Le dilemme « établissement /ou classe spécifique pour EIP » vs « établissement classique »…

La rentrée des classes 2012 a eu lieu il y a un peu plus d'un mois maintenant. La dernière année du zébrillon à l'école primaire, puisqu'après 2 sauts de classe, il est aujourd'hui en CM2, à 8 ans & ½.

 

Tout se passe très bien, il est comme un poisson dans l'eau parmi les autres élèves de sa classe :up:

 

Il faut dire que dès le départ, son instit' a, à mon sens, eu un excellent réflexe : poser les choses clairement & éviter ainsi que les autres enfants (... & leurs parents !) parlent du "cas" du zebrounet, dans son dos (comme cela avait été le cas en fin d'année passée).

 

Sans tarder, le matin même de la rentrée des classes, l'enseignant a expliqué à tous les enfants pourquoi il était cette année en CM2, avec 2 ans d'avance.
Évoquant ainsi le fait que chacun ait son propre rythme & que certains enfants aient besoin d'activités intellectuelles plus intenses. En quelques mots simples, il a totalement désamorcé les discussions & autres questionnements sur ce sujet, ses paroles ont eu pour effet de démystifier ces histoires d'accélération de cursus & cela a grandement soulagé le petit zèbre :-D

 

Nous voilà déjà mi-octobre. Les inscriptions au collège vont devoir se concrétiser, & se pose alors le problème (que dis-je, le dilemme !) qui jusque là n'était encore qu'un projet, une réflexion : "établissement /ou classe spécifique pour EIP" versus "établissement classique" 8-O

 

Que choisir ? Qu'est-ce qui conviendrait le mieux à un enfant entrant en 6ème avant 2 ans d'avance ? Etre entouré d'autres enfants surdoués serait-il un gage de bonne entente, voire, d'amitié & d'épanouissement, avec ses camarades de classe ?
Ce n'est pas facile de se prononcer...

 

Choisir, c'est renoncer

 

Le zébrillon voulait, lui, dans l'idéal rejoindre un collège qui accueille de nombreux enfants (T)HQI & propose un internat.
Il est connu pour ça, depuis une bonne 20aine d'années. Des reportages lui sont régulièrement consacrés dans les médias ;)

 

Le débat "école spécialisée ou école classique" peut être sans fin. Il y aura toujours d'un côté les pro, de l'autre les anti, sans oublier les sans opinion réellement tranchée...
En fin de compte tout cela dépend considérablement de chacun, de sa situation, de son enfant (qui lui-même aura une histoire propre, un parcours scolaire unique, un tempérament qui conditionnera aussi pour beaucoup le choix qui sera fait par ses parents).

 

Bref, autant dire qu'il n'y a pas une solution unique à appliquer, mais autant de situations différentes qu'il y a de zébrillons ou de zébrettes :-|

 

Dans notre cas précis, c'est l'aspect "internat"... ce qui pose un vrai gros problème à mes yeux :(
Il ne nous est pas du tout possible de déménager pour vivre à proximité de cet établissement, & il est totalement exclu de prendre mon fils sous le bras pour aller camper dans une caravane pendant 5 jours par semaine !!! (certains le font ! Ce n'est pas une blague. Je vous laisse imaginer les conditions de vie du zébreau, & surtout, ce qui me semble le plus terrible, la pression mise sur ses épaules :oh: ).

 

Pour revenir à nous, je n'estime pas mon loustic en mesure d'être interne l'an prochain à tout juste 9 ans ! Et d'ailleurs, en toute franchise, je n'ai pas non plus envie qu'il vive loin de nous, du lundi au vendredi, pour aller dans un collège qui prendrait en compte ce qui, de mon point de vue, n'a rien strictement rien d'un handicap ou d'une pathologie.

 

Pourquoi donc imposer cela à une famille ? Pourquoi isoler des enfants qui sont hypersensibles & les mettre dans une situation si difficile à vivre alors qu'ils sont, souvent, plus jeunes que les autres :?:

 

Si l'entrée au collège est déjà une étape de première importance pour un enfant en âge normal, c'est une période qui me semble encore plus délicate pour un EIP ayant 2 ans d'avance. Or, c'est précisément dans ces moments-là que le petit zèbre a besoin d'être écouté, aimé, soutenu, valorisé, compris, aidé.
Comment fait-on cela lorsque l'on vit à 200 kms de son petit ? Hum... :oops:

 

Ainsi la piste du collège "pour EIP" (ou en tous cas, accueillant spécifiquement les EIP...) se referme pour nous, au moins pour le moment.

