Quand les jeux vidéos & les écrans perturbent le temps de travail

Quand les jeux vidéos & les écrans perturbent le temps de travailJ'avais déjà publié un billet, voilà presque 3 ans, sur la question épineuse des devoirs.

 

Et si cela concerne sans doute tous les enfants penseront certains, il est une réalité plus dure encore lorsque l'enfant en question est EIP. Car faire les devoirs pour un EIP implique de se replonger dans ce qui a déjà été vu, revu, re-revu (parfois depuis des années, l'école primaire étant essentiellement une longue répétition des mêmes choses...) ; & cela lui est donc difficilement acceptable, n'en voyant ni le sens ni l'intérêt :(

 

Le jeune zèbre a tout bonnement l'impression de faire du surplace, de pédaler dans le vide & cela amène généralement au clash avec les parents, ces derniers ne sachant pas comment faire pour calmer ces crises récurrentes.

 

Pour les plus jeunes, & selon le profil de votre enfant surdoué (profil qui peut évoluer, au fil du temps & des événements, mais aussi combiner plusieurs types), ce temps de travail à la maison est néanmoins plus ou moins facile à vivre, plus ou moins toléré, dirais-je. Mais en grandissant & en entrant au collège, les choses empirent souvent. D'autant plus que d'autres données entrent en jeu & viennent encore compliquer l'affaire :!:

 

Le jeune collégien HPI se retrouve plongé dans un univers de "grands", avec des codes sociaux qui évoluent rapidement (pas dans le meilleur sens), qui s'intensifient, se complexifient & il doit en même temps s'adapter à une organisation qui implique une plus grande autonomie de sa part.

 

En effet à partir du collège les parents sont tenus à plus grande distance des enseignants (qui sont une dizaine, en remplacement d'un unique professeur des écoles en primaire, avec qui il était plus aisé d'échanger) & du cadre scolaire. Ne serait-ce que physiquement : de nombreux enfants se rendent au collège en bus ou par leur propres moyens, & ne sont plus véhiculés par les parents qui n'ont de contact avec le collège qu'au moment des réunions.

 

Plus grande autonomie concernant l'organisation du travail à la maison aussi. Il n'est cependant pas simple pour tous les jeunes zèbres de faire preuve de sérieux & de discipline lorsqu'ils sont face à des devoirs à préparer à l'avance, selon un calendrier de travail cohérent & étudié.

 

Ces changements peuvent sembler sans grande importance, vu par un adulte, mais dans la vie d'un enfant cela marque un tournant. Et l'enfant doué perçoit très bien tout ce que cela implique dans son quotidien & dans son rapport à la scolarité.

 

Il n'est par exemple pas facile pour certains surdoués d'oser dire ou demander quelque chose par eux-mêmes, à un enseignant ou encore à un pion. Or au collège, cette autonomie est imposée de fait, & cela peut générer une grande anxiété chez ceux dont les traits autistiques sont les plus marqués ou qui cumulent syndrome d'Asperger & surdouement.

 

Aussi, lorsque quelque chose se passe mal (avec des camarades de classe, avec un enseignant, etc.) l'AIP - pour Adolescent Intellectuellement Précoce - peut très vite aller très mal, se renfermant, se sentant seul & perdu face à ses difficultés qu'il ne sait comment affronter.

 

Une des manières les plus répandues d'échapper à ce stress consiste pour ces jeunes surdoués à trouver refuge dans les jeux vidéos, & de manière plus large derrière un écran :-|

 

C'est vraiment quelque chose qui revient dans quasi tous les témoignages & demandes d'aide que je reçois ces temps-ci. C'est aussi quelque chose que l'on vit, à la maison & donc, que je connais bien.

 

Une des caractéristiques du surdouement est d'être un poil ( :roll: ) obsessionnel lorsqu'un sujet est estimé intéressant. Je vous devine sourire alors que vous lisez ces mots... cela vous renvoie à des choses familières n'est-ce pas :smile:

 

Eh oui, en tant qu'adulte HPI on sait combien on se laisse facilement happer par quelque chose qui attire notre attention au point de ne plus penser qu'à cela, au point de pouvoir passer des heures à lire ou chercher à comprendre un thème qui nous questionne. Ce besoin irrépressible d'approfondir, de creuser jusqu'à tout maîtriser est connu de tous les surdoués, quel que soit leur âge.
Il ne faut par conséquent pas s'étonner que des enfants ou des ados à haut potentiel intellectuel puissent eux aussi avoir le plus grand mal à se détourner d'une découverte qui les fascine ou les titille :)

 

Cependant les soucis commencent lorsque l'obsession n'est plus cadrée & qu'elle déborde de tous côtés pour prendre le pas sur tout le reste dans la vie de l'EIP ou l'AIP. Comme dans tous domaines, les extrêmes ne sont jamais bons & le danger se concrétise quand il n'y a plus de frontière entre ce qui reste dans la limite du raisonnable & ce qui hors de l'acceptable :hypno:

 

Lorsqu'il a été agressé l'an dernier, le zébrillon a eu bien du mal à se relever du choc émotionnel. Il faut dire qu'il n'a pas été aidé du tout, les mois qui suivirent, par les adultes du collège où il était alors scolarisé.
Le geek qu'il était déjà (j'en parlais ici...) n'a pas eu besoin de plus pour basculer dans ce que j'appelle une addiction aux écrans.

 

A la fascination pour les jeux s'est rapidement ajoutée celle des vidéos des YouTubers fétiches des préados & ados...

 

Comme il me l'expliquait, un jour où je voulais savoir ce qui le fascinait tant dans ces vidéos pourtant relativement peu captivantes (à mon sens) & ces jeux :

 

Le collège c'est l'enfer. On m'a frappé, on m'insulte tous les jours dans les couloirs, dans la cour, dans le gymnase & les profs n'arrivent pas à faire stopper ça. Les jeux & l’informatique sont le seul endroit où je ne crains pas d'être agressé par les autres enfants. C'est mon seul moment de répit !

 

Pensant cet été qu'il avait besoin de décompresser, de s'éloigner des traumatismes du collège qu'il avait subi de janvier à juin, je lui ai laissé carte blanche. J'ai laissé faire, sans trop imposer quoi que ce soit... jusqu'à ce que je me rende compte que cela n'avait pas de bons effets sur lui ! :down:

 

Sa passion pour ces univers virtuels l'empêchant totalement de rester raisonnable ou d'écouter mes mises en garde répétées, il a fallu à la rentrée remettre des barrières & rétablir un certain nombre de règles très précises. Sans quoi, les vidéos de Squeezie, Cyprien & autre Pewdiepie accompagnaient & surtout, raccourcissaient de plus en plus dangereusement ses nuits.
Je retrouvais alors le matin un loustic éclaté, aux yeux fatigués & rougis par le manque manifeste de sommeil, disant à peine bonjour, grognant & n'ayant qu'une idée fixe : foncer dans le bureau pour jouer sur PC & autres consoles, visionner des vidéos & s'enfermer dans ce monde où il se sent en sécurité :-?

