Hostilité affichée d’une institutrice

La fin de l'année approche à grands pas, & invite naturellement à faire le bilan de ce premier saut de classe (saut du CP pour le zébrillon, qui est entré directement en CE1) :roll:
Bilan on ne peut plus positif puisqu'il a permis à notre loustic de reprendre goût à l'école, après une très longue année d'un ennui mortel en Grande Section, & d'espacer les plaintes du type "je m'ennuie", "je n'apprends rien", & autres somatisations plus ou moins grave...

 

Bilan également très positif sur le plan scolaire puisqu'il s'est placé dès le 1er trimestre en tête de classe, rattrapant sans difficulté ses quelques "lacunes" en maths (écrire en chiffres & en lettres les chiffres jusqu'à 100 - chose théoriquement apprise pendant l'année du CP) & surmontant rapidement ses difficultés en terme d'écriture.

 

Depuis le début de sa scolarité - à tout juste 2 ans & ½ lorsqu'il est entré avec joie & entrain en Toute Petite Section - le zébrounet a toujours eu des instits agréables, communicantes & qui, il faut l'avouer, appréciaient beaucoup l'élève facile & brillant qu'il était. Et même si son enseignante de Moyenne Section a été tout aussi abasourdie & perdue que nous face aux résultats du 1er bilan psychométrique (qui mettait déjà en évidence un THQI), ne sachant pas vraiment quoi faire d'un élève aussi particulier, elle a cependant toujours été extrêmement ouverte au dialogue & intéressée par toutes les informations que je pouvais lui transmettre (au rythme de mes propres découvertes sur le sujet...).
Il s'ennuyait néanmoins (déjà !) en Moyenne Section (il lisait couramment), & même si elle faisait de son mieux pour tenter de le nourrir intellectuellement parlant, il aurait eu besoin d'une première accélération de cycle dès cette année-là :-|

 

Mais la fin de l'année était relativement proche & nous nous demandions, son père & moi, si un glissement à ce moment-là aurait été véritablement utile (d'autant que nous savions devoir quitter l'école en fin d'année scolaire, puisque celle-ci, déjà très petite, perdait une classe).
Nous avions donc décidé de le faire entrer au CP de manière anticipée à la rentrée suivante, supposant innocemment que ça ne poserait aucun souci, vu le niveau du loustic, le fait qu'il soit lecteur, etc. Et quand on ne sait pas, quand on ne maîtrise pas le processus pour obtenir un saut de classe en quittant une école, la décision revient au nouvel établissement !
Ahhh, les méandres administratifs :oh:

 

Il y a donc eu changement d'école durant cet été-là (car comme évoqué plus haut, il y avait suppression d'une classe dans la petite école où il était, alors qu'elle n'en comptait déjà que 2. Ne voulant surtout pas d'une classe unique de la TPS au CM2 façon école du fin fond de la Creuse, il a fallu se résoudre à l'inscrire ailleurs).
La psychologue spécialisée qui le voyait depuis quelques mois en fin de Moyenne Section & durant l'été (perdue devant l'ennui profond de mon fils à l'école & encore novice dans le monde du haut potentiel intellectuel, j'avais cru qu'aller voir un psy l'aiderait à résoudre ce problème. Or n'ayant aucun autre souci que cet ennui, la clé n'était pas dans la consultation, mais dans la considération & la compréhension de l'école de ses capacités. Ça je ne l'ai compris qu'un peu plus tard :!: ) préconisait elle aussi un passage immédiat au CP. Ce que je pensais donc n'avoir aucun mal à obtenir, puisqu'il était THQI (testé & certifié !), la psy & son ancienne instit allaient elles aussi dans ce sens.

 

Bref, dossier complet & demande de saut de GS largement justifiée. Or, pour la première fois, le zébrounet s'est alors retrouvé face à une institutrice - qui malheureusement se trouvait également être la directrice de l'école :oops: - pas franchement agréable, voire totalement imbuvable.
Froide & distante, elle était bien peu avenante dans sa manière de se comporter tant vis à vis de nous (& surtout de moi 8-O ) que du zébrounet. Pis encore, elle s'est rapidement révélée être clairement hostile. Et je l'avoue, je n'étais pas préparée à affronter quelqu'un d'aussi fermé au dialogue.

 

D'autant moins armée pour ce combat que j'ai dû mener durant toute une année, que cette personne avait affiché un tout autre visage, bien plus affable, le jour de notre entretien préalable à l'inscription du zébrillon dans l'école (privée) :(
Et que moi, en gentille Aspergirl que je suis, j'avais cru en ce discours...

 

Désireuse de m'assurer avoir à faire à une interlocutrice connaisseuse & ouverte d'esprit, j'avais pris soin de prendre un RDV afin de présenter les spécificités de mon loustic, bilans & avis psy à l'appui & de sonder le terrain en observant sa réaction à la loupe. Cette prise de température m'avait pourtant semblé prometteuse, dans la mesure où la brave dame m'avait caressée dans le sens du poil, n'hésitant pas à me répondre bien connaître les enfants surdoués, & tout faire dans cet établissement pour que le parcours de chaque enfant soit adapté à ses besoins, & blablabla, blablabla.

Paroles, paroles... ça je ne l'ai malheureusement réalisé que 4 jours après la rentrée, & il était trop tard !  :hypno:

 

Hostile à quoi ou à qui me direz-vous ? Eh bien difficile à dire, n'étant pas dans la tête de l'austère instit !  :-P
Plus sérieusement, ne pouvant juger que d'un comportement & de réflexions dispensées à mon attention au fil de l'année scolaire en question, je dirais tout simplement hostile à l'idée que des parents puissent s'immiscer dans ce qu'elle semblait alors considérer comme "son domaine réservé"  :-? C'est en tous cas de cette manière que nous l'avons clairement perçu. Je pense que c'était là le problème majeur de cette enseignante à notre encontre : que l'on ne se contente pas d'être des parents comme elle m'a fait comprendre les aimer (à savoir des parents qui ne posent pas de question & se contentent d'amener le gamin le matin, puis de venir le chercher à 11.30 & 16.30).

 

Car si la classe se partageait théoriquement entre 2 enseignants avec un temps de présence équivalent pour chacun d'entre eux  (elle-même le matin, et un maître l'après-midi), jamais cet homme n'a eu son mot à dire devant moi sur d'éventuels aménagements pour le zébrillon. Pire : je n'ai jamais pu le rencontrer lors des différents RDV pour tenter de faire prendre conscience de la nécessité de le faire glisser au plus vite dans un CP.
La référante, c'était elle, & exclusivement elle ! L'attitude castratrice de cette femme, voulant à tout prix conserver le pouvoir pour elle seule dans cette classe ne se bornait pas à une privation du droit de parole de son binôme, mais s'exprimait plus clairement encore lors de la remise des bulletins trimestriels. Ces derniers n'étaient en effet signés que d'une seule personne, la directrice bien sûr, & les commentaires n'étaient rédigés qu'à la première personne du singulier... zappant toute forme d'existence ou quelconque autorité de ce maître  8-O Or, l'analyse que j'ai fait de la situation vis à vis est nous était claire comme de l'eau de roche : nous venions menacer le pouvoir tout puissant qu'elle s'était attribué, & elle était bien décidée à défendre bec & ongle SA propriété.
Cela s'est traduit tout au long de l'année par des réflexions souvent désagréables, parfois à la limite de l'impolitesse ( :arrow: j'avais posté ICI un petit florilège de ce qu'elle avait pu me dire l'an dernier), des regards sévères... & des commentaires laconiques sur le travail (pourtant excellent) du zébrounet.

 

J'ai notamment eu droit à un :

Je n'ai pas besoin d'un psychologue pour savoir comment sont mes élèves !

 

alors que je sollicitais un passage anticipé au CP de toute urgence & qu'il était "son élève" depuis 4 petits jours... Un peu short pour se targuer de connaître un enfant me semble-t-il !?

 

Ainsi, cette présomptueuse enseignante était même allée jusqu'à nier ouvertement le fait que le zébrillon soit lecteur, remettant en cause devant lui (alors que j'avais toujours pris soin de lui parler lorsque mon fils n'était pas dans les parages, afin qu'il ne se sente stigmatisé ou jugé) sa capacité à déchiffrer de simples mots, quand il lisait déjà des livres entiers sans souci :-|  

 

Le zébrillon, n'ayant pas de très bons rapports avec elle (il la trouvait - à juste titre - très froide & antipathique), il se contentait par conséquent de faire son travail d'élève, mais refusait catégoriquement de lire devant elle ou de manifester ses connaissances d'une quelconque manière que ce soit.
Il m'avait confié un jour dans la voiture, alors que la situation me désolait (moi, coincée entre cette instit/directrice belliqueuse & un zébreau bien décidé à ne pas faire de vagues) préférer cacher ses talents devant elle, car elle ne l'aimait pas.

 

Je sais qu'il ressentait de manière très forte les doutes & les réserves émises par cette enseignante à son encontre. Il les ressentait tout comme je les ressentais, de manière oppressante, palpable.

 

 

Il m'avait fallu près de 6 mois d'intenses tractations avec le petit zèbre pour lui faire comprendre que seul le fait qu'il joue carte sur table avec elle nous permettrait de clouer le bec à cette enseignante peu amène. Car son refus de se montrer devant elle tel qu'il était apportait incontestablement de l'eau à au moulin de l'hostile femme.
La situation s'est débloquée en février, après les vacances. N'en pouvant plus (d'être confiné dans un rôle qui l'étouffait je suppose), le loustic s'est enfin décidé à lire à l'école, devant cette femme qu'il percevait comme une sorcière, tout simplement.

