Ces enfants doués dont on ne peut calculer le QI (Arielle Adda pour le Journal des Femmes, juin 2016)
Nous sommes mi-juin & donc, qui dit milieu du mois, dit chronique d'Arielle Adda
La psychologue spécialiste de la douance nous parle aujourd'hui d'un thème qui vous touche fréquemment : "Ces enfants doués dont on ne peut calculer le QI"
Car vous êtes nombreux à m'écrire chaque semaine, & dans 100aines ces messages hebdomadaires, une bonne partie concerne les bilans de votre(vos) enfant(s)... ou le vôtre
Parmi les questions récurrentes : que faire de conclusions mentionnant un profil hétérogène, c'est à dire ne permettant pas de donner un QI Total qui soit représentatif des capacités cognitives réelles de l'individu
Ainsi le texte d'Arielle Adda devrait vous intéresser
Dans certains cas de doute, quand l’incertitude devient trop envahissante, les parents se décident à demander un test et attendent les résultats avec impatience, même s’ils sont persuadés d’être indifférents aux chiffres : ils veulent surtout aider leur enfant à évoluer dans la vie sans être bloqué par une éventuelle faiblesse.
En fait, ces parents attentifs subodorent une faiblesse, sans pouvoir la cerner avec précision et ils comptent sur le test pour les éclairer.
Leur déception est alors d’autant plus grande quand le psychologue annonce qu’il n’est pas possible de calculer le QI Complet parce que les notes sont trop hétérogènes : la moyenne calculée sur des notes tellement dispersées n’aurait aucune signification.
POUR lire la SUITE de la CHRONIQUE du MOIS c'est ici !
Arielle Adda est également l'auteure de ces 3 livres de référence sur les personnes surdouées (enfants & adultes), qu'elle bilante, aide & écoute depuis des années :
- "Adultes sensibles et doués. Trouver sa place au travail et s'épanouir" (ma critique est à retrouver sur ce billet)
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de détails pour pour commander "Adultes sensibles & doués.
Trouver sa place au travail & s'épanouir"
- "L'enfant doué : l'intelligence réconciliée"
- "Le livre de l'enfant doué : le découvrir, le comprendre, l'accompagner sur la voie du plein épanouissement"
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& par ici, quelques articles du blog sur les tests psychométriques & la détection du haut potentiel intellectuel (souvent appelés "tests de QI") :
- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc (IV)" (test pour enfants en âge scolaire)
- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais-IV" (test pour grands ados & adultes)
- "Comment est construit un test de QI ?"
- "Je soupçonne un Haut Potentiel Intellectuel chez mon enfant, par où commencer ?"
- "Petit lexique en lien avec le surdouement à l’usage des néophytes"
- "Les 6 profils d’enfants intellectuellement précoces"
- "Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces"
- "Mais quels livres choisir sur le surdouement ? Et pour quel public ?"
23 commentaires à “Ces enfants doués dont on ne peut calculer le QI (Arielle Adda pour le Journal des Femmes, juin 2016)”
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Lorsqu’il avait 14 ans, mon fils était suivi par une psychologue depuis plusieurs années pour des problèmes familiaux. Comme il se dévalorisait très fort, elle m’a proposé de tester son QI et j’ai accepté parce que je n’avais pas de doute. Il était aussi intelligent que les autres et c’est ce que je souhaitais lui montrer.
Quelle ne fut pas ma surprise en recevant les résultats. De 80 à 145 ! suivant les parties. Ces résultats ont expliqué certaines des difficultés qu’il éprouvait et la psychologue a pu travailler à lui faire accepter ses difficultés et ses forces.
Bonjour,
Il ne faudrait pas occulter la possible présence de troubles dys mais aussi de syndrome d’Asperger qui ne sont pas toujours diagnostiqués, loin de là.
Notre enfant avait un QI hétérogène mais jamais cette possibilité n’a été évoquée malgré nos questionnements et pourtant il s’agissait bien d’un syndrome d’Asperger avec haut potentiel.