 

Une enquête HBSC (pour Health Behaviour in School aged Children) conduite dans 40 pays auprès d'enfants âgés de 11 à 15 ans a mis en évidence que le temps de sommeil des enfants & jeunes qui étaient accros à l’ordinateur & aux écrans s’élève en moyenne à 8 heures & 6 minutes par nuit, contre 8 heures & 50 minutes pour les « déconnectés ».
Or leurs besoins sur ce plan-là ne diminuent pas, ils auraient même tendance à s’accroître légèrement durant l'adolescence. C'est pourquoi il est capital pour eux de dormir convenablement, en terme de qualité comme de durée.

 

Les devoirs étaient torchés à la va-vite, dans l'unique objectif de retourner à ses occupations dans les plus brefs délais. Nulle possibilité d'avoir une conversation sans entendre "Dans sa vidéo, MachinTruc explique que", ou "Dans TelJeu j'ai débloqué blablabla".
Son comportement me faisait penser à celui d'un toxico, & pour cause, je pense qu'il y a une réelle addiction qui peut s'installer en très peu de temps chez ces enfants surdoués lorsqu'ils découvrent le vaste monde de la fantasy & du multijoueur 8-O

 

(tiré de la brochure de prévention IFAC)

(tiré de la brochure de prévention IFAC)

 

Selon une étude de 2011 menée aux Etats-Unis, 91% des enfants & ados (âgés de 2 à 17 ans) jouaient aux jeux vidéo, & ce, quel que soit le support (PC, console, téléphone portable, tablette).
Ce chiffre a augmenté de 13% par rapport à une étude similaire réalisée en 2009 & portant sur la même tranche d'âge (à noter que l'augmentation la plus importante touche les 2/5 ans) !

 

Aujourd'hui on trouve tout & son contraire sur les jeux vidéos ! Des études qui démontrent qu'ils sont néfastes, d'autres qu'ils développent certaines formes de capacités. Il en était encore question hier, dans l'émission la Tête au Carré, dans la rubrique "Le fait scientifique du jour" d'Axel Villard :

 

Les jeux vidéo d’entrainement cérébral vendu pour muscler capacité cognitive sont-ils efficaces ou du moins plus efficace que des jeux d’aventures classiques c’est la chronique d’Axel aujourd’hui après la parution d’une étude intrigante autour du jeu Portal 2

 

Perso, je pense qu'il faut savoir écouter son instinct. Si en observant son enfant on sent, ou on constate, que quelque chose ne va pas, il ne faut pas hésiter à suivre ce que notre petite voix intérieure nous dicte, sans tenir compte de recommandations émanant de telle ou telle autorité.

 

L'IFAC (Institut Fédératif des Addictions Comportementales) écrit sur son site :

 

Le caractère addictif & addictogène de l'usage des jeux vidéo concernent essentiellement les jeux en réseau sur Internet et plus particulièrement les MMORPG (Massevely Multiplayer Online Role Playing Game – Jeux de rôle massivement multi-joueurs).
Des études ont montré que des joueurs excessifs de jeux vidéo (plus de 30 heures par semaine) pouvaient en être « addict ». Cette véritable addiction aux jeux vidéo ne concerne qu'une faible proportion de joueurs.

 

Je vous conseille d'ailleurs de consulter la "Brochure de prévention d'une utilisation excessive des jeux vidéo" éditée par l'IFAC :

 

La brochure de prévention d'une utilisation excessive des jeux vidéo

 

J'ai donc mis le holà :-x
Notre priorité - & celle qu'il doit avoir, il le sait - est l'école ! Les études sont extrêmement importantes à nos yeux, car c'est cela qui permet d'être libre de choisir ce que l'on veut être ou faire plus tard, dans sa vie.

 

Je ne suis pas une maman pénible & rigide, mais j'ai réaffirmé un certain nombre de règles évidentes (enfin, qui le seraient pour tout adulte responsable me semble-t-il !?) dont le bon sens, du haut de ses 10 ans, avaient largement échappé au zebrounet.
Et ce dans l'optique de le désaccoutumer & surtout le ré-ancrer dans la réalité, dans le concret de sa vie de collège en classe de 5ème. Par exemple :

 

- priorité absolue & non-négociable aux devoirs, leçons, avancement dans le travail scolaire de la semaine, le tout fait avec moi (avec mon aide dans l'organisation & surtout, ma surveillance pour pouvoir rappeler à l'ordre en cas de besoin).
Comme leur nom l'indique si bien, les jeux vidéos sont avant tout des jeux !!! Autrement dit des loisirs, des activités d'agrément que l'on pratique quand & seulement quand on a finit son travail, & lorsque tout est fin prêt & parfaitement au point pour le lendemain.

 

- activité sportive (ou culturelle, peu importe, dès lors qu'il s'agit d'avoir une activité extra-scolaire) au moins 2 fois par semaine, histoire de changer d'air & de varier un peu les rencontres, les personnes que l'on a en face de soi.
Il me semble important qu'il puisse se rendre compte que non, tous les enfants ne représentent pas un danger, même quand on a été agressé ou insulté. Mon but étant de casser ce schéma qui s'inscrit dans une peur du contact avec les autres & nourrit, forcément, le temps passé devant les écrans & les jeux vidéos.

 

- au lit à 21h00, sans plus rien qui ne s'apparente à un écran & avec relecture des leçons pour le lendemain & lecture de livres durant 30 à 40 minutes (je précise au passage que nous n'avons jamais cédé aux demandes consistant à réclamer une télévision ou autre dans sa chambre & aujourd'hui, croyez-moi, je m'en félicite ! Si la maison est très branchée hautes technologies, les PC, consoles, tablettes, téléphones restent dans mon bureau, sous clé afin d'éviter toute tentation).
Car quoi de plus mauvais que de s'endormir avec une hyperstimulation due à un iPad, à des vidéos qui hurlent, qui speedent le cerveau & énervent. Pour être en forme, il faut être reposé, & pour être reposé, il faut faire des nuit complètes, qui régénèrent correctement.
Or, quand l'enfant est surexcité par des activités sur console, PC ou écran divers, il n'est clairement pas dans de bonnes conditions pour s'endormir sereinement. Il faut un temps dévolu au calme & à l'apaisement avant de tomber dans les bras de Morphée, & ce temps est chez nous apporté depuis toujours par l'intimité d'une chambre avec une lumière douce & de la lecture.
D'autres auront sans doute des "recettes" différentes, mais encore une fois l'essentiel étant de s'écouter & de permettre tant à votre enfant de rependre pied qu'à vous de retrouver un mode de vie satisfaisant !