 

Ne plus cacher qu'il savait lire couramment, que c'était quelque chose de naturel pour lui. A ce moment là, il a été nettement plus détendu & je l'ai trouvé plus serein au quotidien face à cette instit, comme si avoir osé lui montrer qu'il était parfaitement lecteur lui enlevait un poids énorme des épaules. Bien entendu, à cette période, elle n'est plus venue me dire quoi que ce soit de désagréable (pas plus que de choses agréables, faudrait quand même pas pousser).

 

Pas le moindre mot concernant le fait qu'il lise, ni le fait qu'elle reconnaissait son erreur de jugement : silence radio, telle fut sa devise (toujours valable aujourd'hui quand elle me croise - jamais elle n'est venu me voir cette année par exemple pour ne serait-ce que prendre quelques nouvelles du petit zèbre).

 

Le plus drôle (c'est ironique bien sûr 8-O ) : à la fin de l'année cette même instit, devant alors subir une inspection académique, n'hésita pas à mettre largement mon loustic en avant, vantant devant cet inspecteur le haut niveau de lecture & l'avance scolaire de "son petit élève", celui-là même qu'elle avait pourtant ignoré & malmené toute l'année durant :-x

 

Que cette année avait été éprouvante !!! Le zébrillon avait extrêmement mal vécu la négation de ses différences & de ses besoins particuliers.
De mon côté je n'allais pas franchement bien non plus. Il est terrible de voir son enfant d'ordinaire si pétillant s'écrouler & perdre peu à peu toute envie d'aller à l'école sans rien pouvoir solutionner :cry:   Ce sentiment d'impuissance est épouvantable, d'autant plus quand on sait qu'il suffirait d'un petit coup de pouce de l'enseignante (coup de pouce qu'elle se refusait, perversement, à donner alors que tous les critères étaient amplement remplis pour au minimum proposé un aménagement du type décloisonnement...).

 

Ce témoignage pour dire que cela existe, des enseignants hostiles, & quelque fois méchants, qui n'hésitent pas à freiner un élève intellectuellement précoce sous de faux prétextes.
Je crois sincèrement que cette instit (qui a derrière elle au bas mot une bonne trentaine d'années d'expérience, si ce n'est plus) ne mesure pas le mal qu'elle a pu faire à mon fils. Son comportement est typiquement dévastateur & j'ose à peine imaginer le nombre d'enfants doués qu'elle a pas massacrer en agissant de la sorte au fil des années. Un beau gâchis en somme.

 

Car ce qu'elle a fait subir au zébreau, elle l'avait déjà fait l'année précédente à un autre petit garçon (lui aussi THQI !) - chose que j'ai apprise très récemment. Notre cas n'est donc pas un cas à part, mais révèle bien une habitude de conduite chez cette enseignante / directrice (ce qui est affligeant !).

Cela nous est arrivé, à nous, comme à de nombreuses autres familles, & la situation risque de se représenter à l'avenir à un moment ou à un autre, soyons honnêtes. Cependant j'espère que fort de cette expérience, nous parviendrons le cas échéant à déjouer les pièges de ce type d'attitude hostile & rigide, mais c'est toujours une situation compliquée à gérer !? :oops:

 

Entre immobilité (position classique adoptée par de très nombreux enseignants, la plus confortable sans doute puisque la moins risquée) & hostilité véritable (plus rare, mais dramatiquement destructrice), force est de constater qu'en dépit des textes officiels, la reconnaissance & l'acceptation du haut potentiel intellectuel par l'école est souvent totalement fonction de la bonne volonté d'individus.
Ainsi les choses se règlent au cas par cas en dépit des textes & des directives censées assurer à tout EIP une prise en charge adéquate.

 

Mais si le parcours est parfois semé d'embûches, & si l'on peut souvent regretter une certaine opacité quand il s'agit de savoir à qui s'adresser en cas de recours (commissions d'appel, etc.), il ne faut pas désespérer. Dans toutes professions on trouve des gens biens, mais aussi bon nombre de gens obtus, bêtes & méchants. Les enseignants n'échappent pas à la règle. Aussi, s'il est possible de tomber sur un(e) instit hostile, on peut aussi tomber sur un(e) instit formidable !  :up:

 

A l'inverse de l'an passé, cette année notre loustic est tombé sur une enseignante intelligente, ouverte & de bonne foi, n'ayant pas hésité une seconde à suivre l'avis de la psychologue Arielle Adda (à savoir un saut de classe immédiat, avant d'aggraver les dégâts déjà causés par l'année où il a été maintenu en GS).
Une situation qui semble bloquée une année peut donc changer du tout au tout l'année suivante. Heureusement, car cela laisse de grands espoirs à tous ceux qui vivent des moments difficiles ; & malheureusement, dans le sens où on sent bien là encore que tout est fonction de la personne qui va avoir la responsabilité de la classe de votre zébreau.
On s'éloigne pour le coup inéluctablement de l'idée si souvent louée & utilisée pour mieux nier la surefficience intellectuelle : l'égalité des chances. Quelle égalité quand 2 enfants HQI au travail & capacités identiques auront des opportunités différentes, non pas en fonction de leurs résultats, mais bel & bien en lien unique & direct avec l'état d'esprit de leurs enseignants. Celui qui aura la chance d'avoir successivement des instituteurs & professeurs ouverts, bienveillants & compréhensifs pourra progresser à son propre rythme & s'épanouir dans une vie scolaire répondant à son appétit d'apprendre. Celui qui au contraire aura croisé le chemin d'un ou plusieurs enseignants fermés au dialogue, opposés par principe aux sauts de classe & hostiles à l'idée même de douance peinera à se traîner au rythme lent qui lui aura été imposé & s'essoufflera bien vite avant de sortir de l'école, parfois brisé, souvent dépouillé du feu qui brillait en lui quelques années auparavant.
Aussi dure soit-elle, c'est pourtant la réalité des enfants surdoués face à l'éducation nationale. Quelle injustice de dépendre quasi-exclusivement du bon vouloir d'un enseignant, alors que des textes obligent théoriquement à un traitement égalitaire & à une mise en œuvre de moyens visant à la prise en considération comme il se doit des spécificités de ce genre.

 

Pour en revenir au zébrounet & au bilan de cette année, ce saut de classe aura été salvateur (sans exagération) !
J'ai l'intime conviction que s'il avait dû être maintenu une année supplémentaire dans une classe ne lui offrant pas la possibilité de faire fonctionner un minimum son intellect., la déscolarisation se serait imposée. Il la demandait l'an dernier, implorant une aide de ma part que je ne pouvais pas lui accorder dans ces conditions. C'est pourquoi je remercie vivement l'instit qu'il a eu cette année (je l'ai remerciée, en live - non pas seulement par l'intermédiaire de ce blog :) )  d'avoir osé !
Osé ce que sa supérieure hiérarchique a refusé pendant une année entière, sans raison. Elle a eu le bon sens de voir que le saut de classe était nécessaire & les excellents résultats du loustic lui ont donné raison :smile:
J'estimais qu'il était important de la remercier pour nous avoir fait confiance (au zébreau, aux différentes psychologues qui avait suivi ce dernier, à nous qui lui avions décrit la douleur de l'an passé). D'autant plus important qu'elle est une jeune enseignante en début de carrière, & que je pense que cette expérience réussie de saut de classe la marquera & pourra sans doute servir d'autres zébrillons dans le même cas, dans le futur !

 

L'intégration s'est donc faite sans souci dès son arrivée dans la classe de CE1, tant au niveau scolaire (excellents résultats dès le 1er trimestre & toute l'année durant ; compréhension & acception immédiate des règles, alors qu'il venait de maternelle) qu'au niveau social (comme un poisson dans l'eau parmi ses camarades plus âgés d'un an).
Cerise sur le gâteau, le zébrillon a explosé le record de l'école aux évaluations nationales en obtenant 87% de réussite  LOL

 

Belle revanche sur cette directrice, bien obligée - je l'espère en tous cas - en son for intérieur de faire le constat de sa bêtise dans son entêtement à le considérer comme un élève lambda (bon, mais lambda quand même !) & à le maintenir en sous-alimentation intellectuelle.

 

Ceci étant dit, si constat de ce genre il y a eu, croyez-bien qu'elle a pris soin de le taire devant moi :!: Surtout, ne jamais faire de mea culpa devant un parent d'élève ! Comme si se remettre en question était un signe de faiblesse.

