Il s'agit d'un communiqué de l'agence Tunis Afrique Presse, repris par les médias tunisiens

Le Pr Asma Bouden est pédopsychiatre, professeur à la Faculté de Médecine de Tunis & chef du service pédopsychiatrie de l'Hôpital Razi.

Elle participait hier (samedi 27 février 2016) à une journée scientifique sur la douance à Tunis

Elle a ainsi évoqué la situation des enfants intellectuellement précoces dans ce pays, & regretté notamment le faible nombre d'EIP vus par ces collègues psychiatres & le manque d'études nationales sur la question du surdouement

L'INS (l'Institut National de la Statistique) souligne pourtant qu'il y a 3 000 enfants à haut potentiel intellectuel en Tunisie, âgés de 4 à 15 ans

Au cours de cette journée sur le surdouement, le Dr Bouden a également déclaré :

« 50% des enfants surdoués présentent des difficultés d’apprentissage en raison de l’inadéquation de la pédagogie scolaire à leur fonctionnement cognitif »

Voici les premières lignes de l'article du site Tuniscope :

Chaque année, l’école accueille des enfants doués d’un haut potentiel intellectuel, qu’on appelle communément, les surdoués.

De quel encadrement bénéficient ces surdoués ?, Y-a-t-il un programme pédagogique spécial à leur intention ? Et comment sont-ils perçus ? Le risque principal, tant pour l’enfant que pour son environnement familial, scolaire ou social, est que l’enfant n’existe et ne soit défini qu’au travers de sa surdouance. Réduire les enfants à une identité de surdoué génère souvent des effets catastrophiques, pouvant aboutir à un effondrement dépressif lorsque, avec le temps, le haut potentiel intellectuel fluctuant, l’enfant ne répond plus aux critères de surdouance.

Le pourcentage présenté, samedi 27 février 2016, à Tunis lors d’une journée scientifique sur la surdouance est révélateur à plus d’un titre : Selon Asma Bouden, professeur en pédopsychiatrie, 50% des enfants surdoués présentent des difficultés d’apprentissage en raison de l’inadéquation de la pédagogie scolaire à leur fonctionnement cognitif.

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