 

Car ce que je constate dans ces nombreux appels à l'aide que je reçois, c'est que les parents sont totalement perdus face à ces comportements addictifs. Ils sont épuisés, désemparés, ne savent plus du tout comment reprendre la main :oops:

 

Ils voient leur enfant sombrer mais ne parviennent pas à trouver une façon de dire stop.
Il faut pourtant le faire, sans tarder je crois :!:

 

Les EIP, plus que les autres enfants encore, ont besoin (je dis bien besoin !) d'un cadre précis & délimité.
Il faut qu'ils se sentent protégés par une fermeté bienveillante, pas toujours simple à doser pour les parents, mais primordial pour leur bien-être.

 

Une autorité juste pour qu'ils se sentent bien dans leur basket, non pas pour punir, sévir ou faire régner la terreur.
Cela va peut-être paraître un peu rude à certains lecteurs, mais je crois en des valeurs comme la discipline & l'ordre.
Pas dans un sens restrictif & contraignant (nous ne sommes pas à l'armée :-P ), mais dans l'idée de définir une certaine routine qui s'appuie sur une forme de rigueur permettant d'être à la fois rapide & efficace dans son travail à la maison, & finalement dans son travail au collège puis au lycée.

 

Des qualités qui leur seront indispensables par la suite (ou en tous cas de précieux atouts) pour leurs études post-Bac. C'est maintenant qu'ils apprennent à structurer leur temps de travail personnel, il faut donc que le pli soit pris pour que tout roule dans les années à venir :up:

 

Voilà où nous en sommes dans la famille zebrounet :)
Un retour nécessaire & salvateur à quelques règles de vie pour renouer avec un comportement sain vis à vis des jeux & des écrans.

 

 

Tags: , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

37 commentaires à “Quand les jeux vidéos & les écrans perturbent le temps de travail”

  1. valérie dit :

    bonjour,
    je souscris entièrement, au mot près, à ce que vous écrivez. Rigueur et discipline sont le seules solutions en général, mais plus encore avec un EIP. je privilégie particulièrement le moment du coucher avec lecture et lumière douce, j’insiste même pour qu’on parle doucement, et je lui ai expliqué pourquoi, en termes simplifiés, même s’il n’a que 7 ans. il sait tout de l’hypersensibilité et de la surstimulation neuronale. dès lors qu’il y a une raison logique, il est d’accord, il est d’ailleurs le 1er à regretter de mettre 3/4 d’heure pour s’endormir parce qu’il lui est difficile de vider » le sac des pensées ». les écrans le soir sont interdits, à cause de la lumière (il a bien sûr tenté de négocier la baisse de la luminosité de l’écran, mais c’est non)
    en ce moment, il révise ses leçons en partie sur ipad et n’a pas tardé à comprendre comment en profiter aussi pour jouer. je lui ai autorisé une application lego chima en récompense du temps passé à réviser les tables et autres pensum. j’ai eu tort. son obsession pour cette gamme de lego devient inquiétante, il passerait des heures par jour sur internet à visionner toujours les mêmes videos de montage de ces lego, en plus du jeu sur l’ipad. c’est une obsession, une spirale qui l’engloutit.
    il faut vraiment le surveiller et suivre un programme tel que vous le décrivez.

  2. Elsa dit :

    Votre billet tombe à pic! Grande discussion hier au soir avec notre grand de 12 ans qui est en 5ème.
    Lui qui jusque là n’avait jamais eu à fournir d’effort particulier pour être excellent découvre que tout salaire (en l’occurrence, les notes) mérite travail de sa part… Grosse tendance à se contenter d’un à peu près…insuffisant évidemment! Alors que je suis très présente pour l’accompagner et l’aider au besoin.
    A vous lire, j’ai l’impression de ré-entendre tout ce que nous lui avons dit hier (re-dit une ènième fois serait plus juste!)…cela fait du bien! Je lui ferai lire votre billet ce soir, que l’ado qui s’éveille en lui ait pleinement conscience que nos exigences de rigueur et d’efficacité, d’apprentissage de l’effort et d’amour du travail bien fait ne sont pas une simple lubie de parents. :)

  3. Delphine dit :

    Entièrement d’accord avec vous. Mon zèbre (7 ans) et ma zebrette (9 ans) ont droit à une heure par jour le week-end et les vacances (qui se transforme souvent en 2h!) à condition que les devoirs soient faits et les chambres (presque) rangées. Le soir, ils ont droit a autant de livres qu’ils veulent avant de dormir. En général, ils s’endorment assez vite. ça peut paraître dur mais ça fonctionne plutôt bien.
    Et quand il ne fait pas beau le week-end, on joue avec eux sur la console du salon.
    Un grand merci pour votre blog.

  4. Jeanne dit :

    Même combat chez moi, avec mon plus jeune de 8 ans. La même hygiène de vie que celle que vous décrivez, avec en plus un contrôle parental qui ne lui laisse « que » une heure sur le PC, non négociable, sauf regarder quelque chose ensemble ENSEMBLE en plus de « son » heure.
    Ce qui me pose question, par contre, c’est le contenu de certaines de ces émissions (Cyprien, Squeezie, nos enfants ont vraisemblablement les mêmes références…). J’entends d’une oreille en cuisinant : il y a énormément d’allusions sexuelles, qui sont très compréhensibles pour les plus de 16 ans, mais je me demande comment mon fils interprète ces blagues. Du coup, j’ai cette petite voix intérieure qui me titille. En même temps, c’est difficile à justifier, car lui ne voit pas le « mal » (moi non plus, s’il avait 15 ou 16 ans)…
    Quel serait votre position à ce sujet?

  5. Nolwenn dit :

    Alors j’aurais pu écrire cet article d’un bout à l’autre. On est envahis ici par ces jeux à la noix et tous les « produits dérivés » cad vidéos de gamers braillant comme des putois, devoirs bâclés, discussion hypercentrée. Bref, une vraie plaie.

  6. superbes rayures dit :

    C’est rassurant de voir que dans d’autres familles c’est pareil que dans la mienne. Moi j’ai privé une fois de jeux pendant dix jours et puis j’ai vu la différence…..il n’a pas trop souffert de ne plus pouvoir jouer et là sont revenus sur le tapis du salon lego, playmobil et autres que je n’avais vu depuis un moment. Un petit zébre qui lisait plus et qui était beaucoup moins agressif avec ses parents. 10 jours de punissions sont passés et là reprise des jeux et rebelote les soucis de comportements alors maintenant je gère tout et ne lâche rien.

