Partagez votre expérience du saut de classe, enquête AFEP (Le Cheval à Rayures, septembre 2012)
Le blog Le Cheval à Rayures informe d'une enquête réalisée par l'AFEP (Association Française des Enfants Précoces) : « Saut de classe, quelles décisions prendre ? »
Chacun peut y participer, adhérent ou non-adhérent, en remplissant le petit questionnaire & en le renvoyant par courrier électronique ou postal
La Fille a reçu cette demande de participation à une enquête AFEP… et comme la Fille est partageuse…Elle partage
Il y a eu une enquête similaire sur Les Tribulations…
Alors si vous voulez répondre à l’Afep.. ce serait sympa… et si vous voulez répondre ici.. ça le serait
tout autantencore plus.Ajoutez votre pseudo, l’âge de votre zébrillon, et envoyez le moi par mail.. je compile le tout pour le mettre sur le site…
Allez… voilà l’enquête! (A télécharger en pdf ou à lire ci-dessous).. ou mieux, à remplir en ligne
POUR LIRE l'article EN INTÉGRALITÉ c'est ici !
4 commentaires à “Partagez votre expérience du saut de classe, enquête AFEP (Le Cheval à Rayures, septembre 2012)”
more »
Je ne pourrai pas y répondre cette fois, car iris n’a pas encore fait son saut de classe. mais je le garde sour le coude pour me poser les questions d’ici quelques temps. Ca me permettra sur certains points de me remettre en question. Merci.
=ce que j’ai répondu parlant de mon expérience perso et celle de mes enfants
moi j’ai joué à saute mouton et mes enfants non!
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
ENQUETE
Votre enfant, ou l’un de vos élèves ou patients, a « sauté » une ou plusieurs classes ? Accepteriez-vous
de témoigner ?
Partie A : La description de la situation (Préciser si l’enfant a sauté une classe ou plusieurs)
Je peux juste parler en mon nom
J’ai 51 ans ,médecin,marié ,4 enfants
J’ai commencé ma scolarité en rentrant en avance au cp d’un an, ayant appris à lire tout seul
(ma mére était professeur de français, latin,grec.
– Pourquoi, quand et comment furent prises les décisions et par qui ?
En cm1,je me suis retrouvé en classe chez ma grand-mère ,avec un professeur des écoles à l’ancienne qui se retrouvait avec 4 classes dans la même salle de classe.
Comme je répondais sans arrêt aux questions adressées aux élèves du cm2,à la fin, la maitresse m’as changé de rang et je me suis retrouvé avec 2 ans d’avance en 6 éme.
Je peux vous confirmer qu’il n’y as jamais eu aucune discussion avec quiconque pour gérer le reste de la situation,pas de conseil avec le rectorat ,de bilan psy et autre prise de t^te
puisque je m’en rends compte maintenant, je suis dyssynchronique et aussi atteint de dyspraxie visuo spatiale,ce dont je me suis rendu compte après avoir fait un test de qi il y a6 mois et pour laquelle je fais une remédiation.
Donc aucune gestion sur le plan psychologique,évaluation etc.
Mes parents pensaient que je serais polytechnicien, mais j’ai redoublé la seconde et je n’ai jamais été matheux en fait.
– Quelles précautions ont été prises quant à la préparation ?
Strictement aucune, j’ai eu ma mére comme prof en 6 ème et donc deux fois plus sévère avec moi ,pour montrer qu’il n’y avais aucun passe droit à mon égard.
– Comment s’est passée l’insertion dans la classe supérieure ? Accueil ? Aide ? etc…
Partie B : Analyse après le saut de classe
– Quel est votre avis maintenant ? (Bien préciser le nombre d’années entre ce jour et la date du saut de classe)
– Bienfaits ou problèmes supplémentaires ?
Il m’aurait été je pense possible de gagner encore un an ,mais j’avais des pb instrumentaux, dont je me rends compte maintenant : dysgraphie,dyscalculie etc
D’autre part mon père était médecin militaire avec des déplacements familiaux de trois ans à l’autre bout du monde(madagascar ,tahiti)
Avec de ce fait un apprentissage scolaire très inégal et certainement une flemmardise de ma part ainsi qu’un know how certainement très déficient, mon probléme lors d’un apprentissage est « comment y arrive ton » et non pas pourquoi,je m’en aperçois seulement maintenant
– Votre enfant a-t-il ensuite redoublé ? Combien de temps après et sous quels motifs ? Vos observations ?
.