Et oui
Si peu de psychologues sont connaisseurs du syndrome d’Asperger qu’il est en effet rare de voir ce type de pistes à explorer sortir de leurs bilans
(ce qui engendre parfois des drames, & des années perdues, sans diagnostic)
Tout à fait mon fils dont on ne parvenait pas à expliquer les écarts et la phobie scolaire. Le diagnostic de dyspraxie vient de tomber. Effectivement c’est beaucoup plus clair maintenant et les résultats très hétérogènes s’expliquent. Yapluka…travailler ses points faibles, comme dirait madama Adda.
Je trouve la chronique un peu juste.
Mme Adda n’évoque aucune des pistes à creuser en cas de forte hétérogénéité. Troubles des apprentissages, DYS, TDAH, TSA type Asperger.
Quand un test de QI révèle une forte hétérogénéité, évoquer seulement le besoin de travailler ses points faibles, ce n’est pas professionnel ! Il faut inciter la famille à faire des bilans complémentaires auprès de spécialistes : psychomotricité, orthoptie neurovisuelle, bilan d’attention, bilan TSA…
Sans quoi on risque de laisser un enfant en souffrance sombrer, et sa famille avec !
Bonjour,
J’aimerais soulever une question dont la réponse me semble complexe. Pour cela, je vous présente ma famille. J’ai trois enfants. Deux sont bilantées mais pas le petit dernier, (il présente de forts signes de haut potentiel, même ses enseignants le voient). Sur mes deux enfants ayant passé un WISC, la deuxième enfant est « tamponnée » à haut potentiel homogène mais pas l’aînée. Cette dernière est très anxieuse et son bilan s’est révélé non homogène mais pas suffisamment pour ne pas calculer un Qi total. La psychologue m’avait alors dit que ses scores étaient exagérément chutés du fait de la très grande anxiété de ma fille, elle m’a conseillé de lui faire passer un autre bilan plus tard. Je soupçonne une difficulté chez mon enfant et je lui ai fait passer des bilans de dyslexie et dyscalculie qui n’ont rien donné. Cependant tout le monde note qu’il y a quelque chose mais ils ne savent pas quoi. Je pense à un TDA, elle en présente certains signes mais c’est une fille… En outre, ma fille présente des signes de haut potentiel, par ses centres d’intérêt, son développement, ses capacités dans certains domaines, ses dons et son comportement mais le tamponnage n’est pas là.
Voici ma question : que dire à ma fille qui bien évidemment se compare à son frère et sa sœur ? Faut-il lui dire qu’elle aussi est comme eux, qu’elle aussi est intelligente ? Elle considère, bien évidemment que l’intelligence commence à 130 de Qi, même si de mon côté je ne parle pas chiffre et ne dévoile pas les résultats chiffrés des bilans mais elle a 15 ans et ne l’entend pas de cette oreille. Elle a développé une très forte rivalité avec sa sœur de deux ans et demi plus jeune qu’elle et cela confine parfois à la haine. Elle a une sorte d’admiration pour son jeune frère. Pour ma part, j’ai choisi de lui dire qu’elle est certainement comme son frère et sa sœur mais qu’elle est trop anxieuse pour passer un test et que je soupçonne qu’elle a une difficulté. Je me demande toujours si j’ai bien fait.
Chronique qui répond à un questionnement fréquent sans vraiment y répondre… Tout d’abord, l’usage du concept de QIT devrait avoir disparu de la planète tant il ne correspond plus à ce qui a cours dans les outils psychométriques. Ensuite, j’ai cru lire qu’il y aurait une « moyenne calculée avec des notes dispersées » : le total n’ayant jamais été une moyenne, je ne sais trop que penser de cette conception…
Enfin, perdure une incompréhension que Naturelle relève bien : sa fille pense que l’intelligence commence à 130 de QI… Sachant qu’il est de moins en moins certain que les échelles dites d’intelligence mesurent l’Intelligence, il est sans doute préférable de penser que les échelles (WISC, WAIS, KABC, etc) mesurent des éléments liés à des processus cognitifs. Si l’intelligence a quelque chose à voir avec ces éléments, elle n’est certainement pas mesurée par ces outils psychométriques qui n’en donnent qu’une idée lointaine. C’est cet abus de langage, de conception, qui entraîne des incompréhensions entre psychologues et parents, les uns et les autres étant souvent persuadés que le bilan donnera un score d’intelligence… Et quelle déception quand le psychologue, peu au fait de la chose, croit donner une information pertinente en annonçant que les résultats sont trop hétérogènes… On rappelle aussi que l’hétérogénéité ne peut se concevoir qu’à partir de 3 des 4 indices divergeant de leur moyenne (et pas 1 ou 2 comme c’est souvent dit ou écrit, ni lorsque l’ICV et l’IRP s’écartent de plus d’un certain seuil).
