Adolescent(e)s à haut potentiel intellectuel : des configurations familiales plurielles (Cairn, juillet 2012)

Le site Cairn.info propose un article (en réalité, le chapitre d'un livre par en juin 2011 : Précarités et éducation familiale) signé Amélie Courtinat-Camps (qui intervenait ici :!: ), Aude Villatte & Mandarine Hugon, toutes trois docteur en psychologie, à l'Université de Toulouse.

 

Il s'agit d'une étude, basée sur un "échantillon de 255 collégien(ne)s HPI (48 filles et 207 garçons) âgés de 9 à 15 ans [...], scolarisés de la 6e à la 3e [...] Ils répondent tous au critère d’identification actuellement retenu en France, soit l’obtention d’une note globale de QI ≥ à 130.".

 

Petite parenthèse : encore une fois, on constate que le groupe d'ado HQI n'est pas paritaire. Dans l'échantillon choisi on trouve 4 fois moins de filles !?? :-?
C'est dommage à mon sens ! Non pas qu'il faille nécessairement une égalité parfaite du nombre de surdoués filles & garçons pour qu'une étude soit à considérer, mais de là à passer de 48 filles à 207 garçons :-o Il me semble que la sélection de sujets participants aurait tout de même pu être plus équilibrée :dots:

 

Nombreuses sont les études ayant examiné les caractéristiques des familles de sujets à haut potentiel intellectuel (HPI) [Friedman et Rogers, 1998 ; Karnes, Shwedel et Steinberg, 1984 ; Moon, Jurich et Feldhusen, 1998 ; Weissler et Landau, 1993]. Ces familles sont souvent décrites comme plus stimulantes que celles des pairs tout-venant (Gottfried, Fleming et Gottfried, 1994)....

 

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1 commentaire à “Adolescent(e)s à haut potentiel intellectuel : des configurations familiales plurielles (Cairn, juillet 2012)”

  1. Amélie Courtinat-Camps dit :

    Bonjour,
    Je souhaite apporter une précision à la remarque qui a été faite concernant l’échantillon d’étude qui a fait l’objet de ma thèse de doctorat …
    J’ai volontairement choisi d’avoir un échantillon qui reflète la réalité du terrain et donc je n’ai pas souhaité équilibré « artificiellement » l’échantillon en allant recruter d’autres participantes…
    Le fait que les filles soient sous représentées reflète assez bien le déséquilibre existant dans l’identification du haut potentiel en France et nous invite à nous interroger.
    Actuellement, la littérature fait état d’une sur représentation des garçons dans l’identification car ces derniers manifesteraient plus souvent que les filles des troubles de l’adaptation socio-affective et scolaire (Pourtois, Desmet & Leheut, 2005). Les garçons réagiraient plus de façon extériorisée, refusant de respecter les consignes qui les dérangent (par le travail ou le comportement), en perturbant la classe, provoquant de fait une identification…
    Cette sous représentation des filles pose un certain nombre de questions et hypothèses:
    Les filles sont-elles plus adaptées scolairement que les garçons ? Rencontrent-elles moins de difficultés ? Ont-elles tendance à dissimuler leur différence ? Observe-t-on des différences dans la manière d’investir la scolarité entre filles et garçons HP ? Les filles se conforment-elles davantage à une représentation normalisée de l’enfant « idéal », dans un désir de satisfaire aux critères d’excellence scolaire ou au contraire tentent-elles de gommer leurs différences pour mieux s’intégrer socialement?

    Voilà quelques éléments qui permettent d’éclairer cette question de la sur-représentation des garçons HPI en France actuellement,

    Bonne journée
    Amélie Courtinat-Camps
    Maître de Conférences en Psychologie (INSHEA, Paris)



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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