 

 

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37 commentaires à “Le dilemme « établissement /ou classe spécifique pour EIP » vs « établissement classique »…”

  1. Gaël dit :

    C’est en effet une question cruciale. Nous avons décidé l’année dernière de faire changer d’école notre fils de 7 ans car sa zébritude n’était pas du tout « entendue » dans la classe de ce1 du village. Dans une ville à environ 16 km de chez nous, nous savions qu’une école privée avait une classe spécifique au collège et que la primaire comprenait cette zébritude… sauf que pour une inscription en ce2 c’était « foutu » car pas de place, heureusement ils ont « englobé » une autre toute petite école privée d’un village voisin. Ainsi nous savons qu’il aura une place dans cette classeau collège… Certes c’est un effort certain financier et kilométrique mais notre zèbre ne s’ennuie plus à l’école, il se sent compris et trouve enfin du plaisir à y aller, à écrire… Nous ne regrettons pas notre choix.

  2. gene dit :

    c’est bien l tout le problème . Qu’ils aient sauté des classes ou pas , le collège est une étape difficile et il n’y a pas réellement de bonnes solutions quand on habite loin des établissements qui ont mis en place un programme pour les HP . Il faut faire avec ce que l’on a . L’internat pour les HP n’est pas la bonne solution, du moins à cet âge . Vous avez peut être plus de collèges au alentour de chez vous , essayer de voir ce qu’ils vous proposent . Soyez vigilante . Quand nous avons mis Wilfried en 6 ème dans un collège privée avec une classe pour HP , on était loin d’imaginer qu’il se ferait agresser , au contraire on le croyait en sécurité . Pourtant on avait expliqué qu’il était vulnérable , très enfantin et qu’il ne savait pas se défendre . Il n’était que demi-pensionnaire et rentrait tous les soirs avec son père qui est conducteur de car, mais il n’a rien dit parce qu’il était persuadé qu’ils tueraient sa famille s’il parlait jusqu’à ce qu’il craque et refuse d’aller au collège . Aujourd’hui , même si la méthode ne lui convient pas du tout , il se sent en sécurité puisque le collège est à 5 minutes de la maison . Il rentre dès qu’il a le droit de sortir et quand je sens que les autres commencent à le prendre en grippe , je peux agir car je connais la plupart des parents et le blog est aussi un excellent moyen de se faire entendre comme je publie sous mon véritable nom , ça aide mais ça n’empêche pas les conflits , mais on arrive à les désamorcer . Le plus gros inconvénient , le manque de motivation , Wilfried tourne à 20 % de ses capacités et doit mobiliser tous ses efforts pour s’adapter à des méthodes qui lui conviennent pas du tout . Mais malgré tout de jr en jr , il progresse , a muri et je pense sera prêt pour le lycée . Il faut compenser en proposant à la maison des activités qui lui correspondent , en ce moment l’astronomie . Il n’y a pas vraiment de bonne solution , il faut choisir la moins mauvaise . Peut être aurez vous la chance qu’il ait des profs qui soient sensibilisé au problème comme l’institutrice qu’il a actuellement, je vous le souhaite . bonne journée

  3. SÈverine dit :

    Il y a l’école La Garanderie à Lausanne. Plus facile à envisager peut être?

  4. Petit billet douloureux ce matin :-(…
    Difficile les choix que nous faisons…
    Je suis d’accord avec toi, qu’à 9 ans l’internat c’est trop jeune! Je pense qu’à partir du lycée, cela convient mieux ( moi je ne désespère pas d’envoyer mon Ourson dans un internat près de Toulouse pour ces dernières années…).
    Je ne sais pas si tu as des solutions de collèges internationaux à proximité? Moi je trouve que ce sont vraiment des solutions très appréciables pour tous les types d’enfants. Les enfants dans ces établissements sont beaucoup plus tolérants et l’apprentissage de plusieurs langues est un atout et une difficulté qui peuvent motiver les élèves qui ont des facilités d’apprentissage.
    Je ne dis pas qu’ils sont LA solution, mais c’en est une ;-). A Paris les écoles qui proposent des classes d’accueil pour EIP sont souvent des écoles élitistes qui ont pour seul but d’en faire des bêtes à concours, sans mettre en place une pédagogie propre à leur différence. En ce qui concerne les écoles spécialisées, tu connais mon point de vue ;-)!
    Bon courage à vous pour trouver une solution pour l’année prochaine! Moi je suis déjà dans la recherche pour Boucle d’Or, suite à ma sortie de lundi avec sa classe, ma décision est prise… Il faut fuir ;-)… Mais où ;-)?
    Il te reste plusieurs mois et j’espère que d’ici-là tu trouveras une solution qui vous conviendra à tous!
    De tout coeur avec toi. Avec vous!