 

Enfin, quand on ose ne serait-ce que prétendre tout connaître de ses élèves (y compris les nouveaux, que l'on croise depuis quelques jours à peine), & n'avoir besoin de l'éclairage d'un psychologue sous aucun prétexte, on ne se remet sans doute pas très souvent en question n'est-ce pas :-o

 

Espérons que l'une de ses rarissimes remises en cause ait été occasionnée par ce bilan très positif du zébrillon 8)

 

 

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33 commentaires à “Hostilité affichée d’une institutrice”

  1. valad dit :

    Bonjour Zebrounet,

    Ton témoignage me rassure et me désole à la fois : nous ne sommes pas les seuls à qui ça arrive !!!
    Nous sommes toujours en âpre négociation pour obtenir le saut de classe préconisé par la psy, spécialiste EIP, pour mon aîné détecté à 6 ans (en CP) et qui a actuellement 8 ans et demi (en CE2) !!!
    Nous avons eu droit à toutes les étapes du parcours du combattant ( qui malheureusement n’est toujours pas terminé !!!) : psy de ville qui détecte la précocité, psy scolaire qui ne se mouille pas, rencontre avec toutes les instits qui ne voient pas comment cet enfant est précoce, ensuite courrier et rencontre avec l’inspectrice pour faire reconnaître la spécificité du zèbre, obtention au finish d’un décloisonnement partiel en fin d’année scolaire (donc totalement inutile!!) pour revenir à la case départ : encore une longue année en CE2, sans plus aucun décloisonnement; La prof de CM1 l’a essayé une semaine pour conclure qu’il n’était pas apte à un saut de classe, car trop lent et surtout une écriture épouvantable et des cahiers mal tenus : inacceptable pour passer en CM1 !!! Et là en cours d’année, je découvre qu’il existe une maître référente EIP dans l’Académie. Re-demande officielle auprès de l’Inspectrice pour solliciter l’intervention de cette spécialiste agréée Education Nationale auprès de mon fils et de son institutrice. Et là, ouf ! Elle s’y connaît vraiment, elle est à notre écoute et affirme haut et fort aux enseignantes : cet enfant est bel et bien un EIP et vous devez vous adapter à ses besoins particuliers. Elle donne des conseils et une méthodologie pour l’instit et rassure complètement le zèbre sur ce qu’il est et lui ne se sent plus nul, ni fou !! Mais toujours pas de saut de classe. L’instit de CM insiste : il doit faire des progrès en écriture et soin !!! Fin d’année scolaire, le zèbre a passé une année à s’ennuyer, tout est trop fastoche, il a consenti des efforts pour l’écriture et le soin, et il est à 17 de moyenne. De nouveau, je reparle du saut de classe. De nouveau, silence embarrassé de la part de l’enseignante. Et de nouveau, je fais appel à la maître référente qui doit rencontrer le zèbre dans les prochains jours et les enseignantes pour tenter d’obtenir à l’amiable : LE SAUT DE CLASSE !!!
    Bref, des années de bataille et d’impuissance jusqu’ici. Mais, cette fois-ci, nous sommes bien déterminés à l’emporter, car m^me si la bataille n’a pas été à armes égales, dès le départ, le pot de terre contre le pot de fer, aujourd’hui nous avons de nouvelles munitions. En effet, le fait d’avoir accepté tous les diktats des enseignants jusqu’ici et d’avoir la preuve tout de même que notre enfant est bien un zèbre : nous permet de demander officiellement à la commission d’appel le saut de classe qui, elle applique sans encombre les textes officiels !!! C’est une munition que je tenais à vous faire partager, à vous toutes et tous qui êtes confrontés à cette hostilité des enseignants.
    Autre munition, qui concerne cette fois les enfants de maternelle, (Eh oui, dans la famille nous avons également une zébrelle, de 4 ans et demi, en Moyenne Section, récemment testée précoce !!!). pour que votre enfant ne soit pas arbitrairement maintenue en Grande Section, vous pouvez demander à ce qu’il ou elle passe les évaluations de début de CP, qui sont organisées en septembre. Et au vu des résultats objectifs de l’enfant, exiger son intégration en CP !!!
    Voilà quelques armes pour la lutte qui pour autant ne vous garantiront pas obligatoirement la victoire ! Nous-mêmes, sommes pas encore sortis du combat et ne sommes pas certains de l’issue !!???
    Bon courage à toutes et tous, et je ne manquerai pas de vous tenir informés de la FIN.

    • Zebrounet dit :

      Quel parcours en effet :( J’espère que l’aboutissement est proche désormais !!!
      Pour les évaluations de CP… je l’avais fait (l’an dernier). En février, le zébrillon réussissait haut la main les évaluations de fin de CP (tout en étant en GS… & en étant « prétendument » (selon l’instit hostile ;) ) pas lecteur. Elle a eu les résultats, bien entendu. Elle m’a dit « C’est bien ». Et c’était tout :-?
      Il faut dire que nous étions coincés de toutes parts : elle était à la fois l’enseignante ET la directrice. Aller voir + haut revenait à déclarer la guerre. Or elle était chaque jour au contact du zébrillon & cela se passait déjà plutôt mal (il était persuadé qu’elle ne l’aimait pas & je pense très honnêtement qu’elle ne l’aimait effectivement pas des masses. Il représentait certainement pour elle un tas d’emmerdes & non un bon élève agréable & facile à gérer). Donc je redoutais BCP des « représailles » en classe vis à vis de lui. C’est si facile de se venger sur un enfant quand il nous est subordonné & que l’on est toute puissante.
      Bref, la situation était compliquée, & en dépit des exc. résultats de ces éval. de fin de CP obtenus en début d’année civile, rien n’y a fait. Elle l’a maintenu coûte que coûte en GS.

      Je me suis cependant juré que plus jamais désormais elle n’aurait le dernier mot sur sa scolarité. Car je pense qu’un second saut de classe s’imposera d’ici 1 an & cette fois-ci, j’aurai toute latitude pour faire appel aux textes officiels, au référant académique, etc. (dès lors qu’elle n’est plus son enseignante, qu’un premier saut s’est parfaitement bien réalisé & que les résultats sont éclatants, qu’il est effectivement THQI & donc doit faire l’objet de considération particulière, son panel d’arguments à opposés s’est réduit comme peau de chagrin).

      • Isalaure dit :

        Bonjour,

        J’ai lu avec effarement vos démêlés avec l’institutrice que votre enfant a eu en GS. Je ne comprends pas ce qu’une telle personne fait encore dans l’éducation.
        Je suis moi-même maman d’une petite fille de 5 ans qui montre un grand potentiel (elle n’a pas été testé par un psy privé, seulement par la spy scolaire, alors qu’elle avait ans et demi. Les résultats ont été faussés par la fatigue en fin de test) Dès la petite section, sa maitresse m’a demandé, avant les vacances de la Toussaint, si elle pouvait faire travailler Léane avec les MS, car elle semblait s’ennuyer en PS. Elle s’est mise en tête d’apprendre à lire à la fin de sa première année scolaire. Quand elle est rentrée en GS, en septembre 2010, elle savait lire !! Sa maitresse s’en est rapidement rendu compte et l’a fait tester par la psy scolaire. Comme Léane ne voulait pas aller dans la classe de GS/CP d’à côté pour lire, elle lui a fait faire du travail supplémentaire, pour éviter qu’elle ne s’ennuie. Elle lui a aussi fait commencer le même fichier de maths que les CP. Résultat : Léane allait à l’école en courant, heureuse car elle ne s’ennuyait pas et se trouvait bien dans son groupe. Elle a passé les mêmes évaluations de fin d’année que les CP de la classe d’à côté, tout est acquis. Nous avions pensé la faire passer dans une classe de CP-CE1, pour qu’elle soit officiellement inscrite au CP, mais qu’elle travaille avec les CE1et éventuellement la faire passer, après dérogation, directement en CE2 l’année suivante (car un enfant ne peut pas avoir plus d’une année d’avance à l’école primaire, sauf dérogation). Malheureusement, l’instit qui revient après des problèmes de santé voulait un CP pur, donc elle n’aura pas la possibilité de travailler avec les CE1 (je sais d’avance que Léane ne voudra pas décloisonner une fois l’année commencée dans sa classe de CP). Autant dire que je vais surveiller de près le travail fait avec cette maitresse ; je ne tiens pas à ce que Léane soit dégoûtée de l ‘école !!
        Vous voyez, dans notre cas, j’ai laissé l’initiative aux enseignantes et elles ont été très réactives quand elles se sont aperçues que ma fille était différente. Cela arrive aussi ! Je suis moi-même enseignante en CM1 et il m’est arrivé une fois de faire passer un enfant du CP (où j’enseignais à l’époque) vers le CE1 au cours du 1er trimestre. Mais à la décharge des enseignants, je peux aussi vous dire qu’il nous arrive très fréquemment que des parents viennent nous voir, persuadés que leur enfant est HQI, alors que ce n’est pas du tout le cas. Cela leur permet d’expliquer les difficultés scolaires de leur enfant sans se culpabiliser. Et cela arrive beaucoup plus souvent qu’on ne le croit. D’où, je pense, une certaine réticence de la part des enseignants quand des parents affirment que leur enfant est précoce. Réticence qui disparait ensuite lorsqu’ils se rendent comte que c’est effectivement le cas (ou qui devrait disparaitre en tout cas !) Juste une précision pour terminer : un directeur d’école n’est EN AUCUN CAS le supérieur hiérarchique des enseignants de l’école :)

  2. Jachet dit :

    Ce long témoignage devrait « consoler » ceux qui ont souffert du même genre de conflit. Puisse-t-il aussi les prévenir que la lutte « frontale » ne peut que compliquer la vie scolaire de l’enfant. petite chose fragile au coeur d’un débat qui le dépasse. Apprentissage aussi de notre obligation à vivre dans un monde qui n’est pas toujours bienveillant.
    Avec ce type d’enseignant, et avant d’évoquer le cas particulier de son propre enfant, je pense qu’il faut tenter une approche « par la bande » en abordant la notion générale de la précocité et l’intérêt général (pour l’élève, ses parents et ses enseignants) qu’il y aurait à en connaître un minimum. dj