En rentrant de tahiti, J’ai donc redoublé la seconde ou je n’avais strictement rien fait pendant 3 ans ,je me suis retrouvé à rennes dans la meilleure école pratiquement de la région ,chateaubriand pour ne pas le nommer,avec un monstrueux décalage par rapport aux autres élèves,qui avaient engrammé des méthodes de travail§
Par la suite,j’ai fait cahin caha une terminale s,et j’ai été reçu du premier coup en médecine.
– Si vous pouviez retourner en arrière feriez-vous de même ? Pourquoi ?
J’ai personnellement pas mal souffert d’une certaine forme d’isolation psychique sans interlocuteur ,avec une déficience évidente de mes capacités relationnelles et sociales !
Mes sujets d’intérêt type lecture de » la recherche » et « pour la science » ne trouvaient pas d’écho dans ma famille ni auprès de mes congénères, j’avais l’impression de vivre dans un désert,j’ai eu très peu ,voir aucun véritable ami.
De ce fait j’ai appris à être transparent aux yeux des autres.
Oui a ce que j’ai vécu, mais avec un amour parental que je n’ai pas vraiment perçu, mes parents étaient persuadés à l’époque que je me tirerais d’affaire tout seul, ils n’ont pas eu tort, mais à quel prix !
Je pense actuellement que les parents font très attention à ce niveau, et c’est tant mieux.
Après la suractivité à outrance est nuisible , il faut des temps de rêverie, de farniente ,et d’immobilisme aux enfants, l’ennui n’est pas forcément nocif à mon sens ,en tout cas de temps en temps !
J’ai tellement peu apprécié ma jeunesse que je n’ai jamais pensé faire dépister mes enfants initialement.
je viens de m’y résoudre ,parce que je me rends compte que cela peut leur servir dans un but de self connaissance.mes 4 enfants n’ont pas eu un seul an d’avance ,et ils grandi à leur rythme et c’est tant mieux meme si je sais que le premier ,mon garçon ainsi que ma dernière sont aussi dyssynchroniques ,je persiste à penser que leur intégration sociale a été et reste excellente ,ce qui pour moi est le primum movens d’une évolution réussie sur le plan affectif et éducationnel.
Méme si mon fils a fait un cursus difficile en étant en conflit avec ses prof, et a été trainé de psy en cmpp durant son adolescence, il a reussi médecine quasi du premier coup de par sa motivation ,et est maintenant en 5 eme année,ma seconde vient de reussir l’essec,ma troisieme a quasi toujours les félicitations,ma derniere prend le chemin de son frére qui jouait en terminale 6 ou 7 heures de rang sur internet et jetait un coup d’œil entre deux tableaux de call of D…,sur une feuille de ses cours,il devait les flasher selon ce que me racontait par la suite ma femme de ménage.
Certes la satisfaction du désir épistémologique est une bonne chose dans une optique de saut de classe ,mais il faut surtout respecter le développement affectif des enfants, leur donner des bases de sécurité interne et de la confiance en eux, pour moi ,c’est primordial de leur apprendre à choisir avec le cœur,pour qu’ils puissent rester fidèles a eux même plus tard.
Partie C : Vos conseils aux autres familles qui s’interrogent
– Quels conseils pourriez-vous donner ?
– Quelles précautions vous semble-il indispensables de prendre ?
Mettre en place les mesures indispensables d’apprendre à apprendre,motiver les enfants par le plaisir ,car ils fonctionnent comme cela,et les soulager aux maximums des contraintes,ce qu’il faut apprendre ce n’est pas la connaissance mais comment repérer les critéres de pertinence d’un choix,quel qu’il soit !
– Quels écueils faut-il impérativement éviter ?
Ne pas en faire des animaux savants mais qu’ils apprennent leur propres critéres de choix dans la vie et ne pas forcément les autonomiser le plus précocément possible,mais le faire à leur rythme en restant toujours à leur écoute ,ce qui est fondamental !
Votre enfant, ou l’un de vos élèves ou patients, a « sauté » une ou plusieurs classes ? Accepteriez-vous
de témoigner ? OUI
Partie A : La description de la situation (Préciser si l’enfant a sauté une classe ou plusieurs)
Ma fille a sauté la classe de grande section l’année dernière. Dès les premiers jours en chez les moyens, ça n’allais ps, et ça s’est empiré au fil du mois de septembre. Elle était très pénible, ne voulais pas aller à l’école le matin alors que l’année dernière elle était plus que ravie d’y aller car elle aime beaucoup l’école « d’habitude »…la maîtresse était au courant de ses rayures car nous avions passé le bilan l’année précédente (son papa l’a découvert à 29 ans après que j’ai vu une émission de MMe Siaud-Fachin et passer son bilan chez Cogito’z, nous les en remercions !!!), sesses rayures lui ont causé et même encore pas mal de difficultés) donc pas question de rester sans rien faire pour elle….le mois la situation était de pire en pire à la maison, elle ne jouait plus et passer son temps à ‘travailler’ . Elle avait décider d’apprendre à écrire en ‘attaché’ toute seule…du coup elle faisait les lettres comme elle pouvait…ce qui lui donnait de très mauvaises habitudes. Nous ne voulions pas commencer à prendre la place de l’école….donc on ne lui apprennait pas ça…et on essayait de l’orienter sur d’autres thèmes pour ‘occuper ses neurones » à autre chose !!! mais ça ne marchait pas très bien….elle préférait écrire….
