Il est question de QE (pour Quotient Émotionnel) chez nos amis québécois

Le Journal de Montréal publie un article, signé Alice Mariette, sur cette facette de l'intelligence : "Êtes-vous intelligent émotionnellement ?"

Une forme d'intelligence non pas cognitive, mais émotionnelle, qui solliciterait deux champs de compétence différents :

✔ d'une part, une intelligence émotionnelle faisant appel à la gestion des émotions

✔ d'autre part, celle faisant appel aux habiletés & compétences sociales

Mais une forme d’intelligence qui est trop souvent opposée au QI (pour Quotient Intellectuel)

Alors qu'elle devrait être perçue comme complémentaire de ce QI qui au fond fait souvent peur, & qui suscite bien des réactions agressives

Pour rappel, comme je l'ai souvent souligné sur ce blog, la mesure objective du QI se fait via les tests psychométriques, qui sont des outils étalonnés & standardisés.

En revanche il n'existe pas de test scientifiquement valide & reconnu pour évaluer ce QE, qui est donc bien mal nommé, dès lors que l'on est dans l'incapacité de le quantifier avec précision.

Il ne s'agit que d'appréciations purement suggestives, émanant soit de l'intéressé(e) (sous forme d'autodiagnostic, en somme), soit sous forme d'avis extérieur, d'un thérapeute (psychologue, coach) par exemple, ou d'un examinateur (DRH dans le cadre professionnel)

Un extrait du papier :

Le secret des meilleurs leaders ne résiderait pas dans leur quotient intellectuel (QI) ou leurs diplômes, mais bien dans leur quotient émotionnel (QÉ). De quoi s’agit-il ? Comment devenir plus « intelligent » émotionnellement ?

« Nous sommes avant tout des êtres d’émotions », lance d’emblée Denis Morin, CRHA et professeur en gestion des ressources humaines à l’ESG-UQAM. Celui qui a beaucoup étudié ce concept popularisé dans les années 1990 dégage deux grandes tendances concernant l’intelligence émotionnelle : celle qui renvoie à la gestion des émotions et celle fondée sur les habiletés et compétences sociales (soft skills). Il s’agit à la fois de l’aptitude à évaluer et à exprimer ses propres émotions, tout en sachant identifier et comprendre celles des autres. Une « gymnastique » du cerveau nécessaire aussi bien dans la vie que pour être un bon gestionnaire.

Il n’y a pas que le QI qui compte...

« On reconnait actuellement que pour les dirigeants, une grande partie de la tâche est la gestion des émotions », note le professeur Morin, mettant en avant l’existence d’une interrelation entre les aptitudes cognitives — autrement dit les compétences intellectuelles — et les émotions.

POUR LIRE la SUITE c'est ici !

des livres sur cette fameuse intelligence émotionnelle :

- "L'intelligence émotionnelle : Intégrale" de Daniel Goleman, docteur en psychologie, paru aux éditions J'ai lu

- "Les 50 règles d'or de l'intelligence émotionnelle" de Latifa Gallo, coach, paru aux éditions Larousse

         
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