Le parcours scolaire douloureux des enfants surdoués (L’Indépendant, avril 2015)

Le parcours scolaire douloureux des enfants surdoués (L'Indépendant, avril 2015)Le journal L'Indépendant publie ce jour un article sur les enfants à haut potentiel intellectuel : "Le parcours scolaire douloureux des enfants surdoués" ;)

 

Loin de l'image du premier de la classe, beaucoup d'enfants "surdoués" sont en réalité en difficulté à l'école. Parce qu'ils sont encore mal compris par les enseignants, leur parcours peut se révéler douloureux et leur précocité, au lieu d'être un atout, devient un handicap.

Comme Mozart, Michael Jackson ou Albert Einstein avant eux, 2,6% des élèves entre six et seize ans sont considérés comme "surdoués", "intellectuellement précoces" ou "à haut potentiel", selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé. En France, ils sont quelque 300.000, soit environ un ou deux par classe. Curieux insatiables, intuitifs et créatifs, avec un grand sens de l'humour, ces enfants se caractérisent par un quotient intellectuel supérieur à 130, un fonctionnement cérébral atypique et une très grande sensibilité. Ils présentent un développement intellectuel avancé par rapport aux enfants de leur âge, un décalage qui demande un effort pour s'adapter à leur environnement.

[...] Par leurs réparties ou la rapidité de leurs réponses qui perturbent la classe, ils peuvent irriter les enseignants. Parfois, leur différence va entraîner le rejet des camarades de classe, notamment au collège, "le moment de tous les dangers", selon Alain Salzemann, principal-adjoint du collège Charcot à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), un établissement qui accueille beaucoup d'enfants précoces.

 

 

Et oui... :( C'est tout à fait ça, le collège pour un enfant HPI.

 

Mention spéciale à ce commentaire, digne de la plus crasse bêtise... mais tellement représentatif de ce que l'on peut (tristement) encore entendre ou lire à propos du surdouement (avec, cerise sur le gâteau, une belle confusion entre "être" & "savoir" :-x ).

 

Le chemin à parcourir est encore long :!: :down:

 

Le parcours scolaire douloureux des enfants surdoués (L'Indépendant, avril 2015)

 

 

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17 commentaires à “Le parcours scolaire douloureux des enfants surdoués (L’Indépendant, avril 2015)”

  1. lucyb dit :

    Pour moi, c’est le primaire qui a été le pire… Et pour le commentaire, ça me rappelle le directeur de l ancienne école de ma fille : si elle est si intelligente que ça, elle n’a qu’à s adapter…

  2. MOUAH dit :

    jedi , on va commencer par un petit cours de grammaire « ils sAUraient » Comment répondre sinon à la profonde ignorance et stupidité de vôtre commentaire???? Un surdoué a un fonctionnement cognitif et émotionnel différent du commun des mortels. S’adapter à l’ignorance, à la violence et au mépris n’est pas faire preuve d’intelligence mais de soumission….

    • ptitelidie dit :

      tout à fait d’accord!!

    • Marie dit :

      Bonjour,

      Tout à fait d’accord avec Mouah et … moi !!!
      C’est terrible de lire de tels commentaires. Cela fait peur !
      Mon fils est traumatisé par un parcours scolaire plus que douloureux.
      Il n’a pas pu …s’adapter….

  3. ANAH dit :

    Comment expliquer aux professeurs du parcours scolaire simple, normal,…,qu’ils ne sont pas formés pour les EIP, les p’tits zèbres, les précoses,HP, et/ou autre appellation ….? J’ai cherché de l’aide depuis des années, c’est dernièrement que j’ai fait la connaissance de son test ou plutôt compris son teste. Je lis beaucoup votre blog, Mon mari convoqué cet après-midi s’est encore entendu dire que notre désarroi n’est que de la fabulation de parents n’ayant su donné une bonne éducation à notre enfant! Et que dire du médecin traitant, si ce n’est qu’il n’en a rien à faire !!! De tous ces gens chez qui je suis allée chercher de l’aide, c’est par hasard à 900km de chez moi et dans un autre pays que je suis devenue amie avec curieusement précoce et de là ce blog!!! Hors à 45 min de chez moi il existe bien des « PROS » et des établissements qui ont tout compris…Mais que de temps perdu!!!:(