  5. valad10 dit :

    Bonjour Alexandra,
    Je partage ton point de vue : l »option collège spécialisé impliquant une séparation avec la famille (internat) ne me semble pas judicieuse pour des enfants extrêmement sensibles qui ont, qui plus est, le besoin de se ressourcer au sein du cocon familial aimant et compréhensif. Mon zèbre aîné qui vient de réaliser son tout premier saut de classe et d’intégrer le collège à 10 ans s’est remarquablement adapté, (alors que son enseignante de CM1 lui prédisait l’an passé une véritable catastrophe), grâce bien évidemment à ses capacités, mais aussi je pense, grâce au sas de décompression dont il bénéficie tous les soirs, en pouvant nous raconter sa journée et débriefer sur les attitudes et comportements des profs et autres élèves. Les EIP, comme presque tous les autres enfants, mais puissance 10 ++++, fonctionnent essentiellement à l’affectif et il est important qu’ils puissent décharger toute cette émotivité, avec un entourage aimant.

  6. J’ai les mêmes réflexions que toi Alexandra… avec un an de plus pour y répondre.

    L’internat: hors de question. Pour moi (en premier je sais, je sais), pour elle (qui dit déjà que pour ses études elle sera peut etre obligée mais après elle revient vivre à la maison…lol). Non, sans rire, 9 ans 1/2, sans problèmes spécifiques, elle qui refuse de dormir une nuit chez les grands-parents sans nous… je ne la vois pas.

    Alors on va tenter deux collèges à 30 km (avec bus, même si le trajet est looong). Sélection +++++. Alors je ne doute pas qu’elle ait un bon niveau/livret… mais cette année, celui que je vise en priorité n’a pris aucun extérieur (il ont une ecole primaire à eux..)
    La maman de son copain EIP est prête à déménager sur Marseille…. Moi pas!

    L’autre collège que je vise est je crois sensibilisé EIP. J’en saurai plus à la journée Portes Ouvertes de Mars (sur la fiche d’inscription ils demandent le nombre de classeSSSSS sautées ou redoublées.. c’est un signe non..lol)

    Je crois que la sélection par le niveau « réduira » les pbs de comportements des camarades (enfin j’espère).

    Et sinon? Ben euh.. le collège public du secteur. Le gamin de ma cop’s a fait directement cm1-6° et là vient de faire 6°-4° européenne (enfant très turbulent en classe). Le directeur change le mois prochain… j’attends de voir le suivant.

    Mais pas de doutes… c’est un choix délicat, difficile….
    L’avantage c’est que nous en sommes conscientes!!!

    • LulueBerlu dit :

      bonjour,

      il y a un collège avec une prise en charge spécifique pour les zèbres à Marseille? lequel? on a trouvé une école primaire (chevreul blancarde)(ou il n’est d’ailleurs pas) mais de collège point. on a encore le temps de notre côté (PetitMonsieur est en CE2) mais c’est vraiment un point qui me turlupine le collège (vu comment çà se passe en primaire, j’en frémis d’avance)

  7. isabelle dit :

    je suis d’accord
    je suis des enfants hpi et ils ont de tels besoins d’être accompagnés sur le plan émotionnel, avec leur hypersensbilité dont ils doivent faire un atout que l’internat ne me semble pas le lieu idéal, surtout si jeune bien sûr
    de plus c’est un vrai défi que de s’adapter dans une classe lambda, et c’est une force de plus pour lui quand il verra qu’il est capable de vivre « dans le monde » et surtout que ses parents sont convaincus qu’il est capable d’y vivre et d’y exploiter son potentiel

  8. mam'en carafe dit :

