Jouer les petites souris donne parfois espoir dans la bonne compréhension de la douance !

Jouer les petites souris donne parfois espoir dans la bonne compréhension de la douance !Il y a tout juste 3 ans, je publiais ce billet :dots:

 

Je joue toujours régulièrement les petites souris sur le net, observant ça & là les réactions, les remarques face au haut potentiel intellectuel & au syndrome d'Asperger dans différents milieux :!:

 

Les échanges sont souvent désespérants tant les préjugés & les idées fausses sont tenaces. Sans cesse ressassés (par des personnes qui, dans l'immense majorité des cas, ne savent pas même de quoi elles parlent), ils usent & donnent véritablement le sentiment de ne pas avancer d'un pouce. Immense frustration :-x

 

Comme on peut se sentir écœuré par la bêtise de la plupart des propos dans les commentaires sous les articles de grands médias lorsqu'il est question de surdouement :(

 

Mais parfois, comme ce matin, la pêche est particulièrement bonne, au point de redonner le sourire :-D

 

Cela ferait presque oublier tous les affronts antérieurs, en redonnant espoir dans la bonne compréhension de la douance ! :up:

 

Voici donc un sujet initial posté hier soir sur un forum dédié à l'enseignement, NeoProfs, sous le titre "Elève intellectuellement précoce et comportement problématique" :

 

Je suis la PP et la prof de français et de latin d'un élève de 3e intellectuellement précoce. Il n'a pas été testé, mais j'en suis quasiment certaine, étant donné son profil. Je l'ai eu aussi l'année dernière (PP + français + latin) : je le connais bien.

C'est un élève qui comprend tout très vite, qui connait beaucoup de choses, pose sans cesse des questions, me pose régulièrement des colles, retient tout. La médaille a son revers : il est très maladroit dans les rapports humains. Il a beaucoup de problèmes avec ses camarades, qui le trouvent pénibles : il parle trop, prend la parole sans autorisation, a une voix désagréable (bon OK, ce n'est pas de sa faute), fait sans arrêt des commentaires sur tout, se balance sur sa chaise, se tient mal etc.

Le plus gênant, c'est qu'il est susceptible d'exploser n'importe quand. L'année dernière, lors du 2e ou 3e cours, il a lâché deux "fait chier" parce que je ne l'avais pas interrogé. Heure de colle à la fin du cours, il a explosé devant moi : il s'est mis à pleurer, à tourner dans tous les sens comme un animal en cage, à respirer bruyamment, à tel point que j'ai cru qu'il allait casser quelque chose. Je suis restée ferme mais c'était impressionnant. Une autre fois, il y avait du bruit dont je ne parvenais pas à identifier l'auteur, et j'ai fini par confisquer quelques carnets, y compris le sien. Il m'a refait la même colère à la fin de l'heure, en me hurlant dessus que c'était injuste. Il est parti dans tous ses états en me laissant son carnet, et il est allé le récupérer chez l'adjoint.

Cette année, rebelote. Je donne hier quelques phrases de thème latin à faire en groupes de 2 ou 3, mais cet élève a préféré faire ses phrases seul. Vu le profil, j'ai dit OK. Sauf qu'un autre élève de la classe, sans penser à mal je crois, lui a suggéré d'intégrer tel ou tel groupe pour ne pas rester tout seul. La réponse a fusé : "De quoi je me mêle ? Si je m'isole, c'est que je préfère travailler tout seul, alors ta gueule !" J'ai explosé et exclu l'élève. A peine avais-je prononcé le mot "exclusion" que l'expression du visage a changé : il s'en voulait d'avoir dépassé les bornes. J'ai quand même maintenu l'exclusion. L'heure suivante, j'avais français avec la classe : l'élève est remonté de la vie sco, visiblement calmé, et m'avait rédigé un papier. Je l'ai accepté en cours, et ça s'est passé comme d'habitude, à savoir qu'il s'est balancé sur sa chaise, a pris la parole sans lever la main une ou deux fois, et exaspéré ses camarades. A la fin du cours de français, j'ai lu son papier. Ce n'était pas une lettre d'excuses mais une lettre dans laquelle il m'explique pourquoi il trouve son exclusion injuste. Il me certifie que certains élèves lui ont déjà dit "ta gueule" l'année dernière et que je ne les ai jamais exclus.

Il est évident que si j'avais entendu de tels propos, j'en aurais exclu l'auteur. Il a été incapable de sortir de cette idée d'injustice pour entendre ce que je lui disais, à savoir qu'il doit apprendre à maitriser son impulsivité.