  4. Nath dit :

    Un article tellement plein de réalité sur le quotidien de nos zébrillons :(
    et un commentaire si stupide mais tellement représentatif de tout ce qu’on peut entendre sur le surdouement. :evil:
    En tout cas merci de partager tout cela avec nous, on se sent tellement moins seul grâce à ta page.
    :)

  5. Natie dit :

    clairement celui qui fait le commentaire est très loin d’être surdoué et je pense qu’une trop grande différence de QI entre deux personnes est aussi incompréhensible… mais la vraie question est comment faire pour que cela se passe mieux pour les HP au collège, quel collège choisir, quel environement? comment les préparer?

  6. pattrick misse dit :

    Le collége peut être une  » fosse aux lions » pour un enfant hypersensible et rejeté à cause de sa différence. Il n’a pas les moyens de s’adapter tout seul à la société qu’il ne comprend pas et il a besoin d’aide pour ne pas sombrer dans le désespoir.

  7. Tigerlily dit :

    Pourquoi faut-il commencer tous les articles sur les HPI en disant « comme Einstein et Mozart avant eux » ? NON ! justement tous les HPI (et j’en suis une donc je parle d’expérience) ne sont pas Einstein ou Mozart, Et commencer comme ça enfonce la cause des HPI car justement Einstein et Mozart sont ceux qui s’en sont sortis donc le grand public pense que les HPI s’en sortiront forcément.
    Einstein et Mozart était des HPI, mais tous les HPI ne sont pas des Einstein de Mozart !

    • A. Zebrounet dit :

      Oui !!! Terrible manie des médias :-x

    • CarolineW dit :

      Pas si sur que ça en plus que Mozart et Einstein aient été HPI.
      Qu’ils aient eu du génie dans leur domaine, certainement. HP … on ne le saura jamais …
      D’autant que, et sans prendre partie, il y a une grosse polémique au sujet de la relativité restreinte et que beaucoup, preuves à l’appui ( et effectivement les faits sont troublants ) en attribue la paternité à H. Poincarré.( qui lui était sacrément calé en mathématique)

  8. bastien dit :

    Un relativement bon article :!:
    Alexandra, Roberta ne vous avait-elle pas conseillé de ne pas lire les commentaires ;) :?:
    Je plaisante, je les lis moi aussi, et suis affligée par le manque d’intelligence, de rigueur, de tact, de certains. :down:
    Je partage l’avis de Mouah , si l’ on doit s’adapter à l’environnement ,c’est que celui-ci ne convient pas :!:
    Il vaut mieux en changer que de se soumettre.
    Un poisson si on le sort de l’eau, doit-il s’adapter ? Non ,sinon il en meurt.
    Un surdoué c’est pareil.

  9. CarolineW dit :

    Bastien,

    Je suis d’accord avec vous dans le fond.
    Mais concrètement, ce n’est pas l’environnement ou le plus grand nombre qui s’adaptera à nous.
    « Aide toi , le ciel t’aidera »: nous sommes les seuls à pouvoir nous aider , nous et nos enfants.
    Même si souvent on a l’impression d’être dans des chaussures trop petites.
    On doit faire avec.
    Et puis , de deux maux, choisissons le moindre, je me dis qu’il vaut mieux être « trop » que pas  » assez ».
    Même si, certains jours , je prefererais être simple d’esprit ;)

  10. Coralie dit :

    Ah… Le collège… Ma fille n’en est pas encore là…
    Maintenant dans le genre commentaire « crasse », « débile » ou « crétin », la réponse que m’a faite l’instituteur de ma fille AVANT qu’elle ne soit testée à nouveau (mais en WISC IV cette fois-ci) : « Ah ben si elle est si intelligente que ça alors elle sera la locomotive de la classe ! Si elle est si bonne que ça, ça entrainera les autres ! Mais encore faut-il qu’elle me prouve qu’elle est aussi bonne ! »
    J’ai été stupéfaite d’une pareille imbécilité ! Déjà quel poids à mettre sur les épaules d’une enfant de 8 ans (à l’époque) ! Être la « locomotive de la classe » ? Est-ce qu’elle le veut seulement ? Et puis ça veut dire quoi au juste une expression pareille ?
    Bref, ce jour-là j’ai vu les limites de cet instituteur, limites qui se sont confirmées par la suite et même étendues…

