Réussir autrement au lycée pour surdoués Michelet à Nice (L’Étudiant, novembre 2016)
Et dans la foulée (des remerciements pour les 13k de la page FaceBook) un article paru sur le site L'Étudiant
Titrée "Réussir autrement au lycée pour surdoués Michelet à Nice (L'Étudiant, novembre 2016)", l'enquête est signée Erwin Canard
Plongée dans l'univers du fameux cours Michelet, à Nice
Une véritable institution dans le monde de la douance !
Depuis 1988, cet établissement niçois privé hors contrat accueille essentiellement des enfants intellectuellement précoces. La pédagogie s’inscrit alors entre vitesse et bienveillance.
Au lycée Michelet, tout va plus vite. En février, les élèves de terminale ont fini le programme de l'année de mathématiques, parfois même, dès janvier. Alors, ils étudient celui de maths sup (première année de classe préparatoire scientifique). Pour ceux qui y sont entrés au niveau du collège (il est possible de s'y inscrire dès le CE1), ils ont même fait leur scolarité de la sixième à la troisième en... deux ans, au lieu de quatre. "Un semestre suffit pour enseigner le programme d'une année de collège", explique Pierre Schorter, directeur de l'établissement. Les élèves, ici, sont en effet des jeunes intellectuellement précoces, trivialement appelés "surdoués".
"J'étais victime de harcèlement au collège"
Depuis bientôt trente ans, le lycée Michelet accueille essentiellement ce profil d'élèves. "Les enfants viennent ici pour deux raisons : ils s'ennuient en cours, trouvent que leurs professeurs vont trop lentement ou bien ils sont victimes de moqueries de la part de leurs camarades", indique Pierre Schorter.
C'était le cas de Gilles, 16 ans, en terminale S. Il a rejoint l'établissement privé Michelet en seconde, après une scolarité en collège public. "J'étais victime de harcèlement scolaire, raconte-t-il, la voix hésitante. Ici, il n'y a pas de problème de ce genre ou, quand il y en a, ils sont gérés rapidement du fait de la proximité que l'on a avec les professeurs : l'établissement est de petite taille." En effet, il y a moins de 100 lycéeens. En terminale, ils sont 21 : 18 en S, 2 en ES et 1 en L. Ils ont des cours en commun et sont séparés pour les enseignements de spécialité.
POUR LIRE la SUITE c'est ici !
Jean-Charles Terrassier, psychologue pionnier de l'intérêt porté en France à la douance, également fondateur de l'ANPEIP, a joué un grand rôle dans la spécialisation "accueil des élèves surdoués" du cours Michelet, alors dirigé par son créateur, Michel Pinder
Terrassier, grand monsieur d'une générosité incroyable, est l'auteur de ces 2 livres que toute personne qui se questionne sur le haut potentiel doit avoir dans sa bibliothèque :
- "Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante" (11ème édition du 25 août 2016)
- "Guide pratique de l'enfant surdoué : repérer et aider les enfants précoces" (11ème édition du 14 janvier 2016)
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8 commentaires à “Réussir autrement au lycée pour surdoués Michelet à Nice (L’Étudiant, novembre 2016)”
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Je connaissais cette école de nom. Je découvre qu’elle coûte 10000 euros l’année !!!!!!!!!!Quelle pression pour les enfants, les enseignants, et les parents eux-même.
Le taux de réussite au bac est inférieur à la moyenne nationale, comment cela est-il possible? Est-ce dû au fait que c’est une école hors-contrat avec l état? Je m’interroge sur cette école pour précoces double gifted: des précoces wealthy….
Bonjour,
On peut être surdoué sans être bon dans toutes les matières et on peut même être assez mauvais pour si peu que le sujet n’intéresse pas ou même que le prof n’inspire pas. En plus, un taux n’a de réelle valeur que si l’on considère sa base. Avec 200 candidats au bac et 160 élèves reçus, un établissement public lambda aura ses 80% de réussite, avec 20 élèves, il suffit que 5 élèves échouent.
Bonjour,
Et oui,triple pression surtout quand on sait qu’une fois entrée dans un lycée privé hors contrat il est extrêmement difficile d’intégrer de nouveau un publique ou meme un privé sous contrat dû à un examen de passage obligatoire,sachant que si échec dans une des 3 matières l’EN ne prend pas l’élève,et biensur on sait tous qu’après 16 ans l’école n’est plus obligatoire.
Donc,il faut pouvoir assurer financièrement sur PLUSIEURS ANNÉES.garde à la crise,et à la sécurité de l’emploi.
Bonjour,
J’avais déjà parlé de cet examen de passage privé-public dans un post il y a longtemps, mais ça ne devrait pas faire de mal d’en reparler un peu.
Il est, en effet, assez difficile et souvent corrigé de façon scandaleuse, je l’ai fait passer à mon grand chaque année durant sa scolarité à Michelet, et j’ai ensuite pu consulter les copies corrigées. Mes conclusions à partir de ce que j’ai vu: j’estime qu’il y a environ 3 élèves par classes dans un établissement public de bon niveau qui peuvent le réussir, si mes souvenirs sont bons, mon aîné fut le seul à le réussir en 1ère S dans toutes les Alpes-Maritimes (au moins une vingtaine d’élèves qui l’ont passé cette année là)…
Enfin j’en profite pour conseiller aux parents qui s’y trouveraient confrontés de VÉRIFIER les copies corrigées après cet examen, parce que, outre la sévérité extrême des correcteurs, on trouve également quelques éléments surprenants: lors d’une épreuve environ 1/5 des points avaient été oubliés par le correcteur (et ce dans 3 exercices différents, ce qui ressemble à de l’acharnement ou aux conséquences désastreuses de l’alcoolisme dans l’éducation nationale)
Cordialement Vrancg
par classe sans « s » rhaaaa
En effet,nous nous sommes fait dépassés d’une part par cet échec à l’examen et d’autre part,par les erreurs administratives dont a fait preuve l’académie de Versailles,,,vivi,les copies se sont balladées de l’établissement de secteur à l’académie en question ,donc aucun moyen de vérifier les résultats donnés seulement par téléphone,et j’avoue avoir laissé enterrer l’affaire tellement nous étions écœurés.
Merci pour le conseil,nous lâcherons pas pour le prochain,1s……..
Bonjour,
En réalité une bonne partie des élèves qui arrivent à Michelet est constituée d’enfants qui ont déjà été plus ou moins brisés par une scolarité « classique », ce qui explique, au moins partiellement, ces résultats qui sont au dessous de ce qu’on s’attendrait à trouver.
Le travail dévoué du personnel de l’établissement ne suffit pas toujours à réparer les dégâts.
Cordialement Vrancg
Effectivement cela explique le taux de réussite. Je suis bien placée pour le savoir en plus, je n’ai pas toujours été en réussite durant ma scolarité. … Ma colère contre le coût très élevé de cette école m’a fait parler…