En partant, il m'a reproché d'avoir été parfois blessante en faisant de l'humour à son sujet (je fais ça avec tous les élèves, et ça ne va jamais très loin). Je lui ai tout de même mis une heure de retenue histoire d'enfoncer le clou et j'ai appelé son père pour en discuter. Ce qui me pose question c'est qu'il ne réagit aussi vivement qu'avec moi, alors que je l'ai toujours encouragé et que j'ai toujours fait attention à lui.

 

 

Première réaction laconique, moins de 3 minutes après la mise en ligne du sujet :

 

A son âge, il doit apprendre à maîtriser ses nerfs, ce petit...

 

 

A ce stade, honnêtement je m'attendais à un carnage dans les réponses apportées à cette professeure...

 

Et puis non ! 8-O

 

Bien au contraire, s'en est finalement suivi un échange que j'ai pour ma part trouvé très ouvert & particulièrement focalisé sur la recherche de la bonne compréhension du haut potentiel intellectuel & de ses particularités. En l’occurrence, clairement tourné vers cet élève, en vue de saisir sa nature, pour arriver à l'aider !

 

Ainsi la seconde réponse initie cette quête :

 

Tu es sûre qu'il n'est pas Asperger? C'est le côté obsessionnel et focalisé sur l'injustice qui m'évoque ça, accompagné des difficultés relationnelles et du refus du travail en groupe.

 

 

L'auteure du sujet répond :

 

@... a écrit:
A son âge, il doit apprendre à maîtriser ses nerfs, ce petit...

Précision : il a un an d'avance sur les autres. Mais ça ne change rien au fond de la question, on est bien d'accord ^^

@... a écrit:
Tu es sûre qu'il n'est pas Asperger? C'est le côté obsessionnel et focalisé sur l'injustice qui m'évoque ça, accompagné des difficultés relationnelles et du refus du travail en groupe.

Il n'a jamais fait aucun test. Je ne sais pas bien ce qu'est un Asperger, je vais faire quelques recherches. Mais c'est évident qu'il y a quelque chose qui relève d'une forme de précocité chez lui.

 

 

Puis réponse d'un enseignant connaissant manifestement bien le sujet :

 

Chez un surdoué* ce n'est pas une question de "maîtrise" de "nerfs", mais d'hypersensibilité qui les pousse à sur-réagir. La susceptibilité vis-à-vis de l'humour est assez symptomatique.

Rien ne serait plus contreproductif vis-à-vis de cet élève que de lui laisser penser qu'on pense qu'il a du mal à se maîtriser, alors qu'au contraire il est en permanence en train de tenter de contrôler ses émotions.

Je pense qu'il faudrait avant tout en discuter avec ses parents.

* : Je n'aime pas l'hypocrisie du terme "précoce", car il n'existe pas d'adulte "précoce" et la surefficience intellectuelle ne se résorbe pas.

 

 

Puis plus loin dans le fil, encore une autre enseignante qui est entrée dans la discussion :

 

@... a écrit:
Je vais creuser la question. A voir. Question : qu'est-ce que ça "apporterait" de le savoir ?

C'est un vrai soulagement de découvrir que l'on a un fonctionnement différent, et de trouver des clefs pour gérer les relations avec autrui. Dans tous les cas, si ton élève a une particularité ou une pathologie dûment diagnostiquée, il pourra plus facilement recevoir de l'aide, et toi, tu pourras aussi recevoir des suggestions sur le comportement à adopter.

 

 

Alors je ne vais pas copier/coller l'entièreté des échanges de ce post (qui continueront probablement aujourd'hui &/ou dans les jours à venir), mais je tenais à exprimer ma joie de lire des enseignants être dans cette dynamique :round:

 

Non plus en considérant un EIP comme un chieur, un empêcheur de tourner en rond, un casse-pied qui marche un peu trop en dehors du sentier (pour rappel, ma mère est professeur en lycée & BTS... elle entend en salle des profs, & dans la bouche de ses collègues, des choses pas tendres sur la question depuis des années :hypno: ).

 

Mais en étant mieux informés, plus bienveillants vis à vis de ces enfants hors norme (au sens strict du terme).

