Le 10/10, c’est la Journée Nationale des DYS ! Mieux repérer les troubles de l’apprentissage :)
Avez-vous noté ? Nous sommes le 10/10
Et c'est la 9ème Journée Nationale des DYS, galaxie de l'invisible
Les Dys sont des troubles de l'apprentissage qui touchent à peu près 10% des enfants. Le plus médiatique étant sans doute la Dyslexie... mais il y en a bien d'autres, comme la Dyspraxie, le TDA/H (pour Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité, qui est un Dys... même si son nom ne l'indique pas forcément)
Ils peuvent se cumuler (ou non) avec une précocité intellectuelle, avec un TSA (voyez par exemple ce billet "Peut-on être à la fois surdoué & touché par le syndrome d’Asperger ?"
Si ces termes ne vous parlent pas, mon petit lexique pourra vous aider à y voir plus clair dans toutes ces appellations
A cette occasion, de très nombreux médias en parlent (& c'est très bien, car c'est en en parlant que les personnes touchées par ces troubles de l'apprentissage pourront être mieux dépistées & surtout, aidées ).
Le site Pourquoi Docteur par exemple :
Des associations organisent la Journée des Dys pour sensibiliser au repérage et au diagnostic de la dyslexie, dyspraxie, et dysphasie. 4 à 8 % de la population est concernée.
« Il faut vraiment les différencier d'une déficience intellectuelle ! » La Journée nationale des « dys », organisée à partir de ce vendredi en France a pour but de mobiliser les associations et mieux faire connaître ces troubles liés à un dysfonctionnement d’une fonction cognitive particulière (le langage, l’attention, le geste, le calcul, etc).
Ces troubles concernent 4 à 8 % de la population française. Ils rassemblent notamment la dyslexie (spécifique de la lecture), la dysorthographie (pour ce qui est de l’expression écrite) et la dyscalculie (relative au calcul) qui sont les plus connus.
Plus concrètement, cet événement vise à sensibiliser la population en vue d’un meilleur repérage et diagnostic de ces troubles de l’apprentissage. Contactée par Pourquoi Docteur lors de la précédente édition, Diane Cabouat, vice-présidente de la Fédération Française des Dys (FFDys) explique comment les parents peuvent au plus tôt les repérer chez leurs enfants.
POUR LIRE la SUITE c'est ici !
France TV Info en parle également, avec un reportage à Marseille, au CPA de Provence & avec passation d'un Wisc...
Mais aussi le témoignage d'Alexandre, jeune garçon dyspraxique aujourd'hui âgé de 15 ans & identifié à 8 (on voit là encore des éléments de bilans psychométriques, avec les cubes de Kohs) :
Santé : à la découverte de la dyspraxie
Ou encore Europe 1 avec le témoignage d'un adule dont la Dyslexie n'a été identifiée qu'à l'âge de 16 ans : "De l’intérêt de détecter la dyslexie le plus tôt possible"
TÉMOIGNAGE - A l’occasion de la Journée nationale des "dys", samedi, Nicolas, dyslexique diagnostiqué à 16 ans seulement, raconte ses difficultés.
Dyslexiques, Dysphasiques, Dysorthographiques, Dyscalculiques ou encore Dyspraxiques..., on estime à 10% de la population le pourcentage de personnes atteintes par au moins l'un de ces troubles d’origine neurologique, qui entraînent difficultés dans la lecture et l'écriture, difficultés d'articulation, retards de langage, maladresse des gestes. A l'occasion de la journée de sensibilisation des "Dys", samedi, les professionnels de santé insistent sur l'importante d'un diagnostic le plus précoce possible. Et sur la nécessité de traiter les enfants le plus tôt possible pour éviter que ces troubles n'impactent trop leur scolarité voire leur vie future. Car les conséquences peuvent être lourdes. Exemple avec Nicolas, 38 ans, qu’Europe 1 a rencontré.