    C’est vrai que c’ est LA question!! Je ne m’ y attendais pas mais quand je dis a quelqu’un que mes enfants sont précoces (je le sais depuis cet été) quasi systématiquement la question est  » et tu va les mettre dans quelle école, Ils changent d’école???? » heu bein non ils sont bien là pour le moment et puis c’est vrai que logistiquement c’est très compliqué…. mais je sens comme une déception en face :( Je considère moi aussi que je n’ ai pas découvert un handicap si grave qu’il faille une prise en charge dans un établissement adapté (je plains au passage les parents qui voient le nombre d’établissements pouvant accueillir leurs enfants différents se réduire …). l’instit de ma fille se démène pour arriver à la comprendre (zébrette ascendant bourrique :y’ a du boulot) et l’ école entière est sensibilisée. la psy de la zébrette y a d’ ailleurs fait une intervention de formation l’ année dernière!
    Pour le collège c’ est vrai que c’est plus compliqué: il faut  » séduire » les profs 1par 1. Et j’ avoue avoir parlé a sa prof principale mais pas encore aux autres.. je prévois de l’Homéopatie: aller voir les profs là ou ça coince au fur et à mesure. Et puis de ce petit collège mon zèbre étourdi peu rentrer a pied et il a SON copain qui habite tout prêt donc le changer ce serait vraiment prendre un risque pour son équilibre. Mais je sens que chaque année insidieusement la question se posera….
    Bon courage!

    • Quand les zébreaux vont bien .. il faut juste s’assurer que l’entourage ne sera pas hostile à fond…
      C’est plus compliqué quand en primaire ils vont déjà mal.

      Euh.. c’était y’a très longtemps… autres temps, autres moeurs… mais mes années-collège (et lycée) sont de bons souvenirs… si si c’est possible!

      • mam'en carafe dit :

        Aller bien pour des zebraux c’est très relatif; ça dépend des jours et même de l’heure! disons que le ratio défaut /qualité du système reste positif :oops: Il faut assumer nos décisions m^me quand on est un peu moins sur…

  9. Fredauboulot dit :

    Très bonne question en effet. La réponse dépend vraiment de la situation de l’enfant et est à voir au cas par cas. Chez nous, probablement 3 zébres (le premier a été testé mais pas les autres…pas encore) et le collège adapté s’est imposé pour l’ainé. Aucun problème en primaire grâce au saut de la petite section mais je ne me voyais pas expliquer à 10 profs que si mon gamin ne fout rien et donne l’impression de ne rien écouter, en fait, ben euhh, c’est pas vrai. Déjà que les dyslexiques reconnus officiellement ne bénéficiaient pas du temps supplémentaire auquel ils ont droit… il allait certainement avoir ses premières heures de colle dès septembre. Donc classe d’intégration EIP dans un collège privé sous contrat à 40min en bus de la maison. Aucun regret.
    Pour la 2e qui est en CM1 sans saut de classe, le collège public de secteur semble approprié.
    Pour le petit dernier qui vient d’entrer en CP, il faudra certainement surveiller. Sa rapidité en maths me fait penser qu’un saut de classe sera peut-être à l’ordre du jour d’ici quelques temps. On a encore quelques années pour y penser.
    J’espère que tu trouveras une solution rapidement.

  10. Luc dit :

    La solution me parait évidente, décrite comme tu le fais : collège normal, et si ça se passe mal (c’est au collège que les gosses sont le plus bêtes, même les gosses intelligents) tu reconsidères la question Aubenas.

    • mam'en carafe dit :

      C’est comme ça que j’ ai fait au final aussi: collège normal et je prends des renseignements sur les plans B special EIP :-D
      Bon pour nous la 6eme a été rude question adaptation du zèbre mais ça roule pour le moment et on ne parle plus d’internat (ouf :roll: )

  11. La distance paraît trop grande pour pouvoir se séparer de son zebreau et en plus si tôt! Ah moins qu’il ne le souhaite ardemment et en conscience. Perso je ne pourrais pas laisser mes enfants loin de moi trop longtemps car ils ont besoin de moi. Le mois d’été passé chez leur père en témoigne tous les ans ( mon zèbre aîné a 8 ans et il déteste partir loin de moi. À toy store 3 il a pleuré à chaudes larmes quand le garçon dit à sa mère qu’il part faire ses études) a ce momentlà tout le cinéma à été heureux d’apprendre que mon coco ne ferait pas d’études pour ne pas partir. Heureusement on vit à côté de Paris. Et pour le collège à moins que cela dépasse mal il ira dans celui d’à côté alors qu’on a des classes spécialisés dans le collège de la ville d’à côté mais je les laisserai pour les zebreaux qui sont en souffrances (pour l’instant le saut du ce2 se passe super bien ar il ne voit aucune différence sauf qu’il fait enfin de nouvelles matières. Bref je pense qu’un environnement familier et aimant est le vrai secret de reussite de ses zèbres et l’avantage c’est que ton zebreau avec 2 ans d’avance pourra avoir un suivi plus particulier de sa maman ce qui sera moins choquant que pour un zèbre de 11 ans. Cette particularité légitimera tes interventions si besoin ou si pb avec des collégiens bébêtes car c’est clair qu’on est trop bête au collège!