Enfin, on ne fait l’hypothèse d’une anxiété susceptible d’avoir compromis le bilan qu’avec une mesure de l’anxiété (il existe des outils pour cela), pas à la seule vue de scores défavorables ! D’ailleurs, le « fabuleux » conseil de faire repasser le bilan plus tard est suspect : plus tard, l’anxiété aura-t-elle disparu ? Et refaire un bilan plus tard, en supposant que l’anxiété ait disparu (ce qui n’est pas gagné), c’est, selon moi, faire supposer que les résultats seront possiblement meilleurs… on est bien dans le score et la performance, pas dans la mesure… et c’est bien dommage que des psychologues conçoivent ces outils de la sorte.
Serai-je crédible en disant : vos résultats sont « bofs », mais sans doute parce que vous étiez anxieux lors de la passation. Revenez plus tard, ils seront meilleurs… Je ne le crois pas. Si vraiment mon anxiété a gêné les performances, alors c’est qu’elle gêne aussi l’expression des performances dans le cadre scolaire ou au quotidien. J’ai donc bien mesuré une gêne, et je fais l’hypothèse qu’elle relève de l’anxiété (à vérifier). Mon outil est donc performant et je me moque bien du fait que les résultats soient hétérogènes : c’est sans doute pour cela que les parents consultent.
j’ai effectivement été très gênée et dérangée par les imprécisions que vous relevez. Je consultais pour déceler un problème éventuel dans le cadre d’une recherche de dyslexie ou de dyscalculie mais n’ai obtenu aucune réponse.
L’anxiété de ma fille ne fait aucun doute, il est présent dans quasiment tous les aspects de sa vie : scolaires et autres. Elle en était mutique (à l’école et devant les étrangers) jusqu’au CE1. Maintenant, elle se force à parler mais ses enseignants déplorent son manque de confiance en elle. Ils notent de bonnes capacités gênés par ce manque de confiance. Elle en a eu de l’eczéma (selon le médecin).
Elle a donc de bons résultats scolaires dans un bon lycée, sauf en maths et en physique, mais cela n’est pas suffisant pour renforcer sa confiance en elle. Ma fille a passé les épreuves du WISC IV avec l’angoisse de devoir parler à une ètrangère et l’anxiété était tellement forte qu’elle en avait des douleurs au ventre. De son propre aveu, elle répondait brièvement, voire pas du tout aux questions pour que cette torture finisse plus vite. Elle était en CE1 et n’était pas encore capapable de parler aux étrangers, ainsi qu’aux membres un peu éloignés de la famille, de façon normale. J’aurais sûrement dû annuler la passation mais ce bilan entrait dans le cadre d’une recherche de dyslexie et je n’en mesurais pas les impacts potentiels et encore moins les enjeux.
Malgré la demande de ma fille de repasser le WISC, maintenant qu’elle a 15 ans et qu’elle se sent plus forte ,je ne m’engage pas sur cette voie car je ne suis pas certaine de son aspect positif pour elle. J’ai clairement peur d’une suite délétère. Pour ma fille, il représente un enjeu trop important : être qualifiée de haut potentiel au même titre que sa sœur. J’ai énormément regretté d’avoir eu à parler des résultats du test de ma seconde fille (saut de classe) devant mes enfants, tout en sachant que ce genre d’information ne peut être cachée. Maintenant, je suis gênée par cette incertitude et je crains pour l’estime que ma fille se porte à elle-même. Je n’ose plus continuer les investigations pour déceler le petit « truc » que tout le monde note et je reste dans l’imprécision. Du coup, je ne peux entamer des démarches d’aide oh de remédiation pour ce petit « truc » et j’en culpabilise. Pour les mêmes raisons, mon mari et moi ne faisons pas passer de test au petit dernier qui pourtant présente clairement les signes d’un haut potentiel (lecture avant 5 ans, calculs poussés, compréhension très rapide, questionnements très intéressants, centres d’intérêt différents de ceux de ses pairs, réflexions matures…) et qui s’ennuie en classe du fait des répétitions.
