués ? » (mai 2015)
Le Collège latin, qui est un établissement privé & hors contrat (réservé aux garçons) situé dans le XVIème arrondissement de Paris, poursuit ses vidéos avec la psychologue Arielle Adda
Voici donc la 11ème vidéo : « Le conformisme est-il bon pour les doués ? »
Vous pourrez retrouver l'historique de ces interviews vidéos, dans l'ordre de publication :
- dans ce billet de décembre 2014 :
n° 1 « La douance en question »
n°2 « Douance & polémiques »- dans celui de janvier 2015 :
n° 3 « Réalité de la douance »
n° 4 « Douance & scolarité »
n° 5 « Douance & scolarité 2 »
n° 6 « Douance & scolarité 3 »- au mois de mars 2015 :
n° 7 « L'enfant doué & l'adulte »
n° 8 « Les enfants doués sont des trésors »
n° 9 « La douance dans la fratrie »- & en avril 2015
:
n° 10 « La morale dépend de la logique »
Nous en sommes donc au 11ème volet de ces interviews filmées, qui aborde la notion de conformisme
Bien sûr, toujours les 3 excellents ouvrages signés Arielle Adda
- "Adultes sensibles et doués. Trouver sa place au travail et s'épanouir
"
- "L'enfant doué : l'intelligence réconciliée"
- "Le livre de l'enfant doué : le découvrir, le comprendre, l'accompagner sur la voie du plein épanouissement"
Cliquez sur la couverture du livre pour ouvrir
les détails d' "Adultes sensibles et doués.
Trouver sa place au travail et s'épanouir"
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& pour retrouver ma critique sur « Adultes sensibles et doués. Trouver sa place au travail et s'épanouir » c'est par ici !
2 commentaires à “[VIDÉO] Arielle Adda pour le Collège Latin : « Le conformisme est-il bon pour les doués ? » (mai 2015)”
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Bonjour!
Cette vidéo est certes intéressante, et pourtant je reste sur ma faim. Il est écrit à la fin de la vidéo : »un grand merci pour ce conseil »… Je ne vois pas vraiment de conseil dans cette vidéo… Ok, elle conseille peut-être de ne pas freiner ces enfants dans leur avidité d’apprentissage, de les encourager à avoir les résultats qu’ils méritent. Elle conseille peut-être aussi, quand on est adulte, de prendre la poudre d’escampette et de quitter un travail trop normatif, en fonction du contexte, des études… Mais enfin quand on est enfant, quand le système ne s’adapte pas, quand ces enfants ne sont pas reconnus, quand ils sont jugés voir maltraités, quand les changements d’école successifs n’apportent rien de différent, malgré un travail de fond des parents auprès du corps enseignant, malgré un accompagnement psychologique… que conseille t’elle? faut-il se conformer malgré tout au système? faut-il attendre patiemment? faut-il quitter le système scolaire pour leur donner une chance plus grande de les voir s’épanouir plus facilement une fois adulte? faut-il se sur-adapter quand on est enfant par ce que « c’est comme ça », et attendre attendre d’être adulte, d’avoir bien souffert, pour avoir le courage d’être soi et de s’envoler? toutes ces questions restent pour moi en suspens. Quand j’ai lu le titre de cette vidéo, je m’attendais à autre chose je crois…
Bonjour,
Je ne vois pas la phrase dont vous parlez, mais un « merci pour cet accueil ». Toutefois je comprends votre frustration, aucun mode d’emploi n’est encore paru ni sur la douance ni sur les gens tout court, et on aimerait bien parfois ! ^^’
De ce que j’ai pu voir, lire ou expérimenter (ce qui suit n’est que mon point de vue, mais dans l’ensemble j’ai trouvé que Arielle Adda soulevait des questions intéressantes et des tendances dans lesquelles je me reconnais), il semblerait qu’un minimum de conformisme soit requis pour « être tranquille », à moins d’avoir une personnalité et un caractère à toute épreuve. Sur quels points il est possible de se forcer un peu, de se tenir dans la norme, et quels autres sont un sacrifice trop énorme, je pense que c’est l’affaire de chacun. Peut-être ai-je eu de la chance d’arriver à me conformer tant bien que mal sur pas mal de points sans trop en souffrir, ou moins que d’autres ; sans doute y a-t-il des élèves pour qui l’école est simplement un cauchemar quotidien à cause de ce besoin de conformité. En cas de tentatives successives et varier pour sortir un tel élève de son tourment, j’imagine qu’il s’agit une fois de plus de « cas par cas ». Je pense que le collège-lycée, peu importe l’élève, n’est pas une période simple, même en-dehors de tout surdouement (là non plus pas de formule magique pour que les ados « normaux » aillent bien tout le temps), alors si en plus il y a hypersensibilité ou non-conformisme neurologique ou quoi que ce soit qui détonne ça devient un sacré sac de nœuds. :/ Je ne sais pas trop quoi vous dire : attendre, oui, malheureusement dans beaucoup de cas c’est à ça qu’on en est réduit. Accompagner, toujours, me semble primordial, peu importe ce qui est tenté ou marche ou échoue à côté. Il y a eu des articles sur ce blog sur l’enseignement hors école, certains il y a encore peu de temps, vous les retrouverez certainement.
J’aime bien l’image que le docteur Adda donne, cette histoire de machette pour se tailler un chemin, son propre chemin. Je pense qu’il y a de quoi faire à partir de cette idée : non pas forcément (encore que ça ne me semble pas une mauvaise idée en soi !) sortir du système, mais se tailler un chemin au travers, trouver les failles, les possibilités non exploitées encore, auxquelles personne ne pense toujours. Contourner, se frayer un passage qui nous convient et qui ne porte pas atteinte aux chemins des autres non plus. Je pense aussi que ces enfants en difficultés doivent avoir des idées parfois, de comment leur vie scolaire pourrait être rendue plus facile. En dehors des discussions parents-profs j’imagine que donner un peu de responsabilité à ces collégiens pourrait amener quelque chose, de temps à autre. Des idées, au moins – et parfois une petite idée un poil hors de l’autoroute de la conformité c’est déjà un grand soulagement !