  7. Minecraft et Skype ont pris de l’importance cs temps ci
    Comme toi je le prends comme son moment de répit.
    Mais comme toi règle n°1 les devoirs de la semaine terminés ou bien avancés.
    Pour cela j’avais dit « pas de jeux les veilles d’école, devoirs faits ou pas ».Je ne suis pas à la maison pour tout surveiller et j’avais peur qu’elle ne bâcle un peu. Bon, le papa a été plus « conciliant » :-) Au final elle est raisonnable.

    Le soir on révise aussi les leçons dans le lit. (et aussi le matin en voiture.. 2 EIP dans la mm classe, au réveil.. c’est chaud)

    et après lecture obligatoire (pas pour me satisfaire.. Mais pour qu’elle se sente bien.

    Et en cas de sentiment de tension mal gérée… on verra avec le papa à faire respecter la règle de pas de JV les veilles d’école.

    Pour le moment, je laisse faire.. sous surveilance

  8. babim11 dit :

    Ah les joies des écrans!

    Aujourd’hui numéro 2, en quatrième, est rentré « déprimé » du collège. » Je viens de me rendre compte que les autres ils ont trop de la chance, ils jouent aux écrans autant qu’ils le veulent, ils y passent des heures alors que moi c’est que le we!! ».

    Et oui, règles fixes ici. Trois zèbres à la maison, impossible de devoir négocier en permanence. alors c’est trois heures maximum dans le we à répartir en autogestion. par contre plus cool pendant les vacances du moment qu’il y a eu des activités de plein air dans la journée.

    On passe pour des ayatollahs dans l’entourage (mais on assume parfaitement et avec le sourire! ça ne concerne que nous!). et les enfants parviennent du coup à investir d’autres centres d’intérêts.
    ici c’est aussi Cyprien et Norman. par contre j’ai bcp de mal avec joueur du grenier. (c’est drôle quand les enfants me le racontent avec leurs mots mais tout à fait vulgaire et horripilant en direct, bref, tant qu’ils sont capables de reformuler).

    En fait la notion de règles me parait pertinente pour tous les enfants, mais comme dans de nombreuses situations, avec les EIP, tout est exponentiel, les proportions sont démultipliées.

    C’est peut être cela qui est le plus difficile à comprendre pour l’ entourage. mais il est primordial que les parents se fassent confiance, non pas dans les cris et punitions mais bien avec des règles qui contiennent, qui rassurent et permettent de rester ouvert sur le monde.

    Et puis n’oublions pas le plaisir de jouer en famille, jeux de société ou même … se faire ratatiner par ses enfants sur la console: ils sont fans! Fous rires garantis.

  9. famille à rayure dit :

    Bonsoir, j’avais cette meme impressio que mes zebreaux devenaient addict aux jeux comme on peut l’etre d’une cigarette donc ni une ni deux les ecrans ont eté relayés au week end 1 à 2heures max car il y atant d’autres choses à voire et à faire!!! en outre quand ils ont fini de jouer aux jeux videos, ils me disent que maintenant ils peuvent aller « jouer »!!! c’est pourtant ce qu’ils ont fait 2h durant avec leurs ecrans!?!? par contre mon zebreau du meme age que le zebrounet et qui vient de rentrer (pour se faire taper dessus par les eleves et intimider par les enseignants qui le culpabilisent… bref je lui cherche un college privé…)en 6e est plombé par les devoirs. chaque enseignant croyant sa matière unique et demandant aux élèves d’apprendre les lecons avant chaque cour. entre les exercices et les lecons le zebreau qui fait du 8h 17h30 car en international, ne vit plus. il se couche à 22h alors que si les cours étaient intelligemment fait il devrait en connaitre la supstentifique moelle en sortant.mais là dans son collège on est au travail a la chaine et aux cours indigestes et inintelligibles! bref il a autorisation de ne plus apprendre ses leçons sans aucun sens (présent de l’énonciation, de vérité générale qui ne servent à rien) car nos loustics ont aussi besoin de se détendre et de respirer apres 10h passer au college…dans mon souvenir je n’avais pas grand chose a faire quand étais au collège ce qui me laissait bcp de temps pour le vélo et autre.

  10. Isabelle dit :

    Bien vu, cet article !

    Chez nous, il n’y a ni télé, ni jeux vidéos, ni tablettes.
    Fiston (THQI), a 8 ans.
    On a un ordinateur où mon fils peut jouer un peu (contrôle parental, limitation de temps).
    Pas de jeux vidéos (surtout pas Mindcraft, ce serait mortel pour lui) et pas de wii… pas de DS…
    Parfois, le cousin prête le jeu (et je vois le temps passé !!)
    Il préfère programmer que jouer. Quand c’est du sérieux (programmation, devoirs), on le laisse plus de temps, idem quand il ramène de bonnes notes.
    Le soir, lecture.
    Je dois faire attention moi aussi car mon fils a un côté « obsessionnel » quand il s’intéresse à quelque chose et je dois veiller un tantinet à ce qui lui tombe sous la main !!
    Ca paie : loulou ramène des 20/20 en dictée :)

  11. Isabelle dit :

    Bien vu, cet article !

    Chez nous, il n’y a ni télé, ni jeux vidéos, ni tablettes.
    Fiston (THQI), a 8 ans.
    On a un ordinateur où mon fils peut jouer un peu (contrôle parental, limitation de temps).
    Pas de jeux vidéos (surtout pas Mindcraft, ce serait mortel pour lui) et pas de wii… pas de DS…
    Parfois, le cousin prête le jeu (et je vois le temps passé !!)
    Il préfère programmer que jouer. Quand c’est du sérieux (programmation, devoirs), on le laisse plus de temps, idem quand il ramène de bonnes notes.
    Le soir, lecture.
    Je dois faire attention moi aussi car mon fils a un côté « obsessionnel » quand il s’intéresse à quelque chose et je dois veiller un tantinet à ce qui lui tombe sous la main !!

  12. Didine dit :

    c’est bien de dire qu’il faut privilégié un temps pour les devoirs mais quand votre fils « accros » aux jeux vidéos et séries en tout genre, ne revient jamais de l’école avec des notes en dessous de 18 sur 20 (alors qu’il n’étudie jamais à la maison) c’est un peu dur de lui faire comprendre que c’est néfaste pour lui. J’ai essayé en vain…. Lui prendre son ordi le soir tournait vite à l’affrontement, surtout que bcp plus grand et fort que moi, je ne faisais pas le poids. J’ai fini par lui cédé son refuge… lui faire la guerre constamment avec des règles strictes n’est pas la solution.