"J’étais en moyenne à 45-50 fautes par dictée". Nicolas a appris qu'il était dyslexique à l'âge de 16 ans seulement. Du coup, il a toujours été dernier de la classe, sans jamais comprendre pourquoi les lettres, les syllabes se mélangeaient dans sa tête et surtout sur le papier. Résultat toute sa scolarité a été une catastrophe. "J’étais en moyenne à 45-50 fautes par dictée", raconte-t-il. "Jamais la moyenne parce que vous perdez tous les points d’orthographe, tous les points de propreté, parce que vous faites des ratures et tout s’enchaîne. Mes parents, ça ne les a jamais inquiétés. Je pense qu’ils se sont surtout dit que j’étais une énorme feignasse et que je n’en foutais pas une", déplore Nicolas.
POUR LIRE l'ARTICLE en INTÉGRALITÉ c'est par là !
Et enfin une chouette vidéo mise en ligne avant hier (le 08 octovre 2015) tirée du webdoc TDAH/H : "3 questions pour comprendre, ", avec le Dr Véronique Garino-Legrand, médecin référent de l'académie de Grenoble
Voici les 3 points abordés :
Question 1 : Qu'est-ce qu'un PAI / PAP ?
Question 2 : Y a-t-il d'autres aménagements possibles ?
Question 3 : Quelles sont les obligations de mise en œuvre de ces dispositifs ?
6 commentaires à “Le 10/10, c’est la Journée Nationale des DYS ! Mieux repérer les troubles de l’apprentissage :)”
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CA a l’air simple dit comme ça je fais référence à la dernière video 3 questions pour comprendre,
Mais sur le terrain c’est tout autre,les médecins scolaire qui doivent valider le PAI,PAP,PPRE sont engorgés d’appel a l’aide,et bien souvent ne savent même pas qu’elle aide mettre en place pour nos dys,
On doit courir faire differents bilans pour que enfin le medecin scolaire valide mais attention,pas tout de suite,ben nan trop de boulot,l’enfant a le temps de bien couler, souvent l’école valide l’aide que si le medecin sco valide.le serpent qui se mord la queue
Et le Referent scolaire n’intervient que si reconnaissance à la MDPH (maison départementale du handicap)pour le PPS,
Donc en gros,que de belle phrase,de belle circulaire,de bulletin officiel du ministère de l’éducation,mais si les parents ne se forment pas 1- sur le trouble de l’apprentissage et 2-sur la forme juridique et administrative ben on peut manger les pissenlits par la racine
Existe-t-il un médecin référent dans chaque académie
Oui, en théorie
Une différence existe,le medecin scolaire et le medecin circonscriptions,le medecin scolaire que l’on trouve sur le terrain et qui a plusieurs établissements à gerer et seul ,et le medecin de circonscription qui est le medecin chef au service santé de l’académie qui est d’un grand secours pour le privé ou bien souvent il n’y a pas de medecin scolaire.
En bref,un sur le terrain débordé et un chef derrière son bureau ,,,,vala vala,j’ai fait simple mais c’est vrai de vrai
Et la difficulté se situe aussi dans le paradoxe :
* pour intervenir ou conclure un bilan il faut un écart d’âge de 2 ans ou 2 écarts type,
* une représentation importante d’enfants précoces (notamment dans la dyspraxie) avec des capacités à compenser certaines difficultés ce qui réduit l’écart avec sa classe d’âge et complique la conclusion des bilans ou la diffère…
* pour de nombreux parents, il est difficile d’attendre que son enfant soit en échec pour mettre en place des aides car on nous dit bien que plus la prise en charge est précoce, mieux l’enfant s’en sortira …
Le discours est incohérent et peut rendre chèvre…
J’ai envi de dire une représentation importante d’enfant précoce CHEZ LES DYS et pour reprendre le terme d’.olivier revol,LA DOUBLE PEINE