 

J'ose croire que le travail (de longue haleine) d'information réalisé par tous les acteurs du monde du surdouement (associations, psychologues médiatisés, blogueurs(ses), parents via les groupes & forums, personnels spécialisés comme par exemple les référents précocité au sein des académies) commence véritablement à porter ses fruits :-D

 

Et puis je pense sincèrement que les enseignants, eux-mêmes concernés à titre privé par la surdouance, sont les meilleurs passeurs d'info lorsqu'ils publient des bouquins de qualité.

 

Ils ont me semble-t-il un bien meilleur impact auprès de leurs pairs qui se sentent compris & inclus, pris en compte, dans ces écrits.
De plus, les livres émanant d'enseignants ont un aspect pratique & concret qui aide réellement les instits' & profs à imaginer des aménagements ou des solutions face à des cas réels d'élèves surdoués ;)

 

Parmi tous ces livres écrits par des enseignants, voici selon moi les meilleurs :

 

✔ Ecrit & co-écrit par Doris Perrodin :
- "Et si elle était surdouée" (ma critique du livre est à retrouver par ici)
- "100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel" (ma critique du livre est à retrouver dans ce billet)

 

Et si elle était surdouée, de Doris Perrodin     
Cliquez pour ouvrir          Cliquez pour ouvrir

 

 

 

✔ Ecrit par Nathalie Chardon & Catherine Gié : "Élèves précoces : agir et apprendre autrement" (mon billet sur ce bouquin :) )

 


Cliquez sur la couverture du livre
pour ouvrir les détails de "Élèves
précoces : agir et apprendre autrement"

 

 

 

✔ Ecrit par Elsa Autain-Pléros : "Je suis précoce. mes profs vont bien" (ma critique est par là)

 


Cliquez sur la couverture pour ouvrir
"Je suis précoce. Mes profs vont bien"

 

 

 

✔ Ecrit par Jean-Daniel Nordmann : "L'enfant surdoué : une proposition pédagogique"

 


Cliquez pour ouvrir les détails de "L'enfant
surdoué : une proposition pédagogique"

 

 

 

Et vous trouverez plus de références, selon vos besoins, sur cette page : "Quels livres sur le surdouement, pour quel public ?" 8)

 

Aujourd'hui encore, au quotidien, des familles vivent avec beaucoup de difficultés & d'angoisse l'attitude de certaines équipes pédagogiques face à des enfants surdoués, affichant ou non des troubles du type Dys, TDA/H, traits autistiques ou réel TSA diagnostiqué :cry:

 

J'avais écrit ce billet : "Difficultés à faire reconnaître le haut potentiel intellectuel de son enfant à l’école ?", il y a aussi un peu plus de 3 ans :-|

 

Le chemin restant à parcourir est encore long & compliqué, soyons honnêtes. Mais il faut aussi savoir positiver pour mieux avancer, regarder ce qui évolue dans le bon sens pour pouvoir être plus efficace dans la propagation des bonnes infos !

 

Ainsi, souhaitons que dans quelques années, ceux n'ayant pas compris ce qu'était le haut potentiel intellectuel soient alors devenus une toute petite minorité :)

 

 

:idea: le dessin d'illustration de ce billet (que j'ai trouvé génial :-D ) est signé du dessinateur suisse François Maret, dont le blog & les créations sont tout aussi remarquables :up:

 

 

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11 commentaires à “Jouer les petites souris donne parfois espoir dans la bonne compréhension de la douance !”

  1. Antoine M dit :

    « J’ose croire que le travail (de longue haleine) d’information réalisé par tous les acteurs du monde du surdouement (associations, psychologues médiatisés, blogueurs(ses), parents via les groupes & forums, personnels spécialisés comme par exemple les référents précocité au sein des académies) commence véritablement à porter ses fruits », oui, et vous n’y êtes pas pour rien, ça c’est clair, alors merci au passage d’autant « faire progresser la cause » :)
    Même ressenti de mon côté, même si je n’ai ni la même expérience ni la même densité d’échange. Mais rien que d’avoir des interlocuteurs non plus seulement bienveillants mais carrément compétents, au sein de l’EN, qui relaient, diffusent, pratiquent le sujet douance, soutiennent certaines initiatives, c’est formidable. Enfin… de là à ce que le système entier évolue carrément pour mieux accueillir toutes les typicités des enfants, il y a encore beaucoup de travail, mais un pas après l’autre n’est-ce pas ?