  3. Rainbow dit :

    Il y a beaucoup de similitudes entre votre histoire et la notre. En GS, interpellés par l’enseignante de notre fils sur ses capacités intellectuelles, nous lui avions pris rendez-vous chez Cogito’z pour effectuer un bilan psychologique et des tests psychométriques. Confirmé précoce par les résultats, la psychologue nous avait dit que son désir de coller aux attentes de son entourage le « retenait » en quelque sorte. Il cachait bien son jeu, à savoir qu’il essayait scrupuleusement de se conformer au modèle des enfants de son âge, mais sans y parvenir totalement. L’enseignante de GS, maman d’un zèbre plus âgé, nous avait mis en garde contre le système scolaire avec lequel elle était en lutte permanente pour faire reconnaître les particularités de son fils. Elle nous souhaitait bien du courage.
    Entrée au CP pour notre zèbre, prise de rendez-vous avec l’institutrice qui se révèle très à l’écoute et bienveillante pendant tout l’entretient (réalisé hors de la présence de l’enfant selon notre souhait) lors duquel nous lui avons remis les résultats des tests et fait part de nos impressions de parents sur le sujet. Elle a tout écouté avec le sourire, sans poser une seule question, ce qui m’avait laissée perplexe en rentrant chez nous. Cela voulais dire que:
    -soit elle savait pas mal de chose sur le sujet des zèbre et de la zébritude
    -soit elle faisait mine d’écouter mais en fait elle n’entendait pas.
    C’est malheureusement la deuxième hypothèse qui s’est révélée la bonne tout au long de l’année où nous l’avons pourtant rencontrée par 3 ou 4 fois en tout, lors d’entretiens qui duraient une bonne heure, et pendant lesquels elle posait peu ou pas de questions et se contentait de nous regarder en souriant. La dernière fois j’ai eu l’impression de m’adresser à un mur… Lors de notre dernier entretient vers Pâques, elle nous a même dit que notre fils était très « moyen » et commençait à peine à maîtriser la lecture. De fait à chaque fois qu’il devait lire à haute voix, il annonait péniblement chaque syllabes d’un air concentré et était incapable de comprendre ce qu’il déchiffrait, alors que nous étions persuadés qu’il savait très bien lire, mais qu’il ne voulait pas que l’on s’en rende compte. Toutefois nous ne comprenions pas pourquoi il réagissait de cette façon !
    A la fin de l’année, notre zèbre d’ordinaire si heureux de vivre semblait comme éteint, mais nous avons pensé que la fin de l’année était proche et que les choses s’arrangerait en CE1. Nous n’envisagions même pas de saut de classe car il se conformait très scrupuleusement à ce que la maîtresse attendait de lui, il était bien sage et travailleur et dans la moyenne de sa classe.
    Et puis le bruit à couru parmi les parents d’élèves que les maîtresses du CP (3 CP en tout dans cette école) allaient suivre leurs élèves au CE1 l’année suivante. Dubitatifs mais désireux de ne pas rabaisser l’enseignante aux yeux de notre fils, nous lui avons fait part de la nouvelle afin de jauger sa réaction.
    Il a alors éclaté en sanglots et est entré dans une crise de désespoir intense nous laissant stupéfaits et malheureux. « Change moi Maman, change moi de classe, je ne peux plus rester avec cette institutrice, pas l’an prochain, s’il te plaît, je ne peux plus ! ». Je croyais pourtant qu’il l’aimait bien son instit, c’est pour ça que tout au long de l’année, nous lui avions caché, mon mari et moi nos réticences vis à vis d’elle. Mais là, tout s’écroulait et le désespoir de notre fils nous a instantanément sortis de notre inertie…. que nous croyions pour son bien !
    Nous avons pris rendez-vous avec la directrice pour demander un simple changement d’institutrice l’année suivante (et l’on évoquait toujours pas un saut de classe !) et on a eu droit à une attitude choquée en face de nous et des réflexions du genre: « ce n’est pas bien de lui passer tous ses caprices ! »( quand on connaît notre loustic, on sait qu’il n’est absolument pas capricieux et qu’il est même excessivement raisonnable). La directrice nous a donné un délais de 10 jours pour accepter ou non ce changement de classe, se demandant comment elle allait pouvoir en parler à l’institutrice sans la vexer !
    10 jours plus tard la réponse était positive, mais on nous demandait de garder le secret auprès des autres parents « parce que vous comprenez, si tout le monde faisait comme vous… »
    Mais pendant ces 10 jours, nous avions envisagé que la réponse serait probablement négative et nous avions pris contact avec une école à 20 min de route de là, dans la colline et la campagne, une école primaire publique de 30 élèves en tout avec 2 classes seulement: CP/CE1 et CE2/CM1/CM2.
    Devant ce choix qui s’ouvrait à nous, nous avons demandé à notre zèbre ce qu’il pensait du fait de changer simplement de classe ou de changer carrément d’école. Et il a eu cette phrase qui nous a décidés:  » tu sais maman, l’an prochain, si je change simplement d’institutrice, ça ne fera pas une grande différence, tout le monde me connaît dans cette école et ils ont tous une idée de moi qui est fausse ».
    On a donc changé le bonhomme d’école. Nous avons obtenu sa radiation le jour même de notre demande cette fois (bon débarras n’est ce pas?) et le nouveau « maître /directeur » d’école nous a posé UN TAS DE QUESTIONS que nous avons jugées pertinentes mon mari et moi et ce dès le premier entretien.
    Notre zèbre a attaqué le CE1 avec l’autre institutrice de l’école à qui nous avions expliqué que VISIBLEMENT notre fils ne savait pratiquement pas lire, même si nous étions persuadés du contraire. Qu’il avait comme un blocage.
    Fine psychologue, la brave dame, le premier jour a fait lire à haute voix une petite fille de CE1 qui lisait parfaitement depuis l’année précédente et puis elle a demandé à notre fils de prendre le relais. Et oh miracle, elle nous a assuré qu’il lisait parfaitement bien avec une grande fluidité, en mettant le ton et en comprenant parfaitement tout ce qu’il lisait !
    15 jours après, les instituteurs nous proposaient un décloisonnement CE1 / CE2 et notre fils passait d’une classe à l’autre au gré des leçons de français qui risquaient de lui manquer et des cours de math susceptibles de l’intéresser. En janvier, après avoir vu la psy scolaire du secteur qui a appuyé la demande de saut initiée par l’équipe pédagogique, il s’est installé définitivement en CE2… où ses oreilles dérivent assez souvent vers les cours prodigués au CM2 selon les dires bienveillant du directeur qui veille au grain.
    Le résultat est spectaculaire. Notre fils est ENFIN heureux d’aller à l’école chaque jours. Nous avons désormais un peu de répit avant d’attaquer le collège où, je m’en doute bien, il faudra tout recommencer, expliquer les problèmes d’écriture, l’hypersensibilité, le manque de communication avec les enfants de son âge et tout le bataclan…..
    Oui, il y a des instituteurs(trices) malveillants ou simplement mal informés, garants de la sacro-sainte égalité des chances et oui il y a des instituteurs(trices) formidables qui font leur travail avec conviction et pas simplement pour la sécurité de l’emploi et les vacances.
    Mais je crois que le manque d’ouverture d’esprit et la rigidité pédagogique dont font preuve nombre d’instituteurs portent préjudice à TOUS les enfants en difficulté scolaire et pas seulement les zèbres. Les statistiques ne montrent-elles pas une baisse du niveau (notamment en math et en français) des écoliers puis des collégiens et lycéens depuis 20 ans? On peut légitiment se demander ce que représentent REELLEMENT les 85 pourcents de réussite au bac tant vantés par les ministres successifs ces dernières années…..
    Tout le monde sait que l’égalité des chances ça n’existe pas. Si l’on va à l’école dans un quartier aisé, avec des parents aisés et cultivés on a EVIDEMMENT plus de chance de réussir sa scolarité et de trouver un travail intéressant que si l’on va à l’école de la citée et que l’on a des parents illettrés et au chômage. L’école devrait être VERITABLEMENT le lieu où TOUS LES ENFANTS qu’elles que soient leurs origines DEVRAIENT POUVOIR attraper la cabine de « l’ascenseur social ». Mais ce n’est manifeste pas le cas, en tout cas, ça fait longtemps que cela ne l’est plus. « Débrouillardise » est le maître mot dans tout cela. Il faut se débrouiller du mieux que l’on peut et défendre nos enfants face à un système si formaté
    ça me fait de la peine pour tous ces enfants que rien ni personne ne débrouille ni ne défend quels que soient leur quotient intellectuel.