– Pourquoi, quand et comment furent prises les décisions et par qui ?
La maîtresse nous a également alerté sur le fait qu’elle ne voulais plus faire les exercises (apprendre a compter jusuqu’à 4….) et qu’elle s’ennuyait.
J’ai donc proposer qu’elle saute la classe sur conseil de la psychologue qui lui avait fait passer le bilan. ça a trainer…et toujours pas d’amélioration, nous hésitions un peu car nous ne voulions pas la mettre en difficulté. Elle était infernale à la maison, j’ai quand même failli prendre un jouet à travers la tête…(ce qui n’est pas dans ses habitudes, elle est plutôt calme et sage, quand ça va). Nous avons assisté mon mari et moi a une conférence du Docteur Revol (que je remercie au passage !), qui nous a plus que confortés dans le choix du saut de classe et je suis retournée très motivée voir l’institutrice…et je n’ai pas laché tant que ce n’était pas fait. Dans notre famille pleine d’instituteurs, papi, mamie, tonton, la décision (obstination) n’était pas comprise même par les plus ‘ouverts’ d’entre eux, car je pense ils prennent conscience qu’ils sont passés à côté de tout ça, de ces enfants qu’ils ont probablement eu en classe et dont ils sont passés à côté…on était un peu seul contre tous mais tant pis…La maîtresse était un peu septique car elle n’avait jamais eu cette décision à prendre avant, mais quand même était à l’écoute et un peu sensibilisée à la précocité et voulait bien faire…Elle a glissé chez les grands, de manière non officielle pour voir si ça allait à la rentrée des vacances de Noël.
– Quelles précautions ont été prises quant à la préparation ?
La maitresse en a parlé à la classe, on a demandé à notre fille si ça lui dirait…elle a été retransformée en la petite fille ‘presque’ sage qu’elle est à partir de ce jour là !!!! ça s’annoncé bien !
– Comment s’est passée l’insertion dans la classe supérieure ? Accueil ? Aide ? etc
La situation était idéale car c’était un double niveau, et que les grands n’étaient que 6. Elle a été très silencieuse pendant un moment, elle a eu le premier mois pas mal de « perte de moyens », la maitresse nous a dit qu’elle avait du lui tenir la main pour faire les boucles alors qu’elle sait les faire de puis ses 2 ans. Bref…on commençait à engoisser un peu…elle m’a donner les lettres que les autres élèves avaient appris pendant les 4 premiers mois. On a fait ça en deux soirs, puis stop. La maîtresse m’a reconvoquée mi-février pour me dire qu’elle n’avait jamais vu un enfant apprendre aussi vite à écrire en attaché et que ma fille était dans les premiers du groupe ! on a été très soulagé et très content de la décision. Elle a passé les évaluations avec les autres très bien avec seulement 2 mois de grande section…et elle est passée au CP. Elle a finit l’année en disant qu’elle adorait l’école !!!
Concernant, les autres parents, pas toujours facile d’assumer le regard des autres parents, mais la plupart sont ouverts et comprennent les enjeux, le message que d’être un zèbre ne fait pas toujours le bonheur commence à rentrer…merci à tout ceux (soigants, associations, blogs qui en parlent…sur tous les toits !!!! Pour les autres parents, il faut essayer de ne pas y faire attention, de toutes façons ça serait comme ça tout le temps alors autant préparer les réponses pour leur clouer le bec…
Partie B : Analyse après le saut de classe
– Quel est votre avis maintenant ? (Bien préciser le nombre d’années entre ce jour et la date du saut de classe).