  13. ellemra dit :

    Oh que c’est ressemblant à ce que l’on vit !!! Ici (zebre de 8 ans), les regles ont été posées assez rapidement car la fascination pour Xbox a été immédiate. Les conversations ne tournaient qu’autour d’un jeu : Fora Horizon, les modeles de voitures etc… Du coup, il est devenu incollable sur les voitures obsession j’ai dit !! C’est une heure max le vendredi, samedi et mercredi. Ca sert aussi de menace pour les munitions…
    Et on essaie aussi de jouer ensemble. Moi je suis super forte aux flechettes à la kinect !!!

  14. fca dit :

    « – au lit à 21h00, sans plus rien qui ne s’apparente à un écran & avec relecture des leçons pour le lendemain & lecture de livres durant 30 à 40 minutes  »

    relecture des leçons pour le lendemain à 21h!! waouh!!!

    à 10 ans ça me choque un peu!

    • superbes rayures dit :

      Je voulais savoir ceux qui vous choque c’est trop tôt trop tard ? Expliquez détaillez vôtre point de vu celui ci est intéressant. Merci

    • A. Zebrounet dit :

      « relecture des leçons pour le lendemain à 21h!! waouh »
      Lecture des leçons pour les cours du lendemain, car les devoirs étant faits à l’avance, il n’a pas forcément « touché » à la matière en question depuis plusieurs jours.

      Le point crucial étant, ds ce temps de décompression, de LIRE (cours, romans, magazines, BD, etc. Ce qu’il veut !). Ds l’objectif de se poser, de s’allouer un moment de calme avant d’éteindre & de s’endormir. L’objectif n’est pas de réviser ;)

      « à 10 ans ça me choque un peu! »
      Je peux le concevoir… bien que je ne partage pas cet avis. Ne pas perdre de vue non plus que, s’il a 10 ans, il est en 5ème, avec la charge de travail qui va avec (& n’a rien à voir avec les « devoirs » d’un enfant de 10 ans en CM2, en âge normal) :!:

      • superbes rayures dit :

        je suis tout a fait d’accord avec toi A. Zébrounet même si je pense qu’un enfant de 10 ans a de toute façon à besoin de 9 à 11 heures de sommeil par 24 heures pour être bien.
        Je voulais quand même connaitre les arguments de fca et peut-être son expérience pour savoir pourquoi le choc.
        Moi je constate réellement la différence à la maison quand il lit BD roman, magazine ou bien quand c’est le vendredi soir il adore l’émission les cobayes il est énervé stimulé et a du mal a trouvé son sommeil donc lecture mais il dort il est 11 h / 11 h 30 impossible avec les jours d’école

        • fca dit :

          Ce qui me choque c’est qu’un enfant de cet age se retrouve à lire ses lecons à 21h
          Pour moi les devoirs doivent être fait bien avant
          et si ils ne sont pas bien fait ce n’est pas grave
          a l’heure du coucher le cerveau ne doit pas etre « remis en route », « restimulé »
          pour moi relire les devoirs avant de se coucher ça ne peut pas apaiser un enfant, surtout si l’ecole l’angoisse.
          j’ai l’impression que l’âge reel de L’Enfant n’est pas pris en compte. Il a 10 ans et meme si il est en 5ème ca reste un enfant de 10 ans
          il y a tellement d’autre chose à lire que ses devoirs.
          je suis pour que les enfants vive plus leur vie d’enfant. je ne souhaite pas que mon fils passe des classes à cause de ça justement
          biensur si son mal-être nous y oblige nous le ferons.
          en attendant il n’a aucune pression a part celle qu’il se met tout seul et c’est bien suffisant
          je souhaite le preserver un maximum

          • Whiplash dit :

            Bonjour à tous, je voudrais tout d’abord remercier Alexandra pour cet excellent site qui nous fait nous sentir moins seuls face à ce que nous vivons car incompris par l’entourage.
            Je partage cependant l’opinion de fca et souhaite surtout que mes enfants soient bien dans leurs baskets et trouvent leur place socialement, ce qui me semble difficile en sautant des classes. notre aîné, THQI, a 8 ans et n’a pas sauté de classe’. Un de ses copains est en train de glisser dans la classe supérieure, je lui demandais donc si ça ne l’intéressait pas de faire la même chose, ce à quoi il m’a répondu qu’il n’était pas pressé d’arriver au collège …et au vu de toutes les difficultés rencontrées par ces enfants au collège il me semble que plus tard ils y arrivent mieux ils seront armés pour l’affronter.
            Il est cependant évident que chaque zèbre est différent mais je trouve que l’on lit trop que le saut de classe est une nécessité pour eux. Il me semble qu’ils peuvent apprendre le travail par d’autres voies, comme la musique par exemple.

            • shan dit :

              Personnellement, ça me choque un peu d’avoir des devoir à faire à 21h au collège.
              Je n’ai pas souvenir d’avoir une masse de devoir à faire la maison à cette époque les trous dans l’emploi du temps suffisait largement. Après je n’étais ni en avance, ni une excellente élève.

              Par contre, je sais que relire des leçons,des textes avant de s’endormir est un bon moyens d’assimilation douce.

              Pour relativiser il passe combien de temps le zebrounet sur ses devoirs par jour ?
              C’est plutôt ce point là qui est important à mes yeux.
              Un enfant qui passe en 5 eme une heure par jour sur ses devoirs, combien de temps devra t il passer au lycée puis dans le supérieur pour suivre?

              Dans ma famille nous sommes plus vers les 30min /45 min de devoir par jour en 5eme maximum.
              Ce qui laisse du temps pour le sport(10h/semaine hors scolaire), la musique, les jeux, les amis et la famille.

              Je verrais bien si les temps ont changé avec mon fils plus tard.

              Merci pour les articles.

          • A. Zebrounet dit :

            « Ce qui me choque c’est qu’un enfant de cet age se retrouve à lire ses lecons à 21h
            Pour moi les devoirs doivent être fait bien avant »
            FCA, il n’est absolument pas question de faire les devoirs à 21h00 !?? :-?
            Je croyais pourtant avoir déjà éclairci ce point ds ma réponse :arrow: « Lecture des leçons pour les cours du lendemain, car les devoirs étant faits à l’avance, il n’a pas forcément « touché » à la matière en question depuis plusieurs jours. »

            « pour moi relire les devoirs avant de se coucher ça ne peut pas apaiser un enfant, surtout si l’ecole l’angoisse. »
            Vous avez le droit de penser ainsi.