  12. Dom dit :

    Personnellement j’envisage une section internationale pour le collège, dans un collège « normal ». Je ne suis encore loin de ça, car ma fille a sept ans, mais je me renseigne. Le plus proche est à 20 km. Je crois que l’ajout de la moitié des cours dans une langue vivante peut fournir à l’EIP un atout, enfin si cela l’intéresse…
    En général il y a un de ces collèges dans chaque académie. Le parcours des élèves y est beaucoup plus individualisé.

  13. POK dit :

    Je comprends votre dilemme mais dans votre message vous semblez déjà avoir pris la décision.
    Pour ce qui nous concerne, nous pensons mettre notre enfant dans le collège public de secteur à 10 minutes à pied de la maison qui a assez bonne réputation. Pour qu’il y retrouve ses copains de primaire et ne soit pas trop perdu…
    Nous avons déménagé il y a maintenant 2 ans et demi pour qu’il en soit ainsi. C’est à dire que nous avons choisi notre logement en fonction de ce collège, quitte à prendre un logement plus petit, un appartement plutôt qu’une maison. Je ne voyais pas mon fils ultra sensible, loin de ses copains et/ou dans un établissement sensible.
    Il y a pourtant une classe spécifique au Vésinet, mais cela signifierai des déplacements compliqués (je travaille à plein temps), des nouveaux copains, une stigmatisation et/ou reconnaissance plus spécifique….
    Pour l’instant, avec un an d’avance, notre fils passe inaperçu, tant cela est fréquent (2 par classe minimum) dans son école. Il sait qu’il est en avance mais nous n’avons pas précisé en quoi: il ne connaît ni le résultat de ses tests, ni le mot même de « surdoué ». Nous avons préféré utiliser les termes plus neutres « intelligent », « en avance ». Nous avons peut-être tort…

  14. POK dit :

    Je rajoute juste une chose…
    Même si mon fils va bien à présent, tous les soirs, il me raconte LE truc qui s’est mal passé dans sa journée, qui l’a affecté, énervé, rendu triste, révolté et cela le libère…
    Je n’imagine donc pas être séparée de lui la nuit (sauf chez ses grands-parents où les mamies jouent le même rôle…).

  15. pascale dit :

    je pense aussi que le besoin de sécurité affective est important et …. les petites conversations sécurisantes de chaque soir , accompagnées de câlins ne pourront exister si le zébrillon est en internat , donc ….
    Pour nous , il existe au collège de secteur une section avec option anglais et russe en 6ème qui , si elle existe encore d’ ici là ( il est en ce2 avec un décloisonnement en maths en cm1 ) , accueille généralement des élèves plus originaux dans leurs goûts et ,il faut l’ avouer, plus investis (1 langue de +) ,ce qui fait que , sur le papier , cela devrait plus correspondre au zèbre qui adore l’ initiation au russe qu’il a eu en primaire pendant 2 ans .

  16. Emma dit :

    Bonjour,
    Nous y reflechissons egalement, même si notre fille n’est qu’en CE1…nous venons de la chnager d’école cette année, pour l’instant tout va bien, ils font beaucoup d’activités même si elle dit que c’est trop facile…elle est à l’école freinet de vence. Pour le collège, ici il n’y a pas grand chose…michelet??? Ou alors c’est sur marseille je crois…
    Nous verrons si la pédagogie freinet lui convient alors….on demenagera je pense… Pour nantes où il y a un collège freinet… Ou alors à st nazaire pour l’école corbilo et ensuite le lycée alternatif…ou alors aubenas….
    Le compliqué c’est que l’on ne sait jamais à l’avance, rien ne roule jamais comme sur des roulettes…je croise les doigts déjà pour le moment à freinet jusqu’au CM2…