  4. Jachet dit :

    NB. Ah! j’oubliais, c’est dommage que votre bibliographie ne cite pas LE PARADOXE qui est la vision (de l’intéieur du service public) du problème dont vous avez souffert. :o)

  5. isa dit :

    il est vrai que ce genre d’attitude se rencontre, et il est difficile de faire admettre à certains enseignants qu’ils n’ont pas le privilège de l’intelligence, et même parfois qu’ils ne sont pas compétents pour la juger
    je suis psychologue pour enfants, spécialisée en troubles des apprentissages et enfants à hauts potentiel, et il faut se battre pour que ceux-ci aient des aménagements
    pour une petite que je suis, même les parents ont du mal à voir qu’elle est HQI… mais ils ont déjà l’ainé dans ce cas là…
    Je pense que cette attitude hostile que l’on peut parfois rencontrer, chez certains enseignants, est lié à un complexe d’infériorité surcompensé, qui donne cette attitude hautaine et surtout, vis à vis des parents, suspicieuse (suspicion de vouloir valoriser son enfant)
    Certains instits ont galéré dans leurs études, il y en a même qui ont eu franchement du mal en mathématiques, et les voilà face à des petits zèbres qui leur montrent leur propre manque de souplesse et de fluidiité au niveau intellectuel
    quoi de plus facile d’abuser de sa position de pouvoir et de les casser..
    la plupart du temps, ce n’est pas conscient, et heureusement car ils seraient simplement méchants
    non je crois qu’ils n’en ont même pas conscience, ils ne savent pas ce que c’est que la fuidité d’un intellect qui va à 400 à l’heure et ils ne veulent pas en entendre parler parce que ça les met trop en danger…

    enfin heureusement, il existe aussi beaucoup d’enseignants qui sont ouvert et beaucoup plus à l’aise, facile à trouver, ce sont ceux qui apprécient vos enfants!
    ma fille en a déjà rencontré deux (sur 7), et une seule hostile (en petite section, dur dur à reconstruire après…)

    Comme vous l’avez fait, il faut faire preuve de patience, retenter périodiquement le dialogue, ne pas aller voir à l’inspection ou autre car ça ne fait qu’envenimer, surtout dialoguer avec l’enfant et l’aider à prendre du recul car il est hypersensible
    et puis parfois… changer d’école…
    je l’ai fait faire à une de mes petites patientes qui n’est pas haut potentiel, mais dyslexique, et franchement elle revit, ça fait plaisir à voir…

  6. isa (une autre !) dit :

    Bonjour,
    Je lis régulièrement votre blog depuis que je l’ai découvert et c’est une vrai bouffé d’air frais…
    J’ai beaucoup apprécié votre analyse du fonctionnement de la directrice d’école de votre fils. Nous avons la même au collège de mon fils !
    Lorsque je lui dis que mon fils est différent et nécessite de ce fait un aménagement de son parcours pour répondre à ces besoins spécifiques (pourtant reconnu par l’éducation nationale), elle me répond d’un air suffisant que tous les enfants sont différents et qu’on ne peut pas mettre en place des parcours particuliers pour tous !!!
    Elle a surtout une très haute vision de ses fonctions de responsable d’établissement et est bien décidé à établir aux yeux de tous (et notamment de nous, parents abusifs de pauvres enfants sur stimulés) que c’est ELLE qui a le pouvoir…
    L’année de 6ème de notre fils a été catastrophique et je crains le pire pour la 5ème, même si je sais maintenant que la fameuse commissions EIP du département c’est saisi de son cas et compte venir au collège pou préparer la prochaine rentrée. Sauf qu’on ne peut rien imposer aux professeurs et qu’au final tout reste soumis à leur bon vouloir !!! Et quand on sait à quel point ces enfants savent se faire détester de leurs professeurs par leur comportement (en tout cas le mien est très doué à ce niveau ! :( )…
    L’année prochaine sa soeur rejoint aussi le collège, après un saut de classe (proposé par l’école primaire, ratifié par la commission et l’inspectrice de l’EN du département). La réaction de la principale a été à la hauteur de ce que nous en connaissions : elle est fermement opposée à cette décision, et considère que nous faisons le malheur de notre fille et qu’il nous reviendrait d’en supporter toutes les conséquences, forcément néfastes…
    Ca met en confiance non ??
    On voit déjà ce à quoi nous devons nous attendre si notre fille a des difficultés d’intégration, se fait chahuter par les autres élèves ou autres… Sa réponse est toute prête : ce sera de notre faute ! :-x

    • fannetteworld dit :

      Et encore une fois ce sentiment d’impuissance : écarteler entre ce que nous savons de notre enfant, sa spécificité et des besoins qu’elle nécessite et l’incompréhension de certains professionnels de la … pédagogie (!!!). A un point tel que nous avons longuement réfléchit : si l’instit. qui refusait clairement qu’on lui colle un enfant d’un an de moins dans les pattes se vengeait sur notre fils pour ce forcing (et non,ce n’est pas de la parano…. ), qu’est-ce qui vaut le mieux pour lui? Où sera-t-il le mieux? Dans une classe où il s’ennuie ou dans une classe où il est stigmatisé?….
      Dur de prendre une décision…..

  7. souricette7 dit :

    Bravo et continuez pour votre zèbre, impliquez le et soutenez le vous ne le regretterez pas. Le mien à 13 ans et 2 sauts de classe à son actif (on ne les lui à pas donnés, il à fallu négocier …). Gardez la tête haute même si l’on vous promet pis que pendre et un avenir sombre pour votre enfant. Même si les parents d’élèves ne vous adressent plus la parole à la sortie, même si les enseignants sont sceptiques. Mon zèbre passera son bac à 15ans. Il à des beaucoup d’amis, une vie sociale riche, et je ne regrette pas quand je le vois évoler aujourd’hui. Les années de primaire et de collège ont été compliquées mais il y est arrivé et le résultat en vaut la chandelle. Bravo à vous.

  8. Telle dit :

    Nous sommes, nous, au début du parcours. Notre fils, 4 ans et demi est en moyenne section, il a passé des tests en cours d’année révélant sa précocité. Depuis c’est le trou noir. Ses évaluations de fin d’année sont catastrophiques au niveau notamment de l’écriture. Son institutrice, plutôt compréhensive, nous explique qu’il est « bloqué », idem pour la lecture. D’un autre côté, lui qui rêvait d’aller à l’école, traîne les pieds tous les matins pour s’y rendre, dit s’y ennuyer et cerise sur le gâteau ne dort plus la nuit.
    La psychologue qui l’a suivi cette année a évoqué un saut de classe, mais je n’imagine pas comment cela pourrait se faire s’il refuse déjà l’école en MS !! Notre tort est sûrement de ne pas vouloir faire de vagues, j’admire votre détermination et j’espère que je saurais faire preuve d’autant de courage !!!

    • fannetteworld dit :

      C’est vraiment toute la difficulté et le dilemme de ces enfants… Comment envisager un saut de classe quand il y a des difficultés dans un niveau inférieur???!!! Parce que justement ces difficultés ne sont pas toujours (rarement) de réelles difficultés scolaires et souvent le signe d’un ennui, qui fait que l’enfant n’a aucune envie de s’investir dans qqch qui lui semble simple et non digne d’intérêt.

      Petit exemple pour illustrer mon propos : l’an dernier mon fils le plus jeune passe les évaluations nationales de CE1 (en étant en CP). Les résultats tombent : ce n’est pas terrible, surtout en math (alors qu’en CP, il avait compris la division et les fractions… merci le grand frère…!); en lecture et compréhension de lecture c’est moyen (il lit des livres et n’a franchement aucune difficulté de compréhension…), en revanche en géométrie et en conjugaison, très bons résultats… Et là, je me rappelle ce que je lui ai dit avant les évaluations : « tu verras, rien de bien compliqué, il y a des petites choses que tu n’as pas vu en géométrie ou en conjugaison mais ce n’est pas grave, ne t’en préoccupe pas »….. Ben voyons… c’est justement ça qui l’a intéressé… Il n’avait pas de réponse toute faite, il a dû chercher et puis c’était un défi, j’avais dit qu’il n’y arriverait certainement pas, mais que ce n’était pas grave du tout…

      Allez faire comprendre après ça à l’instit qui ne connaît rien que non ce ne sont pas des lacunes ce qu’il n’a pas réussi à faire, juste que déjà ça ne l’intéresse pas car c’est déjà trop facile pour lui………….

      Courage, on s’arme face à tout ça autant qu’on peut et le bonheur de nos enfants quand ils sont enfin nourris un peu à l’école, ça motive!!

  9. mlaure dit :

    je garde l’idée du référent académique
    peut on le contacter directement pour évoquer des difficultés scolaires ou bien faut il passer par l’école ?
    le mien n’aime pas l’écriture, ça ne sert à rien, le geste d’écrire lui coûte beaucoup (à tel point que je m’interroge sur un trouble dys … :-? ), s’ennuie, rêve etc… pour les enseignants il n’est pas concentré, ne peut pas passer à des choses difficiles puisque rate les choses simples (mais il sait faire et ne veut pas répéter donc bâcle) …

    • valad dit :

      Pour ma part, je l’ai contactée directement après avoir obtenu ses coordonnées auprès de l’Inspecteur d’Académie Départemental. Ensuite j’ai fait une demande officielle d’intervention (par mail) auprès de l’Inspectrice de Circonscription dont dépend l’école de mon fils. La référente a ensuite pris directement rendez-vous avec l’institutrice de mon fils. Il faut savoir que le rôle de la référente est de former les enseignants et de leur fournir une méthodologie adaptée aux EIP. Elle est à la disposition de tous les enseignants (maternelle, primaire, collège et lycée, public et privé) qui peuvent la solliciter autant de fois qu’ils le souhaitent. Mais, à ce jour, après 4 ans d’expérience à ce poste de référente, elle n’a JAMAIS été sollicitée par les enseignants et elle est TOUJOURS intervenue à la suite d’une demande formulée par les PARENTS !!!