Elle est aujourd’hu au CP, donc c’est sa première vraie année après le saut. Pour l’instant, elle est ravie !!!!! elle commence à apprendre à lire, c’est bien difficile et elle se régale, pourtant sa maîtresse n’est pas un modèle de compréhension et d’écoute et je ne pense pas qu’elle prenne en compte les rayures de ma fille. Mon entretien avec elle, au bout de 3 semaines, s’est résumé à : « ça se passe bien pour ma fille ? réponse : oui elle ne dépareille pas ! » fin de la discussion….pourvu que ça dure car je ne pense pas retourner la voir pour ‘faire le point’…j’ai bien compris et très mal pris le message… bref ça à l’air de bien se passer. Côté, affectif sa cousine en CE1 est aussi dans la cour, elle s’adore et cela joue beaucoup dans son insertion je pense, elle lui refait ses lacets quand elle n’y arrive pas et lui ouvre son cartable quand il est trop dur…
– Bienfaits ou problèmes supplémentaires ?
Elle est super à l’aise et se régale vraiment, un vrai poisson dans l’eau !
à part la maîtresse aucun…
– Votre enfant a-t-il ensuite redoublé ? Combien de temps après et sous quels motifs ? Vos observations ?
pas pour l’instant mais si c’est la décision à prendre à ce moment là, on la prendra sans soucis.
– Si vous pouviez retourner en arrière feriez-vous de même ? Pourquoi ?
Oh que oui, et j’aurais insisté encore plus pour que ça se fasse plus vite, car commencer à faire n’importe quoi en moyenne section, apprendre à écrire n’importe comment et détester l’école, ça s’annonce pas terrible pour la suite et c’est surtout très épuisant pour les parents, et très triste de la voir dans cet état de détresse….obliger de jeter un jouet sur ‘sa mère’…tout de même…
heureusement qu’il y a l’arnica…
Partie C : Vos conseils aux autres familles qui s’interrogent
– Quels conseils pourriez-vous donner ?
Le conseil de notre psychologue, si ça va, ça va, s’il y a le moindre signe d’alerte, il faut y aller !!! envers et contre tous s’il faut, je pense que les parents sont de loin les mieux placés pour, sentir, décider et impulser le saut de classe car c’est souvent à la maison qu’ils ‘explosent’ leur colère. Nous avons quand même un peu tourné la chose pour que ce soit la psychologue qui suit notre fille qui insiste pour que le saut soit fait, car sinon la maîtresse se serait sentie un peu éjectée de son rôle qui doit être valorisé au maximum. Nous devons nous appuyer sur eux (quand c’est possible..) et leur faire bien sentir que nous ne voulons pas prendre leur rôle d’apprenant, et que nous respectons et reconnaissons leurs compétences d’apprenants que nous n’avons pas. C’est parfois très durs selon les interlocuteurs (je pense que je vais avoir plus de mal cette année) très important car « ils y sont très sensibles » et c’est je pense l’une des clés de la communication entre parent et prof. Le tout étant au bénéfice de tout le monde, les parents ont confiance, l’instit se sent reconnu et l’enfant est dans un climat clair, c’est pour les petits zèbres assez ‘crucials’, enfin dans notre expérience personnelle en tous cas.
– Quelles précautions vous semble-il indispensables de prendre ?
Pas beaucoup, car ils sont tellement contents d’être enfin reconnu et entendus qu’ils s’adaptent très vite et sont capables de déplacer une montagne. Je pense que lorsqu’on a le nez dans la situation on ne se souvient plus que ça peu être autrement. Il faut leur faire confiance, vraiment confiance, ils nous étonnent souvent même quand la situation paraît désespérée…ils FAUT avoir confiance en eux !!!!
– Quels écueils faut-il impérativement éviter ?
De prendre la place de l’instit et peut être qu’ils soient trop coupés de leurs amis.
Partie A : La description de la situation (Préciser si l’enfant a sauté une classe ou plusieurs)
Le garçon est l’ainé de 3 enfants. Il a effectué un glissement du CP au CE1 entre la rentrée 2011 et les vacances de la toussaint 2011. Né en novembre 2005, aujourd’hui en CE2, il a donc un an d’avance.
La question n’a pas été soulevée avant ce moment car nous avons vécu à l’étranger au cours de la Grande Section du garçon (qui a été dans une nursery school anglophone en Afrique pendant 1 an).
L’enfant savait lire (déchiffrer) à Pâques en moyenne section – étant dans une classe unique (PS, MS et GS) à ce moment là, nous n’avons pas été surpris.
– Pourquoi, quand et comment furent prises les décisions et par qui ?
Nous avons pris la décision finale.
Mais la proposition émanait de sa maitresse de CP. Au bout de 2 semaines de classe, elle nous a convoqués pour nous parler du niveau scolaire du garçon. Après les évaluations de début d’année, et AVANT d’avoir évalué les mathématiques, son niveau de lecture et compréhension était selon elle trop avancé pour le CP. Elle ne savait pas comment occuper notre enfant pendant 1 an.