  17. anne-laure dit :

    pour ma zebrette (en CM1, sans saut de classe) j’envisagerais bien le collège spécialisé musique à 30 km de la maison. Elle fait 2 instruments (flute traversière et piano) et ça présente l’avantage de la mettre sur un pied d’égalité avec les autres, car ce sont des domaines où tout ne vient pas tout seul ! Mais mon mari est un peu réticent (pbm d’organisation familiale d’une part et de séparation avec les copains à envisager) … il nous reste environ 1 an pour nous décider vu que pour aller hors de la carte scolaire il y a des démarches à faire …
    à suivre

  18. NeurozPedagoz dit :

    Que de tourments autour de ce dilemme ! Mais que de vérités et de tristes compromis !
    Et si nous arrêtions de tribuler ? Créer pour des zèbres devrait se faire pas trop difficilement.
    Quoi ? Un collège adapté à toutes ces contraintes (ou presque) ; ce qui ne veux pas dire que pour EIP ; pour 15 élèves dès la rentrée
    Pistes : pour répondre à l’éloignement relatifs (regroupement), un semi-internat (mardi et jeudi),
    pédagogie de projet mais rythme de chacun respecté (coopération mais individualisation), apprentissage des langues en libre service avec un superbe logiciel (et groupe de conversation)…
    Je suis près de Montelimar, zèbre. J’ai été prof de sciences et autres, artisan, apprenti-chercheur en neurosciences, agriculteur…
    Des parents intéressés dans le coin ? Ceci est un premier sondage. Selon le nombre de réponse un blog spécifique sera créer

  19. pascale dit :

    Il est clair que dans chaque ville de 50000 habitants , il y aurait inévitablement les effectifs pour une classe zébrée avec une pédagogie différenciée , au milieu d’ un établissement classique . Le projet existe sur le papier chez nous mais il y a un bémol : la classe eip existe au sein du collège mais sans formation particulière des enseignants , sans adaptation des programmes ; on les regroupe simplement …. le collège choisi est en zep et si l’ on tient compte des difficultés sociales de nombreux zèbres , il risque d’ y avoir incompréhension et prise à partie de ces enfants ; je précise que je n’ ai aucun à priori mais nous avons l’ exemple de classes cham ( musique ) situées au coeur d’un établissement difficile ( population peu scolarisée) : les enfants tous musiciens , certains zébrés ,motivés pour étudier le programme en moins de temps pour dédier 2 après – midi au conservatoire sont régulièrement malmenés , insultés et agressés pour le seul fait de leur appartenance à cette classe par leurs camarades en récré , cantine et lieux communs . Il est souhaitable de ne pas les exposer sans réflexion sur ce sujet et sans angélisme ; l’ académie a souhaiter implanter ces classes dans ces zones pour clairement relever les résultats au brevet de l’ établissement visé, sans état d’ âme je pense …

    • Anne-Marie dit :

      Chez nous la classe CHAM a été implanté hors ZEP pour justement permettre aux enfants de milieux sociaux défavorisés de pouvoir bénéficier d’un environnement plus calme et propice aux études grâce à la pratique d’un instrument.
      Mais pour nos petits zèbres toujours pas de formation ni même d’informations faites aux enseignants … ils doivent donc continuer à s’adapter.

  20. newji dit :

    Maman d’une petite zèbrette de 9 ans en CM2 en zone rurale dans la Manche, je me pose pas mal de questions aussi pour l’entrée au collège l’année prochaine. Le choix est difficile, elle a une estime de soi très fragile car malmenée par son parcours scolaire. Même si peu à peu elle s’aguerrit, elle a encore besoin de soutien familial avant de pouvoir plonger seule dans le « grand bain ». Déménager sur Caen est compliqué. Alors, je privilégie plutôt les quelques collèges de proximité. Mais comment « tâter le terrain » pour savoir si son profil particulier sera pris en compte, et sans que ma fille n’en ressorte avec une étiquette « E-T » collée dès le premier jour … J’aimerais tellement pouvoir prévenir les problèmes plutôt que de retomber dans la logique d’incendie que nous avons vécu au primaire. Je ne voudrais pas non plus faire des choix qui lui fermeraient des portes dans la futur (par exemple, le plus petit établissement qui semble avoir la meilleure « ambiance » n’a pas de section bilangue. Un complément par le CNED sera-il accepté ? Pour ceux qui sont déjà passés par là, le fait de contacter le médecin scolaire vous a-t-il apporter un plus dans l’orientation ?