  10. MERCHAT PAUL dit :

    Paul MERCHAT, Président Fondateur de l’ALREP en 1981, professeur de mathématiques, retraité de l’Education Nationale, dit:

    Je constate une situation surprenante à travers cet article où nulle part est mentionné l’ouvrage de Philippe Chamont, psychanalyste à Nîmes, et de moi-même, paru en février 1987 et où est enregistré pour la première fois le concept de la précocité intellectuelle qui a été diversemnet interprété par la suite et c’est dommageable ! Les recherches ont duré de 1981 à 1986 suivant les méthodes en sciences humaines : les auteurs ont défini la précocité intellectuelle de manière pragmatique et cohérente, donc scientifique.
    Voir le site de l’ALREP.
    Nous remarquons que, suivant les écrits de l’ALREP, en particulier dans le bulletin associatif « Enfants Précoces Informations » depuis 1987, et dans les livres « La précocité intellectuelle et ses contradictions » et le dernier « La précocité intellectuele.Les magiciens du paradoxe », nous y remarquons les requis actuels !
    Ce qui ne favorise pas l’identifictaion, l’acceptation, l’éducation et la scolarité des filles et garçons intellectuellement, c’est surtout cette diversité de vocabulaire : surdoué, doué, zèbre ( … assimilé un être humain à un animal : pourquoi pas?), surnormal, surhumain, une des dernières trouvailles : l’expression « haut potentiel » trouvée dans une université, ce qui permet d’êtyre plus haut que les « hauts » pour les personnes utilisant cette expession. Et que penser des personne s’occupant des « bas potentiel » ?
    Bref il est triste de constater la faiblesse des avancées de manière pratique pour la reconnaissance les filles ou garçons intellectuellement précoces afin de devenir des adultes intellectuellement précoces participant au bien-être général.
    Les séjours de vacances pour les précoces que l’ALREP organise sont des lieux spécifiques où le projet éducatif essaie de donner une répons à la questions de la fille , du garçon intellectuellement précoces : »Que dois-je faire pour grandir ? »
    Nous devons espérer et favoriser ( voir bulletin E. P. I.) en éducation et en scolarité une ambiance humaine faite de respect de soi, des autres, de son corps, de celui des autres, évitant les insultes et les agressivités orales et (ou) physiques dans les écoles et les lieux éducatifs afin de positiver grâce à des valeurs morales comportementales et relationnelles partageables.
    Cordiales salutations aux internautes !

    Répondre

  11. Elea dit :

    J’ai très peu de souvenirs de ma première année en maternelle, mais je sais que ma mère me conseillait de ne pas montrer que je savais lire, par peur de la réaction de l’institutrice…conseil que je ne pense pas avoir vraiment suivi, étant donné que je lisais des histoires à mes camarades.
    Je continue à me demander comment l’instit’ a pu ne pas s’en rendre compte…sans doute croyait-elle que je me souvenais de ces livres lus par elle en classe ? :-? Toujours est-il qu’elle n’a reconnu mon avance qu’à la fin de l’année et s’est montrée assez agressive. En bref, on lui avait « pris son rôle d’institutrice », j’aurais dû apprendre à lire au CP comme tout le monde. Elle alla même jusqu’à reprocher à ma mère de m’avoir « forcée » à apprendre, m’empêchant de jouer et de me développer comme une « enfant normale ».
    Heureusement, l’instit’ suivante, apparemment un peu zèbre aussi ou tout du moins ayant déjà eu affaire à ce genre de cas, se chargea de mon saut de classe. Comme elle gérait en plus à la fois la moyenne et la grande section, j’ai pu continuer mon année dans le même cadre. Là encore, peu de souvenirs pour moi, mais ils sont bien meilleurs. :)

  12. gene dit :

    pour Wilfried , ça s’est bien passé avec certaines institutrices au primaire et avec qu’une très mal et il l’a eu 2 ans . Mais c’était quelqu’un de très particulier ,elle était dépressive et ce n’était pas juste qu’avec lui . Pour cette année , la 6 ème aura été le must en galère . Profs qui ne comprennent pas son fonctionnement . Il a eu droit à la réflexion , c’est tes parents qui te poussent , ce qui l’a beaucoup vexé et une prof de math pscho rigide qui décidé de lui imposer sa méthode , du pas à pas , une horreur pour Wilfried qui va très vite . Plus évidemment l’incompréhension et l’hostilité des autres élèves et même d’un autre enfant précoce qui lui a sauté 2 classes et qui ne veut pas de concurrence !!!! Ouf , demain c’est fini . Espérons que l’année prochaine sera meilleure . bon jeudi

  13. Rita Barale dit :

    Bonjour, je lis, totalement par hasard, ce blog très intéressant, soit du point de vue soit professionnel ( je suis professeur d’Italien Langue Vivante), soit parental ( je suis maman de DEUX filles, les deux à l’avance d’un an, mais avec 2 parcours totalement différents).
    La deuxième surtout ,- aujourd’hui elle va teminer son CE2, à 8 ans- à dévéloppé des habiletés de lecture et d’écriture à la suite de mon bizarre parcours professionnel.
    En effet, j’ai été mutée en Belgique, pour y enseigner l’Italien , entre autre, à des enfants de 12-14 ans, pendant le temps extra-scolaire ( tous les samedis).
    Ne connaissant personne de confiance à qui confier ma petite de 4 ans et demi, je l’ai emmenée en cours avec moi, jusqu’à ce que…un beau jour , quelques semaines après ( ben , j’en étais surprise , et un peu fière, je l’avoue…) elle m’a épatée, en lisant parfaitement tout ce qu’il y avait marqué au tableau, et en italien!
    Il faut dire que l’italien c’est une langue très régulière et « simple » du point de vue de l’orthographe, mais…..elle n’avait jamais été exposée à l’italien écrit avaNT, ELLE AVAIT TOUJOURS éTé SCOLARISéE EN fRANCE.
    Du coup, j’expose la « nouveauté  » à sa maitresse de MS, qui vérifie sur le coup qu’ elle savait en effet lire en italien, et elle s’en sortait assez bien en français aussi, meme si elle n’était pas aussi « fluide » qu’en italien.
    Bref: morale, au trimestre suivant ( on était déjà proches des vacances de Noel) , sur ma simple demande, ma zebrette (?) se retrouvait, mine de rien, en GS, après avoir été vue par la psychologue scolaire, ( il fallait aussi tester ses compétences logiques, mathémathiques et sociales ….) et avec l’accord du Directeur.
    Aujourd’hui, tout se porsuit à merveille aussi dans sa nouvelle école ( on est revenus en France en septembre 2010).
    Est-ce que j’ai eu de la chance???
    Peut-etre, mais je veux quand- meme poster mon témoignage, pour montrer qu’il y a aussi un « coté lumineux de la Lune », croyez- moi, et non seulement des enseignant et des directeurs oppressifs et psychorigides!!
    Tout simplement.
    Rita
    Est-ce que j’ai eu de la chance?

  14. Frédérique dit :

    Moi je me dis que vous avez eu bien du courage de tenir toute l’année, et de la chance qu’il s’en sorte aussi bien !
    Ma fille a eu exactement la même instit en MS, avec exactement les mêmes problèmes (nous devions être des affabulateurs puisque nous disions que notre fille « commençait à lire », ou encore un de ces parents persuadés à tort d’avoir un génie, malgré les tests qui confirmaient que notre fille était précoce).
    La situation s’était tellement détériorée à Noël que nous l’avons changée d’école. Dans la nouvelle école, privée, et très ouverte, ils ont aussitôt suivi les recommandations de la psy en la faisant glisser en GS. Elle a fait une excellente GS et s’est très bien intégrée.
    La situation s’est de nouveau dégradée à la rentrée de CP, comme elle était lectrice et supportait mal de faire du « travail de bébé » (du coup elle ne supportait plus tout ce qui lui rappelait le bébé en elle et c’était crise sur crise à la maison). Le problème s’est résolu d’un coup en la faisant glisser en CE1 (fin septembre). Elle a passé une excellente année, avec de moins bons résultats aux évaluations que ton petit garçon (bravo à lui !), mais pas mal quand même (elle a eu 76% , la meilleure a eu 82% et le reste de la classe se situe loin derrière). Elle s’entend aussi bien avec les Cp qu’avec les CE1, ce second saut est réussi sur tous les plans.
    Mais d’après l’instit de MS, il ne fallait surtout pas qu’elle glisse en GS… ;)

  15. Chrodegang dit :

    J’ai une histoire à raconter qui va complètement dans l’autre sens, et pour le pire. Une petite qui allait à l’école publique (et dans mon pays ça veut dire classes de 45-50 dès le CP, les bons devant les mauvais derrière et moqueries des mauvais tolérée par les profs, voire encouragée dans le cas que je cite), et qui a débarqué dans mon école en septembre (sachant que nous sommes en décalé, notre rentrée de septembre a lieu deux mois avant la fin des classes, en novembre, elle a donc été sortie de sa classe deux mois avant la fin pour recommencer une année). Elle était en CP mais ça se passait très mal, n’apprenait pas à lire, ne parlait pas (c’était une école anglophone et elle est créolophone). Mais, malgré ce profil complètement catastrophique, l’école l’a mise en Ce1, parce que, tenez-vous bien, les classes de CP sont volontairement maintenues à effectifs réduits pour le confort des élèves (ce qui est chouette, mais il y avait une classe où il y avait deux élèves de moins que dans les trois autres, donc il était tout-à-fait possible de lui trouver une place en CP). Avec son instit principale, nous avons vite vu qu’il y avait un gros problème. Elle ne lisait effectivement pas (et pas plus en anglais qu’en français), même après du soutien intensif, ou en lui donnant des trucs vus et revus en classe (donc, même le fameux coup du réciter-par-coeur que certains élèves font, elle n’y parvenait pas, ce qui note un problème de mémorisation ou au moins de concentration). Elle n’arrivait pas à faire d’additions simples, et avait un comportement déroutant: quand on lui explique une consigne (à elle toute seule et pour la quatrième fois), elle regarde bien droit dans les yeux, dit oui, mais deux minutes plus tard quand on repasse la voir, elle n’a as commencé et redemande ce qu’il faut faire (ce qui est d’autant plus déroutant que souvent les exercices sont faits pour que les enfants comprennent intuitivement ce qu’ils doivent faire, et en plus que beaucoup de jeu à l’oral se font avec un ou deux camarades, qui lui montrent l’exemple et lui ré-expliquent). Enfin bref il y avait un certain nombre de comportements assez… saisissants chez cette petite (non, c’était pas une Z cachée…), qui à la fin de l’année n’avait qu’à peine progressé. La responsable AIS a commencé à la voir quand on a dit que vraiment on était inquiètes, elle a confirmé qu’il y avait de gros problèmes. Résultat, après avoir « sauté » une classe, la gamine est maintenue en Ce1 (alors qu’au bout d’un an, chez moi elle ne lit toujours pas les textes ultra-simples du début de l’année dans son livre d’anglais), et j’ai ouï dire que c’était pas glorieux non plus en français. Le pire? L’enseignante s’est fait dire plusieurs fois par le psychologue scolaire que la gamine était perdue car elle venait du système anglais… alors que moi, je confirme à 100% qu’elle ne comprend rien quand je lui parle…

