Dossier sur les adultes surdoués (Le Figaro Santé, novembre 2011)

Hier, 29 novembre 2011, le Figaro Santé mettait en ligne 2 articles concernant les adultes surdoués :!: (après celui sur les enfants doués, publié au début du mois).

 

On retrouve notamment dans le premier, intitulé "Le blues des gens doués" une interview de la psychologue clinicienne Jeanne Siaud-Facchin, auteure de :

 

     

 

Une intelligence au-dessus de la moyenne ne protège ni du mal-être ni du sentiment d'exclusion.

Ils ne représentent a priori que 2 % de la population générale, mais on n'a jamais autant parlé d'eux. Des psychologues, de plus en plus nombreux, se spécialisent dans l'accompagnement de ces personnalités atypiques. Eux ? Les adultes surdoués. Une de leurs plus ferventes défenseuses, Béatrice Millêtre, docteur en psychologie et psychothérapeute, notamment auteur d'un Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués, affirme qu'après vingt-cinq ans de fréquentation de ces êtres hors normes - ils constituent 75 % de ses patients -, elle parvient à les déceler dès la première séance. « Ils entrent dans mon bureau et, en une seconde, ils embrassent la vision globale du lieu, de ce qui traîne sur mon bureau, le papier, le stylo… et en déduisent instantanément que j'étais en train d'écrire au moment où ils sont arrivés. »

Cette fulgurance de l'intelligence spatio-temporelle semble être l'une des caractéristiques partagées par un grand nombre des surdoués. Mais il en est bien d'autres. Pendant longtemps (depuis Alfred Binet qui en 1905 a élaboré le premier test de « niveau mental » pour enfants scolarisés), on s'est contenté d'évaluer et comparer l'intelligence à travers des questionnaires rigoureux : le WISC pour les enfants scolarisés, la WAIS pour les adultes… Ces tests font encore référence dans les diagnostics psychologiques et permettent toujours d'obtenir le fameux « QI » validé… et validant une personnalité « surdouée ».

 

 

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Le second, intitulé "Les gens doués ont besoin de l'approbation des autres" est uniquement composé d'une interview de la psychologue Monique de Kermadec, auteure de :

 

     

 

INTERVIEW - Monique de Kermadec, psychologue clinicienne et psychanalyste, vient de publier L'Adulte surdoué (Éd. Albin Michel).

LE FIGARO.- Pourquoi découvre-t-on seulement aujourd'hui la psychologie du surdoué ?
Monique DE KERMADEC.- Parce qu'en France, nous ne sommes pas à l'aise avec toute différence qui laisse supposer une inégalité entre les individus. La reconnaissance d'une valeur très personnelle pourrait susciter de l'envie et une forme d'exclusion du groupe. Aux États-Unis, où les «gifted people» sont étudiés depuis longtemps, on a en revanche tendance à mettre en avant ses qualités lorsqu'on en a et l'on ne culpabilise pas de celles-ci. De plus, chez nous, la notion d'intelligence est toujours reliée aux études. Dire que des personnes sont surdouées, n'était-ce pas laisser entendre que certains peuvent faire des études auxquelles d'autres n'ont pas accès ? Notre souci d'égalité s'en trouvait fort meurtri… Heureusement, à partir du moment où l'on a parlé d'enfants précoces, la prise en charge des surdoués a pu commencer.

 

 

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1 commentaire à “Dossier sur les adultes surdoués (Le Figaro Santé, novembre 2011)”

  1. Amelia dit :

    Je découvre votre blog que je trouve très intéressant et très fourni. En attendant, je reste septique quant au traitement de surdouement des adultes (même des enfants) par les médias)
    En attendant merci pour ces liens



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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