    • Anne-Marie dit :

      En ce qui nous concerne c la psychologue scolaire qui nous a aidés, elle a fait le lien avec le collège, la Copsy du collège, le proviseur, la CPE et le professeur principal.
      Un entretien avec ces différents interlocuteurs avant son entrée au collège a permis de le faire en douceur et surtout sans la stigmatiser.
      Ils ont fortement conseillé à ma fille de ne pas donner son age du moins au début et lui ont même donné des esquives toutes faites.
      Bon courage

  21. Anne-Marie dit :

    Je me trouvais dans le même cas pour ma fille et j’envisageai l’entrée en collège spécifique EIP mais avec long trajet car internat exclu, elle ne voulait pas et mois non plus bien trop jeune …
    Je n’ai finalement pas eu le choix passage en 6° en cours d’année (janvier) donc collège à 5mn de la maison…
    Finalement bonne solution car les professeurs ont été attentifs et hormis les rapporte-paquets comme dit ton petit zèbre, elle s’est intégrée et au bout de qqes semaines n’était plus l’attraction du collège avec ses 8 ans et demi …
    Cette rentrée, 9 ans en cinquième, elle a intégré un classe CHAM (horaires aménagés musique), les après-midi sont libérées sauf une passée au conservatoire.
    Elle passe moins de temps en cours donc s’ennuie un peu moins, se trouve avec de bons élèves donc la classe avance assez vite et le temps ainsi libéré lui permet de s’adonner à ses activités favorites.
    C un bon compromis mais je reste vigilante pour le lycée car je ne pense pas pouvoir m’affranchir d’un accueil spécifique EIP/THQI… et l’écart d’âge va se faire vraiment sentir.
    Quoiqu’il en soit bon courage pour trouver la solution qui vous conviendra.

  22. hippotigris dit :

    Bonjour à tous. C’est notre première participation à ce blog. Pour nous la question du collège s’est déjà posé pour 2 de nos 3 zèbres. POur la première, avec 1 an d’avance, l’entrée en 6e fut compliquée par le fait que les consignes des profs n’étaient « pas assez claires » dans le travail à faire (leçons à apprendre et non plus à comprendre) ou dans la façon de répondre aux contrôles. S’adapter à des nouveaus profs fut vraiment pénible pour elle (et pour nous). Elle a longtemps regretté l’école primaine (où elle ne semblait pas s’épanouir pourtant). Pour la seconde, 2 ans d’avance et donc entrée en 6e pour ses 9 ans, l’année démarre beaucoup mieux que sa soeur. Le fonctionnement du collège lui correspond parfaitement : le fait de s’adapter à chaque prof, à chaque cours, à chaque matière semble lui permettre pour le moment de « remplir » ses journées. Pour la première fois, elle a des amies, des filles avec qui elle communique et joue pendant plus d’une journée ou deux, avec qui elle ne se dispute pas en permanence. Alors, après s’être creusé la tête pendant des mois pour savoir où elle irait, comment organiser les journées de la famille pour aller la déposer dans un collège spécialisé à 1h de route (internat INENVISAGEABLE!!), nous sommes finalement contents de notre solution, même si elle ne sera peut être pas adaptée au 3e zèbron, ou si elle n’est pas la bonne pour tous. Mais qu’au moin elle vous aide à y croire : il y a parfois de bonnes surprises avec la 6e!!!

  23. David dit :

    Bonjour,

    Je me permet de relancer ce post car nous souhaiterions avoir des avis et ou conseils sur le choix à faire pour notre zèbre de 8 ans. Notre fils est diagnostiqué HP à 6 ans et il a « sauté » le CP pour rentrer directement en CE1 à la rentrée 2011. Il suit maintenant sa scolarité en CE2 sans difficulté et il nous demande pourquoi il devrait faire un CM1 alors qu’il comprend parfaitement ce que font les CM2 de sa classe ?
    Pour des raisons d’organisation, il est en classe CE2 (6 enfants) /CM2 (21 enfants) et comme la plupart de nos zèbres, il est capable de faire plusieurs choses à la fois.

    Il a été suivi pendant quelques semaines par une psychologue pour l’aider à se canaliser et mieux comprendre sa « différence ». Elle nous a clairement indiqué que lui faire effectuer un CM1 serait une souffrance pour lui et qu’elle serait prête à intervenir auprès du corps enseignant pour demander une accélération du parcours scolaire.