    Et nous sommes deux enseignantes abattues par ce cuisant échec, incapables de ne pas nous sentir coupables, alors que finalement jamais cette petite fille n’aurait dû aller au Ce1 (pour dire, mes GSM se débrouillaient mieux qu’elle). Au final nous ne savons toujours pas précisément quel est son problème d’apprentissage, même s’il paraît clair qu’il y en a un, et elle redouble, alors qu’elle a passé les évaluations de CP à la fin de l’année (au lieu de celles du Ce1), et ses résultats n’étaient pas fameux…

    Après ça, on vient dire qu’il ne faut surtout pas faire de sauter de classe à des enfants qui ont de grosses capacités!!!! C’est vraiment le monde à l’envers, et c’est toujours l’enfant qui morfle )-:

    • Zebrounet dit :

      Sûr que là c’est un massacre ! :( Mais comme tu le dis, elle a été mise en CE1 en dépit d’un niveau scolaire déjà bien bas & pour de mauvaises raisons (+ d’ordre logistique qu’autre chose d’après ce que tu écris).
      C’est effectivement bien triste pour cette petite fille qui non seulement en subit les conséquences de manière directe (redoublement), mais qui a en + un trouble manifeste de l’apprentissage non-identifié (& à lire la réaction de la psy scolaire… faudra pas compter sur cette dernière pour aider à comprendre le pb de cette enfant ! 8-O )

      Je crois que ds ce domaine comme ds tt autre il faut un juste milieu & surtout, une vraie réflexion quant aux intérêts de l’enfant en fonction de ses acquisitions & de son profil (enfant « scolaire », ou enfant moins correspondant aux attentes de l’école). C’est ainsi que devraient se prendre les décisions d’accélération de cycle ou de décloisonnement. Et pas selon des critères logistiques (hallucinant quand même !!! :-o ) ou selon la volonté d’un enseignant ou d’un directeur d’asseoir une forme de pouvoir.

  16. Cabrioledanschamps dit :

    La plupart des profs ont choisi ce métier pour ne pas aller vers le monde extérieur (ne pas sortir de l’école) et les horaires et les vacances, donc à la base il y a un gros biais de recrutement !!!! si les profs avaient choisi ce métier pour le bonheur de transmettre et donner l’envie d’apprendre ça se saurait. L’école c’est l’enfer sauf dans un cas: quand c’est pire à la maison. Les profs ne détectent déjà pas les enfants battus et maltraités… Le monde est presque à l’image de l’école puisque nous avons tous subi le formatage que nous soyons formatables (ça laisse moins de trace) ou pas (et là c’est tout rayé, d’où le zèbre ? ) et que dire de l’arrogance de certains médiocres surdiplômés… ça ne les empeche pas d’être complètement cons.

  17. Gorlanne dit :

    Oh que ça fait du bien de lire le témoignage d’une autre famille de zèbre !!! Je me retrouve parfaitement dans ton expérience. J’ai personnellement été « diagnostiquée » à 15 ans après une tentative de suicide, je me reconnaissant parfaitement dans le descriptif établi alors par le psy mais je ne voulais pas l’accepté. J’avais envie d’être comme tout le monde. Mon fils est né en 2004 et très vite ma mère et moi avons constaté ses rayures !!! mais il était tellement épanoui et sociable que je ne l’ai pas fait confirmé de suite. ces deux premières années de scolarité ont été un régal : il est rentré à l’école à tout juste 2 ans et demi dans une classe de TPS-PS-MS avec une maîtresse qui s’adaptait complètement à ses envies/ besoins d’apprendre en lui permettant de faire les activités des 3 groupes; l’année suivante, nous étions dans une petite école rurale (lui en élève dans la classe de section enfantine-CP, moi comme instit chez les CE-CM), mon collègue a été génial et mon petit zèbre pouvait aussi bien faire des activités de petit (notamment le graphisme, la peinture…) que des activités de GS (phonologie, numération…)
    Tout c’est compliqué en moyenne section (changement d’école et classe à simple niveau) avec une maîtresse « aveugle » et hostile. Corentin s’ennuyait, allant jusqu’à pleurer avant d’aller à l’école. Lors des rendez-vous avec l’instit, j’avais toujours droit au même discours : en classe tout se passait bien, le problème venait de moi (j’ai oublié de préciser que j’étais mère célibataire ! instit. en plus !) C’est moi qui le stimulait trop et voulait en faire un surdoué!!! Jusqu’à ce jour de mai où elle m’annonce la bouche en cœur qu’effectivement Corentin s’est « éteint ». quand je lui demande depuis quand elle réfléchit et finit par m’avouer « Depuis les vacances de Toussaint » (sic…)soit 6 mois au cours desquels je l’avais rencontrer plusieurs fois. Mon sang n’a fait qu’un tout et j’ai fait les démarches auprès du psy scolaire pour le faire tester et envisager une entrée directe au CP pour la rentrée suivante. Grosse erreur : psychologue incompétent qui ne lui a pas fait les tests WISC mais lui a trouvé un QI de 118 et a conclu « Il est trop scolaire ! Ce n’est pas normal à 5ans, il faut le laisser faire des bêtises … »
    J’ai rencontré dès la rentrée suivante sa maîtresse de GS mais j’ai eu le même discours : il n’est pas précoce, je ne lui apprendrait pas à lire, je n’approfondirait pas ses connaissances en maths (Mon zèbre maîtrisait déjà les nombres jusqu’à 1000, les additions et soustractions de tête…) mais il a d’autre choses à travailler notamment le dessin … (sic!) J’ai fini par croire qu’effectivement ça venait de moi et nous avons passé une autre année de galère. Heureusement, mon zèbre avait quand même des copains et aimait l’école pour les récréations. En dehors de l’école il restait ouvert et curieux. Il a beaucoup pris sur lui…
    Entrée au CP, déménagement et changement d’école. Au bout de deux semaines la maîtresse (à qui je voudrais dire ici un immense MERCI parce qu’il y en a quand même des géniales !) me convoque pour me dire qu’elle ne comprend pas ce que Corentin fait en CP, et m’envoie chez un psychologue spécialisée pour le faire testé. Résultats : THQI ! Mopn petit zèbre a depuis droit à une scolarité presque à la carte : l’année dernière il se promener entre les classe de CP, CE1 et CE2 en fonction des enseignements; cette année il est en CE2 mais fait les maths de CM1 en autonomie ! L’équipe enseignante est formidable…Par contre ça devient plus difficile au niveau de la socialisation : il n’a qu’un copain dans sa classe de CE2 et ne voit pas forcèment ses copains de l’année dernière à toutes les récrés (horaires décalés)
    Je commence à me poser pas mal de questions par rapport à l’entrée au collège…

    De mon côté, j’ai intégrée mes zébrures (la psy a tenue à me retester :THQI) dans ma vie quotidienne et professionnelle. Je suis professeur des écoles depuis maintenant 5 ans et je repère assez vite les petits zébrés ( en 5 ans je n’ai pas eu une classe sans petits zèbres!!!). Certains parents étaient au courant et ravis d’avoir une instit. concernée, informée et compréhensible ; pour d’autres ça a été plus difficiles à accepter. Cette année notamment des parents ont d’abord refusé de faire un bilan, puis quand je leur ai parlé des comportements symptomatiques de zèbre depuis la petite enfance ils m’ont répondu « Mais… on dirait que vous le connaissait depuis ces 1 ans! » Il a fallu leur expliquer que l’enfant grandissant il risquait de se sentir de plus en plus différents des autres et de s’enfermer (voir de se retrouver en échec scolaire!) pour les convaincre de consulter !Heureusement je ne m’étais pas trompé.
    Dans l’ensemble, je trouve que quand ces enfants ont des mots à mettre sur leur différences, des personnes à qui en parler et que l’école accepte de s’adapter ça se passe beaucoup mieux !!!

    Merci pour ce blog formidable!

