[MÉMOIRE] L’impact du contexte familial et du contexte scolaire sur l’estime de soi des enfants à haut potentiel
Un deuxième mémoire de Master 2 (Sciences & Métiers de l'Education & de la Formation, spécialité "professorat des écoles") mis en ligne, par l'IUFM du Nord Pas de Calais en quelques jours, sur le thème des enfants surdoués.
Son titre : "L'impact du contexte familial et du contexte scolaire sur l'estime de soi des enfants à haut potentiel", par Camille Goubet
Le sujet deviendrait-il à la mode chez les étudiants futurs enseignants ??? Si tel est le cas, espérons que la compréhension du surdouement se fasse convenablement...
3 commentaires à “[MÉMOIRE] L’impact du contexte familial et du contexte scolaire sur l’estime de soi des enfants à haut potentiel”
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Dans l’ensemble, j’ai trouvé ces deux thèses intéressantes.
Comme pour la these précédente, les références bibliographiques indiquent que l’auteur n’a pas vraiment consultee les journaux étrangers (notamment anglo-saxon qui sont au top dans ce domaine) et que les quelques references données datent d’au moins 5 ans.
Concernant les définitions de l’intelligence, je suis déçu de ne pas avoir vu une critique par exemple du modele de Gardner (comme cela a été fait dans la these precedente). L’auteure cite les différentes conceptions, sans en faire la moindre critique. Losqu’elle aborde la manière dont
L’etude en elle-même n’a aucun interet dans la mesure ou elle ne concerne que 25 « enfants » entre 7 et 17 ans (si je prend mon exemple, mon bien etre a changer radicallement entre le CE1 et la terminale…) . Par contre j’approuve globalement certaines hypotheses et notament que le bien etre des Haut Potentiel depend dans une large mesure de l’environement dans lequel ils evoluent. Cette etude aurait put etre plus interressante si il y avait eu un groupe control (c’est-à-dire des enfants non Haut Potentiel a qui l’on aurait poser les memes questions).
Par rapport aux deux theses, je regrette qu’il n’y ait pas eu une veritable recherche bibliographique (c’est-à-dire incluant des articles scientifiques ecrit en anglais). Il y a aussi le probleme liee a la recherche d’enfant surdoues. En passant par les associations ou les psychologues, les echantillons deviennent biaisee et c’est en general les enfants ayant des problemes d’integrations qui sont selectionnee.
Ce qui personnellement m’a le plus dérangé dans l’étude (qui si elle est « légère » n’en n’est pas moins intéressante et peut être un point d’entrée utile pour qui débute dans cette problématique) c’est ce choix de discrimination sur le fait que les parents aient ou pas demandé la détection et surtout sur le présupposé que le test était demandé par les parents pour avoir la preuve de haut potentiel et « pousser » l’enfant. On écarte complètement le fait que des parents (je ne m’engagerais pas à donner de proportion) consultent et font tester suite à des problèmes ou tout simplement pour essayer de mieux gérer un enfant atypique. Je n’ai personnellement jamais « poussé » mes garçons et le test nous a servi à mieux les comprendre, mieux les gérer, avoir une vision extérieure et documentée sur leurs forces et faiblesse, et pour l’aîné faire passer un saut de classe qui s’avérait indispensable mais n’était pas bien vu par une partie de l’équipe éducative…
Réponse sur qui fait passer le test :
Il y a aussi ceux qui comme nous ont fait passer un test à la demande (ou plutôt la recommandation) d’un enseignant. Dans notre cas l’instit’ de maternelle à qui nous avons fait part de nos interrogations face à la demande de l’enseignante de CP qui recommandait un glissement de classe pour le petit garçon vers le CE1 (petit garçon qu’elle avait eu moins de 3 semaines).
Je ne vois pas comment on peut alors considérer que ce sont les parents qui « poussent ».