  2. Laurence dit :

    Bonjour,
    Quels jolis échanges, en effet…
    J’ai un fils, jamais testé, mais bac à 16 ans et quelques signes bien révélateurs de son PI. Nous avons dévoré quelques bouquins au cours de son enfance, orientés par une amie dont le fils (meilleur ami du nôtre) a lui été testé –> THPI. En parallèle, il a eu la chance inouïe d’être bien accompagné durant toute sa scolarité : en maternelle, une instit (GS) qui avait bien détecté qu’il cherchait à lui cacher qu’il savait lire, et qui l’a amené sur la piste de la confiance en le faisant avancer à « visage découvert ». En primaire, la chance des classes multi-niveaux et là encore, des instits « sur le coup » : une instit CP, CE1 et CE2, qui trouvait toujours à l’alimenter intellectuellement, qui l’a même envoyé (avec l’accord de l’enfant bien sûr) s’amuser un peu avec les CM1 en ciblant bien les cours de maths (grand bonheur pour notre fils !). En CM1, une autre qui nous a gentiment convoqués autour de Toussaint, pour nous dire qu’elle « s’inquiétait » de comment elle allait l’intéresser l’année suivante sur la partie CM2. Il a donc juste glissé d’une classe à l’autre en cours d’année, sans heurt, sans stress, sans rupture. Collège sans trop de pbm (à part la 6ème : pas facile d’être bon élève avec en plus un an d’avance), lycée sans souci (à part la grande inquiétude des parents qui ne le trouvaient pas très bosseur !), il vient d’attaquer un IUT à à peine 17 ans. Nous avons tenté de l’accompagner au mieux, il semblerait que pour l’instant, nous n’ayons pas trop commis d’impair : il a fait quelques années de rugby (ça, c’était pour le défoulement !!!), puis nous lui avons proposé le tir à l’arc : grand bonheur !! Une activité qui lui permet de se concentrer « à sa manière », des jeunes qu’il côtoie avec lesquels il se sent sur la même longueur d’ondes. Et là encore, des coaches qui ont compris comment il fonctionne, encouragé. Des référents adultes, d’un grand soutien pour des parents souvent un peu perdus ! Bref, même s’il reste des difficultés (colères pas toujours bien gérées, etc), nous sommes persuadés que les enseignants qu’il a rencontrés tout au long de son parcours scolaire et sportif, ont sans aucun doute été des clés pour un jeune qui a visiblement bien trouvé sa place auprès des autres et a appris « à faire avec », a « développé ses propres armes », Mais évidemment, on reste sur le coup, on ouvre l’oeil… y compris pour la petite soeur :)))
    Alors oui, il y a des enseignants vigilants, qui se posent les bonnes questions, qui souhaitent réellement accompagner les enfants au mieux, ne pas les perdre en cours de route, ne pas les juger sans comprendre… youpie ! Bon courage aux parents qui n’ont pas encore eu la chance de croiser ces bonnes personnes, je vous souhaite sincèrement de les rencontrer… très vite !

    • ZebraMam's dit :

      Wahouuuu!! le parcours de votre fils fait rêver!! 8) De notre côté ça a plutot été primaire atroce avec enseignants stigmatisants (feignant, ne fait aucun effort, perturbe le cours, pose tro de questions,… BLA BLA BLA :-? ) jusqu’à remettre en cause le bilan orthophonique ( « Ha non non non il est pas dysorthographique c’est juste qu’il fait expres de faire des fautes! » :-o )… enfin bref on attaque le collège où pour le moment je sens plus de soutient et de comprehension qu’au primaire avec des amenagements pour son Dys et des encouragements pour ses capacités dans les matières scientifiques (alors que jusqu’au CM2 on lui a toujours dit les points négatifs mais jamais mis en avant ses points forts…)
      Enfin bref esperont que la suite de l’aventure ressemble à la votre…. j’ai encore un peu d’espoir en l’EN :oops:

  3. C’est un témoignage très intéressant.
    Je pense qu’il est fondamental de ne pas oublier que notre société est terrassée par de mauvaises informations sur la question (fausses, incomplètes, idées reçues) et que le terme de « surdoué » n’aide en rien (quand je pense à l’idée que je m’en faisais il y a encore deux ans… o.O )
    Les enseignants sont censés être au courant, certes, mais il me semble que les choses ne leur sont pas simplifiées. Leur bonne volonté, leur goût pour l’enseignement (un sacerdoce, presque !) et leur patience jouent beaucoup face à de tels élèves. Par miracle (ou pas ^-^) certains vont avoir une compréhension intuitives de leurs élèves HP et rester bienveillants (oui, parce que il faut bien avouer qu’un enfant aussi intense doit être parfois épuisant pour l’entourage). Et c’est admirable, je trouve !
    Après on en revient à l’éternel problème du système scolaire français, qui ne veut pas admettre la différence en « hyper » pour de sottes raisons d’anti-élitisme, et qui force des enfants à endurer une scolarité qui les brime bêtement, alors qu’ils pourraient tant (pour eux mais aussi pour la nation, le monde, non ?).