            « j’ai l’impression que l’âge reel de L’Enfant n’est pas pris en compte. Il a 10 ans et meme si il est en 5ème ca reste un enfant de 10 ans
            il y a tellement d’autre chose à lire que ses devoirs. »
            J’ai tt de même le sentiment que vous n’avez pas réellement lu ma réponse :-|
            J’écrivais précisément, en réponse à votre 1er message : « Le point crucial étant, ds ce temps de décompression, de LIRE (cours, romans, magazines, BD, etc. Ce qu’il veut !). Ds l’objectif de se poser, de s’allouer un moment de calme avant d’éteindre & de s’endormir. L’objectif n’est pas de réviser ;)  »

            Concernant le fait de se replonger ds un cours la veille au soir, des études ont démontré que c’était un exc. moyen d’intégrer les éléments contenu ds le cours, en permettant au cerveau d’y « retravailler » durant la nuit sans effort :up:
            De manière empirique, j’ai pu noter que sur mon zébrillon cette méthode fonctionne effectivement fort bien, mais chacun est libre de faire comme bon lui semble :roll: Tout le monde ne fonctionne pas de la même manière, l’essentiel étant de trouver le bon mode d’emploi !

          • superbes rayures dit :

            merci pour votre réponse je peux entendre et comprendre votre point de vision des choses. Après c’est du cas par cas et chaque parent essaie de faire au mieux pour son enfant.
            Pour mon fils qui n’aime pas l’école et que cela angoisse il est en demande de relire une dernière fois la poésie ou autre leçon avant de ce couche. Cela le rassure avant de s’endormir. Il va avoir 10 ans en novembre il est au cm2 et ne subit aucune pression puisqu’il fait des crises d’angoisses.

            • famille à rayures dit :

              bsr moi ça neme choque pas la relecture le soir car mon zebre en6e avec un an d’avance fait du8h 17h30 quasi quotidiennement donc il rentre vers 18h et fait ses devoirs. puis joue un peu (5min) car il lui reste ses instruments (2) qu’il a choisi et qu’il adore et qui le detendent sauf quand un morceau est difficile. bref on dine à 20h et apres il reste les leçons… donc à 21h on peut y être encore. autant dire qu’il ne fait pas ses devoirs à fond car je ne souhaite pas qu’il subisse trop de pressions mais avec un tel emploi du temps sans permanance pas le choix. de toute manière je ne m’inquiète pas car quand j’etais jeune je me couchais puis me récitais toutes mes lecons pour le lendemain dans la tête. je trouvais que je les mémorisais mieux comme ça et c’était une méthode d’enfant donc sans pression des parents qui se fichaient royalement de mes devoirs mais pas des résultats. en outre le soir c’est un moment calme sans obligation que d’etre dans sa chambre pour aller se coucher donc certainement plus propice à la concentration et la memorisation qu’en plein apres midi avec les bruits de la « journee » tres distrayant (2 zebreaux aussi musiciens et sans devoirs car en primaire)!

  15. Thomas dit :

    C’est intéressant car je suis moi même gros consommateur de jeux vidéo et j’en créé aussi.

    Il y a quelque chose de très important à connaitre sur le jeu : l’addiction n’est pas physique. On est très loin de la toxicomanie. Les études sur le sujet démontrent que le jeu est là pour combler un vide social ce qui cadre parfaitement avec la vie d’un zèbre, surtout un jeune qui va à l’école et se sent différent.

    Le meilleur « remède », c’est de lui trouver un autre centre d’intérêt (je sais … facile à dire !). Et de lui redonner goût à la vraie vie. Car le privé de jeu, même si c’est salutaire un certain temps, ne peut que repousser le moment où il sombrera. Et si ça lui arrive et que vous n’êtes plus là pour le surveiller, ça peut être le drame ! Je sais, je l’ai vécu. Je me suis réveillé à temps heureusement.

    Cela dit, il me semble que votre définition du jeu comme passe-temps futile et moins important que le travail n’est pas exact. De la même manière que les livres, les films … les jeux peuvent être une bouffé d’air et une fenêtre sur des univers improbables. Ils peuvent permettre de stimuler l’imagination ou d’augmenter la sociabilisation. A petites doses bien sûr ! Mais c’est à prendre en considération pour montrer que vous le comprenez.

    PS : Pour infos, le joueur du grenier ne s’adresse pas du tout à un publique jeune. Il y a des références très violentes et parfois pornographiques.

    • CarolineW dit :

      Bonjour Thomas,

      je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre point de vue: l’addiction à un jeu active dans le cerveau la zone du plaisir qui active les endorphines.( commun toutes les d’addictions ou juste manger du chocolat )
      Pour notre cerveau qui ne fait pas la différence, le processus physiologique est le même, et il aura tendance à vouloir retrouver cette sensation qui nous a procuré du plaisir.

       » De la même manière que les livres, les films … les jeux peuvent être une bouffé d’air et une fenêtre sur des univers improbables. Ils peuvent permettre de stimuler l’imagination ou d’augmenter la sociabilisation.  »
      => Il est démontré que les écrans – quoiqu’en disent certains média ou fabricants de jeu – quels que soient leur type, diminuent l’imagination , la mémoire et encore plus la sociabilisation. La vraie intelligence se développe en façonnant le réel .
      Lorsque je vois les enfants , dans la cour d’école , jouant seuls avec une DS, par définition ils se coupent du groupe.Les enfants jouant beaucoup ont une imagination plus restreinte: ils ne font que reproduire les scénarii déjà rencontrés.
      De plus, les écrans, ne sont, malheureusement , pas le monopole des surdoués. C’est devenu un phénomène de société qui touchent toutes les classes, toutes les intelligences.
      Et de mon point de vue, c’est bien notre rôle , à nous parents, de limiter ces accès.
      Il est également avéré que plus l’exposition aux écrans se fait tôt dans la vie de l’enfant plus le risque de devenir addict plus tard est important. Les « bonne »s habitudes ( lecture, sorties en extérieur, jeux de société en famille, légo, playmobils pour les plus petits.) doivent être mises en place très tôt.
      J’ai conscience du fait que je ne pourrai lutter éternellement contre les jeux PC, la télé, Y-tube ( mon fils n’a que 7 ans) mais plus tard ils arriveront mieux ce sera. Quand le loup est dans la bergerie il devient plus difficile de lutter

  16. famille à rayure dit :

    je voulais savoir si c’est sure que ce n’est pas une addiction physique car franchement je trouve que le comportement de mes zèbres face au jeux relève quasiment de la toxicomanie : prêts à mentir pour jouer, prêts à tout laisser de cote etc. s’énerver à l’arrêt du jeu et ne parler que de ça et en être obsédé … bref je pense quand même que ça doit alimenter des zones du cerveau relevant de l’addiction car ça émet des messages de plaisirs intense et forcement ça doit bien influer sur des hormones ou des glandes ou je ne sais quoi. une chose est sure c’est que les jeux vidéos empêchent grandement la créativité, l’ennui, la connaissance de soi et le gout de l’effort de se developper!!!!