  11. Arlé' dit :

    Ça fait quelques jours que l’on m’a parlé de surdouance, apprenant par hasard de quoi il s’agissait, quels étaient les symptômes ». Depuis, plus j’en lis et en apprend dessus, plus je me pose des questions, doutes et espère un peu. « Et si je l’étais, durant tout le temps sans le savoir et sans qui que ce soit y prête attention plus que ça? Si je n’étais pas juste « bizarre et compliquée »? « .
    Pensées en arborescence et en continue à s’énerver contre soi-même et s’en donner mal au crâne, sentiment de décalage, & incompréhension, hypersensibilité/hyperémotivité, blasage/mélancolie/ennui aux origines inconnues, soif de connaissances et éparpillement dans les centres d’intérêt toujours changeant, parcours scolaire cauchemardesque et estime de soi totalement brisée.. je me reconnais dans tout ça.
    Ça fait quelques jours que je lis votre blog, que je trouve très intéressant par ailleurs. Une vraie mine d’informations!

    J’hésite à passer ce fameux bilan, tests mais ça fait tellement d’années (21) que je me pose des questions sur moi même et ce qui m’entoure, en essayant de comprendre sans jamais trouver de réponses…
    Le prix me fait douter, je ne sais vers qui me tourner et ne connaît pas de psy spécialisé et agréé vers chez moi (Nîmes), j’ai la trouille d’être ridicule si je ne suis pas diagnotiquée positive, je ne sais pas comment ni quoi faire si c’est positif (a part être soulagée parce que ça expliquerait ÉNORMÉMENT de choses et permettrait de mettre enfin un nom sur tout… « ça »…

    Que faire? Qu’en pensez-vous? (Suis je folle ou je ne sais quoi de m’adresser ici et de la sorte? >

    • Coralie dit :

      A vous lire, le prix du doute n’est-il pas plus « cher payé » que le doute de ne pas savoir ?
      Savoir si on « en est » ou si on « n’en est pas » n’est pas non plus une porte fermée mais surtout toute une rangée de portes qui s’ouvrent sur de nouveaux possibles, dans un cas comme dans l’autre, qu’en pensez-vous ?
      Et puis… « Diagnostic » ??? Ce n’est pas non plus une maladie, hein ! EWt on ne va pas en faire une maladie non plus ! Certains auraient l’idée saugrenue de vouloir nous faire un « vaccin contre la maladie de l’intelligence » ! Et là on ne serait pas sortis de l’auberge !

      Plus sérieusement… Savoir si oui ou non on se situe par là et ou par là sur la fameuse courbe permet juste de se connaître et de se comprendre un peu plus soi-même. libère aussi un peu du regard des autres, permet de voir quels sont les points « à travailler » sur soi-même (si on le souhaite), éventuellement. Mais en aucun cas ce n’est LA réponse à qui l’on est et à qui l’on veut devenir.
      Quant à votre question sur le devenir infirmière, dès l’instant que c’est ce que vous voulez faire, être, vous offrir cette réalisation de vous-même, alors qui vous en empêche ? Surtout que de nos jours travailler dans le monde hospitalier c’est quand même un « sacerdoce ». Si c’est vers là que votre coeur balance, allez-y ! Une fois encore c’est juste une porte de votre vie que vous choisirez d’ouvrir, une expérience à vivre, non ?

      Concernant Nîmes, je ne peux pas vous aider, ce n’est pas mon coin géographique ;-)

  12. Arlé' dit :

    *> <

    Connaissez-vous ou avez-vous eu de bons échos concernant un psy spécialisé aux abords de Nîmes, vers qui je pourrais me tourner?… :-?

    Si ça s'avère positif, pensez-vous que pour le métier/études d'infirmière ça risque de me poser problème? :(



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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