Que faire ? Dire et répéter que l’intelligence commence à 85 ne suffit pas, tout comme expliquer à ma fille que le test n’est qu’une photo à un moment donné, que ce sont certains aspects du fonctionnement cognitif qui sont évalués ne lui permet pas plus de s’envisager comme « intelligente ». Lui expliquer comment sont évaluer ces aspects de l’intelligence et lui démontrer que le QI total n’a pas de sens pris isolément, n’a pas plus d’effet. Comment aider son enfant à faire grandir son estime d’elle quand sa sœur cadette est qualifiée de haut potentiel et pas elle ? Qu’on l’admette ou non, l’intelligence est valorisée dans notre société et nos enfants grandissent avec cette conception. Il est bien évident aussi que nos enfants veulent avoir cette place (intelligence) reconnue dans la fratrie et aux yeux de leurs parents. Il est tout aussi absurde d’imaginer que nous, parents, pouvons masquer cette pointe de plaisir quand notre enfant réalise quelque chose d’exptionnel. Tous mes enfants sont heureux quand ils voient la joie dans mes yeux et dans ceux de leur papa, face à leurs exploits et ces exploits sont le plus souvent liés à leur intelligence (pour les trois). Il serait tout aussi illusoire de croire qu’ils ne sont pas conscients du lien entre leurs réussites et leur intelligence. Du coup, être très intelligent, plus que la moyenne, est sans doute un gage d’obtenir plus de gratification face à leurs rivaux (rère et sœur).
Je comprends bien, très bien, votre dilemme… Il y a de nombreux « spécialistes » de la question du haut potentiel qui ne sont, en fin de compte, que des « Doctus cum libro » qui se contentent de répéter ce que la littérature diffuse… Souvent, leur formation clinique en fait des oiseaux de mauvaise augure, qui ne prédisent que des malheurs sans se positionner en tant que thérapeutes, sans proposer d’aide… Vous êtes, vous n’êtes pas, il faut être plus…, et moins… YAKAFONKON !
Je pense qu’il faudrait que quelqu’un ré-explique à votre fille (et aux membres de votre famille ?) ce qui se cache derrière tout ce jargon technique et parfois platement restitué (intelligence, QI, anxiété).
Vos questions méritent des réponses qui dépassent le cadre de ce forum.
Je viens d’avoir une idée. Cette gêne, ce petit « truc » ce « quelque chose » que les professionnels notent mais ne déterminent pas, peut-il être son anxiété fortement présente, que chacun voit ?
Quel professionnel consulter pour faire la différence entre un véritable problème de type dys ou TDA et l’anxiété, quand ceux que nous avons vus ne savent pas trouver les précisions qu’il nous manque (psychologue, 2 orthophonistes pour bilan dyslexie et dyscalculie et psychomotricienne) ? Tous disent qu’il y a quelque chose mais qu’ils ne savent pas quoi.
Ma fille a de bons résultats scolaires mais semble gênée par quelque chose. Elle a un comportement particulier, très inhibé, tout en se forçant à parler aux autres mais sans jamais être à l’aise ou naturelle. Elle ne se sent pas bien à l’école (depuis son plus jeune âge) et n’entre pas facilement dans des relations amicales. Elle préfère être seule qu’avec des amies. Elle semble sous pression quand quelqu’un lui parle et fait un effort pour que ça ne transparaisse pas. Elle masque.
Je garde en tête aussi qu’une difficulté peut entraîner un manque de confiance en soi, une baisse de l’estime de soi et une certaine forme d’anxiété mais je n’avais pas envisagé l’inverse. Qui est capable de trouver ce qui paraît masqué ? Que faire ? Et surtout que lui dire ?