    Que faire ? Demander de faire un CM1/CM2 en 1 année ? Faire un CM1 et passer en 6ème par la suite.

    Merci de vos témoignages.
    David

  24. Anne-Marie dit :

    Bonjour,

    Ma fille diagnostiquée à 6 ans en début de CP est passée au CE1 en cours d’année et s’est bien adaptée.
    En CE2, elle s’ennuyait énormément dès le mois de décembre, l’apprentissage n’allant pas assez vite de son point de vue et j’ai compensé par des activités extra-scolaires.
    La psychologue scolaire avait conseillé un CM1/CM2 dans la même année ou à défaut un saut en CM2 mais la directrice a refusé les 2 options et je n’ai pas osé aller contre la décision du conseil des maitres.
    Elle s’est retrouvée dans un CE2/CM1 compte tenu de son age car elle est de fin décembre.
    Année perdue où elle a passé son temps à lire les livres de la bibliothèque de classe et à écrire des piécettes de théatre…
    Arrivée en CM2, même démotivation et là c’est la psychologue scolaire qui a tout géré et a forfcé un passage en 6° en janvier !
    Ma zébrette s’est rapidement adaptée malgré la peine de quitter ses amis et de grosses angoisses (nouvel établissement, en cours d’année, dans une classe où elle ne connaissait personne de son ancienne école)

    Alors avec le recul, j’aurai du écouter la psy et insister pour le saut du CM1 et lui éviter cette adaptation en cours d’année. elle aurait ainsi pu faire une entrée en 6° tranquille avec ses camarades de classe de CM2.

    Bon courage

    • David dit :

      Merci Anne-Marie de cette réponse. Nous allons demander à rencontrer le professeur de notre fils avant les vacances afin de lui demander quel serait son positionnement quant à un passage anticipé au CM2.
      Il était également le professeur de notre fille ainée qui est très intelligente mais qui n’a pas été testée. Elle nous l’a demandé et nous attendrons la fin de la 6ème pour le faire.

      Il nous avait indiqué au tout début de CM2 qu’elle risquait de s’ennuyer car elle maitrisait 95% du programme en début d’année. Le CM2 fin long pour elle et le collège est arrivé comme une délivrance.

      Nous ne souhaitons pas renouveler la même erreur avec notre zébrillon qui est beaucoup plus « extraverti » et exprime ses émotions. Il manifeste des capacités très supérieures à ses camarades de son âge et « s’amuse » à apprendre les cours de 6ème avec sa sœur.

      Bonne journée.
      David

  25. marie dit :

    j’ai lu vos billets avec beaucoup d’enthousiasme ! merci beaucoup
    voici notre situation notre petit zebre à nous a 8 ans et est en cm1, en MS il avait été « diagnostiqué » par la psy scolaire avec 3 ans d’avance mais étant petit il m’a été déconseillée de lui faire passer des tests QI…il fallait en outre que nous arrêtions de le stimuler en répondant à ses questions !!! arrivé en CP l’horreur : pleurs chaque matin,refus d’aller à l’école etc…pour lui on apprends rien a l’école il sait lire (il a appris seul) depuis la MS…..nous avons donc consulté une psy pour l’aider (conseils de nos parents) , dès la GS….cette psy nous a conseillée ensuite de lui faire sauter une classe..à l’école l’équipe pédagogique avait fait faire des tests à notre fils (sans nous en parler) de ce1….à la vue des résultats ils n’ont pas hésité…mais voilà que l’on déménage à Mayotte dans son année de ce2…et cette année en cm1 c’est la même chose : je m’ennuie, ce n’est pas inintéressant….alors il perturbe la classe….mais sa maitresse est consciente que notre enfant « a des capacités extraordinaire « …..sauf que le niveau scolaire (il est dans le privé donc ça va encore) est vraiment « bas » alors que faire ? ici pas de psy qui tienne la route…comment puis-je l’aider ?nous rentrons en metropole en 2016 l’année de sa 6 eme …..
    notre second à 3 ans et il marche dans ses pas ! je ne sais plus quoi faire pour l’aider….il se plonge dans ses romans (en ce moment c’est Jules Verne) et entre dans sa bulle….
    mais à côté de ça il fait de l’énurésie dès qu’il y a quelque chose qui ne va pas …
    si vous avez des conseils n’hésitez pas !!!!
    merci pour votre aide



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