Pourquoi y a-t-il si peu d’étudiants noirs dans les programmes pour surdoués aux États-Unis ? (The Conversation, février 2016)
Je partage un article que j'ai trouvé fort intéressant, publié sur le site The Conversation
Cela se passe outre-Atlantique, aux Etats-Unis, mais la question est sans doute transposable, au moins en partie, dans l’Hexagone.
Car les "dispositifs" ne sont malheureusement pas les mêmes... dans la mesure où en France, absolument rien n'existe en termes de programmes pour EIP
Son titre "Pourquoi y a-t-il si peu d’étudiants noirs dans les programmes pour surdoués aux États-Unis ?"
Il est signé Jason A. Grissom, professeur à l'université Vanderbilt de Nashville, & a été traduit en français par Maëlle Gouret
Il nous apprend que les "élèves noirs ont, aujourd’hui encore, deux fois moins de chances d’être intégré à un programme pour surdoués que les blancs, à résultat égal"
En voici un extrait :
Aux États-Unis, les étudiants noirs et latinos sont sous-représentés dans les programmes pour surdoués, qui proposent un enseignement spécialisé et des services adaptés aux besoins des enfants les plus brillants.
Selon les données du ministère de l’Éducation américain, ces deux catégories démographiques représentent 40 % des élèves des écoles publiques, mais seulement 26 % des inscrits aux programmes pour surdoués.
Bien qu’il soit possible que les différents groupes ethniques n’aient tout simplement pas les mêmes capacités scolaires (de nombreuses études montrent que les enfants noirs et latinos réussissent généralement moins bien que leurs camarades blancs ou asiatiques, et ce dès la maternelle), d’autres explications peuvent être avancées, comme le démontre une étude que j’ai menée récemment avec Christopher Redding, un étudiant en doctorat de l’université Vanderbilt.
Le fossé entre noirs et blancs dans l’identification des surdoués
Nous sommes partis du nombre de surdoués inscrits dans des classes spécifiques, publiée par la Early Childhood Longitudinal Study (ECLS), qui portait sur un échantillon représentatif d’écoliers, depuis la maternelle jusqu’à la fin du primaire. Ces données sont très utiles, dans la mesure où elles recensent l’évaluation standardisée des performances de chaque élève en maths et en lecture.
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5 commentaires à “Pourquoi y a-t-il si peu d’étudiants noirs dans les programmes pour surdoués aux États-Unis ? (The Conversation, février 2016)”
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Articles très intéressant, mais il n’évoque pas l’hypothèse du racisme (ou il se peut que je n’ai pas saisi). Et c’est quand même une hypothèse assez probable, non ?…
Pour éviter toute « déviance » tous les enfants devraient etre testés vers 6/7ans : cela donnerait peut-être les memes chances à tous d’être dépistés. Après quel suivi certains pourront proposer à leurs enfants pour développer leur potentiel ? Les inégalités existeront toujours … Ce que je ne comprends pas c’est que les USA semblent ne pas évolués vers une plus grande tolérance (et un mieux vivre ensemble) entre personnes d’origine différentes . A Bruxelles, nous côtoyons toutes les nationalités de l’Europe mais aussi d’Afrique (du nord au sud), d’Asie , d’orient …. Et dans la classe de mon fils la prof leur accorde la même attention …
Les surdoués ont tous une lointaine génétique indienne, je parle pas de l’inde, mais plutot coté us, en cherchent ont trouve, et actuellement ont fini de les exterminés..
Humm !?
Hug !