Lors de ce premier entretien, elle a également invité la maitresse de CE1 qui n’avait jamais rencontré notre enfant pour lui soumettre sa proposition : essai en CE1 quelques après midi par semaine puis glissement après les vacances.
Nous avons demandé à réfléchir. Sur les conseils de la maitresse de maternelle qui connait notre enfant, nous sommes allés voir une psychologue privée pour réaliser un « bilan ». Sans trop savoir de quoi il s’agissait en fait…
En attendant le rendez-vous fixé au début octobre et l’avis de cette personne externe (que nous attendions pour nous décider), le petit garçon a passé quelques après-midi ou matinée avec la classe de CE1. Nous n’avions pas trop de visibilité sur quand et combien.
A l’annonce de la proposition de sa maitresse (d’abord passer de temps en temps en CE1 de façon épisodique), le petit garçon a littéralement sauté de joie. A notre grande surprise car malgré nos questions discrètes, il n’avait pas manifesté de souci à aller au CP tous les jours. Il nous avait seulement dit qu’il attendait avec impatience que cela commence VRAIMENT !
La psychologue de ville a fait passer un test appelé K-ABC-II. Ses conclusions furent sans appel, il doit aller au CE1.
Devant la conjonction de toutes ces forces (joie du petit garçon, envie de la maitresse de ne PAS l’avoir en classe et avis d’un psychologue) nous avons finalement décidé de le laisser aller au CE1 définitivement.
C’est la psychologue qui a prononcé le mot précoce qui m’a fait lire plus en avant sur internet sur ce sujet.
– Quelles précautions ont été prises quant à la préparation ?
Plusieurs ½ journées pendant 3 ou 4 semaines avant passage définitif.
– Comment s’est passée l’insertion dans la classe supérieure ? Accueil ? Aide ? etc…
Ensuite, aide personnalisé jusqu’en décembre 2 fois par semaine pour aider le petit garçon dans l’ORGANISATION de ses affaires. Quel cahier, que mettre dans son cartable. En effet le petit garçon n’a finalement fait dans le système français que la PS et ma MS avant d’entrer au CE1. Il a quelques lacunes notamment en graphisme (l’anglais s’écrit en script).
Les autres enfants étaient en partie avec le petit garçon lors de leur GS et de sa MS ? Donc il en connaissait quelques uns. L’effectif était réduit, 13 CE1 et 8 GS. Il pouvait continuer à jouer avec les CP en récréation. Il a très bien été accepté dans sa nouvelle classe.
Il n’y avait pas de différence flagrante (physique ou même comportementale) d’après la maitresse que nous avons revu 3 fois au cours de l’année.
Il a fini l’année avec de très bonnes évaluations surtout en mathématiques. Il a réussi des exercices non vus en classe pendant les évaluations nationales. Il lui reste des lacunes en graphisme et orthographe.
Partie B : Analyse après le saut de classe
– Quel est votre avis maintenant ? (Bien préciser le nombre d’années entre ce jour et la date du saut de classe)
Cela fait maintenant 1 an que le saut de classe a eu lieu. Pour l’instant tout va bien. On attend avec angoisse le collège !
– Bienfaits ou problèmes supplémentaires ?
Cela nous ne a causé pour l’instant aucun problème supplémentaire. L’enfant est épanoui aujourd’hui en CE2. Il est dans une classe CE2, CM1, CM2. Nous sommes en milieu rural. Son groupe de CE2 est d’après la maitresse bien homogène et le petit garçon (bien que le plus jeune de loin, il n’a pas 7 ans) s’y intègre bien.
– Votre enfant a-t-il ensuite redoublé ? Combien de temps après et sous quels motifs ? Vos observations ?
Non pas pour le moment.
– Si vous pouviez retourner en arrière feriez-vous de même ? Pourquoi ?
Oui. Même si cela est source d’angoisse, et continue de nous inquiéter pour l’avenir, l’enfant est très heureux d’aller à l’école tous les matins et continue d’avoir de très bons résultats. Il n’a donc pas dégrader son estime de soi. Il ne s’ennuie pas et n’est pas victime de mauvais traitement par ses camarades.
Partie C : Vos conseils aux autres familles qui s’interrogent
– Quels conseils pourriez-vous donner ?
Prendre la décision à 3 (maitresses concernées, parents, psychologue).
Ne pas hésiter à faire bénéficier du soutien personnalisé pour faciliter l’intégration.
Rester en contact étroit avec la maitresse d’accueil.
Ecouter son enfant.
– Quelles précautions vous semble-il indispensables de prendre ?
Prendre son temps
– Quels écueils faut-il impérativement éviter ?
Ne sais pas