    • A. Zebrounet dit :

      Je partage totalement cet avis ! :(

    • superbes rayures dit :

      Je suis d’accord le mien pourrait sauter le repas pour jouer et quand il commence un monde qu’il n’a pas fini il peut se réveillé seul à 5 heures du matin pour un écran. De plus ceux de son âge lui sont trop facile donc il réclame des jeux de 16/18 ans ils sont remplis de gros mots et de sang NON!!!!
      Avec des règles tant qu’il n’y a pas de nouveaux jeux tout va bien.

  17. Jeanne dit :

    Je rejoins assez bien l’idée que supprimer totalement les écrans revient à reculer le moment où le jeune devra apprendre à les apprivoiser et à trouver les limites qu’ il se pose. Et je suis d’accord que les écrans peuvent apporter des choses utiles, belles, poétiques, intéressantes…

  18. Maurel dit :

    Pour tout les zèbres en échec il y a zébra qui est une association à Marseille qui marche très bien mais qui a besoin de jeunes qui consiste a remette les zèbres dans le systèmes scolaire après avoir passé un certain temps à Zébra.

  19. Rainbow dit :

    Pour mes zèbres dysgraphiques, l’informatique est indispensable et incontournable. Ils se baladent sans cesse avec un ordinateur. Ils ne peuvent pas écrire sans. Du coup, ils ont tout dedans: cours, bouquins, films, feuilletons, jeux, dessins animés…. J’ai parfois l’impression d’évoluer sans un univers numérique, travaillant moi même avec un ordinateur ou m’en servant beaucoup pour mes loisirs comme faire des commentaires sur ce blog par exemple ou bien gérer tous les dossiers en cours auprès des administrations et associations concernant mes zèbres évidemment.
    Ce qui me rassure toutefois, c’est que pour eux, un bouquin, une balade en forêt, une sortie au cinéma ou à l’accrobranche ne constituent pas encore un crime de lèse-majesté quand on les leur propose et que même si ça rouspète un peu parce qu’on souhaite d’abord finir tel ou tel niveau de super Mario ou candy crush, on fini par lâcher son écran pour accompagner les parents sans trop râler. Si l’on part le week-end, on emporte aussi l’ordinateur, la console portable et/ou le mini lecteur de DVD. C’est un mode de fonctionnement familial et on arrive à trouver un certain équilibre.
    Quand j’étais enfant, je passais parfois mes nuits à lire et ma mère n’en savait rien car je glissais ma lampe sous mes draps pour ne pas qu’elle puisse apercevoir la lumière sous la porte. Le soir venu, mes zèbres rechargent leurs ordi pour l’école le lendemain, les téléphones aussi. Il n’est pas rare que je passe deux fois avant 21h30 pour leur dire de lâcher leur BD ou leur bouquin et ils s’endorment généralement autour de de 22h. C’est comme ça chez nous, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux selon certains, à commencer par mes beaux-frères et belles sœurs qui eux ne tolèrent pas ce genre de chose et qui ont bannis les jeux vidéo pendant longtemps pour les petits cousins, ce qui créait des tensions à Noël entre mes enfants qui recevaient des jeux vidéo du père Noël et pas les autres qui pleuraient car ils n’avaient pas le droit d’essayer.
    Je crois que tout comportement excessif est ennuyeux, mais il faut bien comprendre que pour des zèbres et plus encore pour des geek, tout ceci revêt un caractère vital et rassurant et que c’est leur norme à eux !
    Mon cousin zèbre hypra-geek est devenu informaticien et en a fait son métier au delà de toute espérance.
    Il faut veiller au grain c’est certain, mais je crois que la recette est à trouver par chaque famille pour chaque zèbre/geek. Il n’ y a pas vraiment de méthode miracle… 8-O

  20. fca dit :

    bien sur c’est du cas par cas
    je n’ai pas dit que ce vous faites est mal
    j’ai juste dit que de mon point de vue perso je le ne ferais pas
    j’ai bien compris que votre enfant ne revise pas a 21h
    je pense que vous avez trouvé ma reaction excessive parce que je n’ai peut être pas employé le terme adequate
    « choquer » etait peut être un peu fort
    ce que je veux dire c’est que nos petits zebres doivent être preservés
    visiblement votre fils n’aura pas de retard et il n’est pas en echec scolaire
    donc pas d’inquiétude si il ne retient pas bien ses leçons parce qu’il ne les a pas relu depuis plusieurs jours
    sachant que vu son niveau il les a certainement retenues du premier coup :-D
    bref, je suis tout de meme ravie d’avoir eu tous ces points de vues par rapport aux devoirs qui il faut le dire ne sont pas une partie de plaisir!

  21. Notre zébrillon se couche vers 22 heures. Il a 10 ans et se trouve en 6ème. Les deux dernières semaines d’école furent très difficiles pour tous. Accumulation de croix donc heures de colle en prime : il a fini par dire à un professeur que de toute façon il avait déjà plein de croix donc 1 de plus :roll: … Etc. Il est très addict aux jeux mais comme son frère qui n’est pas « zèbre ». J’ai fini par ranger la PS3 dans sa boîte car cela engendrait des disputes entre eux (4 ans de différence), D’ailleurs, je pourrai presque dire que le grand frère est plus addict encore alors qu’il n’a pas été testé. Le grand qui est en 3ème fait souvent ses devoirs jusqu’à 22 heures et ce depuis l’année dernière car il y a beaucoup de devoirs et les plannings sont chargés. Son zébrillon de frère quant à lui ne fait rien à son retour (il commence seulement à s’avancer dans les heures « creuses »)et il m’attend LOL Nous faisons donc certains devoirs ensembles mais après le repas,. Il révise dans son lit , tout comme le grand. Il faut dire que c’était une idée que j’avais lancée car je faisais ainsi du temps de ma scolarité et même après au niveau professionnel (je trouvais que j’étais plus détendue pour retenir les leçons ou cours et cela fonctionnait).
    Si on pouvait supprimer tous ces jeux, quel enchantement, le livre reprendrait sa place.
    Moi aussi je lisais la nuit et je continue d’ailleurs. Il faut faire avec son « temps » mais sans excès je pense, ce qui est difficile : les enfants trouvent toujours quelque chose à redire ou bien c’est « oui attends je finis » au moins 10 fois :)