  18. laet dit :

    Bonjour,

    Il est fou de voir comment les parcours se ressemblent.
    Notre fille a également fait les frais dune maitresse hostile au passage. Elle a commencé à manifester un mal être en milieu de MS. Alors en MS/GS, alors qu’elle commençait à lire et avait déjà intégré l’ensemble des connaissances de maternelle. l’enseignant l’a glissé vers les GS sans que cela soit officiel. L’année suivant elle est donc arrivée en GS. Dès le début cela fut catastrophique, elle ne comprenait pas qu’on l’avait maintenu en GS, ell s’est renfermée et a commencé à lire seule, n’a plus rien fait en classe. Nous avons tenté de voir pour un passage en CP et nous nous sommes retrouvé face à une maitresse de CP hostile au saut de classe. Notre fille est restée en GS et la situation a continué à se dégrader au niveau de sa santé morale et physique. Au mois de janvier, nous nous sommes tourné vers une psychologue extérieure qui lui a fait passer des tests, l’a diagnosticé HPI, a contacté l’école et a continué de voir notre fille jusqu’en juin pour finir cette année là. La maitresse de GS a évolué par rapport à la précocité et a pu voir notre fille avec un oeil nouveau ( mais pas la maitresse de CP). En concertation avec la maitresse de GS et la psy, notre fille est arrivée en CE1 dès septembre. Après un temps d’adaptation, elle s’est rapidement trouvée en tête de classe. Elle s’est épanouie et a retrouvé goût à l’école. Au évaluations nationales de cette année, elle s’est retrouvée elle aussi en tête avec 87/100! Alors qu’une des phrases que j’ai beaucoup entendue a été: « Vous avez, il vaut mieux une enfant très bonne dans son niveau que moyenne dans l’année au dessus! » Pour ma fille, elle est très bonne dans le niveau au dessus et aurait été au contraire en échec en restant en CP…
    Je pense qu’il faut suivre son instinct et penser dans l’intérêt de l’enfant mais c’est difficile parfois face aux enseignants…

  19. SOURIRE dit :

    Bonjour,
    Je vous remercie pour votre témoignage. Il n’y a pas que les parents et les élèves qui hélas se trouvent confrontés à ce genre de personnage. J’ai été professeur pendant 10 ans et un jour alertée par mes bons résultats, une inspectrice donne rendez-vous dans ma classe à d’autres jeunes enseignantes. C’est l’occasion pour moi de lui faire part de mes ambitions de changer de niveau d’enseignement plus adapté à mon cursus universitaire. Voilà toute mon erreur… J’ai souffert pendant 4 années à cause de toute la machination qu’elle a mis en route par personne interposée. Je passe tout le détail de mon cursus car après 14 ans c’est encore très douloureux. Je dirais comme vous l’avez dit : Elle était « tout simplement hostile à l’idée qu’une enseignant puisse s’immiscer dans ce qu’elle semblait alors considérer comme « son domaine réservé » Elle a brisé ma carrière alors que j’étais bien notée administrativement, que mes notes au concours du Professorat était brillantes 17,5/20 Mes élèves m’adoraient. Tout a changé le jour où je l’ai rencontré. J’étais comme votre fils. Je ne montrais plus d’envie et j’étais muselée dans un silence… Ni la tête, ni le corps ne donnaient raison à cette personne médiocre. Je suis partie blessée et humiliée. Le chemin professionnel d’aujourd’hui est tourné vers mes premières aptitudes de créatrice d’art ( auparavant scientifique ) C’est comme l’alchimiste : indirectement elle m’a conduite vers vous ( avec les mots clés – moteur de recherche) Je peux grâce à vous, me sentir moins seule face à cette souffrance vécue et à la médiocrité de ces personnes qui use d’un pouvoir éphémère !

  20. Myriem dit :

    Lorsque les résultats des tests nous ont enfin fait comprendre que notre garçon était zèbre, je suis allée voir la maîtresse pour lui expliquer. Je me suis pris un mur!! Ensuite elle a été tellement dure avec mon garçon qu’il en avait des tics de plus en plus forts.
    L année d après il a eu une autre maîtresse à laquelle on n a rien dit. C est elle qui nous a convoqué pour nous demander si on acceptait de le faire passer dans le niveau supérieur!!

  21. Vanille dit :

    Contrairement a tous vos commentaires ,l école propose un saut de classe pour mon fils mais je ne suis pas certaine d accepter .se retrouver au collège à 10 ans est ce vraiment une bonne chose.?La maturité affective ne doit pas être oubliée au profit des compétences scolaires .J attends vos témoignages sur des zèbres qui ont eut une scolarite normale et sans souffrance….

    • A. Zebrounet dit :

      « Contrairement a tous vos commentaires ,l école propose un saut de classe pour mon fils »
      Oui, cela arrive aussi ! ;)

      « mais je ne suis pas certaine d accepter »
      C’est tjrs un choix ts compliqué, ds la mesure où l’on ne peut pas savoir ds l’immédiat si c’est ou non la bonne solution. J’en parlais ds ce billet : https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/08/20/retour-prochain-au-college-pour-une-entree-en-5eme-a-10-ans/

      « se retrouver au collège à 10 ans est ce vraiment une bonne chose.? »
      La question à se poser n’est (à mon sens) pas exactement celle-ci, mais quel est le rythme dt a besoin mon enfant ?
      Se demanderait-on, pour un enfant qui a besoin de redoubler, si c’est une bonne chose de refaire un CM2 à 11 ans, parmi des enfants de 10 ans ? :)

      Donc de la même manière, l’âge n’est pas ce qui importe. Ce qui compte c’est le bien être de l’enfant, le sentiment d’aller à un rythme d’apprentissage qui lui corresponde.

      « La maturité affective ne doit pas être oubliée au profit des compétences scolaires »
      Les EIP (avérés, c’est à dire bilantés par un psychologue ! Car tous les enfants ayant une seule année d’avance ou à qui il est proposé de sauter une seule classe ne st pas forcément surdoués, il ne faut pas l’oublier :!: ) ont précisément tjrs une gde maturité (ce qui explique qu’ils se sentent si bien avec des enfants plus âgés & des adultes). Mais cette maturité est malheureusement svt confondue, dans l’inconscient collectif, avec les effets d’une hypersensibilité qui le donne une apparence d’éponges émotionnelles.
      Cela n’a pourtant rien à voir avec de l’immaturité. Cette hypersensibilité sera du reste présente chez eux tte leur vie durant (nulle question d’âge :up: ).

  22. Rose Noire dit :

    J’arrive des années après cet article, mais j’ai quand même envie de dire que ça me rappelle des trucs qu’on a pu vivre mon frère et moi. Nous n’avons jamais fait les test pour savoir si on est surdoué ou non (ça ne nous intéresse pas spécialement, surtout maintenant qu’on est (plus ou moins) adultes), mais notre mère l’est, et on se considère tous deux comme étant intelligents et doués de certaines facilités.
    Moi, je n’ai pas eu de soucis niveau saut de classe : l’école primaire a suggéré elle-même de m’en faire sauter une parce que je savais lire, en me mettant en double niveau pour me faire gentiment glisser du CP au CE1. C’est moi qui ait refusé parce que je ne voulais pas quitter mes amis et que j’avais peur de ne pas m’intégrer dans une autre classe. Mes parents ne voulant pas me forcer, mon choix a été respecté.
    Mon frère, c’est une autre histoire. Une de ses maîtresses de maternelle l’avait pris en grippe, et il le lui rendait bien. Le truc, c’est que mon frère était un enfant, disons, spécial. Pour vous donner une idée, sa seule amie à la maternelle était une petite chinoise récemment arrivée en France, ne parlant pas un mot de français, et qu’il aimait bien parce qu’elle ne l’embêtait pas. S’il ne vous aimait pas, il vous regardait dans le blanc des yeux sans rien dire quand vous lui parler. Le seul moment où il ouvrait la bouche en classe, c’était au moment de l’appel : contrairement à votre fils, il aimait montrer à la maîtresse qu’il savait lire, et prenait plaisir à épeler son nom tous les jours au moment de l’appel. La maîtresse a dit à mes parents qu’il était sous-doué et a voulu lui faire passer des tests. Il avait 4 ans et savait lire, mais elle pensait qu’il était sous-doué, tout ça parce qu’elle ne pouvait pas le voir! Mes parents l’ont envoyé paître. Entre ça et la maîtresses qui s’est déclarée incapable de lui apprendre à écrire parce qu’il était gaucher (si, si), je me demande comment ils les recrutent, à l’éducation nationale. J’ai l’impression que certains enseignants décident que si un enfant est « spécial », ils ne peuvent rien lui enseigner et le laissent à son sort. C’est dingue.

  23. Netaddicti dit :

    Bonjour,

    Je viens juste apporter un témoignage très positif pour montrer que cela existe aussi. Nous ne savons pas si notre fille est à haut potentiel car nous n’avons jamais eu besoin de la faire tester. Sa maîtresse de GS en était persuadée et sa maîtresse suivante aussi. Elle est entrée en GS en sachant lire (et en nous le « cachant » en partie). Fin septembre sa maîtresse de GS nous conçois ait pour nous informer qu’un saut de classe était nécessaire. Elle avait fait faire tous les tests nécessaires à ma fille ainsi qu’une évaluation par l’enseignante du Rased. Son dossier était déjà passé devant le conseil des maîtres. Bref on avait plus qu’à signer. Et pour être sûr ma fille a passé une semaine à mi temps en GS et à mi temps en CP. A la Toussaint, elle entrait définitivement en CP avec une maîtresse également très attentive, elle nous a d’ailleurs confié cette année (ma fille est maintenant en CE1 et a gardé la même maîtresse) qu’elle pensait qu’elle s’était également un peu ennuyée en CP et qu’elle avait fait en sorte de s’y adapter. Notre chance a été que sa maîtresse de GS, elle même maman d’enfants précoces, a tout de suite « repéré » notre fille. Donc absolument aucun parcours du combattant pour nous, ni psy de ville, ni psy scolaire, juste des enseignants (et un directeur que nous avions également rencontré au moment du saut) attentifs. Donc je tenais à c
    ce post est forme d’espoir



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