Vous pourriez peut-être contacter une association pour enfant « dys » (apedys, dyspraquoi …°). Ils pourront vous dire qui sont les médecins spécialisés dans les troubles des apprentissages près de chez vous.
Bonjour Naturelle,
L’histoire de votre fille me fait étrangement pensé à la mienne, comme un sentiment de « déjà-vu ». Avez-vous pensé à un trouble su spectre autistique?
Je ne pensais pas pouvoir être aussi précis ici, mais maintenant que vous évoquez cela… J’aurais investigué cette piste dès le début pour être certain d’éliminer (ou pas) une hypothèse assez évidente quand on lit le récit de Naturelle. Mais bon… la psychologue qui a fait le bilan connait nécessairement ce type de profil : si elle n’en a pas parlé c’est qu’elle ne le jugeait pas utile ? (bon, ok, je suis un peu taquin…)
Alors ça…. C’est drôle !!! Ma fille me dit qu’elle est autiste !!! Ce à quoi je lui réponds qu’elle voit très bien les expressions des visages et sait bien déterminer les sentiments des autres mais je vais creuser la question car elle a aussi une hypersensibilité tactile, elle déteste, entre autres, les câlins. Les troubles du spectres autistiques ne sont pas l’autisme, je vais regarder tout cela.
En tout cas, merci pour vos réponses.
« Les troubles du spectres autistiques ne sont pas l’autisme »
Euh… si
TSA (Trouble du Spectre Autistique) est simplement le nouveau terme privilégié (notamment par le DSM-5) pour qualifier l’ensemble (ts vaste !) du continuum autistique. Car précisément, parler d’autisme, est un peu réducteur, tant il y a de formes différentes d’autismes, au pluriel.
Mais TSA = TED (Trouble Envahissant du Développement, terme du DSM-IV) = autisme
Alexandra
Il serait intéressant de creuser en effet. Pour mon fils, j’ai toujours pensé à l’autisme mais ce n’était pas assez visible extérieurement pour que je puisse y croire. La lecture du guide du syndrome d’Asperger de Tony Attwood n’a pas laissé de place au doute et finalement c’était la méconnaissance du TSA qui me faisait écarter l’idée. Pour votre fille, vous pouvez lire aussi Rudy Simone qui s’est intéressée aux Aspirgirls.
J’ai crée cette page de sélection de livre, sur le syndrome d’Asperger
http://les-tribulations-dune-aspergirl.com/du-cote-des-livres/
Alexandra
Ah, désolée pour les s dans spectre autistique.
Eh bien… Je vois que je fais preuve d’une incroyable méconnaissance de ce sujet. Je vais lire ce que vous me conseillez, Alexandra et Claudie. Merci à vous
J’espère que vous trouverez une réponse à vos questionnements. Pour ma part, j’ai été diagnostiquée à l’étranger, par un complet hasard, après des années d’errance pour des pathologies qui étaient finalement liées à une comorbidité avec le syndrome d’asperger. Si jamais vous comprenez l’anglais, je peux vous conseiller quelques articles universitaires accessibles au grand public.
Bonne continuation
Euh… Petit cafouillage… Ma réponse est en-dessous
Oh oui, je veux bien !!! Je suis vraiment perdue dans cette histoire, cela fait des années que je cherche à comprendre ce qui se passe pour ma fille. Mon mari ne veut d’ailleurs plus entendre parler de bilan, après les quatre passés pour notre aînée + celui de sa sœur cadette.
Je pense qu’il faut prendre en compte le fait que pour certains enfants, passer des tests reste une grande source d’angoisse. Souvent un enfant peut se sentir en décalage avec ses parents de par une communication difficile et il cherchera a établir un échange au travers d’activités parallèles ou pourra s’évertuer à faire de son mieux pour répondre à l’attente de ses parents. Le seul fait de ne pas répondre à cela peut dans ce cas être une source de stress intense. C’est du moins ce que nous avons constaté avec notre enfant qui perdait tous ses moyens lorsqu’il se sentait » mis en examen »
Nous avons travaillé sur la confiance, et la série de tests passée quelques temps plus tard était tout à fait en rapport avec les capacités intellectuelle qu’il semblait présenter.