  22. Victorien dit :

    Bonsoir
    Votre article mme et certain commentaire sont réellement émouvant..
    Je le découvre seulement mtn scanner à 20 ans et je salue la bienveillance dont vous usez sur vos progénitures, d’ailleurs c’est à bords de mon iPad que j’écris ces lignes et que je suis connecter.
    Depuis tout petits mes parents n’ont jamais considérer l’option télé dans ma chambre, ni console de salon, la télé étant peu intéressante hormis quelque chaîne, je n’ai pas pu developer ces addictions par contre à partir de la 4ème je suis tomber dans un mmorpg ( jeux remplis d’interactions où le temps est infini, il n’y souvent aucune fin), rapidement la nuit des l’assurance que mes parents était couches, je me rendais dans la pièce bureau pour y passer toute la nuit pour enchaîner avec cette école, lassante et inutile à mes yeux à ce moment, les devoirs maisons n’était jamais rendu, mes parents souvent convoquée par l’équipe pédagogique qui n’en a que le nom :/, moi, aine d’une famille de 4 enfants échouant toujours à l’école pour donner l’exemple ardemment rechercher par les parents.
    C’est dur comme situation qu’en on y pense pour tous les autres dans ces situations alors je vous remercie profondément pour ces attentions que vous portez à ces « zèbres »!

  23. Moly dit :

    Bonjour,
    Eh bien voilà, nous faisons partis de la famille des Zèbres !!! Ahhhh les jeux vidéos : une grande histoire histoire d’amour avec mes fils. Mon petit zèbre de 6 ans adore jouer au skylander sur wii. Jeu intéressant qui donne parfois à mon fils du fil à retordre pour passer les niveaux :-x . Mais (il y a toujours un MAIS) pour y remédier il va sur l’ordinateur de la maison et via You tube trouve des tutos expliquants la marche à suivre pour aller plus loin :-D . Je vous laisse imaginer la suite logique à son léger problème…
    J’ai mis des limites à mes enfants : interdiction de jouer le matin, à part pendant les vacances et week end 30 minutes (voir 1heure) avant le repas. Pour le soir, ils doivent impérativement faire les devoirs, douches et mettre la table avant de jouer. Après le repas c’est un moment de partage avec lecture, jeu de société… :roll:
    Nous ne passons pas beaucoup de temps ensemble alors on profite au maximum lorsque nous sommes ensemble en faisant des randos, activités natures….Ne vous inquiéter pas c’est pas l’armée, nous avons juste trouvé cette solution comme un commun accord. :)

  24. laurisa dit :

    Bonjour,
    Je viens de tomber sur votre article, car j’ai a faire face à un problème d’addiction a un jeu en ligne avec mon grand fiston ( 20 ans). Pourtant comme vous j’ai pose des règles assez strictes, et comme je ne suis pas fan des jeux vidéos, nous avions que des anciennes consoles récupérées des tontons! et bien sur pas d’ordi dans la chambre et pas de téléphone portable. Mon fils vérifiait lui même si le jeu correspondait à son age….Tout se gâte avec le lycée. Il est difficile d’interdire les ordinateurs et autres téléphones…cela fait aussi parti de leur génération…et lorsqu’ils sont majeurs, difficile aussi de les surveiller.
    Pendant cette période, il jouait quelques fois à un fameux jeu en ligne, ou il faut créer son avatar ..etc . Depuis quelques mois le problème c’est agravé..et malheureusement je ne l’ai pas découvert tout de suite. Je pense que ce jeu est une manière d’échapper à la réalité et à toutes les questions qu’il peut se poser. Il a arrêté ses études depuis novembre . Je ne sais pas trop comment réagir face a tout ça. Il m’en a parlé et il se rend bien compte qu’il est dans une impasse. Il n’arrive pas a lacher , car il a l’impression d’avoir une sorte de « mission » pour aider ses « camarades » dans le jeu. ( oui je sais c’est très curieux :( )
    Je me disais que peut être d’autres personnes sont passées par là, soit eux-mêmes ou leurs enfants.
    Merci encore pour votre article et bonne journée.

  25. Amaury dit :

    Je suis à la fois d’accord et pas d’accord, en tant qu’ancien accroc aux jeux vidéos en ligne (ancien ? … non, la vérité finit par rattraper le leurre social). Avant de comprendre ce pourquoi certaines choses me sont arrivées, avant de mettre des mots derrière, je n’avais pas spécialement de recul sur une certaine notion de « morale » par rapport au fait qu’un enfant devient accroc à quelque chose. Aujourd’hui, oui.

    Depuis tout petit, nous sommes bercés, oui tous, même les HPI / HPE, bernés d’illusions par des symboliques qui ne prennent de valeur que ce que l’on veut bien leur donner. Si on ne les donne pas, ou si nous n’y sommes nous-mêmes pas soumis, la vie est tout de suite beaucoup plus simple. Les jeux vidéos ? Activité sportive ? Les deux sont au même niveau et peuvent induire une addiction ! La réalité est bien là, une fois qu’un enfant et un EIP encore plus a trouvé SON domaine (pour ma part, j’étais aux bords du Pro Gaming, ce qui m’en a distancé à chaque fois était mon extra-lucidité sur le fait que les études ne sont pas compatibles avec cette vie là. J’ai toujours été borderline à ce niveau), celui dans lequel il s’exprime, à travers ses performances, ses liens sociaux aussi, on ne peut décemment pas l’en empêcher de vivre à fond sa passion puisque, j’ai arrêté pendant 2 ans complètement, j’y suis retourné. Chasse le naturel, il revient au galop.

    En revanche, j’ai toujours été encouragé et accompagné dans cette passion par mes parents, qui m’ont donné plein pouvoir de liberté, tant que je réussissais aussi à côté, dans les domaines évidemment les plus important: les études. Ce n’est pas évident pour tout le monde j’en conviens mais là où je veux en venir, c’est que je suis désormais convaincu qu’il ne faut pas « imposer un cadre » mais composer avec le contexte. Si l’enfant réussit, cela ne devrait pas gêner qu’il passe tout son temps sur « les jeux vidéos », c’est son truc ! Et à côté, il parvient à gravir l’échelle sociale par cette voie plus ou moins stupide que l’on appelle les « études » (surtout en france). Si ce n’est pas le cas, évidemment, il faut commencer à élever les règles/discussions mais ne pas prendre le morceau à l’envers selon moi, composer simplement avec SON contexte.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

Répondre à Isabelle