    Je suis une éternelle optimiste, mais… je crois qu’internet va permettre d’aplanir de plus en plus et de plus en plus vite certaines choses, et que tous les enseignants ayant à cœur leur travail (en excluant les pires sourds, ce qui ne veulent entendre) vont se mettre petit à petit à l’écoute de leurs élèves, des parents, des professions satellites qui tirent la sonnette d’alarme.
    Et ce blog en est la brillante illustration !

    Bon we à tous :)

  4. Michèle dit :

    Oh là là ! Je reconnais les colères et l’hypersensibilité (sur le plan de la « justice » en particulier) de notre fils, surtout en primaire. Mais maintenant, au collège en 6ème, sans avoir sauté de classe, ça va beaucoup mieux. Il est beaucoup plus calme et prend plaisir à bien faire le travail !!! Il faut dire que dans son collège, les profs sont formés en neurosciences et savent ce qu’est un élève HP… Ca fait tellement de bien de trouver les bons partenaires enseignants, encadrants… Merci pour cet article !
    Bon week end !

  5. Joelle dit :

    Ce besoin de bienveillance et de compréhension sans jugement…cette soif de connaissances et l’impression d’être déphasé…ca m’émeut toujours mais c’est notre quotidien.
    Merci pour ce blog

  6. Ca rassure parce que quand tu lis sur un groupe que nous fréquentons toutes les deux:(repris avec l’autorisation de l’auteure)

    « Je suis effarée.
    Une jeune fille que je connais, en L3 de psycho, me demande des nouvelles des filles. On parle précocité et de mes zebrettes. Sa réponse: « Ne t’inquiète pas ça passe avec l’âge. En cours ils nous ont dit que le WISC devait être passé tous les deux ans car même si elles sont en avance aujourd’hui c’est qu’elles sont très stimulées. Les autres vont évoluer et elles moins donc leur 150 ne sera plus qu’à 100 d’ici quelques années.  »
    Devant mon incompréhension elle m’a montré ses cours qui insinuent effectivement que le QI est une question de stimulation donc dépend fortement de l’origine sociale et que cette stimulation s’arrêtant forcément un jour, ils évoluent moins que les autres enfants de leur âge et donc voient leur QI diminuer.
    De même selon ses cours un troisième enfant a forcément un QI plus élevé que les deux premiers puisqu’il est stimulé par les grands..
    Il ne va pas être bon être HP d’ici quelques années si on enseigne ça aux nouveaux psychologues…. »

    je ne sais pas entre quoi j’hésite… la nausée fait partie des options….

  7. mimo dit :

    Notre fils vient de rentrer au CP et suite à des premiers jours un peu difficiles (« on ne fait rien à l’école,  »  » c’est injuste, j’ai été puni alors que je n’avais rien fait (punition collective où tous les élèves doivent mettre la tête sur la table) »… :(
    Nous avons demandé un rendez-vous avec sa maîtresse pour expliquer un peu notre cas.
    Elle s’est montré très ouverte et bienveillante envers notre fils et nous a promis de faire au mieux pour personnaliser et enrichir le programme de notre zèbre et lui expliquer en particulier les raisons de la punition collective qu’elle avait donné.
    Sur les conseils de votre blog, je lui ai offert un exemplaire de « je suis précoce, mes profs vont bien ». Elle a été ravie et va le lire très rapidement. Je pense qu’elle a apprécié le geste et que malgré beaucoup de bonne volonté, les enseignants ne peuvent pas tout connaître sur tous les différents profils d’enfants qu’ils sont amenés à rencontrer et que ce genre d’ouvrage se revèlent être une aide précieuse pour ceux qui veulent bien faire la démarche de s’informer.
    Comme quoi, avec des gens ouverts d’esprit le dialogue est toujours possible pour le bien de l’enfant. Depuis, notre zébrillon semble plus à l’aise et il a même l’air content d’aller à l’école… pourvu que ça dure :roll:

    Merci pour votre blog génial vers lequel j’oriente toujours lorsqu’on me demande des informations surla « zébritude » 8)



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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